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Anthophorini (Hymenoptera: Apidae)  de Belgique et du Nord de la France, 

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Academic year: 2023

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Chorein A., 2007, Systématique et chorologie des Anthophorini (Hymenoptera : Apidae) de Belgique et du Nord de la France, avec une première analyse de leurs sécrétions volatiles. Dans cet ouvrage, une clé de détermination est proposée, ainsi qu'une mise à jour des connaissances chorologiques des Anthophores de Belgique et du Nord de la France. Je remercie également les membres du groupe Apoidea-Gallica et toutes les personnes qui ont contribué à la collecte des données.

Introduction

  • Généralités
  • Histoire naturelle
    • Cycle de vie
    • Ecologie
    • Comportement sexuel
  • Anthophores de Belgique et des régions limitrophes
  • Déclin des Apoides
  • Phéromones sexuelles
    • Phéromones sexuelles
    • Concept d’espèce

Ce territoire est principalement constitué de zones fleuries où les femelles se nourrissent probablement (Stone et al., 1995). La communication chimique est un paramètre important dans la régulation du comportement chez les arthropodes (Leroy, 1987). Les systèmes de reconnaissance spécifiques et les modalités de communication chimique sont très divers chez les Apoids.

Figure 2. Délimitation de la zone étudiée (Belgique et France au nord du 47 ème  Parallèle)
Figure 2. Délimitation de la zone étudiée (Belgique et France au nord du 47 ème Parallèle)

Objectifs

Systématique des Anthophorini de Belgique et des régions limitrophes

Attraction sans lieu de rassemblement précis : chez les bourdons, c'est le mâle qui attire la femelle. Chez Anthophora plumipes, les mâles émergent plusieurs jours avant les femelles et patrouillent dans les zones de floraison (Batra, 1994 ; Stone et al., 1995).

Chorologie des anthophores de Belgique et régions limitrophes

Ecologie chimique

Matériel et méthode

Systématique des anthophores de Belgique et des régions limitrophes

Dérive faunique

  • Origine des données chorologiques
  • Gestion des données
  • Analyses statistiques
    • Régression linéaire des rangs
    • Méthode de Stroot & Depiereux (1989)

Le nombre de spécimens attendu est calculé en tenant compte du nombre de spécimens par espèce, par période et au total. Les espèces dont le nombre d'individus est significativement plus élevé que prévu sont considérées comme en expansion (et inversement pour les espèces en déclin). Les espèces dont le nombre de spécimens observés ne diffère pas significativement sont considérées comme statu quo.

Analyses chimiques

  • Extraction des molécules volatiles
  • Identification
  • Matrice de données
  • Localisation des composés chez Anthophora plumipes
    • Méthode de groupements
    • Composés indicateurs
    • Logiciels utilisés

Programme d'injection : injection de 1 µl d'extrait ; la température de l'injecteur est de 220 °C ; la température initiale de la colonne est maintenue à 70°C pendant 2 minutes, puis portée à 320°C à une vitesse constante de 10°C/min et enfin maintenue à 320°C pendant 13 minutes. Les résidus de silicone, les effluents de colonne et les molécules de fond indiscernables sont soustraits des résultats pour obtenir une matrice combinant les zones de pic moléculaire pour chaque échantillon. Sur la base de la matrice transformée, une matrice euclidienne des distances entre les échantillons est formée.

Résultats

Systématique des Anthophores de Belgique et régions limitrophes

  • Clé des femelles
  • Clé des mâles
  • Caractéristiques des Anthophora du nord de la Gaule
    • Anthophora (Anthophora) fulvitarsis Brullé, 1832
    • Anthophora (Anthophora) plumipes (Pallas, 1772)
    • Anthophora (Anthophora) salviae (Panzer, 1804)
    • Anthophora (Anthophora) senescens Lepeletier, 1841
    • Anthophora (Caranthophora) pubescens (Fabricius, 1781)
    • Anthophora (Clisodon) furcata (Panzer, 1798)
    • Anthophora (Dasymegilla) quadrimaculata (Panzer, 1806)
    • Anthophora (Heliophila) bimaculata (Panzer, 1798)
    • Anthophora (Lophanthophora) mucida Gribodo, 1873
    • Anthophora (Melea) plagiata (Illiger, 1806)
    • Anthophora (Mystacanthophora) borealis Morawitz, 1864
    • Anthophora (Paramegilla) femorata (Olivier, 1789)
    • Anthophora (Petalosternon) crassipes Lepeletier, 1841
    • Anthophora (Pyganthophora) aestivalis (Panzer, 1801)
    • Anthophora (Pyganthophora) retusa (L., 1758)
  • Variabilité de la taille et de la phénologie
  • Statut spécifique d’Anthophora aestivalis (Panzer, 1801)
    • Caractères distinctifs
    • Chorologie
    • Morphologie des gonostyles

4 - Jambe médiane avec une brosse basitarsienne ; corps de moins de 15 mm de long. Corps de 16–18 mm de long ; Troisième article antennaire plus long que les quatre autres réunis (a3>a4+a5+a6a+a7) ; présence d'arolium ; légères taches faciales sur le clypeus. Corps de 12,5 à 16 mm de long ; clypeus très proéminent ; carène clypéale marquée ; cuticule faciale entièrement noire; tergites 3 et 4 avec cuticule de bords apicaux translucide ;.

