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Structure de la population de Bombus monticola rondoui Vogt

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Academic year: 2023

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Résumé : Bombus monticola est l'une des principales espèces de bourdons de l'étage subalpin de la vallée des Nohèdes. Nous abordons la structure de la population de cette espèce principalement en étudiant le nombre, la densité, la biomasse et la mobilité. Il souligne la place extrêmement énergique de ce bourdon dans les tourbières subalpines de la vallée des Nohèdes.

Enfin, une étude de sélection florale confirme le rôle essentiel des Ericacées pour ce bourdon. Delmarquette et tous les membres de ma promotion pour leur soutien et leur bonne volonté indispensables à la réalisation de cette thèse.

INTRODUCTION

G ÉNÉRALITÉS

Les seules données sur la mobilité et la connectivité des bourdons dans ces milieux sont fournies par Ponchau (2002) et Delattre (comm. pers.). Enfin, dans cette étude, l'aspect du choix des fleurs est traité en comparaison avec les données existantes sur la France (Rasmont, 1988 ; Durieux, 2000 ; Gosselin, 2003).

H ISTOIRE NATURELLE DE B OMBUS MONTICOLA S MITH

  • Distribution de Bombus monticola
  • Phénologie
  • Etagement altitudinal
  • Habitat
  • Espèces écologiquement similaires
  • Nidification
  • Choix floraux

Les espèces de bourdons cantonnées au milieu montagnard se caractérisent par une phénologie assez courte (Rasmont et al., en préparation). Ces bourdons se caractérisent par une écologie similaire (répartition en altitude, biotopes et plantes alimentaires). Ces études ont eu lieu dans toute la France, respectivement la vallée d'Eyne (Pyrénées-Orientales) et la vallée de Nohèdes (Pyrénées-Orientales).

Selon cet auteur, ce qualificatif désigne des espèces de pollinisateurs présentes sur 10 à 20 familles de plantes différentes et plus de 20 taxons visités.

Figure 1. Carte de distribution de Bombus monticola (d’après Svensson, 1979b).
Figure 1. Carte de distribution de Bombus monticola (d’après Svensson, 1979b).

C HOIX DE L ’ ESPÈCE

Comparaison du pelage pyrénéen chez Bombus monticola rondoui (a) et d'autres espèces qui ont ce type de pelage (b).

CADRE GÉOGRAPHIQUE DE L’ÉTUDE

  • S ITUATION GÉNÉRALE
  • G ÉOLOGIE
  • C LIMAT
  • F LORISTIQUE ET HABITATS
    • Diversité floristique
    • Végétation

La vallée de Nohèdes est divisée en deux parties par une faille hercynienne qui suit l'axe du massif pyrénéen, la faille de Mérens (Mangeot, 2000). Les schistes cambriens constituent la région pétrographique au nord de la faille de Mérens. Pour la réserve naturelle des Nohèdes, les seules données météorologiques proviennent de la station météorologique du village de Nohèdes située à 970 m d'altitude.

Précipitations (mm, axe vertical à droite) représentées par des triangles, température (°c, axe vertical à gauche) représentées par des cercles. On dénombre pas moins de 1050 espèces différentes de plantes vasculaires, soit près d'un tiers de la flore vasculaire de France (Mangeot, 2000).

Figure 4. Localisation du département des Pyrénées-Orientales (carte originale).
Figure 4. Localisation du département des Pyrénées-Orientales (carte originale).

OBJECTIFS

MATÉRIEL ET MÉTHODES

O RIGINE DES DONNÉES

Notez les informations suivantes lorsque vous signalez ou reprenez des personnes précédemment signalées. La perte potentielle de marquage entre deux échantillons est le principal problème de cette technique. Ceci est particulièrement observé chez les Anthophoridae solitaires qui arrachent leurs marques en entrant dans leur nid (Duhayon, 1992).

