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Révision des Xylocopinae (Hymenoptera : Apidae) de France et de Belgique

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Academic year: 2023

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On doit à Réaumur (1734) la première description du nid de cette espèce qu'il mentionne. La longueur de l'aile (LAa) est mesurée du sommet de la plaque humérale au sommet de l'aile (figures 4, 5).

Tableau 1. Institutions et collections privées qui cumulent 99% du matériel  étudié.
Tableau 1. Institutions et collections privées qui cumulent 99% du matériel étudié.

Sous-genre Copoxyla Maa 1954

La petite taille de l'espèce permet de la distinguer immédiatement des trois autres espèces en France. Les seules données des Pyrénées dont nous disposons ne nous renseignent que sur la présence de ce sous-groupe pour le mois de juillet.

Sous-genre Rhysoxylocopa Hurd & Moure 1963

Le second se situe dans les Bouches-du-Rhône et le Var, dans le massif de la Sainte-Baume. Les rares données dont nous disposons ne nous renseignent sur la présence de cette espèce que pour les mois d'avril et de mai, qui coïncident avec la période de floraison des Asphodèles.

Sous-genre Ceratina Latreille s. str

Sa grande taille, la couleur marron clair de ses cuticules et de son pelage, et ses ailes claires, dépourvues de tout reflet métallique, le rendent immédiatement reconnaissable. Les mâles de ces deux espèces se distinguent par le poil brun roux sur les deux derniers segments abdominaux et les ailes transparentes, légèrement enfumées à l'extrémité en X. Pour les femelles, le poil sur le corps est clair, également sur les pattes, et les ailes sont transparentes avec le bout clair fumé en X.

En France, Terzo & Rasmont (2003) ont émis l'hypothèse de nids dans les troncs d'ifs (Taxus baccata L.) ou de hêtres (Fagus silvatica L.), des essences feuillues comme le cèdre et présentes en grand nombre dans les zones ombragées de la chaîne de la Sainte Baume. Ceratina cucurbitina est présente et très abondante dans tous les pays méditerranéens à l'exception de la Libye et de l'Egypte (Terzo 1998). Au-delà de ce parallèle, elle est plus localisée, sauf sur le versant oriental de la France, où elle reste assez abondante en Franche-Comté puis remonte le Rhin jusqu'aux environs de Francfort-sur-le-Main.

Dans ce cas, les effets de cette génération pourraient être masqués par ceux de la génération précédente.

Sous-genre Dalyatina Terzo n. subg

Tête : yeux éloignés du bord préoccipital de parfois près de la moitié de leur longueur ; fossette antennaire peu profonde, avec le sillon frontal dirigé vers l'ocelle latéral et s'élevant brusquement vers la carène frontale située au milieu d'un plateau ; zone paraoculaire supérieure avec une petite bosse ; ocelles normaux ; zone supraclypéale plate vue de profil et non carénée ; front imperceptible; marge préoccipitale arrondie ; carène hypostomale peu développée, sa marge transversale formant un lobe contre la mâchoire inférieure ; labre large et légèrement arqué à l'extrémité ; mandibule à marge ventrale convexe ; palpe maxillaire à 6 articles. Mésosome : pronotum à angle latéral parfois fortement proéminent ; pleure à l'angle latéro-basal simple ou prolongé avec une forte dent (C. parvula) ; le sillon scutal moyen atteint au moins le milieu du sillon parapsidal et souvent plus, notaulus plus court, il atteint à peine le niveau du sillon parapsidal ; essieu non modifié ; thorax à face dorsale, vu de profil, légèrement mais régulièrement courbé ; enceinte propodeal avec le bord postérieur en forme d'arc de cercle, avec les bords postéro-latéraux arrondis et avec sa surface légèrement concave ; propodeum avec une dépression arrondie entre les côtés latéraux et postérieurs ; hanche antérieure à angle latéro-basal et face interne arrondis ; tibias antérieur et médian simples, sans dent ni lobe apico-ventral ; 6 hamuli. Metasoma : pas de constriction entre les premiers segments ; tergite 1, vu de profil, à face avant fortement inclinée vers l'horizontale, face dorsale longue ; tergites 4-6 inermes ; sternite 1 non modifié, plat.

