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lrlerdian à 0,30, Vainquuur à 0,20, Oros à 0,25
Voir annonce page 38.
Le Général Leman
Et maintenant un
souvenir_ l-in
nove,m!1e, or_ravait fait courir le bmit
dela
mo,rtdu
g6nér'a.l Lemr.n, levaillant
défenseur de Li.égo. Le br.uib ét.aitfaux.
T,e gînéral,il est vrai, a
bera,ucoup sou{fert,dé suit€6 des
blcs;uresqu'ïl
avait reçu€sau
oourstlu.iège
famoux, m.aisil sst maintenant tout à fait retabli. Il
5' a rluirrze jours, onr dû lui
amput<'rl'orteil du
pieddroit.
mais cctte
opér'atic'n,d'aill+rrrr peu grave, n'a pas
eu-de suitd
fâch< uses.
f,e_ journ,al madriiène
A. B.
C. publie unelettre
de son con'espornda,ntà
Colog:r+'.. Iet,t.r'e relative au génér.al Lemanet
dont, no,us ert.r.a,yons le pa$sage survant:rr
I,g
gén6ralLeman a fini do
rédiger ses mémoires,clont
ln. plue grandepartio
+,st.consncréeà expliquàr la
redditdon deLiése
eL dufort
rle f,cmcin, oùil fut fait
prisà,nnier.Aprix
la.rcddition
àe Liége,le
7 août_. Ie_génér'al serendif nu
foru de I',oncin.C'était lc plus
ràolderle-et
Ie plus import.ant d,e ceuxqui
constitu,aient le ca.mp rdtranoh6.L:s
Allcmands coninrencèrerntle
bomtrardement, le 10 août, tma,isle fort
nésista
aux
efiet$ deI'artillerie, qui n'était
pas celle de gros calibre.l
Le 14 août to,mbèrent surle
fort, lespreiriem
pro,jectilas de 21 cen-ti'mètræ. Le
15entrèrent
e,njeu
lesmortiers
dc^ 42ô.A
7 heures du m,atin, un- proj.ectile causa deterribles
dornmages. L'ascarpedu
côténord fut
démolie.\rers
10 henresdu matin,
comme Iefeu
âvaiL ceseé.lo général
beigoli.-itn
lee rédu'its et, Ies. galeries. Les dégâts étaiont inorrpes, les g4z que dég'ageaient les projectiles tln explos,anù rendaientdals
lcs_galerirsI'air
imespirable.Lè
bombardement-reprit ver:s deur heurssdu soir.
Commele général
Lernan pas'sait da,risune
galerie converte,il perdit
connaj.qsânce. Lo,rsqu'ilrevint
àlui, il
se vit, entouré d'olfieiens allenra,ncls,dont un lui
pres,entait une tass,e de café.Il
com- pr'it 'a,lors oequi
était. arrivé."
Ses blessrrres pansées,le général fut conduit en
a,utorrnobile à I,,iégo, oùon-lui
rléèlara qrr'onle
gardait, prisnnn,ier. mais qu'en raison de son gra,nd corura.gect
de sa valeur on lu"i laissnit son épée. >Les OEuvres de Charité à Bruxelles
Avant la guerro,
no{ra conna,i\slsionstout
- ou
prssquetout -
deIlruxelles.
No'us connaissio,nstoutes
ses fac.es,tous les
aspects mul-tiples
s,ogs lesquelsnotre
capitale aime à se mo,ntrer. que côsoit
da,rroIe genre
littéraire,
d;r,ns Ie gènne a,rtistique, humoristfque,sportif,
d,anssa
tenre
defête,
dans son umiforme d.e gala, da.ns sa bloused'aitisan
adroibet
c-onscieucieux.Nous
avionsretourné
danstous
le,s sens l,aville de ce
bon ùI,aunekon-Pis: lrousavions
curieusement plongé lee regards dans les clsrsouset
nous avions so,ndé les doublures-delà
cité: MaisOn V. MaSSart
I22,
RUE COFFART, I22Charbons de toutes
-i. 5,
RUEDU
CERMOIR, 5provenances :iï';'tÏ
8l
!z !u
9a
i:
io
Brasser ie du Touning
MAX DELANNOY EGEDY Club
AvenÛe de tra Couronne, 100, Ixelles
PualrcrïÉ caRiiNi e
I fe
],a,z\rarze;
nous pensions qu€ plu.srien
de Bruxellers ne nousétait
!Ë tttff:i-";ous
trornpions...