En plus des estimations de nombres et de densités, elle permet de s'intéresser à la mobilité des individus et à leurs choix floraux. La durée des observations dans les sites étudiés dépend : - de la superficie du site ;.

S ITES D ’ ÉTUDE

  • Choix des sites d’étude
  • Localisation des sites d’étude
  • Descriptif des sites d’étude
    • Site 1
    • Site 2
    • Site 3
    • Site 4
    • Site 5

La ligne en gras montre les limites communales, les lignes discontinues montrent la courbe de niveau 2300m, les zones roses montrent la lande à Rhododendron ferrugineum, les zones carrées roses montrent les zones en pente avec Rhododendron ferrugineum ; les zones vertes représentent les forêts de Pinus uncinata avec des sous-bois de Rhododendron ferrugineum, les zones jaunes représentent les sites étudiés. Description générale : établi à Rhododendron ferrugineum avec jeunes Pinus uncinata et Juniperus communis nana ; avec une pelouse clairsemée riche en Vaccinum myrtillus, Calluna vulgaris, Alchemilla alpina, Trifolium alpinum, Festuca duriuscula, Lotus alpinus, Thymus serpyllum et Ranunculus sp. Description générale : lande éparse à Rhododendron ferrugineum en bordure de pelouse avec une pelouse riche en Veratrum album (pâturage), Pteridium aquilinum (pâturage), Calluna vulgaris et Vaccinum myrtillus - Relevé végétal : voir tableau 5.

Descrizzione generale : Prato umidu à l'orlu di una palude, cunfinata da macerie, riccu in Dactylorhiza maculata, Vaccinum myrtillus, Calluna vulgaris Pedicularis pyrenaica è Gentiana acaulis ; cù in u cunfini qualchi Rhododendron ferrugineum, Pinus uncinata (rabougris), Rosa cf. Descrizzione generale : brughiera cù rosula nantu à petra striata puntellata di Pinus uncinata (poveru), Vaccinum myrtillus è Juniperus communis nana ; cù un prato riccu in Festuca sp., Calluna vulgaris, Genista purgans, Lotus alpinus, Geranium sylvaticum, Veratrum album è Dactylorhiza maculata.

Figure 9. Localisation des différents sites étudiés (carte originale). Carte géoréférencée en Lambert 3 Sud
Figure 9. Localisation des différents sites étudiés (carte originale). Carte géoréférencée en Lambert 3 Sud

T RAITEMENT DES DONNÉES

  • Gestion des données
  • Analyse des données
    • Méthodes d’estimation de l’effectif d’une population
    • Estimation de la densité
    • Estimation de la biomasse sèche
    • Estimation de la mobilité et de la dispersion

Il existe trois approches différentes pour estimer la taille de la population : le dénombrement des nids, les techniques de transect linéaire et les techniques basées sur le CMR (capture-mark-recapture). Le comptage des nids présents dans une zone d'étude semble être la meilleure technique pour estimer la taille d'une population (Svensson & Lundberg, 1977 ; Teräs, 1983 ; Duhayon, 1992). R = nombre d'individus capturés le deuxième jour et marqués le premier jour de l'étude.

A taux de recapture identique, le nombre total d'individus recapturés est faible lorsque la population est faible (par rapport à des populations plus importantes), ainsi la taille de la main d'œuvre est surestimée. Si R/C < 0,1, lire les valeurs de R qui correspondent aux bornes supérieure et inférieure de l'intervalle de confiance à 95 % dérivé de la distribution de Poisson. Entrez ces valeurs dans la formule (1) pour obtenir les limites supérieure et inférieure de l'intervalle de confiance.

Entrez ces valeurs dans la formule (1) pour obtenir les bornes supérieure et inférieure de l'intervalle de confiance à 95 %. Avantage : Réduction du biais de l'indice de Petersen & Lincoln (surestimation moindre du nombre, selon Krebs, 1989) et facilité de mise en œuvre. Zi = nombre total d'individus marqués au jour i-1 qui ne sont pas repris au jour i mais plus tard.

