II Les tableaux des ressources et des emplois 7 III Le calcul des tableaux des emplois aux prix de base 11. Le passage des tableaux des emplois aux prix d'achat aux tableaux des emplois aux prix de base 11. Dans le cas des tableaux des emplois aux prix de base, les marges sont redistribué au site de production.
Les tableaux 6 à 8 présentent les différents tableaux d'utilisation (totale, importée et intérieure) valorisés aux prix de base.
II Les tableaux des ressources et des emplois
Le tableau ci-dessous présente les usages valorisés au prix d'acquisition hors TVA. Le tableau d'utilisation constitue le point de départ de la construction des tableaux d'entrées-sorties, mais plusieurs étapes intermédiaires devront être franchies avant que les tableaux d'entrées-sorties puissent être mis en œuvre aux prix de base demandés par Eurostat. Agriculture Industrie Construction Commerce et transport Services aux entreprises Autres services Production Importation Ressources totales aux prix de base Marges commerciales Marges de transport Impôts moins subventions Ressources totales aux prix d'achat.
Agriculture Industrie Construction Commerce et transports Services aux entreprises Autres services Total Consommation finale Formation brute de capital fixe Variation des stocks Exportations Emplois totaux aux prix d'achat.
III Le calcul des tableaux des emplois aux prix de base
Le passage du tableau des emplois aux prix d’acquisition au tableau des emplois aux prix de base
- Les tableaux concernant les impôts sur les produits et les subventions
- Les tableaux des marges de distribution
Le tableau concernant le solde des impôts sur les produits et des subventions a le même format que les parties intermédiaire et finale du tableau des dépenses. La matrice de TVA non déductible a été calculée dans le cadre de l'estimation du tableau d'utilisation aux prix d'acquisition. Ces taux ad valorem sont finalement appliqués aux différents usages des produits ventilés dans le tableau des usages.
Pour les impôts sur les produits affectant uniquement la production nationale et pour toutes les subventions sur les produits, le tableau des emplois pour la production nationale est utilisé comme clé de répartition.
La construction des tableaux de marges a nécessité la décomposition préalable des marges du commerce et du transport figurant dans le tableau des ressources en autant de types de marges que l'on distingue des branches du commerce et du transport dans le tableau des emplois. Cela consiste à scinder la ligne des marges commerciales du tableau des ressources en autant de types de marges commerciales qu'il y a de branches commerciales dans le TAR. L'ERR de la BNB distingue quatre branches de commerce : le commerce automobile (50A1), le commerce de détail de carburants (50B1), le commerce de gros (51A1) et le commerce de détail (52A1).
Le tableau des marges commerciales a été obtenu en divisant les marges commerciales totales réalisées par secteur en cinq types de marges commerciales qui correspondent à l'activité principale des branches ci-dessus.
Le tableau des emplois aux prix de base
Le tableau de consommation aux prix de base est obtenu en soustrayant les tableaux de marges et taxes hors subventions du tableau de consommation aux prix d'achat. L'ensemble de la consommation intermédiaire des industries est donc finalement estimé aux prix d'achat. Ainsi, par exemple, les achats de produits 4 (commerce et transport) par la branche 2 (branche) font plus que doubler lorsqu'on passe du tableau de la consommation aux prix d'achat au tableau de la consommation aux prix de base, hors production de la branche 2. lors du changement.
Utilisez les tableaux des importations et de la production intérieure aux prix de base.
Les tableaux des emplois des importations et de la production intérieure aux prix de base
Le reliquat est réparti proportionnellement sur les autres éléments du tableau d'utilisation (hors production directement exportée). Le tableau des emplois importés met en évidence la forte intégration de l'économie belge dans la structure internationale. Le tableau d'utilisation de la production intérieure qui suit provient directement de la différence entre les tableaux d'utilisation totale et importée.
