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Hôpital neuchâtelois

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Faits & estes g

Hôpital neuchâtelois

Rapport de gestion 2008

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Faits & gestes

Sommaire

Message du prŽsident du conseil dÕadministration ... 2

Organes dirigeants de lÕH™pital neuch‰telois ... 4

- Conseil dÕadministration - Direction gŽnŽrale H™pital neuch‰telois, acte 3 ... 8

Agenda 2008 ... 10

RŽponses aux questions posŽes ... 18

Zoom sur les dŽpartements mŽdicaux ... 20

Zoom sur les services transversaux et mŽdico-techniques ... 28

Comptes et bilan ... 32

Rapport de gestion 2008

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Regrouper et répartir

Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

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Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

Dans le climat actuel o prŽdominent les prŽoccupations rŽgionalistes Ð largement reprises, entre autres, par les candidats aux

Žlections cantonales dÕavril dernier Ð il nÕest pas inutile dÕinsister sur certaines contraintes auxquelles le monde hospitalier, en Suisse et dans notre rŽgion, sera confrontŽ de ma- nire de plus en plus aigu‘.

On mentionnera dÕabord les difficultŽs de recrutement. Il y a une vingtaine dÕannŽes, dans le secteur mŽdical, lÕaccs aux Žtudes de mŽdecine a ŽtŽ rendu plus difficile car les

Žtudiants Žtaient en surnombre. Des numerus clausus et autres mesures dissuasives ont

ŽtŽ appliquŽes. Les rŽsultats dans le monde de la santŽ se sont manifestŽs quelque quinze annŽes plus tard, alors que la plŽthore a fait place ˆ une pŽnurie due ˆ plusieurs raisons dont lÕamŽlioration des conditions de travail des assistants et la fŽminisation de la profes- sion. Sans de nombreux mŽdecins Žtrangers, il ne serait pas possible de fonctionner cor- rectement. Le manque de candidats se mani- feste dÕailleurs non seulement dans le monde hospitalier mais chez les mŽdecins de pre- miers recours. En outre, cela nÕest gure plus rŽjouissant dans le secteur soignant: dÕune part, les Žcoles de soins infirmiers ne forment pas assez dՎtudiants dans notre pays;ÊdÕautre part, sans lÕimportation de forces Žtrangres,

nous ne pourrions pas offrir les soins que la population est en droit dÕattendre.

Il est notoire ensuite que, dans les h™pitaux, les spŽcialitŽs mŽdicales et chirurgicales sont de plus en plus pointues. Par exemple, le chirurgien gŽnŽraliste qui pratiquait toutes sortes dÕinterventions a fait place au spŽcialiste viscŽral, traumatologique, urologue, vasculai- re, orthopŽdique et ˆ dÕautres encore. Pour attirer ces praticiens, il faut les assurer qu'ils pourront exercer leur art de manire frŽquente et non occasionnelle, ne serait-ce que pour assurer une qualitŽ et une sŽcuritŽ pŽrennes.

De plus, il faut tenir compte de lÕamŽlioration des instruments et appareils techniques dÕinvestigation, de diagnostic et de thŽrapie, lesquels sont de plus en plus performants etÉ cožteux. Les utiliser de manire optimale est donc une nŽcessitŽ Žvidente: chacun peut comprendre que de multiples appareils peu ou mal utilisŽs sont un non-sens qualitatif et

Žconomique.

Pour ces principales raisons qui, rappelons- le avec insistance, ne sont pas propres ˆ notre canton, nous devons absolument veiller

ˆ poursuivre la rŽforme de notre appareil hospitalier en proposant avec cohŽrence des prestations non redondantes, efficientes et

sžres. Et pour ce faire, il sÕagit enfin de com- prendre que proximitŽ et sŽcuritŽ de la prise en charge sont souvent inconciliablesÉ dÕautant plus dans un canton qui regroupe

ˆ peine plus de 170 000 ‰mes, soit juste un peu moins que lÕagglomŽration lausannoise.

Quel est, ds lors, notre principal enjeu?

La rŽponse sÕimpose: regrouper lÕensemble des lits de soins aigus sur deux sites, en rŽpartissant le personnel mŽdical et infirmier ainsi que les installations techniques de manire complŽmentaire sur les sites de La Chaux-de-Fonds et de Pourtals ˆ Neu- ch‰tel. Ainsi offrirons-nous des prestations de haute qualitŽ, en nombre suffisant, dans un environnement performant. SimultanŽment, rŽpartir les soins de plus longue durŽe dans les sites du Locle, du Val-de-Travers, du Val- de-Ruz, de La BŽroche et de La Chrysalide, en leur confiant des spŽcialisations telles que la gŽriatrie, la rŽadaptation fonctionnelle et les soins palliatifs. Ce concept permettra non seulement dÕassurer dÕexcellentes prestations, mais dՐtre plus attractif dans le cadre du recrutement mŽdical et soignant. Il sÕagit aussi de favoriser une collaboration Žtroite avec la mŽdecine libŽrale, de sorte ˆ mieux rŽpondre aux interventions de premier recours, particu- lirement en rŽgions hors agglomŽrations.

Ajoutons que ce dispositif impliquera des performances accrues en matire de transport, soit sur le lieu de lÕintervention, soit entre les sites hospitaliers.

Ce sont lˆ les conditions sine qua non ˆ de meilleures prestations, ˆ une diminution et ˆ la ma”trise des cožts, ˆ une prŽparation ˆ lÕouverture des frontires cantonales, et ˆ la reconnaissance de notre systme hospitalier par nos diffŽrents partenaires sur les plans cantonal et national.

Pour atteindre cet objectif tout en maintenant autant que possible une rŽpartition ŽquilibrŽe des postes de travail, les prŽoccupations rŽgionalistes ou de prestige doivent absolu- ment tre dŽpassŽes. Nous ne pouvons pas nous permettre de compromettre lÕavenir par myopie intellectuelle.

Il est donc important Ð et urgent Ð de traiter les diffŽrentes initiatives populaires dŽposŽes qui nous empchent de poursuivre la rŽforme en cours, au dŽtriment de lÕintŽrt bien compris des patients neuch‰telois.

Jean-Pierre Authier

PrŽsident du conseil dÕadministration de lÕH™pital neuch‰telois

Fontaines, juin 2009

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C onseil d'administration

Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

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Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

Au 31 dŽcembre 2008, les membres du conseil dÕadministration de lÕH™pital neuch‰telois sont:

- Jean-Pierre Authier, Neuch‰tel, prŽsident - Franois Borel, Neuch‰tel, vice-prŽsident - Elisabeth Hirsch Durrett, Moudon - Dietmar Michlig, Gampel - Daniel Perdrizat, Neuch‰tel

- Jean-Pierre Veya, La Chaux-de-Fonds - Dr Jean-Blaise Wasserfallen, Lausanne

Le conseil d'administration a ŽtŽ nommŽ par le Conseil d'Etat pourÊla lŽgislature 2006-2009.

H™pital neuch‰telois, conseil dÕadministration (de gauche ˆ droite): Dietmar Michlig, Dr Jean-Blaise Wasserfallen, Franois Borel, Jean-Pierre Authier, Elisabeth Hirsch Durrett, Daniel Perdrizat, Jean-Pierre Veya.

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Directeurs de site jusqu'au 31 dŽcembre 2008 La BŽroche: RenŽ Calame Pourtals: Jean-Claude Rouche Val-de-Ruz et Le Locle: Edgar DonzŽ

Val-de-Travers: Jean-Jacques Kirchhofer

Accueil

SecrŽtariats mŽdicaux Codage mŽdical Facturation

Archives mŽdicales centrales ComptablilitŽ

Contr™le de gestion Olivier

LINDER

Directeur des finances

Politique RH et rŽglementation Gestion RH

Administration du personnel MŽdecine du travail Formation

Blaise

DELLA SANTA

Directeur des ressources humaines

IngŽnierie biomŽdicale Constructions Technique

Cuisines et restauration HŽbergement et intendance Crches

SŽcuritŽ

Francis

BƒCAUD

Directeur logistique

DŽpartements et services de soins PhysiothŽrapie, ergothŽrapie, logopŽdie, neuropsychologie, imagerie mŽdicale, nutrition Service social et de liaison

Gestion des lits P™le clinique Formation soins

Sandra

JEANNERET-BROYOT

Directrice des soins

Pascal

RUBIN

Directeur gŽnŽral

DŽpartements et services mŽdicaux Pharmacie

Hygine hospitalire et prŽvention de lÕinfection Gestion hospitalisations hors canton

Andrew

MUNDAY

Directeur mŽdical

Direction générale

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Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

Secrétaire générale Communication

Muriel Desaulles

Projets

Alain Bottari

Affaires juridiques

Natacha Pittet

Qualité clinique et sécurité patients

Robert Dassylva

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Hôpital neuchâtelois, acte 3

Au cours de 2008, deux initiatives populaires et une mme initiative communale dŽposŽe par plusieurs communes contrant les dŽcisions des dirigeants politiques et reflŽtant aussi les souhaits de maintien de certaines prestations dans certaines rŽgions du canton plut™t que dÕautres ont fortement crispŽ les esprits. De nombreux courriers de lecteurs dans les quotidiens rŽgionaux et des interventions virulentes au Grand Conseil nÕont pas permis de conserver un climat de sŽrŽnitŽ autour de la planification hospitalire.