rl a fallu
qu'une catastrophe soud.aine, im-3-
prévue,brutalc, s'ribattit sur
nobre ooin deterre pour
que l,a, c:tpiùalc Ëf À"
roclrossât Nûusnû
aspect nouvoau: nous
oo,nira,issoirs m,a,intànant-9
I
Bruxelles clra.rrtable.:Ë Oui, Brurellos
chariLable, Bruxelles philant.hrope!! n
Jamais, peut-êbrc. depuis que le mo,n-de existe, ùne plus grande oflo- Ë3
resce"nca d'æuvresne
s'épanouiL <ynun
mêmoondroit,
e,nsi pou
de-!
! tu-p*. Tout le
rnon.le vo'uluts'y
mettrre, tousccux
q,ui ,t,u porivaientii
a.ubrementservir lcur
paLrio, s'ing<lnièrcurbà trouver
tl.es ruoyensin-
33 dirccts
delui
vorrir cn-aid,e.ES L'élan fut
génér'alet, à
l'heurooù je trace
ces lignes,il n'y a
peut-dl
êtne pas ur,€ariùro
irnirorbante do Bruxelles qrri ne s'or.ire d'une æuvre3
de charité.Ë -
les braves N'est-ccge'rxl
pâs queJc
oes. sais motsbien
s,ora"ienl, quo certainsà
nouvoau cle pens+nL a.utrernerrt, circonstance:qui Ah!
ne0o q.t jugent
r',ards,par
l,a poprrlation bruxelloise que pa.r les tl.évor'ésct
les beautésl'écumc qui
s,alit ses boule'- la plup.alt
élrangères-
qui-
encornbrentles trottoirs. Ceuxlà
d,isentde
Br-uxelles:ville pourrie!
4 lls
ignorent Bruselles ou nele
connaissent qlro par ses égouts.&
Ces genstlevraient détourner leurx
regar<-lsdê
ees speitaeles indé-Êo
cent.q:si
los p<rlt<,stle rnilliels
de rnaiso'nss'oulraient, ils v
verraient,f, à I'intérieurf
rlcsvieillnrds,
des femmes, des jeunes!.ns,
cles jeunesJ
filles occupés activementles u:rs à
soulager la. misÈ'r'ede lerrrs
con-À
citoyens, les auLresà procurer
quelq'ues doueeursà nos
mnlheureurEl
sold'ats prisonniers, oxiléssur la terre
étrangère.5 Ah!
combicrr c'est r'éconfortant,cette
ém'ulationà vouloir le
bien,X
à le f'aire sâ{ris cosiS€, à se cl'évouer sirrplement, anonS'memont, se ddvouer-
parce que I'a consciônce I'ordonneet'que la
pa.trie"le dem,ande...æ Et
'c'e^.t que eos .r.uvr.esont loul
prévu!@
Avez-vo,uÂdû fuir
r,rctrevillage délruit
ou inc,endié?Ici,
on s'occu,pe^
des réfugiés. Avez-vousfaim
ou soif ?Là,
o,n do'nn'eà
boireet à
man-,n g€r.
.{vez-vousfloitl ? Ici, on vllu6
pr.ocu,r.ena. de,s r'êtements bienY,
ehauds. lltes-youu 6,il.ns ouvrnge?Là,
onne
volrs en donnela pnc. Da,reeF qu'il n'v
€na
pas, rnaison
vous fournira. quelqrrcs sreorlrn. Àvez-voush un nrari, un
fr:ère,un
père prisonnier?Ici.
onhri
e-nterra. de qrro,i soV rrhonforter. on lui t'nverra un
souveurirdu
,sol nat,alet il
se senti.raffi
moins seul,'moins abandorrné, moinstriste.