Agriculture Industrie Construction Commerce et transports Services aux entreprises Autres services Total Consommation finale P.3 Formation brute de capital fixe P.51 Variation des stocks P.52 Exportations P.6 Consommation totale aux prix de base.
IV Le calcul des tableaux entrées-sorties symétriques aux prix de base
Le tableau entrées-sorties (produit x produit)
Le calcul du tableau entrées-sorties symétrique 1
- Les méthodes de compilation: un bref aperçu
- L’hypothèse d’une technologie unique par produit (commodity technology) Dans ce cas, on présuppose qu’un produit a toujours la même structure
- L’hypothèse d’une technologie unique par branche (industry technology) En l’espèce, on suppose que tous les produits générés par une branche
- Le choix des hypothèses technologiques
- Le traitement des négatifs
Hypothèse d'une seule technologie par produit (commodity technology) Dans ce cas, on suppose qu'un produit a toujours la même structure. Dans ce cas, on suppose qu'un produit a toujours la même structure d'input quelle que soit la branche dans laquelle il est produit (en tant que produit primaire ou secondaire). En supposant une seule technologie par branche (technologie industrielle) Dans ce cas, on suppose que tous les produits générés par une branche Dans ce cas, on suppose que tous les produits générés par une branche ont la même structure d'intrants, à savoir celle de la branche lui-même. Le principe d'une technologie unique par agence est très inacceptable, voire absurde dans certains cas.
L'application dans ce cas du principe d'une technologie unique par branche implique l'affectation d'inputs industriels (matières premières, produits semi-finis) aux activités de gros, ce qui est un non-sens. De plus, Kop Jansen et ten Raa3 ont démontré qu'un tableau input-output basé sur la technologie unique par branche ne peut pas être utilisé comme outil d'analyse économique. Pour toutes ces raisons, l'hypothèse d'une technologie unique par produit est couramment appliquée.
Ce n'est que dans trois cas, et pour des raisons mathématiques, que le principe d'une technologie unique par branche est conservé. Le modèle de technologie unique par produit nécessite que, dans la table des ressources, le nombre de produits soit égal au nombre de branches. Dans la pratique, l'hypothèse de base d'une technologie unique par produit peut présenter certains problèmes.
Dans ce modèle, on suppose qu'un produit secondaire a la même structure d'entrée que dans l'industrie dans laquelle il est produit. Les négatifs sont le plus gros problème lors de l'application du modèle d'une technologie par produit1.
Dans ce cas, lors du calcul du tableau entrées-sorties, plus d'entrées sont transférées qu'il n'y en a d'enregistrées, entraînant des pertes pour le producteur secondaire. Ils ne sont pas nécessairement un signe de l'invalidité du principe de base. Ainsi, certains négatifs permettent la découverte d'imperfections statistiques et leur correction, ce qui contribue à l'amélioration de la qualité statistique de l'ensemble du système entrées-sorties.
Dans la toute première version du tableau entrées-sorties 2000, les entrées intermédiaires négatives représentent environ 7 % de la valeur totale de la demande intermédiaire. C'est moins que pour la TES 1995, où ce taux initial dépassait 10 % et la baisse constatée s'explique sans doute par les reclassements d'entreprises opérés par l'ICN en août 2003. Néanmoins, la présence notable des productions secondaires dans le tableau d'approvisionnement demeure et représente encore près de 15% de la production totale.
Cela s'explique par le fait que l'unité statistique dans les tableaux emploi-offre est l'entreprise et non l'unité d'activité économique (locale) recommandée par la SEC 1995. Elle recommande de scinder les entreprises très hétérogènes en unités plus petites et plus homogènes (mais pas nécessairement homogènes à 100 %) sur la base d'observations statistiques. Cela n'a pas été possible car les informations statistiques ne sont disponibles que pour les structures d'entrée des entreprises et non pour les unités plus petites.
Pour réduire voire éliminer les négatifs significatifs, nous continuerons autant que possible avec des corrections statistiques. Ainsi, toutes les productions secondaires à l'origine de négatifs significatifs seront systématiquement recherchées et leurs sources statistiques seront analysées.