Ð On nous attaque de toutes parts et cÕest ravageur pour le personnel qui se sent en instabilitŽ totale face ˆ ces critiques infondŽes pour la plupart, souligne P. Rubin. Je comprends tellement la volontŽ de la population de conserver le maximum de services ˆ proximitŽ. Mais le Conseil dÕEtat a dŽcidŽ que nous nÕaurions quÕun seul p™le mre-enfant et en cela il a raison. Nous pressentions Si moult secousses semblent avoir ŽmaillŽ le troisime

exercice dÕH™pital neuch‰telois, les faits concrets et solides sont aussi lˆ pour infirmer cette impression. Ils tŽmoignent de la soliditŽ des fondations de cet Ždifice construites par les membres de la direction gŽnŽrale entourŽs de leurs

Žquipes et confirmŽs dans leurs choix par le conseil dÕadministration.

Aussi nÕest-il pas prŽsomptueux dÕaffirmer que lÕH™pital neuch‰telois vogue avec assurance vers un but ˆ atteindre dÕici deux ˆ trois ans parce que lՎtablissement sait quels sont les caps ˆ tenir:

Ð Ainsi, en 2008, explique le directeur gŽnŽral Pascal Rubin, nous avons beaucoup travaillŽ dans ce qui est notre mission, lÕopŽrationnel, et avons posŽ dÕimportants jalons. Pratiquement tous les dŽpartements mŽdicaux sont en place, reste le dŽpartement des urgences qui verra le jour en 2009; les r™les sont clairement dŽfinis par leurs responsables mŽdicaux et soignants et aprs les inŽvitables ajustements de dŽpart, aujourdÕhui, cela fonctionne.

MŽdicalement, nous sommes forts et bien en place pour couvrir avec satisfaction et efficience les besoins dÕune population de quelque 170'000 habitants.

Cette mise sur pied de lÕorganisation des dŽpartements mŽdicaux ne sÕest pas faite sans une certaine douleur.

Cela passait obligatoirement par la dŽfinition des missions dŽvolues ˆ chacun des sites hospitaliers de soins aigus;

cela se traduisait par la suppression de redondances dÕactes mŽdicaux ou chirurgicaux voire mme par le changement de missions dÕun site de soins aigus, soit celui du Val-de-Travers et, donc, par la suppression de sa maternitŽ.

Ð DÕune part, nous ne pouvions plus financirement assurer la qualitŽ des soins en maintenant un plateau technique composŽ de chirurgiens, infirmiers, anesthŽsistes sept jours sur sept pour moins de 180 accouchements par annŽe dÕautant que la plupart se dŽroulent fort heureusement sans heurts, commente Pascal Rubin.

DÕautre part, en matire dÕurgences chirurgicales, les cas nՎtant pas trs nombreux, il devenait difficile dÕenvisager

Žventuellement lÕengagement de mŽdecins-assistants, ces derniers nÕayant plus vraiment assez de travail. Comme ils ne sont pas satisfaits de la formation proposŽe par lÕH™pital neuch‰telois, ils prŽfrent renoncer ˆ venir, ce qui est aussi dommageable pour lՎtablissement.

La solution trouvŽe pour le site du Val-de-Travers rŽpond en tous les cas ˆ un besoin. En devenant, ˆ fin dŽcembre 2008 un centre de traitement et de rŽadaptation, le site a aussi gagnŽ en unicitŽ puisquÕil est dŽsormais le seul dans le canton de Neuch‰tel ˆ offrir la gŽriatrie comme discipline mŽdicale avec lÕengagement dÕune mŽdecin-cheffe spŽcialiste en la matire.

Ð CÕest ce vers quoi nous tendons, poursuit Pascal Rubin;

nous voulons dispenser un savoir-faire unique en faisant preuve dÕexcellence. Offrir des soins de qualitŽ pour lÕensemble du canton est notre dŽfi quotidien. En concentrant nos forces, nous bŽnŽficions aussi dÕun impact fort non seulement auprs des corps mŽdicaux, soignants et paramŽdicaux mais surtout auprs de la population qui sait apprŽcier et reconna”tre les prestations que nous offrons.

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ce centre ˆ Neuch‰tel. Le Conseil dÕEtat en a dŽcidŽ

autrement puisque cÕest le site hospitalier de La Chaux- de-Fonds qui aura cette affectation. Le dŽp™t des initiatives contestant ces choix bloque la poursuite de nos rŽformes.

Plus grave encore, elles nous empchent la poursuite de la rŽflexion sur les travaux que nous devons mener sur le site des Montagnes. Il devient important de fixer une date pour le dŽbat parlementaire et Žventuellement ensuite pour la votation populaire pour que nous puissions aller de lÕavant. Surtout, lÕimpact des efforts dՎconomies est amoindri avec de tels freins ˆ notre dŽveloppement. Et avec eux, aussi, certaines forces vives dans le corps mŽdical et soignant qui commencent ˆ envisager dÕautres pistes que celles prŽsentes dans le canton de Neuch‰tel.

Mais je suis confiant en lÕavenir. Nous sommes prts ˆ affronter les dŽfis et ˆ les rŽsoudre tous ensemble.

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fin janvier

Aprs sa dŽcision sur la rŽpartition des missions entre les sites de soins aigus, le Conseil dÕEtat mandate un groupe de suivi spŽcifique au Val-de-Travers, rŽunissant, sous la prŽsidence du conseiller dÕEtat chef du DŽpartement de la santŽ et des affaires sociales (DSAS), des reprŽsentants de lÕEtat, de lÕH™pital neuch‰telois, de la SociŽtŽ de mŽdecine du Val-de-Travers, de lÕAssociation rŽgion, de lÕAssociation neuch‰teloise des mŽdecins omnipraticiens (ANMO). LÕH™pital neuch‰telois, quant

ˆ lui, dŽsigne le Dr Pierre Arni, directeur mŽdical adjoint, pour le reprŽsenter dans ce suivi.

1er fŽvrier

14h-20hÉ LÕH™pital neuch‰telois introduit lÕhoraire unique de visite des patients sur lÕensemble de ses sites. Des particularitŽs subsistent pour les services de soins intensifs, les maternitŽs et le dŽpartement de pŽdiatrie.

courant mars

Pour rŽpondre au souci permanent de lÕH™pital neuch‰telois de proposer une alimentation saine, variŽe et ŽquilibrŽe ˆÊses patients en fonction de leurs besoins nutritionnels et de leur

Žtat de santŽ, une Commission alimentation (Comal) est mise sur pied. PrŽsidŽe par le chef h™telier, elle se compose de reprŽsentants des diffŽrents dŽpartements et services concernŽs par cette problŽmatique.

24 mars

LÕappel aux candidatures de personnes dŽsireuses de prendre part aux Žlections de la future Commission du personnel de lÕH™pital neuch‰telois est lancŽ.

31 mars

Sortie de presse du ÇGuide pratique du patientÈ, une brochure de renseignements gŽnŽraux ˆ lÕusage des patients (adultes et enfants) qui doivent tre hospitalisŽs et ˆ leurs proches. Elle renferme toutes les informations dÕordre administratif requises avant une entrŽe ˆ lÕh™pital et rappelle brivement les grands principes de la vie hospitalire.

mi-avril

Le Conseil dÕadministration valide la politique de formation de lÕH™pital neuch‰telois proposŽe par la direction gŽnŽrale. Pice ma”tresse de la gestion des ressources humaines, elle permet

ˆ tout collaborateur de progresser. Elle vise ˆ dŽvelopper le professionnalisme, favoriser la coopŽration, motiver et prŽparer lÕavenir et sÕadresse ˆ lÕensemble des collaborateurs.