Vous connais'sez dt's orphe-T1 lit^ dontla
suetl€ â r'avi le oàreet la
mère?Là.
on s'occunerâ d'errr...ff Il
csi.sted* *ur'""u
s'oeeirpnnt de t,orrs les casqui
perwent. se pru-1g
1
duire au
oollrrs des ér'tjnements que nolrs traverso,ns.l4J Faut-il p:lrler
du Comit,é Na.tional de Secounset
d'Alimevnta.tion, duT
Oo,mité hispano-américain?
S'étenilresnr
tous les serviresqu'ils
ren--
<Ient mtenl"i'aîneraittrop loin:
do'nnerun
a,perçu, mê'me sommaire, deleut aetivjté
rléborclantôemplirait.
d,ans net opuseule.plus de
pagcsqu'il ne
m'en est réselvé.Au
srrrplus, est-ee bien néeessairoct
I.asimple
eitati.,:rn de ces deux Guvres ne suffit-elle pas à nos lecteurspour
évoquertout
ce qutollesVoulez-oous faîre une bonne
Vogez detgils page 22.
afaire ? ?
?" A LA BELLE COUPE ", on habille bien.
82
é o a E
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Voir annonce page 38.
ont f'ait
po,urla
Belgiqueet
sesouvenir
que c'est grâoeà
elles quo nous avoqrs encoredu pain
et desvivres
?Itrt
cornbien ces doux grandes entreprisas cha.rit,abkxne
comptsnt-ellæ
pas defiliales! i\ous
avons lesPètit€s
Abeilles... Nous lee a.vcmsto'us
vu,
cr:sgentilles petites
o'uvrières butrnantestrrcttinnnt
l'égèro-mert,
lee bras chargés depaniels
pa.rfoisplus
gnands qu'ellesof
q,uiêten
vont
ainsi, au hais,ard deleur
e,ourse, àla
recherc'ho detout
æ q,uipeui;
êire utiie au sort
des pâ,uvr€s bambinsdont les
parente,trop
pauvres,n€ pcu\-elt
*'ff,cacement s occup€r.Nous avons lqs Gros.*r.s Abeilles... Ce sont les aînées des précédeurtæ, ce sorrt les grandes, qr.ri voillernt, doux arrges garcliens, a,u bien-être de
tant
cle m,alheureuxenfants
adolrxcente.Nous ,avons I'Cltruvre
du
Vêtement...(Euvre
admirable.dirigée
pa,run
phiia,nthrope au cceur cl'o'rqui m'en
voudr,aitsi je
lecitais
ici ; ollea
chargésur
ses épaule,s Ia.tâcho
écras,a,nte tl'or'êtir les milliere,
læinnolrblnbles réfugi6s, fugitifs,
ernaints, q,u'ela guerre
ava,it, chlmé implocablement deleur
logis clétruit,et qui erraient,
lamentablæ,l'an-
goisse au cæur, des la.rmes pleins lesyenx. f,'(Euvre du
Vêteme,nt læa
aocucillis, lesa
r'éconfo,rtés, les a habillés,leur
a. donnéle
moyen de gagnerleul
patrr-r'e vic.P,a,r,allèle
à
cclle-ci, fonct,ronne aussi I'CEuvredu
T'abacpour
lespri-
sonnierscle guen'e.
Grâceà
ele, nos
br,ave,speuvent fumer de
]a cernoie ou de I'obotrrg,qui leur
apportele
pa.rfur4 du sol natal.Vons conna,issez t.àirs- los Clluvics
du Soii.
