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Effectif et choix floraux de Bombus sylvarum (Hymenoptera, Apidae) à Eyne et à Llo

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Academic year: 2023

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Ceux-ci ont permis une estimation approximative du nombre absolu de tous les travailleurs (intranidales et butineuses) de l'espèce. Par ces quelques lignes, je voudrais exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui m'ont aidé à mener à bien ce travail. Je le remercie également d'avoir suggéré le sujet de cet ouvrage et d'avoir donné ses conseils.

Mes remerciements vont également au Professeur Jacques Lambinon pour son aide dans la détermination des végétaux présents sur les sites étudiés. Que toutes les personnes que je n'ai pas citées ici mais qui ont contribué, de près ou de loin, à l'élaboration de cet ouvrage reçoivent également ma gratitude.

Introduction

Bombus (Thoracobombus) sylvarum (L., 1761)

  • Distribution
  • Altitude
  • Habitat
  • Phénologie
  • Nidification
  • Choix floraux
  • Groupe d'espèces écologiquement similaires
  • Statut de conservation

En Belgique et dans le nord de la France, il n'apparaît qu'en avril et s'éteint début octobre (Rasmont et al., en préparation ; Alford, 1975). Phénologie de Bombus sylvarum (L.) en Belgique et dans le nord de la France (d'après Rasmont et al., en préparation). Selon Sladen (1912), les nids sont le plus souvent aériens, mais peuvent aussi être souterrains (Bellman, 1999 ; Benton, 2000 ; Rasmont et al., en préparation).

Le tableau 2 montre les données de la littérature concernant les plantes préférées par Bombus sylvarum. Rasmont (1988) note que Bombus sylvarum est en déclin en Belgique comme toutes les espèces de pleine terre et que la plupart des espèces dépendent des légumineuses et des composées.

Tableau 1.  Classification écologique de Bombus sylvarum
Tableau 1. Classification écologique de Bombus sylvarum

Longévité des ouvrières

En effet, Garofalo (1978) montre que le type d'activité exercée au sein de la colonie affecte la longévité d'un travailleur. Goblat et Fell (1987) ont montré que la disponibilité des cultures et la phase de développement de la colonie jouaient également un rôle important dans la durée de vie des ouvrières. Katayama (1996) démontre que la présence ou l'absence de la reine dans une colonie fait une différence dans la survie des ouvrières.

Contrairement à ce qui est observé chez les abeilles mellifères (Rockstein, 1950 et Sakagami & Fukuda, 1968 ; cité par Rodd et al., 1980), le vieillissement ne semble pas jouer un rôle significatif dans les taux de mortalité des ouvrières. En effet, dans les colonies cultivées en laboratoire, les ouvrières vivent généralement plusieurs mois.

Objectifs

Matériel et méthodes

  • Choix de l’espèce
  • Techniques de marquage
  • Sites étudiés
  • Gestion des données
  • Méthodes d’estimation de la population
  • Estimation de la fidélité pour les ressources

La collecte de données provient des communes d'Eyne et de Llo dans les Pyrénées-Orientales (Fig. 3), une région connue pour être particulièrement riche en espèces de bourdons (Kruseman, 1958 ; Rasmont et al., 2000 ; Rousseau, 1994 ; Durieux , 2000 ; Iserbyt, 2000). Il est utile pour calculer le nombre de populations fermées (populations qui ne varient pas en taille au cours de la période d'étude, où l'effet des naissances, des décès et des migrations est négligeable) (Krebs, 1989). Elle est utile pour estimer la taille des populations ouvertes : leur taille varie au cours de la période d'étude en raison des mouvements d'individus quittant ou arrivant sur le site (Blower et al., 1981).

Une population est marquée pendant trois jours : les individus sont marqués en rouge le premier jour et en bleu le second. Si la population gagne des individus entre le jour i et le jour i+2, le nombre de marques rouges reste constant, mais leur dilution augmente. La proportion d'individus capturés avec une marque rouge dans le total des captures est donc plus faible au jour i+2 qu'au jour i+1.

Si la population perd des individus, le nombre de balises rouges dans la population diminue. Ceux marqués en rouge ont la même probabilité de décès que les autres, et la part de leur capture dans le nombre total d'individus capturés reste inchangée entre le jour i+1 et le jour i+2. L'inverse de cette proportion est le taux de survie positif, qui est S+ = a1C/Ba2, plus il est proche de zéro, plus la population augmente.