30 avril

Le site internet www.hopital-ne.ch est en ligne. Trs documentŽ et convivial, il est un soutien prŽcieux pour les patients, pour leurs proches, mais aussi pour les professionnels de la santŽ. Il prŽsente lÕH™pital neuch‰telois sous ses diverses et multiples facettes.

1er janvier LÕensemble du personnel de lÕH™pital neuch‰telois est dŽsormais logŽ ˆ la mme enseigne avec son affiliation auprs dÕune caisse unique pour respectivement lÕassurance maladie perte de gain et lÕassurance accidents. Le grand remaniement en termes de caisses de pension voit Žgalement poindre son

Žpilogue avec la crŽation dÕune caisse de pension unique ˆ lÕhorizon 2010. Toujours en termes de contrats dÕassurance, chacun est affiliŽ auprs de la mme institution couvrant lÕassurance de responsabilitŽ civile et de protection juridique,

ˆ dater aussi de ce dŽbut dÕannŽe 2008. Autre aplanissement de procŽdures pour lÕensemble des collaborateurs: le personnel voit son temps de travail gŽrŽ selon les mmes rgles et les mmes bases ˆ lÕaide de la mme version du logiciel PEP.

5 janvier Centralisation provisoire de lÕactivitŽ hospitalire pŽdiatrique sur le site de Pourtals et mise en activitŽ dÕune hotline pŽdiatrique qui va rapidement conna”tre un grand succs.

mi-janvier Le collge des mŽdecins de lÕH™pital neuch‰telois Ð qui rŽunit quelque 170 mŽdecins cadres, agrŽŽs et consultants Ð a constituŽ son bureau: la doyenne en est la Dresse Franoise Beyner, ŽpaulŽe du vice-doyen, le Dr HervŽ Zehnder et du secrŽtaire, le Dr Jean Walder.

21 janvier La tŽlŽvision locale neuch‰teloise Canal Alpha, parrainŽe par lÕH™pital neuch‰telois, prŽsente la premire Žmission Placebo de lÕannŽe sur le thme de la grossesse. DÕautres ont suivi ˆ un rythme mensuel et ont eu pour thmes: la salle d'opŽration, les allergies, les urgences, l'hypertension artŽrielle, la malnutrition chez les personnes ‰gŽes, le cancer du sein, la grippe, vivre avec le sida aujourd'hui, mon enfant est diabŽtique. Ces

Žmissions peuvent tre visionnŽes sur www.hopital-ne.ch, le site internet de lÕH™pital neuch‰telois.

Agenda 2008

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courant juin

Le dŽpartement dÕanesthŽsiologie rend son Žtude concluant ˆ la nŽcessitŽ de centraliser lÕactivitŽ chirurgicale dÕurgence de nuit et des week-ends sur le site qui accueillera lÕactivitŽ mre- enfant. En effet, dans la perspective dÕune planification des ressources, il a simulŽ le niveau dÕactivitŽ de chacun des blocs opŽratoires aprs centralisation transitoire de cette activitŽ sur le site de Pourtals. Par dŽfinition, lÕactivitŽ obstŽtricale est peu planifiable et donc consommatrice de moyens, en particulier pour la garde. Or, le transfert de lÕactivitŽ mre-enfant vers le site de Pourtals en fera pour plusieurs annŽes une des deux plus grandes maternitŽs non universitaires de Suisse romande.

A contrario, le site qui nÕa plus de maternitŽ voit sa part dÕactivitŽ

anesthŽsiologique dÕurgence diminuer de manire importante.

La direction gŽnŽrale entend parfaitement les arguments mais nÕentre pas en matire pour les deux ans ˆ venir dans la mesure o lÕimpact sur le fonctionnement des services de La Chaux- de-Fonds nÕest pas totalement identifiŽ. On le voit, un des grands dŽfis qui attendent lÕH™pital neuch‰telois et son dŽpartement dÕanesthŽsiologie va tre de rŽussir ˆ sÕadapter

ˆ la crŽation de lÕunitŽ mre-enfant au vu du dŽsŽquilibre engendrŽ dans lÕactivitŽ dÕurgence des blocs opŽratoires et de lÕanesthŽsiologie. Dans le contexte de pŽnurie actuel, il est illusoire dÕespŽrer corriger ce dŽsŽquilibre par lÕaugmentation du nombre de mŽdecins anesthŽsistes.

fin juin

Le rglement donnant naissance ˆ la Commission des mŽdicaments de lÕH™pital neuch‰telois est adoptŽ par la direction gŽnŽrale. Il prŽcise les missions, la composition de la commission et ses rgles de fonctionnement.

1er juillet

Dans le but de rŽduire lÕassortiment du linge, dÕuniformiser les tenues au sein de lÕH™pital neuch‰telois, dÕobtenir une meilleure gestion des tenues professionnelles (entra”nant une diminution du tonnage), un Žchange des vtements professionnels Çsales contre propresÈ entre en vigueur sur le site de La Chaux-de- Fonds. La diminution du tonnage se monte ˆ 4Õ220,5 kilos.

mi-juillet

RŽorganisation du parking Visiteurs du site de Pourtals avec la pose de barrires ˆ lÕentrŽe et ˆ la sortie.

28 aožt

Le rapport de gestion de lÕH™pital neuch‰telois ÇFaits et Gestes 2007-2008È sort de presse.

29 aožt

Plus de 800 personnes convergent sous les tentes dressŽes dans la cour du site du Val-de-Ruz pour participer ˆ la Fte du personnel de lÕH™pital neuch‰telois. Buffet magnifique rŽalisŽ par les Žquipes de cuisine de l'HNE, organisation rŽussie sur toute la ligne, ambiance garantie et magnifique soirŽe dՎtŽ.

20 mai LÕinauguration officielle du camion ŽquipŽ dÕun PET-Scan prŽsent deux jours par semaine sur le site de La Chaux-de- Fonds scelle le partenariat avec les H™pitaux universitaires de Genve, ratifiŽ par une convention signŽe entre les deux

Žtablissements.

29 mai La Commission du personnel, qui reprŽsente les employŽs auprs de la direction gŽnŽrale, est Žlue. Elle se compose de 29 membres issus des sept sites. Elle dŽbute son mandat le 1er juillet et est chargŽe de dŽsigner son bureau. La durŽe de son mandat est prŽvue jusquÕau 31 dŽcembre 2012. Le 20 juin 2008 marquera la dissolution des commissions antŽrieurement actives sur les sites.

31 mai RŽvolution dans la vie hospitalire cantonale. LÕH™pital neuch‰telois vit son premier jour en tant quÕh™pital sans fumŽe

ˆ lÕintŽrieur. Mais fumer reste possible pour les patients, visiteurs et collaborateurs pour autant quÕils se rendent aux endroits prŽvus ˆ cet effet ˆ lÕextŽrieur sur chacun des sites.

1er juin De nouvelles procŽdures RH, ŽlaborŽes en collaboration avec les dŽpartements transversaux de lÕH™pital neuch‰telois et approuvŽes par la direction gŽnŽrale entrent en vigueur. Traitant plus particulirement de lÕengagement du personnel, du traitement des mutations gŽnŽrales et de celles touchant ˆ la rŽmunŽration, elles permettent de prŽciser les responsabilitŽs, de fixer et suivre des dŽlais et de respecter des critres de qualitŽ dans les dŽmarches RH.

dŽbut juin La direction gŽnŽrale se rend ˆ Couvet pour informer les collaboratrices et collaborateurs de son site du Val-de-Travers des perspectives de lՎtablissement pour la fin de lÕannŽe conduisant notamment ˆ la fermeture de la maternitŽ et du bloc opŽratoire, ˆ lÕintroduction de la mission spŽcifique de gŽriatrie sur ce site, au maintien de la policlinique et ˆ la mise sur pied dÕune plate-forme santŽ (cabinets de mŽdecin) ˆ lÕintŽrieur du site hospitalier.

7 au 20 juin Les joueurs de lՎquipe nationale de football du Portugal ont choisi la ville de Neuch‰tel comme port dÕattache pour le premier tour de lÕEuro 2008. ApprochŽe, la direction gŽnŽrale de lÕH™pital neuch‰telois a mis ˆ deux reprises ˆ la disposition des joueurs le bassin thŽrapeutique du service de mŽdecine physique et rŽadaptation (MPR) de son site du Val-de-Ruz.