Cr:é6es clans chaque faru- lm.urg,je crois,
ellesforment un puissant
a.ppo,intà la charité, ot donnent l'occasior à,
toqrsde p:rrtioiner',
drnns"la
nrersurede
leu,rsmoj'ens, au soulagenrerrt des victirnes cle
la
guerr:e-A
côtéds
ccllos-là, om a même étéjusqu'à
fo,ncler I'CErivre des deux oontirnes quotidiens. Personnc. rn'ainten,zrnt,, n':r. plusle
moiridremotif do
tefuser nn secourrs,si
mirrimesoit-il, à plus
pauvre que soi.N,ous avo,ns
la
Cal"settedu
Solda.t belge, crééele
15 mars 1915 pourvenir
en aideaux
prisonnierstle
gtrerre belge*;,militaires et
civils, Fârs r:essourcest'n
Allell,ngne, L'Ag,ence beJgo de renseignements pourI,ers prisonniers
ile guerre et
les intern,âs s'occunc de ltexpédit,iom aux prisonniens dolinge
et. de vêtenrents. La. Caissette, elleleur
envoie des vivreset
du t,ab.ac.C'ette dernière ceuvre répond.ait
à
unevéritable
nécessité.IJt le
su,e-cès
prodieieux
t1u'ellea remporté, le
d,évelonperrsnt, extrraordineirequ'oirt oris
tous-ses serviceslè
clémontre sura.boindarnment..Et, ici. je mo
permetsde
t'létacherles
quelqueslignes qui
s,uiventdu iappcrt
inen,suel rsrir
l'activité
tle l'æuvre :,r
Si
la. Caissetleclu
Solclal belgeétait
anpréciée seulemetrtà
sonpoid,s
et
à sa valeur: rnarchande.lt'
comitén'hésiternit
pas à reconnaître l'échecde son entreprise.
puisqueee petit colis
dôr'ivres ne
Douù a.pporte'r c1u'rr,n léger supplémemt àI'ordirraile dn
pris,onnier.Mais
la caissotte reprrjsentepnur celui-ci
aut.re chosequ'un
eolis d'aliments.Sa,significabiln
en
faiLtorrt le prix. Elle
eLctâccreillie
dans les ea.mpsavec
attsndrissemenù, moinspour
oequ'elle contient qu'à raison
de son origineet la
sa,tisf.action phys quequ'ello peut
procmrer pendantMaison A. Opdebeek
-
DÉMÉ[!AGEMENTS ET GARDE-MEUBLES
CHAUSSÉE D'IXELLES, 73, IXELLES
Prix de guerre-lorlail
83
PUâLtotlË CÂtRÊN
ffinililffi
1,il$ [[R[lIIn$
Boulevard Anspach, 123
BRUXELLES
Comptoir de Produits agricoles
ET ALIMENTAIRES
POMMES DE TERRE - OIGNONS
[snresr ilimsnlairrt ruilr le [tlail
ENGRAIS CHIMIQUES
Graines Fourragères et Potagères
I MPORTATION DIRECTE
DE SEL ET CARBURE Achat e't Vente de tous Produits
Fournisseurs des Comités de
GROS DEMI-GROS
Secours
et d'Alimentation
84
Prlx de
guerre-torlalt. PU!LIÛITS OATRTXque.ltlues tns;ants ne compt€ guère aupr.ès de
l'effet
moral, plus dura- ble, qu'el)e produibsur
l'âme réconfort.ée de I'exilé.Elle
appo,rte au prisonnier un souvenir prisonnier un souvenir afiectueux de afiectueux de La La Mère-Patrie.Mère-Patri Plusde Maux de
dents par I'usage desEau et Pâte Dentifrices ,,llATl0r.lALE,,
En vente dans toutes les maisons sérieuses
- Due a!,PU,J Le a u Pl-rb0nnler Un SOUVenlf aIIeClU€UX (le Ilâ Mef e--r atf lO,
airsi
que I'annonce une i'nscriptiontraduite
enwallon et on
flamandqui est
colléesur
charlue oa,issetle. Voic,ice qu'un
s,ergent-major d,u {)u deligne écrivit à
ce-sujet (oette letbre est caracté,ristiqo.,c'"ul rn.