L'inverse S- = a2/b1 est le taux de survie négatif, plus il est proche de zéro, plus la population diminue. Pour rendre compte de la fidélité de Bombus sylvarum aux plantes sur lesquelles il se nourrit, nous avons utilisé la technique du diagramme de flux. Les flèches sont proportionnelles à la probabilité qu'un ouvrière butinant sur cette plante soit recapture sur le taxon indiqué par la flèche lors de la prochaine recapture.

Figure 3.  Localisation du département des Pyrénées- Pyrénées-Orientales (en grisé).
Figure 3. Localisation du département des Pyrénées- Pyrénées-Orientales (en grisé).

Résultats

Estimation de l’effectif de population de Bombus sylvarum

  • Résultats du marquage
  • Résultats de l’application des méthodes d’estimation des effectifs de population
    • Application de la formule de Petersen ou de Lincoln
    • Application de la méthode de Jolly & Seber
    • Résultats graphiques des estimations d’effectifs sur chaque site
  • Indicateurs de changement de l’effectif de la population
  • Comparaison des estimations d’effectifs absolus et calcul de densités
  • Extrapolation de la population totale de Bombus sylvarum au Col de Rigat
  • Estimation de la biomasse de Bombus sylvarum sur les sites d’étude
  • Evaluation de l'effectif, de la densité et de la biomasse des espèces écologiquement similaires à

Le tableau 9 montre les résultats de l'application de la formule de Petersen ou de Lincoln. L'utilisation de la formule de Petersen (valable pour une population fermée) donne une estimation de la taille de la population entre 180 et 550 individus à la Serra de Llo et entre 35 et 300 individus au Col de Rigat. L'utilisation de la formule de Jolly-Seber (valable en population ouverte) donne une estimation de la taille de la population entre 190 et 770 individus à la Serra de Llo et entre 15 et 625 individus au Col de Rigat.

Notons que les estimations obtenues avec la méthode de Jolly & Seber sont supérieures à celles obtenues avec la méthode de Petersen aussi bien pour la Serra de Llo que pour le Col de Rigat. Une estimation de l'augmentation ou de la diminution de la taille de la population peut être estimée sur un intervalle de 3 jours. Variation de la taille de la population dans l'indice de date de la Serra de Llo pour le.

Les résultats du marquage montrent que la taille de la population de la Serra de Llo est environ 1,5 fois celle de la population du Col de Rigat. 5 nids de Bombus sylvarum ont été localisés sur le Col de Rigat avec un positionneur GPS (Figure 9) ; 2 ont été prises. En utilisant le nombre d'individus marqués par nid et les données de marquage, une estimation approximative de la population totale d'ouvrières à Rigat Pass peut être faite.

La première consiste à estimer la taille de la population présente dans le pays à ces deux dates. Bilan de la population totale de Bombus sylvarum au Col de Rigat les 14 et 20 août. Estimation du nombre, de la densité et de la biomasse des espèces écologiquement similaires à Bombus sylvarum similaires à Bombus sylvarum.

Tableau 8.  Dates et effort de récoltes
Tableau 8. Dates et effort de récoltes

Choix floraux de Bombus sylvarum

  • Espèces butinées par Bombus sylvarum
  • Estimation de la fidélité de Bombus sylvarum pour ses ressources
    • Fidélité des individus de l’espèce
    • Représentation de la fidélité au moyen d’éthogrammes

Remarque : La fidélité à la source de Bombus sylvarum a été estimée à partir des données de bourdons recapturés au moins quatre fois. Un travailleur qui vient de rechercher une plante Fabaceae a une probabilité de 0,66 de rechercher à nouveau une plante de cette famille. Les Boraginacées ne représentent que 1,5 % des observations, mais les ouvrières butineuses de cette famille ont autant de chances d'y revenir que si elles avaient transmis des Fabacées ou des Dipsacacées.

Lorsqu'un individu butine sur une Labiacées (6,9% des observations), il a 0,5 chance de croiser un spécimen de la même famille. Lorsqu'un individu quitte une Scrophulariaceae, il a 0,89 chance de butiner à nouveau sur une plante de la même famille. Même si les Composées ne représentent que 8% des observations, une personne qui vient butiner sur cette famille a 0,6 chance d'y retourner.

Aucun individu n'a été observé butinant deux fois de suite sur une plante de la famille des Fabacées. Les Dipsacaceae ne représentent que 3,68% des observations, mais la probabilité qu'a un individu de revenir sur une plante de cette famille en en quittant une est de 0,25. Représentation de la fidélité de Bombus sylvarum aux genres de plantes butinées au Col de Rigat.

Représentation de la fidélité de Bombus sylvarum aux familles de plantes butinées au Col de Rigat. Représentation de la fidélité de Bombus sylvarum aux genres de plantes consommées à la Serra de Llo. Représentation de la fidélité de Bombus sylvarum aux familles de plantes butinées à la Serra de Llo.