Corps de 13 à 14,5 mm de long ; cuticule faciale complètement noire; cuticule des tergites 3 et 4 à bord apical translucide ; long manteau; tergites avec des hairbands apicaux pâles ; portée jaune. Corps 11-12 mm de long; cuticule faciale complètement noire; dernier tergite aux cheveux roux. Corps de 10 à 11,5 mm de long ; 3ème segment d'antenne tant que les trois suivants ensemble (a3=a4+a5+a6) ; cuticule faciale complètement noire; tergites 1 à 4 sans duvet blanc ;

Longueur du corps 8-10 mm ; point lumineux sur le clypeus ; Le 3ème segment de l'antenne est plus long que les 2 suivants combinés (a3=a4+a5). Longueur du corps 13–15 mm ; Le 3ème maillon de l'antenne est plus court que les quatre suivants réunis (a3=a4+a5+a6) ; épiderme facial entièrement noir; tergites 3 et 4 avec cuticule sur la marge apicale, opaques ; tergites à bande pariétale de pubescence foncée. Le corps mesure 10-12 mm de long; Le 3ème segment de l'antenne est plus court que les trois suivants réunis (a3

Corps de 13–15 mm de long ; cuticule faciale entièrement noire; tergites 2, 3 et 4 avec des bandes apicales de pilosité blanche et discontinue ; cuillère blanchâtre. Corps de 12,5 à 15 mm de long ; plateau pygidien présent ; gonocoxite avec le lobe latéral développé; tarse médial au pinceau sur les articles basal et apical. Corps de 13–15 mm de long ; cuticule faciale entièrement noire; tergites 3 et 4 à marge apicale cuticule opaque ; carène clypéale peu marquée ; boule d'orange.

Figure 10. Schéma des dessins faciaux des femelles: Anthophora fulvitarsis (A), A. pubescens (B), A
Figure 10. Schéma des dessins faciaux des femelles: Anthophora fulvitarsis (A), A. pubescens (B), A

Dérive faunique des anthophores de Belgique et du Nord de la France

Les figures 62 et 63 montrent l'évolution des rangs et l'estimation des déplacements des espèces. Estimation du déplacement faunistique des anthophores de Belgique et du nord de la France selon la méthode de Stroot et Depiereux (1989). Après 1950, toutes les espèces présentes avant 1950 ont décliné, à l'exception d'Anthophora plumipes (tableau 8a).

Après 1982, on observe une stabilisation de la fréquence de capture des deux espèces les plus communes (A. plumipes et A. . quadrimaculata) (tab. 8b).

Figure 62. Evolution des rangs d’abondance relative en Belgique et dans le nord de la France
Figure 62. Evolution des rangs d’abondance relative en Belgique et dans le nord de la France

Sécrétions volatiles d’Anthophora plumipes

Molécules détectées par GC/MS et localisation dans différentes parties du corps des mâles. Les abondances relatives sont données en pourcentage de la surface totale du pic. PM, poids moléculaire ; TR, temps de rétention (en minutes décimales) ; méso, mésosome ; Méta, métasome ; P1, pattes avant ; P2, jambes médianes ; P3, pattes postérieures. Molécules détectées par GC/MS et localisation dans différentes parties du corps des femelles. Les abondances relatives sont données en pourcentage de la surface totale du pic.

A partir de ce dendrogramme, sept groupes sont identifiés : abdomen des mâles, tête+thorax des mâles, tête+thorax+abdomen des femelles, pattes des mâles, deux groupes de pattes des femelles, ailes. On peut noter que les spécimens sont séparés en deux grands groupes : d'une part, les têtes, thorax et abdomen des sexes confondus, d'autre part, les pattes et ailes des sexes confondus. Les os sont indiscernables les uns des autres sur la base de leurs sécrétions volatiles, que ce soit chez les femelles ou chez les mâles.

Tableau 9. Molécules détectées par le GC/MS et localisation dans les différentes parties du  corps des mâles
Tableau 9. Molécules détectées par le GC/MS et localisation dans les différentes parties du corps des mâles

Sécrétions d’A. plumipes et A. quadrimaculata

Discussion

Systématique

  • Anthophora aestivalis et A. retusa
  • Faune de France

Dérive faunique

  • Espèces en limite d’aire de répartition
  • Jusque 1982
  • Situation actuelle
  • Liens déclin /phénologie et taille
  • Statut de protection

La base de données utilisée ici pour étudier cette période s'inspire largement de celle de Rasmont et al. Le tableau 13 montre que les résultats pour la période avant 1982 sont identiques malgré le décalage des périodes et des domaines de recherche. Comme le reste des Apoides de Belgique, les anthophores ont subi un fort déclin au cours du XXe siècle (Rasmont et al., 1993 ; Rasmont & Merch, 1988 ;.