Des ventilations statistiques ont été effectuées dans les branches de l'énergie, de la métallurgie, des matériels de transport autres que l'automobile, de la construction, de l'immobilier, du commerce de gros et de l'informatique. La particularité de cette nouvelle branche est qu'elle ne consiste qu'en la production d'un seul produit secondaire. Lorsque cette nouvelle branche homogène est isolée de la branche d'origine, on veille à ce qu'il ne reste aucun négatif dans cette dernière.
Dans le cadre de la procédure de transformation vers les tableaux d'entrées-sorties, ceux-ci sont transférés intégralement. Prenons comme exemple le cas de la branche « traitement et revêtement des métaux » (Nace 285) qui génère des pertes importantes dues à la production secondaire de produits métalliques, de machines et de pièces. Leurs apports sont évalués en fonction de la structure des apports des producteurs dont l'activité est pratiquement homogène.
Afin d'éviter les négatifs, nous avons dû supposer que la structure des intrants de la production secondaire des biens en question de la branche du revêtement métallique différait légèrement de celle des fabricants dont l'activité principale est. Dans un certain nombre de cas, on suppose que la production secondaire est réalisée selon un troisième mode de production, beaucoup plus proche d'une seule technologie par produit que d'une seule technologie par branche. Ainsi, la structure des intrants de la fabrication de machines de l'industrie du revêtement métallique ressemble davantage à celle de l'industrie de la fabrication de machines qu'à celle d'activités spécifiques de manutention et de revêtement des métaux.
Si les diverses applications de la production de biens métalliques par le traitement et le revêtement des métaux avaient été identifiables, un nouveau produit aurait pu être créé, ce qui aurait réintroduit l'hypothèse d'une technologie unique pour le produit (un produit - une branche). En effet, il est rare de trouver une entreprise qui ne fabrique qu'un seul produit.
L’estimation des données supplémentaires
Le tableau entrées-sorties symétrique
Le calcul des tableaux entrées-sorties pour la production intérieure et pour les importations
Comme en 1995, cette dernière approche a été préférée en raison de son aspect pratique et parce que les ajustements du tableau des demandes d'importation seraient tout aussi arbitraires. De plus, le tableau importations-emplois est plus directement fondé sur les données observées (importations et exportations) que le tableau symétrique des importations. Il est obtenu en soustrayant le tableau entrées-sorties pour les importations du total du tableau entrées-sorties et agrège l'utilisation et les ressources des produits fabriqués localement.
Cependant, pour maintenir l'équilibre, les importations interviennent au niveau de la demande totale intermédiaire et finale. Comme dans le tableau des entrées-sorties totales (tableau 9), les totaux des lignes (emploi intérieur) sont équivalents aux totaux des colonnes (production intérieure) par produit. Produits agricoles Produits industriels Travaux de construction Commerce et transports Services aux entreprises Autres services Consommation intermédiaire P.2 Consommation finale P.3 Formation brute de capital fixe P.51 Variation des stocks P.52 Exportations P.6 Importations totales aux prix CAF.
Produits agricoles Biens industriels Bâtiments et travaux de construction Commerce et transports Services aux entreprises Autres services Total Consommation finale P.3 Investissements fixes bruts P.51 Variation des stocks P.52 Exportations P.6 Emplois totaux aux prix de base.
V Annexes
Les nomenclatures
- La nomenclature des branches d’activité
- La nomenclature des produits
- La nomenclature des secteurs institutionnels, des opérations et des soldes comptables
32 Fabrication d'équipements de radio, de télévision et de communication 32 33 Fabrication d'instruments médicaux, de précision, d'optique et d'horlogerie 33. 22 Articles d'édition; produits imprimés ou reproduits 22 DF Produits des industries de la cokéfaction, du raffinage et du nucléaire DF.
Les tableaux en 31 branches d’activité