Tableau 16.  Fidélité des individus vis à vis d’une ressource
Tableau 16. Fidélité des individus vis à vis d’une ressource

Durée d’observation des individus marqués

Discussion générale

  • Validité des méthodes
  • Effectifs et densités de population
  • Choix floraux
  • Structure des nids de Bombus sylvarum
  • Statut de conservation

Dans les Pyrénées, Banaszak (1996) a observé une densité de 600 spécimens de guêpes par hectare et par jour dans les pâturages xérothermiques à 1000 m d'altitude et 700 dans les prairies herbeuses à 1660 m. Compte tenu de la diversité floristique des herbiers (Vandenbergh, 2002) et de la large gamme de plantes butinées par B. Pour ces derniers, seuls les butineurs ont été notés et pris en compte dans les calculs d'estimation des effectifs, cela sous-estime la population totale et donc la biomasse.

Les biomasses des populations de bourdons présentes sur les sites d'étude sont comparables à celles des mammifères. A savoir, Duvigneaud estime la biomasse de chevreuils en forêt ardennaise à 0,5 kg/ha (cité de Ramada, 1991), ce qui correspond aux valeurs obtenues pour l'ensemble de la faune de bourdons typique des prairies de fauche. Les genres végétaux qui se nourrissent le plus dans la Serra de Llo (Euphrasia et Rhinanthus) se nourrissent rarement ou pas du tout dans le Col de Rigat (1 observation sur le genre Rhinanthus (Annexe II)).

En la classant parmi les espèces mésolectiques, Rasmont (1988) met déjà en évidence ses choix par rapport à certaines familles ou espèces de plantes favorites et sa capacité à se nourrir de quelques autres taxons si les conditions environnementales l'exigent. Le nombre de nids collectés dans la nature est cohérent avec les observations d'Alford (1975) et de Benton (2000), selon lesquelles le nombre d'ouvrières ne dépasse jamais la centaine. Son abondance dans les Pyrénées et la variation de son régime alimentaire suggèrent que la cause de cette régression est une importante dégradation écologique.

Dans le tableau 15 on peut voir que les ouvrières de Bombus sylvarum au Col de Rigat se nourrissent principalement de Fabacées et les mâles de Composées. De même, les données des auteurs répertoriées dans le tableau 2 indiquent que les 2 familles de plantes les plus fréquemment visitées par B. Il semble donc normal que la rareté des Fabacées, des Composées et des habitats ouverts soit à l'origine de l'espèce.

Conclusion

Bibliographie

Sélection florale de bourdons (Hymenoptera, Apidae) d'Aveyron et de Lozère (France, Massif Central). Courbes de survie et longévité des ouvrières de Bombus ardens Smith et Bombus diversus Smith (Hymenoptera, Apidae), Japanese Journal of Entomology. Biogéographie et écologie des bourdons (Hymenoptera, Apidae) dans les départements de la Lozère et de l'Aveyron (France, Massif Central).

Structure des populations de Bombus gerstaeckeri (Hymenoptera, Apidae) dans la Vallée d'Eyne (France, Pyrénées-Orientales). Relations co-adaptatives des Aconites (Ranunculaceae, Aconitum L.) de Belgique et des Pyrénées avec leurs guêpes pollinisatrices (Hymenoptera, Apidae, Bombinae). Sélections florales d'individus de Bombus sylvarum recapturés plus de 4 fois dans la Serra de Llo.

Choix floraux des individus de Bombus sylvarum recapturés plus de 4 fois à la Serra de Llo

Choix floraux des individus Bombus sylvarum recapturés plus de 4 fois au col de Rigat

Genres butinés par Bombus sylvarum au Col de Rigat (Eyne, Pyrénées-Orientales)

Familles de plantes butinées par Bombus sylvarum au Col de Rigat (Eyne, Pyrénées-Orientales)

Genres butinés par Bombus sylvarum à la Serra de Llo (Llo, Pyrénées-Orientales)

Familles butinées par Bombus sylvarum à la Serra de Llo (Llo, Pyrénées-Orientales)

Imagem

Figure 1.  Distribution de Bombus sylvarum L.  (d’après Rasmont et al., en préparation)
Figure 2.  Phénologie de Bombus sylvarum (L.) en.Belgique et dans le nord de la France  (d’après Rasmont et al., en préparation).
Tableau 1.  Classification écologique de Bombus sylvarum
Tableau 2.  Choix floraux de Bombus sylvarum
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Referências

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