Branchez ces valeurs dans la formule (5) pour obtenir les bornes supérieure et inférieure de l'intervalle de confiance à 95 %. Branchez ces valeurs dans la formule (8) pour obtenir les bornes supérieure et inférieure de l'intervalle de confiance à 95 %. Les limites de l'intervalle de confiance sont déterminées en fonction de la distribution de rééchantillonnage.

Tableau 14. Nombre d’individus pesés
Tableau 14. Nombre d’individus pesés

RÉSULTATS

  • R ÉSULTATS DU MARQUAGE
  • E STIMATIONS DE L ’ EFFECTIF
    • Variation du nombre d’observations au cours du temps
    • Comparaison des différentes méthodes d’estimation de l’effectif
  • E STIMATION DE LA DENSITÉ DE POPULATION
  • E STIMATION DE LA BIOMASSE SÈCHE
  • Q UANTIFICATION DE LA MOBILITÉ
  • C HOIX FLORAUX

En analysant l'évolution du nombre de captures dans le temps, des informations sur la phénologie peuvent être obtenues. Comparaison de différentes méthodes d'estimation du nombre d'employés. Par souci de clarté, les nombres minimum et maximum de salariés obtenus par différentes techniques d'estimation sont comparés dans le tableau 16. Dans ce tableau, les cellules grisées représentent les effectifs moyens calculés sur toute la durée de l'étude.

En ce qui concerne les intervalles de confiance à 95 %, les comparaisons (tab. 17) portent sur les bornes inférieures des effectifs minimaux et les bornes supérieures des effectifs maximaux selon la technique d'estimation utilisée. Les cellules grisées contiennent des valeurs de comptage moyennes calculées sur la durée totale de l'étude. Comparaison des intervalles de confiance à 95% des différents effectifs estimés Estimation du nombre de Bombus monticola rondoui – M.

Les chiffres utilisés dans le calcul de la densité de population sont des chiffres moyens. Cela réduit la variation due à des facteurs autres que la variation de la taille de la population au cours de l'étude (telle que la variation due à des facteurs climatiques ou due à différentes périodes d'observation). Si nous connaissons les zones correspondantes de chaque site de pâturage, nous pouvons calculer la densité des butineuses (tab. 19).

On peut extrapoler les valeurs de biomasse sèche pour chaque site (tab. 21) en utilisant les valeurs de densité de population (tab. Le nombre de reines dans la collection (tab. 14)) est insuffisante pour estimer leur masse sèche moyenne. Chaque ligne est annotée du nombre d'individus participant au flux et de la distance séparant les sites concernés.

Figure 10. Variation du nombre total de captures en fonction du temps. La zone hachurée représente une absence de données.
Figure 10. Variation du nombre total de captures en fonction du temps. La zone hachurée représente une absence de données.

DISCUSSION

  • V ALIDITÉ ET PERTINENCE DES ESTIMATIONS D ’ EFFECTIFS
  • E FFECTIFS ESTIMÉS
  • D ENSITÉS DE POPULATION
  • B IOMASSE
  • C HOIX FLORAUX
  • M OBILITÉ
  • P HÉNOLOGIE

Cependant, il existe une variation de la densité de bourdons en fonction du moment de l'observation (Teräs, 1983). Pour ce faire, un test non paramétrique est nécessaire, puisque la normalité de la variable étudiée n'est pas confirmée (Annexe IV). Il serait intéressant de comparer ces intervalles de confiance avec les intervalles de confiance de la méthode de Jolly-Seber généralisée, malheureusement il n'y a pas de formule pour les calculer.

C'est donc en raison de la pauvreté du couvert végétal en fleurs que le nombre moyen de générations n'est pas estimé dans les sites 2 et 3. L'attractivité des sites ne semble donc pas uniquement fonction du couvert végétal en fleurs. De plus, on ne peut exclure qu'une telle progression de la saison soit préjudiciable aux populations de bourdons.