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Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

courant aožt Les travaux de rŽnovation de la zone laverie dans les cuisines du site de La Chaux-de-Fonds sont menŽs ˆ chef.

Pour information, ce ne sont pas moins de 615'543 repas qui ont ŽtŽ apprtŽs par les services de cuisines de lÕH™pital neuch‰telois durant lÕannŽe 2008.

10 septembre Le conseil dÕadministration de lÕH™pital neuch‰telois octroie trois crŽdits dont le premier, de 450'000 francs, est destinŽ aux

Žtudes prŽalables du projet global chaux-de-fonnier; le deuxime de 7,55 millions de francs destinŽ aux travaux de mise aux normes du site de La Chaux-de-Fonds et le troisime, de 990'000 francs dŽtaillera lÕestimation de quelque sept millions de francs de travaux prŽvus notamment pour lÕaccueil transitoire de lÕunitŽ mre-enfant sur le site de Pourtals. En point de mire, neuf ans de travaux dÕenvergure.

13 septembre La Fondation Pourtals fte son 200e anniversaire et permet au public de dŽcouvrir des lieux historiques ou techniques inusitŽs du site hospitalier de Pourtals.

mi-septembre La Commission consultative du personnel nomme son bureau composŽ de quatre personnes.

mi-septembre La prŽvention des ŽvŽnements indŽsirables survenant en cours dÕhospitalisation est džment organisŽe. Un coordinateur ÇQualitŽ

clinique et sŽcuritŽ des patientsÈ est mis en place de mme que le ComitŽ permanent multidisciplinaire du mme nom est nommŽ. Dans la foulŽe, un Bureau qui fait aussi office de lien direct avec le terrain et les groupes mis en place est dŽsignŽ.

20 septembre Le Canton de Neuch‰tel propose une vaccination gratuite aux jeunes-filles ‰gŽes de 11 ˆ 19 ans contre le papillomavirus humain (HPV) responsable de 70% des cancers de lÕutŽrus.

Trois sites de lÕH™pital neuch‰telois sont dŽsignŽs comme centre de vaccination, ˆ savoir ceux de La Chaux-de-Fonds, de Pourtals et du Val-de-Travers.

27 et 28 septembre Le centre de soins palliatifs de lÕH™pital neuch‰telois La Chrysalide ˆ La Chaux-de-Fonds fte ses 10 ans. Deux journŽes Portes ouvertes sont proposŽes ˆ la population qui rŽpond avec un intŽrt soutenu ˆ cette invitation. Accueillis sous la tente spŽcialement montŽe ˆ cet effet dans le jardin, les visiteurs ont ensuite bŽnŽficiŽ d'une visite guidŽe, animŽe par des membres de l'Žquipe.

1er octobre

Une soirŽe de contes et de musique au LycŽe Blaise-Cendrars de La Chaux-de-Fonds rŽunit les personnes qui ont contribuŽ

ˆ la crŽation et ˆ lÕessor du site La Chrysalide. Enfin, honneurs sont rendus au personnel: l'Žquipe de La Chrysalide au grand complet a le bonheur de gožter ˆ la paella royale rŽalisŽe par le cuisinier-chef du site avant de sÕadonner ˆ un karaokŽÉ dŽjantŽ.

1er octobre

Le site du Val-de-Travers accueille la Dresse Yolanda Espolio Desbaillet, spŽcialiste FMH en mŽdecine gŽnŽrale avec spŽcialisation en gŽriatrie. DŽbutant ˆ temps partiel, la Dresse Espolio fonctionne ˆ plein temps en tant que mŽdecin-cheffe du Centre de traitement et de rŽadaption du site Val-de-Travers avec service de gŽriatrie ˆ partir dÕavril 2009.

mi-octobre

Le bureau de la Commission du personnel de lÕH™pital neuch‰telois est constituŽ. Il se compose (voir photo de gauche

ˆ droite) de AndrŽ TschimbambŽ, secrŽtaire, FrŽdŽric Fischer, vice-prŽsident, Laurent Deplagne, assesseur et de la prŽsidente Corinne BŽguin-Dalrio.

31 octobre

LÕH™pital neuch‰telois fait part dÕune restructuration au sein de son dŽpartement logistique avec la rŽorganisation de son service h™telier qui entra”ne la suppression de 16 postes EPT (Žquivalents plein temps) sur les sites de La Chaux-de-Fonds et de Pourtals. Suite ˆ des transferts internes et des dŽparts naturels, ce seront en finalitŽ 10 personnes qui seront directement touchŽes par cette mesure.

1er novembre

CrŽation officielle du DŽpartement dÕimagerie mŽdicale (DIM) placŽ sous la responsabilitŽ dÕun tandem mŽdico-soignant composŽ de la doctoresse Anne-Franoise Roud, mŽdecin- cheffe de dŽpartement et du technicien en radiologie mŽdicale- chef de service Jean-Franois Turcotte.

1er novembre

La Dresse Sophie Rusca prend ses fonctions en tant que nouveau mŽdecin du travail de lÕH™pital neuch‰telois. Sa prŽsence renforce la volontŽ de lՎtablissement de crŽer des prestations de ressources humaines durables et de qualitŽ.

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Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

1er janvier 2009

Suite ˆ la dŽcision prise par la direction gŽnŽrale dans le cadre de la mise en place de lÕactivitŽ mre-enfant unique transitoire et en concertation avec les mŽdecins concernŽs, le Dr Paul Henri Tolck a passŽ le tŽmoin de mŽdecin-chef du dŽpartement de gynŽcologie-obstŽtrique au Dr Yves BrŸnisholz. Le mandat confiŽ ˆ ce dernier porte sur une durŽe de quatre ans.

1er janvier 2009

La nouvelle convention avec Blanch‰tel, dÕune durŽe de cinq ans, portant sur le traitement du linge plat et des vtements professionnels (quelque 800'000 kilos pour les sept sites) entre en vigueur. Gr‰ce au regroupement de lÕH™pital neuch‰telois et des homes ANEMPA, le prix du kilo de linge a ŽtŽ revu ˆ la baisse.

5 janvier 2009

Sur les sept sites de lÕH™pital neuch‰telois, les mmes prestations et les mmes prix sont pratiquŽs dans les restaurants du personnel. Pour tout interne et partout, lÕassiette du jour, ˆ midi, se monte ˆ 9,80 francs.

Agenda 2009

...

3-7 novembre Semaine de vaccination contre la grippe pour lÕensemble du personnel de lÕH™pital neuch‰telois, sur tous ses sites.

mi-novembre Le Dr Christian Mottet est nommŽ mŽdecin-chef du service de gastro-entŽrologie de lÕH™pital neuch‰telois et entre en fonction dans le courant du mois. Son champ dÕactivitŽ se dŽroulera aussi bien sur le site de La Chaux-de-Fonds que sur celui de Pourtals.

1er dŽcembre Une campagne de sensibilisation, destinŽe ˆ prŽvenir, ds lÕarrivŽe des patients ˆ lÕh™pital, la propagation des infections respiratoires dans les salles dÕattente, est lancŽe. Masques, mouchoirs en papier, produits de dŽsinfection des mains sont distribuŽs ˆ cet effet.

1er dŽcembre Fermeture de la maternitŽ sur le site Val-de-Travers avec reprise des activitŽs par le site de Pourtals.

1er dŽcembre Acte de management, lÕentretien dՎvaluation et de dŽveloppement du personnel sÕinscrit dans la politique de gestion des ressources humaines de lÕH™pital neuch‰telois.

Une directive formalisant la marche ˆ suivre de cet entretien est Žmise.

18 dŽcembre Le site du Val-de-Travers se mue en Centre de traitement et de rŽadaptation (CTR) avec la gŽriatrie comme mission spŽciale et une policlinique ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur sept.

Un tout mŽnage explicatif avec horaires et description des missions est distribuŽ dans les foyers du Val-de-Travers.

mi-dŽcembre La commission du personnel de lÕH™pital neuch‰telois a un nom, ComPHoNe, et une adresse e-mail: hne.comphone@ne.ch dŽcembre Les nŽgociations entre le Centre Žlectronique de gestion (CEG) et lÕH™pital neuch‰telois ont abouti. Le mandat de prestations confiŽ au CEG est signŽ et prend effet au 1er janvier 2009.