lettre-tvpe rle
celles que recoivent ouotidiennementles iiiriceants
dc écrivit,à
cesujet
(oette letbre.est caractéristiQ_ge, c'est u1e r€ttIe-typel'æuvre) :
lettre'type rle
celles queieçoivent
quotidiennementles âirigeants
cloMessieurn,
Bommelsen(soltau)' 8 juin
1915' Je n_etlouve
pas de paloles su.ffisarnment expree*ivtspour
vous faire parLdu plaisir et
d.el'émotion
quenous
a,r'ons rq*.tent.ie, mes eama- radeset
moi. en reoe,vant ltenyai qu€ vous avez bien voulu'nous adres- .serr. Vousne
,qauriez vous -figurerlo
bonheur quel'on
ressent,ici,
siloin du
pFXs,à
I,a réceptio,nde
q,uelque chose vena,ntde la pairie
?bsente, et j,e suis persuadé quo
si
vous pouviezjugor par
vous-riêmes du r'Âsultot dcl'init.intive
qu'a prisevotie
ceuvr.em
veirant au seoours des pa,uvras exilds, r'ous serrez rrlcomp,'nsée en vous rendant compte de l'inst.anLtle
bonheur qllo vousleur
orocurez.Terrillez
agtécr,
^\{tNsi,t'urs, alrecI'ho-mage
denotro gratitude,
nos ÊâtuLa,ttonsdrstrngué€s.
(s) a.
Essnn,Le
Co,nrirti <leia
caisserte s,esù".Hffi:'î#flîI?T,Trdïtif"rk ".,
son.niers abandonnés et e'est ému de leur-tr.istè condiLirm.
Il orit I'ini- tiative
de les fa.ire adopter pend,ant le temps deIeur captivitô,
de leurtrouver à
chacunun parrain
ou unemarraine
pa,rmi les familles quirr'ont
pas d'enf a.nt -s<lus lasdlapeaux.
Les p,arentsqui ont un enfaïr att
front_.ouqui
pleure,ntun
fil,sdispanr àurent
à-cceur, comme les a.utres,d'o$ri1 à I'un de
ces priso,nniers dé,shéritésle refuge
de leur telLdrcsse._Et. les adopt..ione se comptè.rentvite pat
eentaintdLe totll
des caisseites-expediéesest: du 1""'u.."il
a,u 30jui.n
lg15:28,009;
juillet
1915: 10,494;-aoûtiglS,
jO,Z-SZ.Ag
31-août
1915,le
nombre des caiss,eties expédiéesse montait
à 55,235 plus 1,410 colis postaux.Le
chjffre des prisonniers adoptésétnit
de 1,369.Il faut
a,ussisignaler Ia belïe
oonduite desfillettes
dee écolps de I'agglorndration bruxolloise. Grârne àIa
vaill.ance deleurs
aEileq netitsdoigts,
chaque eaissette ccrntientun pct.it
néeessairedo mircerie
quiviont
rudementà point
à 'nos br.aves,^ là-b'as, quandils ont
u,n boutànà
r,oooudroou un
uniforme à stopper.Nous nvons eneore l'CEuvre des Réfugiés
et
I'CDuvre clu Vêtem,ent.éta.blies
toutes
lesdeux
dane leeloenui de l'ûniversité libre.
'foutæ deuxont
rendu d'importants--servioe.s; grâce à elles, pou de malheureux soufrrinent des rigueurs deI'hiver
dernier.A
c,ôt6de toutcs
ces (Euvr6squi
rertêt,erntu'n
oaractèrosérieux
et pr€squ€ officiel, rlila.is-je, mmtnenn'err existe-t-il
p.as, moins comnuêc.qui
sont surtout, Ieproduit dtun
cceùr généreux etd'rrn
cerveau ing6-: Maison A. Opdebeek -
DÉMÉNAGEMENTs & GiRDE-MEUBLES
CHAUSSÉE D'IXELLES, 73, IXELLES
E" : Maison V. Massant :
*5 v2,
RUEcoFFART, r22 -:- s,
RUE DUcERMolR,
bPetiles lrraisettes
réclame,pour cuisine, - lr. t.8O
puErrorrÉPetit Tout-venant - lr.1.8o
caRREffriæ
- !
r,ieux.Illies
s,o,nt r'éritablement légio,n et chaqu,ejour voit
se créer une 3i
charité nouvelle.'Eg La ville tlo
Bruxelles s'osL déeernéle p)us
splendide diplôme qui Ë'-- .pui'seôiro donni: un
dip.lomedc
grandechari{d,
un tliplôme de par- É! ticipation à
louLês les æuvres de secours aux malherrreur. Cette co,u-'3i
,,onne,nul
r.epoulla la lui
enleve,r: ellea le ilroit
dela porter
fière-1'!