Mésosome : tibia postérieur à marge ventrale postérieure anguleuse ou légèrement carénée ; plateau basitibial en forme de dent situé entre un cinquième et un tiers de la longueur du tibia. Corps noir, sans reflet et métallique, avec de légères marques présentes ou absentes sur le lobe pronotal ; souvent allongé à la base des tibias antérieur et postérieur. Tache claire : sur une grande partie du clypeus et du labrum ; à la base du tibia médial.

Tache claire : présente ou absente sur le clypeus, sous forme de bande longitudinale sur la partie supérieure du clypeus ; toujours absent à la base du milieu du tibia ; présent ou absent à la base du tibia postérieur.

Le gonostyle est fusionné avec la gonocoxite dans le même sous-genre (Fig. 43), alors qu'il est libre dans le Dalyatina. Chez les femelles Dalyatina, le sillon frontal est bien marqué et dirigé vers l'ocelle central, alors qu'il est absent ou faiblement marqué et dirigé vers le sommet de l'œil chez Ceratinas. Tête : yeux parallèles à divergents vers le bas ; mandibule tridentée, parfois avec deux dents supplémentaires sur le bord interne de la dent dorsale (C. braunsiana).

Metasome : gradulus présent sur les tergites et les sternites 1 à 5 ; tergite 6 à courte carène longitudinale apicale, sans convexité basale, pratiquement plat vu de profil ; glandes cireuses normales, plus ou moins larges, les gradules les précédant généralement concaves au milieu. Dans les Balkans et en Anatolie, les espèces du sous-genre Neoceratina lui ressemblent quelque peu. Ceratina parvula est présente dans tous les pays méditerranéens à l'exception de la Libye et de l'Égypte (Terzo 1998) et s'étend jusqu'à Kopet Dag en Asie centrale (Terzo & Rasmont 2004).

Le diamètre de la galerie est de 1,3 à 1,7 mm (3 nids mesurés) et peut contenir près d'une dizaine de spécimens.

Sous-genre Euceratina Hirashima, Moure & Daly 1971

Une très grande espèce (LAa = 7,5–8,5 mm) ; cuticule bleu métallique foncé, à lobe pronotal noir ou blanc ; patte postérieure du mâle avec poils ventraux courts sur le fémur et longs sur le tibia (Fig. 60) ; sternite 2 du mâle avec quille transversale pointue au milieu ; mâle au tergite 7 fortement relevé et pointu (fig. 71) ; carène hypostomale relevée postérieurement. La chalcite de Ceratina est présente dans tous les pays du nord et de l'est de la Méditerranée (Terzo 1998). Espèce de grande taille (LAa = 6 mm), corps d'un peu plus d'un centimètre de long ; cuticule bleu foncé à lobe pronotal blanc ou noir ; marque d'ivoire sur le pistil de la femelle tachetée ; carène hypostomiale sinueuse, peu développée en avant et brusquement relevée en arrière (Fig. 54) ; ponctuation du mésoscutum fine et clairsemée ; patte postérieure du mâle à poils ventraux en forme de pinceau dense et courts mais de plus en plus longs sur le fémur et longs sur le tibia (Fig. 61) ; tergite 7 du mâle à marge postérieure en forme de lobe large à côtés plats ou convexes (Fig. 72).

Ceratina chalybea est présente dans tous les pays du nord de la Méditerranée ainsi qu'au Maghreb, en Allemagne et dans les Balkans (Terzo & Rasmont 1997a). Petites espèces (LAa = 4–4,5 mm) ; cuticule bleu foncé à lobe pronotal noir sauf dans la péninsule ibérique où elle est blanche, avec le labrum blanc chez le mâle et le clypeus noir chez la femelle, rarement avec une très petite tache blanche longitudinale ; ponctuation générale très dense (fig. 51), sauf sur le clypeus ; carène hypostomiale peu développée et incurvée ; patte postérieure du mâle à poils ventraux clairsemés sur le trochanter et sur le fémur et longs sur le tibia (fi g. 63) ; tergite 7 du mâle à marge postérieure basse, en forme de lobe large avec une échancrure nette à l'apex (fig. 74). Ceratina dallatorreana est présente dans tous les pays méditerranéens à l'exception de la Libye et de l'Égypte (Terzo 1998) et s'étend jusqu'en Asie centrale (Terzo & Rasmont 2004).