Il vise la gestion du systme dÕinformation, le suivi des contrats dÕachat comme de maintenance, lÕexploitation du systme informatique, la maintenance hardware, la mise ˆ disposition et la maintenance des logiciels, la formation et lÕassistance aux utilisateurs.

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Courant 2008, les griefs ont fusŽ contre lÕH™pital neuch‰telois et ses rŽformes considŽrŽes comme insuffisamment communiquŽes voire incomprises.

Des voix se sont ŽlevŽes au Grand Conseil, des citoyens ont fait conna”tre leur opinion par le biais du Courrier des lecteurs des deux quotidiens cantonaux, LÕExpress et LÕImpartial. En parallle ˆ la mise en place dÕune politique de communication tournŽe rŽsolument vers les organes politiques et mŽdiatiques, le conseil dÕadministration et la direction gŽnŽrale ont pris le soin de renseigner le grand public des droits et devoirs qui lui incombent, de sa marge de manÏuvre en termes financiers, sanitaires, organisationnels et dŽcisionnels dŽcrite notamment dans la Loi sur lՎtablissement hospitalier multisite (LEHM) du 30 novembre 2004.

Florilge.

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Des réponses aux questions posées

Les hôpitaux neuchâtelois coûtent trop cher, pourquoi ?

Pour une population de 170'000 habitants, sept h™pitaux, ayant appartenu ˆ sept propriŽtaires diffŽrents, sans rŽelle coordination entre eux, dans un contexte de concurrence rŽgionaliste, gŽnrent des surcožts. Il nÕy a que trois ans quÕils ont ŽtŽ regroupŽs. Depuis lors, lÕaugmentation des charges nÕa ŽtŽ que de 1.1%, contre souvent plus de 4%

dans dÕautres h™pitaux comparables. LÕH™pital neuch‰telois est sur la bonne voie.

Comment baisser ces coûts ?

1. en adaptant le dispositif;

2. en Žvitant les doublons, en regroupant les services, en ne maintenant pas des fonctions devenues superflues;

3. en amŽliorant la gestion opŽrationnelle dans une optique dÕoptimisation de lÕutilisation des ressources;

4. en dŽcloisonnant le fonctionnement au sein des corps professionnels (mŽdical, soignant, paramŽdical, administratif et logistique) et entre eux.

Quelles mesures d’économies avez-vous réalisées en trois ans ?

- Le redimensionnement du dispositif en lits (570 lits en 2006, 451 ˆ fin 2008, soit une baisse de plus de 20%);

- la rŽorganisation de certaines activitŽs de soins;

- le regroupement de fonctions administratives;

- la gestion financire unique

- lÕharmonisation du portefeuille dÕassurances - la politique dÕachats

- la simplification de la hiŽrarchie par le remplacement de cadres affectŽs ˆ chacun des h™pitaux par un seul pour lÕensemble des sites: par exemple, un directeur gŽnŽral ˆ la place de sept directeurs de site;

ce qui reprŽsente en toutÊquelque 15 millions dՎconomies sur les charges annuelles.

Peut-on encore économiser plus ?

Oui, mais dans une mesure limitŽe. Les pas suivants et significatifs en matire dՎconomies sont fortement dŽpendants de dŽcisions quant aux rŽpartitions de missions.

Actuellement, lÕH™pital neuch‰telois effectue une comparaison avec le Centre hospitalier du Centre-Valais (CHCVs) dans le but dÕidentifier les secteurs o ses cožts sont supŽrieurs.

Ces économies se font-elles au prix d’une surcharge du personnel ?

Les rŽorganisations entreprises ont modifiŽ les rythmes de travail ˆ tous les niveaux. Le personnel est plus chargŽ;

on lui demande davantage. La mme tendance sÕobserve ailleurs dans le domaine de la santŽ et au-delˆ. La CCT santŽ 21 en vigueur dans le canton constitue un cadre de protection efficace.

Les économies riment-elles avec diminution de la qualité des prestations ?

Les rŽductions de cožt rŽsultent dÕune meilleure utilisation des ressources. LÕH™pital neuch‰telois veille ˆ ce quÕelles nÕaient pas de consŽquence sur la qualitŽ des prestations.

Dans cette optique, il est en train de mettre en place un projet institutionnel dans le domaine de la sŽcuritŽ des patients.

Les urgences sont souvent débordées, les attentes interminables. A quand un accident faute de soins au bon moment ?

Se prŽsentent aux urgences une grande variŽtŽ de cas:

accidentŽs lourds, malades nŽcessitant une intervention immŽdiate et dÕautres cas moins lourds, jusquÕaux Ð nombreux Ð cas ÇbagatelleÈ. Il y a donc tri ds lÕentrŽe et les cas o une intervention rapide est nŽcessaire sont traitŽs immŽdiatement ou parfois, selon la nature de lÕaffection, transfŽrŽs sur un site universitaire.

Etre traité par un médecin-assistant peu expérimenté, la nuit ou le dimanche, n’est- il pas risqué ?

Un mŽdecin-chef ou responsable soit se trouve sur place, soit est rapidement atteignable. Par ailleurs, il convient de relever quÕun mŽdecin-assistant est un mŽdecin dipl™mŽ, intŽgrŽ dans une Žquipe de soins.

Quel est le taux de réhospitalisation par rapport à la moyenne suisse ?

Le taux de rŽhospitalisation de lÕH™pital neuch‰telois est faible et comparable aux h™pitaux remplissant les mmes missions que lui. Un indicateur standard, qui permettra des comparaisons plus fines, est en cours de dŽfinition au niveau suisse.

Pourquoi le personnel est-il stressé, traité avec mépris ?

Les rŽorganisations entreprises par lÕH™pital neuch‰telois ont parfois nŽcessitŽ des dŽcisions tranchantes, dŽbouchant sur des changements dÕenvergure pour ses Žquipes. MalgrŽ

le respect qui leur est portŽ, certains de ses collaborateurs ont pu ressentir ces mesures comme un manque de considŽration. Le changement est toujours un facteur dÕinsŽcuritŽ et de stress et tout est mis en Ïuvre pour diminuer ces effets par une amŽlioration des procŽdures et une meilleure information.

Un hôpital de soins aigus ne devrait-il pas être à moins de 20 minutes (ou 30, ou 40) de toute localité du canton ?

Ce qui est primordial, cÕest la rapiditŽ des secours en cas dÕaccident ou dÕaffection sŽvre. Le SMUR rŽpond ˆ ce besoin, en principe dans un dŽlai maximum dÕune demi- heure et les premires mesures peuvent tre prises sur place.

Quant ˆ la durŽe dÕaccs par transport privŽ ˆ un site hospitalier disposant dÕun service dÕurgence, il nÕest pas rŽaliste dÕassurer quÕelle sera infŽrieure ˆ 20 minutes.

Pourquoi ne pas construire un hôpital unique au Val-de-Ruz ?

- parce que toute la population du canton devra se dŽplacer au Val-de-Ruz hormis, bien sžr, celle du Val-de-Ruz;

- parce que les moyens de communications sont mauvais depuis le Val-de-Travers;

- parce que le Transrun nÕest pas rŽalisŽ;

- parce que deux grands h™pitaux existent, dont lÕun est neuf et lÕautre va tre rŽnovŽ.

Pourquoi ne pas maintenir deux hôpitaux de soins aigus à Neuchâtel et à La Chaux-de- Fonds ?

Un seul h™pital de soins aigus suffit aux besoins du canton mais rŽparti sur deux sites soit ceux de La Chaux-de- Fonds et de Pourtals, ˆ Neuch‰tel. Ces deux sites fourniront des prestations complŽmentaires et non redondantes.

A quand la fermeture des sites régionaux ?

Une remarque au prŽalable, toute fermeture Žventuelle de site devrait tre soumise au Grand Conseil. Les sites rŽgionaux prodiguent des soins de CTR (suite de traitements, rŽadaptations, gŽriatrie, etc.) dont la fonction est indispensable. La dŽcentralisation de cette activitŽ

rŽpond ˆ un souci dՎquilibre rŽgional.

La loi évoque le respect de l’équilibre régional.

En tenez-vous compte ?

Oui, dans la mesure o la loi donne la responsabilitŽ au Conseil d'Etat de veiller ˆ l'Žquilibre des rŽgions, et que lÕH™pital neuch‰telois respecte les dŽcisions du Conseil d'Etat.

Les policliniques régionales vont-elles disparaître ?