me'nt..'foutes
Îes elassesde
I,a société se soint t,rouvé.esiiiies
cl,ansle j -
rrrt'rncbut:
Ie peupie, l'adrnirablc peuple de BruxelL,s,torrjouls
ulr p'cu'! i
lelger.un
peuviolc.ut, un peu frondeur,
rnaisqui
n,esait pas voir
;Ë souffrir à
scs côtés;la
borrrgcoio.io,petite on
grande, ellc-môme. est;!
sortie de sorr égoilmel.l'alistocratic.
elle auùsi. donnÊle
meilleur d'clle-:
meme.5j C'est
nnb vér'itablelutte pour lc
bien.Et s'il
m'est permis d'éleverq'ô
urr peu 1,a,voix, je
clernandeiaià
tous defaire
"n"o.,e.in
peu plus, do! tlrrrnol
encore r11r pot-i1peu de
cequ'ils
peuvent.aloir ile
r rjop, car! l'hiver est ià. Lo tt'iste hiver
approclr,eà grands
pabet, déjà,
les feuilJo",tournoyanttr..
conrm.îrent,à
s'abat.tre dorrcrlnrentsur le
so'I,:
c{-,mme'desvics"qti
_sie_teignent... Cethiver
,sera, rucle,ta-t-o. piadit,
plu's rude que
le
précédeni..; Dc
grâce.ïrrus
Qui avonsun
logis, rrousqui
arorrstlu
ferr, no.rrs qui2
âvons umlit.
n'oublionsprs
eclrx qrri souffrent. qrri pr,irre'n1.,rlui fris- X
sonrrentdo
lrrcicl,cle
fatigue,ou
d'a,ngoisse:
rs,ongeônsaux fugitifs, H
aongeonssurbout à nos lailllnts
sold,ats,à nos frèros
prisonmiers,j
Prouvons-leur (luc nolrs ..ong€onsà
errx,que
nous r-oulorè l.eur f aireÈ
6111'lier qur,lqu('pculeur triste
sor-b.o
voud,rait r.ester enailjère,
et. puis om estsi fier
de soi. int6riourement,P
qrranrlon
a soché do" lalrnes('t
seméun
peu rle borrhour...E Et rlui
tlolrc llololrdta.it
pns eprouv€r cecottlontr'm.nt
intéri,'ur'?æoo
U} F
o m É.
UJ
-I-
o z,
a
René Forrc,q.nr.
ADOPTOhIS UN PRISONNIER
!Au
ca.mp d'inbàr,nement, là-ba,s,loin
du nays na,t,ai, lecourlier viont d'arrjver;
regardezJe's, nos br.aves, s,errtis da,nsla
<< ba,raque ri, les veux fixés su,r ceslotlres,
c€rs paquetisqui visnnent'de Belgique:
c'esù u.npeu
de i,a, pat,r"icloiirtaine qn'ils
crrcient, r,-oirsur la
t,abledu
rr chefl qui fait
l'a,ppelà voix
baute.\'ous
irnaginez-vousla joie
del'élu,
quitient en
mains une caissette. s,a caissett.o,et
de; cetautre qui
neçoit unelettre.du
pa,v,si Âvec quel plajsi,ril la lir,a
etla lelir.a.
cètt,e chèrelettre qui lui
appoll"ele
réconforù, avec quellejoie il en
colnpors,er.a. Ia réD,olrse !J'en
ai i*ous les yeux, de ces cartes de remerciementrsi €n voici
deux plisosau
harsardparlni
tant, d'autros,si
éloquentos cla,nsleur
simpli- cité :r .J'ai
reçu â.vocun vif
pl,aisir votrro oolisdu
21 mai':t"*Îi"oâh""k".
$ Brasserle .*ll^*$9gtg3ps ctub
Avenue de la Couronne, 100, lxelles
86
PUBLTctTÉ canREf,i
bous n-ies remerciemsnts. Ce
jour fub pour moi
un pa.rmitant
detrislesses.