Cette espèce est la plus spécialisée des anthophores belges (sur Labiateae et Scrophulariaceae (Müller, 1996). Sa difficulté à changer de source de nourriture peut expliquer son déclin plus important que chez les autres espèces. L'expansion provoquée par les bimaculata pour la période 1951 -1981 montre peut être interprété comme une régression plus faible que celle des autres espèces.

Parmi les anthophores, les espèces printanières sont grandes, tandis que celles d'été sont plus petites (tableaux 3 et 4), ces deux facteurs ne peuvent donc pas être distingués l'un de l'autre. En effet, les espèces en fort déclin sont aussi bien les espèces estivales (A. .. furcata et A. bimaculata) que printanières (A. aestivalis et A. retusa). Ce travail portant sur la faune au nord de la Loire, il n'est pas possible de tirer des conclusions pour l'ensemble du territoire national.

Phéromones sexuelles

  • Ecologie chimique d’A. plumipes
  • Comparaison interspécifique
  • Observations personnelles sur le comportement sexuel

Le fait que les principaux pics soient communs aux deux espèces étudiées semble confirmer les conclusions précédentes sur l'absence d'attraction spécifique à longue distance. Étant donné que les différences interspécifiques se limitent à des connexions mineures, la reconnaissance spécifique est susceptible de se produire à courte ou moyenne distance. Cette molécule est très volatile et est connue pour entrer dans la composition des phéromones de certains bourdons (Bergström et al., 1981 ; Terzo et al., 2003), mais elle peut également provenir du tube digestif, selon ce que l'individu a. ingéré avant la capture (ce spécimen présentait également des niveaux élevés de triglycérides).

Il est donc important de vérifier s'il s'agit d'un artefact en augmentant le nombre d'itérations. Cependant, cette première liste des composés volatils des deux anthophores les plus abondants suggère que les composés impliqués dans le SMRS feraient partie des composés mineurs du métasome des femelles. Les mâles reconnaissent les femelles à courte ou moyenne distance lorsqu'ils se nourrissent près d'eux (Stone et al. 1995).

Les observations de terrain au cours de ce travail montrent que le SMRS consistait à l'origine en un signal visuel. En effet, l'Anthophora plumipes mâle s'approche de tout insecte (de taille appropriée) qui se nourrit dans son voisinage. Lors de la collecte sur le terrain, lorsqu'une femelle Anthophora (par exemple A. quadrimaculata) vit dans un filet ou dans un conteneur d'air, des mâles sont observés s'approchant de la captivité.

Il est donc probable qu'il y ait aussi une phéromone féminine qui soit attirante à moyenne distance et qui favorise les rencontres.

Perspectives

Préservation

Etude des phéromones

La poursuite des études sur les phéromones des anthophores nécessitera le développement d'un élevage d'espèces communes.

Bibliographie

Arrêté du 06/12/01 relatif à la conservation des zones Natura 2000 et de la faune et de la flore sauvages. Eroy Y., 1987, L'univers odorant de l'animal, Stimuli chimiques dans la communication et le comportement animal. Et Psithyrus Lep mâles (Hym., Apidae et localisation du site de production de la sécrétion.

Rasmont P., 1995, Les Anthophores de France du sous-genre Lophanthophora Brooks avec la redescription de trois espèces au statut confus (Hymenoptera : Apidea : Anthophorinae). Actes de la réunion de la Société d'Entomologie de France organisée à Grenoble par le Club Entomologique Dauphinois "Rosalia", les 1er et 2 octobre 1994. L'analyse des phéromones du sous-genre des bourdons Sibiricobombus Vogt indique Bombus niveatus Kriechbaumer et Bombus Apteida sont spécifiques de Gerstae, Bombus).

Stone G.N., 1994, Modèles d'activité des abeilles solitaires femelles Anthophora plumipes en relation avec la température, l'approvisionnement en nectar et la taille du corps. Stone G.N., 1993, Endothermie chez l'abeille Anthophora plumipes : mesures indépendantes de la capacité de thermorégulation, des coûts de chauffage et du rôle de la taille corporelle. 2003, Sur la nécessité de redécrire les phéromones sexuelles mâles des guêpes [Hymenoptera : Apidae, Bombini] publiées avant 1996 pour leur utilisation en analyse phylogénétique.

Intra- and interspecific variability of the cephalic labial gland secretions in male bumblebees: the case of Bombus (Thoracobombus) ruderarius (Müller) and B.

Auteurs des données biogéographiques

Bibliographie utilisée dans la banque de données Fauniques de Gembloux et Mons

Récolteurs des données biogéographiques

Imagem

Figure 4. Patte médiane gauche d’Anthophora plumipes mâle en vue dorsale
Figure 6. Antenne gauche en vue frontale d’Anthophora retusa ♀; articles antennaires 1 à 12( a1 a2 a3
Figure 9. Pattes postérieures gauche d’Anthophora plumipes femelle (A) et mâle (B) en vue frontale
Figure 10. Schéma des dessins faciaux des femelles: Anthophora fulvitarsis (A), A. pubescens (B), A
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Referências

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