Ces structures sont cožteuses au regard de leur faible niveau dÕactivitŽ. Elles sont maintenues, sous rŽserve dÕune dŽcision contraire du Conseil dÕEtat ou dÕun niveau de qualitŽ et de sŽcuritŽ que lÕH™pital neuch‰telois jugerait inacceptable pour les patients en lien avec une masse critique insuffisante.

Dans le contexte de pŽnurie mŽdicale actuel, lÕavenir des prestations de policliniques passe probablement par des plate-formes santŽ ou cabinets de groupe rŽgionaux.

Comment décharger les services d’urgence ?

En Žlargissant le rŽseau de mŽdecine de premier recours,

ˆ travers une intensification de la collaboration avec les mŽdecins installŽs, organisŽs ou non en cabinets de groupe.

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Zoom sur les départements médicaux...

DirigŽ par les PD Dr RŽmi Schneider, chef de dŽpartement, Dr Jean-Claude Renggli, chef adjoint du dŽpartement, et Christophe Coulet, infirmier chef de service, le dŽpartement de chirurgie de lÕH™pital neuch‰telois est ˆ mme de fournir toute prestation chirurgicale gŽnŽrale et spŽcialisŽe en pratiquant les techniques de chirurgie des plus simples aux plus complexes (ˆ lÕexception de la neurochirurgie, de la chirurgie cardiaque et des transplantations dÕorganes).

LÕactivitŽ se dŽroule sur les deux sites principaux, depuis la fermeture du bloc opŽratoire de Couvet, fin 2008.

Elle inclut des prises en charge ambulatoires et stationnaires (hospitalisations).

Les policliniques offrent les consultations spŽcialisŽes, soit avant, soit aprs prise en charge chirurgicale.

Les patients sont soit convoquŽs pour une prise en charge Žlective (planifiŽe), soit admis depuis les urgences.

Pour certaines pathologies, un regroupement sur un seul site se justifie par un faible volume dÕactivitŽs et par la concentration de certaines compŽtences (spŽcialisation).

Le dŽpartement dÕanesthŽsiologie de lÕH™pital neuch‰telois est actif sur trois de ses sept sites, soit Pourtals, La Chaux-de-Fonds et La BŽroche. Il assure encore lÕanesthŽsiologie ˆ lÕH™pital de La Providence sur le plan mŽdical.

Il a pour missions:

- la prise en charge des patients au cours des actes chirurgicaux ainsi que lors des actes douloureux de radiologie, d'endoscopie ou d'autres disciplines mŽdicales comme, entre autres, lÕantalgie obstŽtricale;

- lÕoptimisation de la prise en charge prŽ-opŽratoire des patients devant subir une intervention chirurgicale (au total plusieurs dizaines de consultations prŽ- opŽratoires quotidiennes sur les trois sites opŽratoires);

- le suivi post-opŽratoire immŽdiat dans les unitŽs de soins post-interventionnelles (salles de rŽveil sur les trois sites opŽratoires - 24h/24 ˆ Pourtals);

- la participation au traitement de la douleur dans l'institution: douleurs aigu‘s par les services dÕanesthŽsiologie des trois sites et douleur chronique par le service dÕantalgie;

- la gestion des blocs opŽratoires en collaboration avec les disciplines concernŽes;

- un soutien lors de la prise en charge des urgences vitales dans les autres dŽpartements de l'institution dans la mesure de ses disponibilitŽs.

En collaboration avec les disciplines concernŽes, cÕest au dŽpartement dÕanesthŽsiologie quÕil incombe de dŽfinir la coordination et lÕorganisation des activitŽs chirurgicales dans les blocs opŽratoires. Par annŽe, il pratique environ 11Õ000 anesthŽsies dans les trois sites opŽratoires (HNE Pourtals, HNE La Chaux-de-Fonds et H™pital de La Providence), 750 pŽridurales obstŽtricales et 2000 consultations d'antalgie.

Anesthésiologie

Alain Bastin, infirmier-chef de service (ˆ gauche) et Dr Alexandre Schweizer, mŽdecin-chef de dŽpartement

Disciplines anesthŽsiologie

gestion des blocs opŽratoires

antalgie aigu‘, antalgie obstŽtricale, antalgie chronique

ActivitŽ HNE La Chaux-de-Fonds

HNE Pourtals

HNE La BŽroche (antalgie chronique uniquement)

Formations Formation postgrade des mŽdecins anesthŽsistes (cat. BÐ2 ans) proposŽes Formation postgrade des infirmiers anesthŽsistes

Chirurgie

Christophe Coulet, infirmier-chef de service (ˆ gauche) et PD Dr RŽmi Schneider, mŽdecin-chef de dŽpartement Disciplines chirurgie gŽnŽrale

chirurgie viscŽrale chirurgie thoracique chirurgie vasculaire chirurgie urologie chirurgie orthopŽdique chirurgie traumatologique chirurgie de la main

chirurgie plastique et reconstructive

otorhinolaryngologie (ORL) et chirurgie maxillo-faciale ophtalmologie

ActivitŽ HNE La Chaux-de-Fonds

HNE Pourtals

HNE Val-de-Travers (jusquÕau 15 dŽcembre 2008) Reconnaissance Chirurgie (formation de base)

FMH de formation - Formation approfondie en chirurgie gŽnŽrale et dÕurgence mŽdicale - Formation approfondie en chirurgie viscŽrale

postgraduŽe OrthopŽdie et traumatologie de lÕappareil locomoteur Autres formations Formation postgrade des infirmiers du domaine opŽratoire

Formation initiale TSO (technicien salle d'opŽration)

Olivier MOSSET, Blue and Green Cocotte Catherine GFELLER, Les Figurants, 2001

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Le dŽpartement dÕimagerie mŽdicale crŽŽ au 1er octobre 2008, sՎtend sur six des sept sites de lÕH™pital neuch‰telois (ˆ lÕexception du centre de soins palliatifs La Chrysalide) et sÕadresse aussi bien aux patients hospitalisŽs quÕambulatoires. Sur les sites de soins aigus, il bŽnŽficie de lÕensemble des techniques de pointes permettant dÕimager le corps humain, telles que tomodensitomŽtrie, imagerie par rŽsonance magnŽtique (IRM), PET-CT etc. Un Žlan particulier a ŽtŽ donnŽ au dŽveloppement de la radiologie interventionnelle gr‰ce ˆ lÕentrŽe en fonction dÕun nouveau collaborateur en automne 2008.

Dans les centres de traitement et rŽadaptation (CTR) et de mŽdecine physique de rŽadaptation (MPR), il dispose dÕune radiologie conventionnelle et dÕun Žchographe. Sur le site de La Chaux-de-Fonds, se trouve encore le service de mŽdecine nuclŽaire cantonale, placŽ ˆ proximitŽ du dŽpartement dÕoncologie-radiothŽrapie.

La mission principale du dŽpartement est de fournir une aide diagnostique et thŽrapeutique dŽcisive pour le meilleur traitement possible des patients. Les quelques 79000 examens pour lÕannŽe 2008 concrŽtisent le fruit de la collaboration Žtroite avec les mŽdecins des diffŽrents dŽpartements et du canton. Ces chiffres dŽmontrent la volontŽ de rŽpondre aux besoins de la population tout en gardant des liens privilŽgiŽs avec les h™pitaux universitaires voisins.

Les premires prŽoccupations ont ŽtŽ une rŽorganisation ˆ lÕinterne du dŽpartement en prŽparation du projet PACS (Picture Archiving and Communication System) pour 2009. Ce systme dÕarchivage sans film des images radiologiques facilitera ˆ terme la transmission des examens et de leurs rŽsultats

ˆ lÕensemble de lÕHNE, quelle que soit la localisation des missions de chacun des sites.

Ce projet nŽcessite un partenariat pluridisciplinaire entre avec le Centre Žlectronique de gestion (CEG).

Le dŽpartement de gynŽcologie-obstŽtrique est lÕun des deux p™les de lÕunitŽ mre-enfant (dont le principe a ŽtŽ acceptŽ par le Conseil dՃtat en septembre 2007), le dŽpartement de pŽdiatrie en Žtant lÕautre p™le.

Son activitŽ dans le domaine de lÕobstŽtrique se dŽploie sur trois sites, principalement le site de Pourtals (1080 naissances), de La Chaux-de-Fonds (521 naissances) et, jusquՈ fin novembre 2008, de Val-de-Travers (124 naissances). Les naissances peuvent tre acceptŽes ds la 30me semaine de grossesse sur le site de Pourtals, ds la 35me semaine sur le site de La Chaux-de- Fonds, et ds la 37me semaine, pour les grossesses physiologiques, sur le site du Val-de-Travers.