La végétation étant de type "îlots attractifs", il est plus rentable d'exploiter une ressource au maximum que de prospecter pour trouver de nouvelles ressources. Cela signifie plusieurs choses : toute la population est marquée ; la population ne croît pas sensiblement (pas d'effet de dilution) ; La plupart du temps, les jeunes reines sont donc au nid et peuvent également quitter la zone d'étude.

Le rythme particulier d'avancement de la végétation en 2003 est sans doute la principale raison de cette différence. En effet, cet auteur montre que la phénologie des espèces de bourdons montagnards suit la phénologie globale de la végétation. Selon lui, la fin de floraison est le facteur qui favorise la production des sexes. monticola peut simplement être lié au taux d'avancée de la végétation. en préparation) montrent que les espèces de guêpes montagnardes se caractérisent par une phénologie courte.

Tableau 22. Comparaison des densités d’Apoïdes selon différents auteurs
Tableau 22. Comparaison des densités d’Apoïdes selon différents auteurs

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

Vol territorial de bourdons mâles dans une forêt de conifères à l'extrême nord de l'île d'Öland. Flore descriptive et illustrée de France, Corse et pays limitrophes, Bibliothèque scientifique et technique Albert Blanchard, tome I : 416pp, tome II : 627pp, tome III : 807pp. Nombre et sélection florale de Bombus sylvarum (Hymenoptera, Apidae) à Eyne et Llo (France, Pyrénées-Orientales).

Effectifs et densités des populations de grands Apoïdes (Hymenoptera, Apoïdea : Bombus, Xylocopa, Habropoda) dans le sud de la France. Etude des choix floraux des bourdons (Hymenoptera, Apidae) de la Vallée d'Eyne (France, Pyrénées-Orientales). Faune et écologie des Bombinae (Hymenoptera, Apoidea) de la vallée des Nohèdes et des régions adjacentes.

Actes du 7e Symposium international sur la pollinisation, Lethbridge, Alberta, Canada, 23-28 juin 1996 [édité par Richards, K. Population structure of Bombus gerstaeckeri Morawitz (Hymenoptera, Apidae) from the Eyne valley (France, O Pyrenees) . Rapport préliminaire sur la faune de guêpes (Hymenoptera, Bombinae) des Pyrénées-Orientales ; Réserves Massane et Vallon d'Eyne.

Insect pollination in greenhouses: proceedings of the specialist meeting held at Soesterberg, The Netherlands, 30 September to 2 October 1999. The humble bee, its life history and how to pollinate it, with descriptions of all the British species of Bombus and Psithyrus. Effects of flowering plant patch size on pollinator community species composition, foraging strategies and resource partitioning in bumble bees (Hymenoptera: . Apidae).

ESTIMATIONS DES EFFECTIFS INSTANTANÉS

ESTIMATION DES EFFECTIFS MOYENS

INTERVALLES DE CONFIANCE À 95%

Bornes supérieure et inférieure des intervalles de confiance à 95 % calculés pour les estimations d'abondance de l'indice pour les petites populations. Distributions suivies d'effectifs estimés par l'indice pour les petites populations et par un indice comparable.

DISTRIBUTIONS SUIVIES PAR LES EFFECTIFS ESTIMÉS PAR L’INDICE POUR

COMPARAISON ENTRE L’INDICE POUR PETITES POPULATIONS ET UN INDICE

Imagem

Figure 1. Carte de distribution de Bombus monticola (d’après Svensson, 1979b).
Figure 2. Phénologie de Bombus monticola (d’après Rasmont et al., en préparation).
Tableau 1. Distribution en altitude de Bombus monticola rondoui  selon divers auteurs
Figure 3. Comparaison de la robe pyrénéenne chez Bombus monticola rondoui (a) et les autres espèces qui possèdent ce type de robe (b)
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Referências

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Em relação ao apoio prestado este ano lectivo, indique os três alunos (turmas) com os quais tenha alcançado resultados menos favoráveis apresentando as justificações para essa