D
Et
cett,o autr.e:lulmez ltt çiuareltsu $rumâmHHla$
r
Chers coitPat'riot'es, DMorci
^;fi" f.ù-p"""t votré'petit'
paqqet avec l'etl douc'eu-rs;.il m'a.p;"',,té;"-j;"u-'tui"'q"oi
clela
ôhète irat'rie,qui
m'a' donné de 1'espoirâu ûællr' tr (s)
Rossrus' rrùlai.s
à
côiétlc
eosltt'urottx. si I'on peut clire' il en est
cl,',autneç' nrlr\'1es. délais,'is,olplrelins: ils
rcgaldenL leurs eompa.Enons oul)
alr'bt*u.i", ils tt'rrrtt
pN6*.cux' ttn
ecour.àqui
so oonfier',ils,n'e *trl:91l rrulle lettre.
pnr.-oltre1ç
lns stlrn&iL.Lours
camaradesleur
donnenIïi"m
"." "." ie tabac.
quelquesvivtêq,
ca'riis
sont'très
part'ageurs enl re copïins:
lisez Pluiôt :r, -{.yanL reçu lc cnlis que vous nt'avez ervoyé,
dix
carnarrdes helgea;.Mais rr'irnporte! Ie
d6couragomemL.-lor
aa'fardr)'
eommo ils..disenl'" b-;;.;;;'iii,;;';,,;;l;; uuî "À
zrbando'nnés, notnbreux' hélaslon
lrou6 en slgnato chaquo Jour:rt Solt,au,
r
Cr,issctle parf aitenronba'rl'ivée. Vive
joie -pour le
destinataire' mereict
rerro,nnaissance ent.housiasteaux
a-intablcs.et patrtot€s
expe-âilà""u. .f.
rrous serais doublernsnt reconnaiss,ant,si
vou,s vouhez bren*""î"àfàr."r,.ti"
irouogÀt.
à l'éga.rdd'un
braved'ici, fort
clépo,u'v-u, tot'aletnent elélaissé, sâns sec'ours comme sa'ns nouvelles de€. slens:
rro-noré
B"' )' (s) c'
P'lYow' rrr
trIonsieur,,
.Io nrerndsla
rqspectueuse lib,ert,é d,e vous6crire
eet,te oa.rte, pour"o"u"r'rii"'uî""i; q";'-"
femme av,ectrois
peti-ts enfants, setrouvant d;; É phx
cornpiète nécessit'é' nepeut
nl'envov€r1"*"- 519"T'
---,, No
bourrtez-io,us m'emvoyer quolques pastillecde m€ntho et
un peu de taba,c.Je
vous remercied'ar'nance'
r (S) A. 8... r
Les cl,ernanilas de s'ecoutis a{îluaientsi
nomb.reusesà
Ia'- Caissette'du-s""ldît,ï;is".-q"u t'*,,"i"
clécicl,ade ."6er
l,adopt.ton4u
ytrisontnier.i;;ôh"ii':-jadijs oublié de tous. sera
désormai?,og*olu'-uPl^1 l,t:
rain'r
ou sâi
m.arraine rrlui
viendlo'nt enajde;
oh I ils 'no scrntPÎî
b19no"ig""atu,
vous I'avezlu:
tr u'n -peu- de-ta'bacet
q'uelques paÂlrl116 ds-.iif,"
,,.'Il trst. me *-Uf*iltl'à* devoir tle iorrtà farirille
belEe,"1""^"i "* a'snfnnt a"-i..nt.
d'adopt^rur orisonnier: outre
Ia satie-i;ËÈfii"fi#àîàité ar-a"io;.
accompli. quello-joie de
.orreapondre"rr*.,
ooi.
dolire leurs
réponsestoor à tour
stylôce et, n&rv€*, depurs lecri tlu
cccur dc cetartilleur
na'muroie :87
jour de
bonheur,(S)
M.tnÉcurl.r
< Solta,u,
< Zwicka,u,
il
a. été p:r,rtagé entror (S) J.