Le dŽpartement a pour mission dÕoffrir des prestations pour toutes les pathologies que peuvent prŽsenter la femme et la fillette. Les suivis de grossesse sont assurŽs. Les problmes de couple, quÕil sÕagisse de difficultŽs relationnelles, sexuelles ou de problmes dÕinfertilitŽ sont pris en charge par le service, en partenariat avec le planning familial, prescripteur.

LÕinterdisciplinaritŽ rend possible la prise en charge des situations complexes, notamment en oncologie gynŽcologique. Les mŽdecins assistants et chef de clinique bŽnŽficient dÕune formation post-graduŽe, sages-femmes, soignants et mŽdecins cadres dÕune formation continue.

Les cours de prŽparation ˆ la naissance sont dispensŽs par les sages-femmes sur les sites du Val-de-Travers, de La Chaux-de-Fonds et de Pourtals.

Gynécologie-obstétrique

Sabine Illide Boulogne, sage-femme responsable (ˆ gauche) et

Dr Paul Henri Tolck, mŽdecin-chef de dŽpartement (jusquÕau 31 dŽcembre 2008) Disciplines ObstŽtrique: prise en charge prŽ, per et post natale

Echographie gynŽcologique et obstŽtricale InfertilitŽ

GynŽcologie opŽratoire (chirurgie abdominale, laparoscopique, vaginale, uro-gynŽcologique et onco-gynŽcologique; curiethŽrapie)

Policlinique gynŽco-obstŽtricale (chirurgie ambulatoire) et gynŽcologie pŽdiatrique

SŽnologie et sŽno-oncologie

ActivitŽ HNE La Chaux-de-Fonds

HNE Pourtals HNE Val-de-Travers

Formations Formation postgrade de mŽdecins en gynŽcologie-obstŽtrique proposŽes (cat. B-3 ans)

Formation soignants: HES infirmire

Formation sages-femmes: Etudiantes HES de Genve et Lausanne

Imagerie Médicale

Jean-Franois Turcotte, technicien en radiologie mŽdicale responsable (ˆ gauche) et Dresse Anne-Franoise Roud, mŽdecin-cheffe de dŽpartement Disciplines Echographie et doppler

imagerie par rŽsonance magnŽtique (IRM) mammographie et dŽpistage du cancer du sein mŽdecine nuclŽaire

ostŽodensitomŽtrie radiodiagnostic

radiologie interventionnelle tomodensitomŽtrie

ActivitŽ HNE La BŽroche

HNE La Chaux-de-Fonds HNE Le Locle

HNE Pourtals HNE Val-de-Ruz HNE Val-de-Travers

Formations Formation post grade de mŽdecins en imagerie mŽdicale proposŽes (cat. C-2 ans)

Formation des techniciens en radiologie (dipl™me HES-So)

GŽrard AUBRY, 1986 H. MATTHEY, 1987

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Le dŽpartement dÕoncologie est responsable de la prise en charge pluridisciplinaire de toutes les pathologies oncologiques au sein de lÕH™pital neuch‰telois. La coordination des investigations et des traitements est garantie par les rŽunions hebdomadaires multidisciplinaires dÕoncologie o

chaque cas de cancer est discutŽ et son traitement dŽfini (ex: tumorectomie, chimiothŽrapie, radiothŽrapie, hormonothŽrapie). Les traitements oncologiques spŽcialisŽs sont administrŽs dans les diffŽrents services du dŽpartement dÕoncologie. La majoritŽ des traitements sont ambulatoires.

Les cas plus lourds (comme les leucŽmies sur le site de Pourtals ou les traitements de radio- chimiothŽrapies sur le site de La Chaux-de-Fonds) sont traitŽs en collaboration avec les services de mŽdecine.

Le service dÕoncologie mŽdicale assure les consultations et les traitements sur les sites de Pourtals, La Chaux-de-Fonds et Couvet. Les traitements de chimiothŽrapies et divers traitements ciblŽs (anticorps monoclonaux) sont prŽparŽs de faon centralisŽe en pharmacie et administrŽs par les infirmires spŽcialisŽes en oncologie selon des normes de sŽcuritŽ ŽlevŽes. Le suivi oncologique est complŽtŽ par un soutien psychologique dispensŽ par les deux psycho-oncologues du dŽpartement.

Le service de radio-oncologie sur le site de La Chaux-de-Fonds assure les divers traitements de radiothŽrapie (conventionnelle, radiothŽrapie guidŽe par l'image, hyperthermie, radiochimiothŽrapie).

LՎquipe hautement spŽcialisŽe de radio-oncologues, physiciens mŽdicaux et techniciens en radiologie mŽdicale dispose dÕun plateau technique se composant de deux accŽlŽrateurs linŽaires Ð avec collimateurs multilames et systme dÕimagerie embarquŽe Ð et dÕune unitŽ de curie-thŽrapie.

Le centre des soins palliatifs de lÕH™pital neuch‰telois La Chrysalide (13 lits) est dŽvolu ˆ des patients atteints de maladies incurables et Žvolutives (le plus souvent des cancers).

Il assure encore des consultations sur tous les sites de lÕH™pital neuch‰telois, une consultation ambulatoire et dŽtache une Žquipe mobile ˆ domicile en deuxime ligne ˆ la demande des mŽdecins et des Žquipes soignantes de premier recours.

La mission premire du dŽpartement de mŽdecine de lÕH™pital neuch‰telois est dÕoffrir les meilleurs soins possibles selon les connaissances mŽdicales et diagnostiques les plus rŽcentes tout en respectant scrupuleusement lÕautonomie dŽcisionnelle du patient quÕil soit hospitalisŽ ou en traitement ambulatoire.

Les investigations et les traitements appliquŽs sont soumis au concept de la mŽdecine basŽe sur les preuves Ð lorsque ces preuves existent Ð et sur les bonnes pratiques de mŽdecine clinique. Le dŽpartement de mŽdecine sÕefforce de cultiver et dÕappliquer les notions Žthiques dÕautonomie et de bienfaisance. La notion de prise en charge globale, dŽveloppŽe en mŽdecine interne, constitue un des points forts du dŽpartement, tout comme aussi lÕapplication des concepts d'un h™pital sans douleur.

Toutes les spŽcialitŽs importantes de la mŽdecine sont reprŽsentŽes dans le dŽpartement soit par les mŽdecins cadres, soit par des mŽdecins consultants travaillant partiellement ˆ lÕH™pital neuch‰telois.

Pour des questions trs pointues, nŽcessitant une infrastructure lourde comme la cardiologie interventionnelle, le dŽpartement travaille en liens Žtroits avec les h™pitaux universitaires de Berne, Lausanne et Genve. En outre un partenariat est instaurŽ avec lÕH™pital de La Providence pour ce qui est de la nŽphrologie et des hŽmodialyses.

Sa mission dÕenseignement et de formation des mŽdecins et infirmiers-res ainsi que des Žtudiants en mŽdecine se double dÕun Žchange de savoirs et de compŽtences rŽgulirement instaurŽ par la collaboration avec dÕautres mŽdecins et des centres universitaires ˆ des activitŽs de recherche clinique conduite par les mŽdecins-cadres, par la participation ˆ des Žtudes multi-centriques, et par des Žtudes concernant les patients traitŽs dans lÕH™pital neuch‰telois.