Aile antérieure de plus de 11 mm de long, souvent enfumée voire noire avec des reflets violet clair, à stigmate extrêmement réduit (Fig. 4), avec la deuxième cellule sous-marginale rétrécie et insérée sous la première, avec la troisième cellule sous-marginale de la zone aussi grande que la zone des deux premiers ensemble, avec une côte basale droite et aussi longue que la marge antérieure de la deuxième cellule cubitale ; troisième segment antennaire au moins aussi long que les deux suivants combinés ; femelles avec plaque pygidienne ; mâles et femelles avec clypeus, lobes pronotaux et base des tibias noirs. 4); fémur II étroit à l'apex ; basitarsus III avec un petit callus lisse et ovale à la base de la surface ventrale (Fig. 40) ; peau brunâtre et pilosité.

Tableau 3. Préférences fl orales des xylocopes en Belgique et en France (nombre d’observations).
Tableau 3. Préférences fl orales des xylocopes en Belgique et en France (nombre d’observations).

Discussion Considérations biogéographiques

Plusieurs autres espèces du sous-genre représentent la répartition mauritanienne, limitée au Maghreb et au sud des péninsules ibérique et italienne et donc absente de France : C. Nous élevons ici un nouveau groupe d'espèces au rang de sous-genre, que nous nommons Dalyatine n. De plus, ce groupe d'espèces présente une répartition géographique cohérente centrée sur l'Afrique subsaharienne, ce qui n'est pas le cas du sous-genre Ceratina s.

Seules les espèces de xylocopes du sous-genre Proxylocopa sont revenues à un mode de nidification au sol. À l'exception des quelques espèces du sous-genre Proxylocopa, toutes les autres espèces de Xylocopinae, y compris celles du genre relique sud-américain Manuelia (Daly et al. 1987), nichent en creusant leurs terriers dans le bois ou les tiges des plantes. plus doux. Il n'est donc pas surprenant qu'il en soit de même pour le sous-genre Dalyatina.

Daly (Université de Berkeley, USA) pour attirer l'attention sur le groupe d'espèces qu'ils élèvent au rang de sous-genre en lui rendant hommage.

Tableau 4. Préférences fl orales des cératines en Belgique et en France (nombre d’observations).
Tableau 4. Préférences fl orales des cératines en Belgique et en France (nombre d’observations).

Terzo était responsable d'une grande partie de la collection de matériel pour la recherche du Fonds National de l'Activité de la Recherche Scientifique (FNRS). Barbier (UMH) pour la réalisation des cartes de base, la maintenance des logiciels DFF et CFF, l'aide aux recherches dans la base de données et la gentillesse de fournir quelques photos. Enfin, les auteurs tiennent à remercier toutes les personnes qui ont contribué à l'entretien et à l'enrichissement de la banque de données fauniques de Gembloux et de Mons depuis plus de trente ans.

Bulletin de la Société d'Entomologie du Nord de la France 52 (suppl.) : 86 p. Hyménoptères divers du bassin lémanique. Commission de l'Association Suisse des Sciences Naturelles pour les études scientifiques dans le Parc National. Étude au service de l'histoire naturelle de la vie évolutive de Xylocopa violacea, hyménoptère perce-bois de la tribu Apiens.

Annotated list of the species of the genus Ceratina (Latreille) occurring in the Near East, with descriptions of new species (Hymenoptera: Apoidea: Xylocopinae).

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Tableau 1. Institutions et collections privées qui cumulent 99% du matériel  étudié.
Tableau 2. Morphologie comparée des xylocopes de France. EspècesX. valgaX. violaceaX. iris irisX
Tableau 3. Préférences fl orales des xylocopes en Belgique et en France (nombre d’observations).
Tableau 3. Préférences fl orales des xylocopes en Belgique et en France (suite)
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