GusttN.r
rr Ïlolzminilen,
ij- Maison ryIAr$on V. v. Massart rytassatr.r :
122, RUE OOFFART,
122 ':- 5,
RUE DU GERMOIR, 5r<l t--t t\vp vvr r ôr\rt r--
'o Anthracites 35/50 -- 50/S0 Ghautlage lï"''il'*.
rr
\rot'
soynir m'dimère gravé!j'squ,aux
remerciementut*
pt,,uur"ïl?) Dt*ité
Grr'r'erN (solt'au)' rrt, Parchi,m,
r Je
vieus de recevr-rirvotre
coli"sdu
30 nia,i;
cent,mille
foits rnelcide
r'olrp
borrté.Bon
ooura.geet au reçoir.
Encolettnr. fois je
r-ous r<.melcie.'>
v.tre ^*t
nTltËTi:'b;'ro!,tî:?,
jamais:De
nornbreuses personn€s dâsirent adopt,erun
prisornnier,mais
ne savent, cornrnetrt s'v orend.re: adresv'z-vous,au sjège de l'æuvt'e, 67, rueIloyale,
où do no'mbiçux employés so fe'ront,un
pla,i"ir' de vo'tts drvnner torrs lerrce ip:nern e:lts désirab.los,Allo,ns!rin
bcrn rnouvement! Nous n'avons,du leste,
pasle clroit
de nous d<l;int,érerseer
de nos frèresqui
'souflrent pour notla; nous derro'nssoulagtr
lerrrs souffranc'es: Adoptonsun
prisonniet"!I{on cri d'appel re sera pas vain, je m'en
po,r'te garant,,cnr il
s'aclr<xse a'u peuple bclge, touj,ourc debout quancl
il s'agit
depatrio- t'ime
et',e devoir'
R.aynro,.tl Gr:nu.lrNp.
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Un peu de Littérature
CHARITE
Elle alleit
devanttnoi
d'u'n pasraçide et sûr,
faisant,tête
auvent;
6i
u'n peu courbde porrrn'êtle point
aveugléepar la
neigeqrri forrcttait ié le parapluier
tles flocous se glissantpar
dessus, venaictrf.s'abattre et'- s'endormir
d'atrsles plis
deson
palr+tot,un
ârnour clepetit
paletotrrioourt.
à longspoil., qui
semblait perlé rle neige. De tcrnps à autre, unUJ ooup'de
bisèle collait
,aux hancÈes, esquissa".ntà demi, et
pour'umel-
secrinclc,un
soupçondc
forme.A
chaque reprise dela
to,u,rmente, ellet^
baj.-seia
têt.e brirsqrrerrrent., avcc Ia crânerie d'rrneclèvre mutine:
sottÇ)
harrt ehignon se lclèr'e cb,entre'les fri"tttrx
delâ rltrlue
of clola
four-fYl
r-ure d'astlal<annoir, s'ouvle,
ec.lot,rtit un
cnuuni, nrat, cl'un
blanclll l^it".r*.
fr. Pnr
m'o,rn,eirt., lsous lâ. nrotsuledu froid, la
penu frissonne. eLjo
voisil cnurir
dessonsun
nuâge rose, tranrspatentet fugitif,
oommele
reflet,[J! d'une
âurore, pend,antque les
cheveux de la, nuque s'ébouriffont a,uT vent
ct, sc portdrctrtà
irimas.J- Elle
t^rotta.itd'ul petit
pas léger etso,licle, en dehors. à I,a fois gaminet
réfléchi, affairé et traguèrrarrdier. ouri [141'p t'olrt êt qtt'rtnrion
arrête.oui niétine la
neige sâns .ccretroidir,
tlavet'se la. r'rte sa.ns se crotter.Son
'pi"rl
sûr'et riéfiant
eotnmc eehrid'urr
pnnev écossais d'es h.autesterrei, flrir':ri1
14 yprglas,tôt.rit la
glree n'olclrrrt. l+'tloitoi.r là où il avait
gelé, enjarnbant'Ies
glissades.Tout à coup,
elle s.e sent'ait leE Brasserie du Touring Club
MAX DELANNOY-EGEDY
Avenue de Ia Couronner 100, Ixellgi
rugrtctré caÀ't*-tâ
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