Médecine

Corine Murgia, infirmire-cheffe de service (ˆ gauche) et Prof Dr Raffaele Malinverni, mŽdecin-chef de dŽpartement

Disciplines mŽdecine interne aigu‘

soins intensifs

centres de traitement et de rŽadaptation centre de mŽdecine physique et de rŽadaptation gŽriatrie

spŽcialitŽs mŽdicales des mŽdecins hospitaliers: gastroentŽrologie, pneumologie, neurologie, immuno-allergologie, mŽdecine intensive, mŽdecine dÕurgence, infectiologie, rhumatologie, mŽdecine psychosomatique, nutrition clinique

ActivitŽ HNE La Chaux-de-Fonds

HNE Le Locle HNE Val-de-Ruz HNE Val-de-Travers HNE Pourtals HNE La BŽroche

Formations Formation postgrade de mŽdecins, en Žtroite collaboration avec des proposŽes services universitaires dont ceux de la FacultŽ de Genve, Lausanne

et Berne (cat. A-3 ans)

Formation dÕinfirmiers en soins intensifs

Oncologie

Pascal Schmitt, infirmier-chef de service (ˆ gauche) et Dr Christian Monnerat, mŽdecin-chef du dŽpartement Disciplines oncologie mŽdicale

radio-oncologie soins palliatifs psycho-oncologie hŽmatologie

ActivitŽ HNE La Chaux-de-Fonds

HNE La Chrysalide HNE Pourtals HNE Val-de-Travers

Formations Formation postgrade de mŽdecins en oncologie mŽdicale (cat. C, 1 an), proposŽes Formation postgrade de mŽdecins en radiothŽrapie (cat. B, 2 ans)

Formation postgrade de mŽdecins en soins palliatifs (cat. C, 1an) Formation postgrade infirmires clinitiennes en oncologie

Armande OSWALD, Sans titre, 2001 LERMITE, Paysage pour demain, 1970

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Urgences et SMUR

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Les services des urgences de lÕH™pital neuch‰telois (sites de La Chaux-de-Fonds, Pourtals et Val-de-Travers jusquÕen dŽcembre 2008) accueillent tout patient qui sÕy prŽsente. Le nombre de ceux-ci, en constante progression, la diversitŽ des pathologies traitŽes et leur degrŽ de gravitŽ

engendrent quelques fois une surcharge momentanŽe liŽe ˆ de nombreux facteurs inter-dŽpendants.

De plus, les urgences ne fonctionnent pas selon le principe ÇPremier arrivŽ, premier serviÈ, mais selon le principe ÇPlus grave, dÕabordÈ.

La durŽe du sŽjour aux urgences dŽpend aussi de la disponibilitŽ du mŽdecin ou du chirurgien qui doit gŽrer de nombreux cas en mme temps; de la disponibilitŽ des places dans les salles dÕexamens;

de l'importance des examens ˆ rŽaliser tels que les examens radiologiques (Žchographies, scanner) ou biologiques (prise de sang, prŽlvements diversÉ); de la disponibilitŽ dÕun mŽdecin spŽcialiste voire dÕun mŽdecin consultant ÇexterneÈ lorsque cela est nŽcessaire et enfin, de la disponibilitŽ

des unitŽs de soins en cas dÕhospitalisation.

Le Service mobile urgences rŽanimation ou SMUR est le bras ÇprŽhospitalierÈ de l'h™pital; il offre aux patients la possibilitŽ dՐtre pris en charge dans son milieu propre ou sur un lieu dÕaccident par un mŽdecin formŽ (urgentiste). Le SMUR ne transporte pas de patient mais accompagne une ambulance. Sa mission consiste ˆ rŽtablir et assurer les fonctions vitales, assurer un transport sžr et confortable vers le lieu de traitement final quÕest le site hospitalier. Le SMUR est engagŽ par le 144 (numŽro de tŽlŽphone des urgences) et/ou par les SIS uniquement. CÕest un service cantonal qui travaille en Žtroite collaboration avec les diffŽrents services cantonaux dÕambulances.

Le dŽpartement de pŽdiatrie de lÕH™pital neuch‰telois accueille lÕensemble des patients de la naissance ˆ lՉge de 16 ans rŽvolus. Il est lÕun des deux p™les de lÕactivitŽ mre-enfant dont le principe a ŽtŽ acceptŽ par le Conseil dՃtat en septembre 2007*, le dŽpartement de gynŽcologie- obstŽtrique en Žtant lÕautre. Dans ce contexte et jusquՈ lÕachvement des travaux de rŽnovation du site de La Chaux-de-Fonds, les activitŽs liŽes ˆ lÕhospitalisation pŽdiatrique sont regroupŽes sur le site de Pourtals.

AujourdÕhui, le dŽpartement de pŽdiatrie comporte les unitŽs et les missions suivantes:

HNE, site de Pourtals

- unitŽ dÕhospitalisation de 18 lits accueillant des patients hospitalisŽs de mŽdecine et de chirurgie, des patients ambulatoires principalement pour une activitŽ chirurgicale et lÕensemble des patients de nŽonatologie

- unitŽ dÕurgence et de policlinique pŽdiatriques mŽdicales et chirurgicales, ouverte 24h sur 24 et 7 jours sur 7 (prise en charge mŽdicale conjointe avec le dŽpartement de chirurgie)

- maternitŽ avec 1100 naissances

- prise en charge de lÕensemble des admissions ayant nŽcessitŽ un transport extra-hospitalier.

HNE, site de La Chaux-de-Fonds

- unitŽ dÕurgence et de policlinique pŽdiatriques mŽdicales et chirurgicales, ˆ lÕexception des urgences graves ou vitales, ouverte de 8h ˆ 20h en semaine et de 10h ˆ 18h le week-end et les jours fŽriŽs (prise en charge mŽdicale conjointe avec le dŽpartement de chirurgie)

- une activitŽ de chirurgie ambulatoire au delˆ de lՉge de 1 an - maternitŽ avec 550 naissances.

* Les perspectives pour fin 2009 sont le regroupement des activitŽs dÕobstŽtrique avec la constitution dÕune maternitŽ cantonale et la crŽation dÕune unitŽ ambulatoire pŽdiatrique indŽpendante de la structure adulte, comportant une activitŽ dÕurgence, de policlinique, de consultations spŽcialisŽes et de chirurgie ambulatoire.

Pédiatrie

Nicole MŸller, infirmire-cheffe de service (ˆ gauche), et Dresse Laurence Racine, mŽdecin-cheffe du dŽpartement

Disciplines Hospitalisation (mŽdecine et chirurgie) Chirurgie ambulatoire

Consultations ambulatoires

Urgences et policlinique pŽdiatriques MaternitŽ

NŽonatologie

ActivitŽ HNE Pourtals

HNE La Chaux-de-Fonds

HNE Val-de-Travers (maternitŽ jusquՈ fin novembre 2008 Formations Formation postgrade de mŽdecins en pŽdiatrie (cat. B-2 ans) proposŽes Formation postgrade de mŽdecins en nŽonatologie (cat.C-6 mois)

Formation postgrade de mŽdecins en mŽdecine gŽnŽrale (cat.B-1 an)

Alain Bastin, infirmier-chef de service (ˆ gauche), Dr Reza Kehtari (au centre) et Dr Christophe SŽnŽchaud, mŽdecins-chefs de service Disciplines urgences intra-hospitalires

urgences extra-hospitalires

ActivitŽ HNE La Chaux-de-Fonds

HNE Pourtals

HNE Val-de-Travers jusquÕen dŽcembre 2008 Formations Formation postgrade dÕinfirmiers en soins d'urgence proposŽes Formation ˆ venir:

Formation postgrade de mŽdecins urgentistes

Claude FROSSARD, Passages en trois champs, 1999 Pierre SCHWAB, Amina, 1971

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(direction des soins)

Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

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Hôpital neuchâtelois / page / Faits et gestes 2008

Zoom sur ...

(direction des soins)

Services transversaux

Gestion des lits

Responsable: Sylvie Le Bail Les avancŽes

- harmonisation des pratiques de gestion des lits et polyvalence du secrŽtariat sur les deux sites principaux;

- localisation en temps rŽel des patients de lÕH™pital neuch‰telois par la mise en place dÕun logiciel unique sur les sites (soins aigus et centres de traitement et de rŽadaptation);

- mise en place dÕindicateurs de suivi de lÕactivitŽ et de lÕoccupation des lits;

- uniformisation des demandes dÕadmission provenant des mŽdecins externes ˆ lÕH™pital neuch‰telois et centralisation des demandes dÕadmission sur les sites de La Chaux-de-Fonds et de Pourtals, quel que soit le site dÕadmission.

Service social et de liaison

Responsable: Marie-Odile Michau Les avancŽes

- crŽation du service qui met en synergie les compŽtences des assistants sociaux et des infirmiers de liaison et dŽploiement de lÕactivitŽ sur lÕensemble des sites;

- mise en place dÕindicateurs de performance dont, entre autres, la durŽe de sŽjour du patient ou encore lÕadŽquation ˆ la situation mŽdicale du patient;

- tissage de liens de confiance avec les assureurs maladie;

- organisation fonctionnelle avec Neuch‰tel organise le maintien ˆ domicile (NOMAD).

Neuropsychologie et logopédie

Responsable: Michle Croisier Les avancŽes

- crŽation dÕune unitŽ de neuropsychologie, avec des prestations transversales pour les patients hospitalisŽs en soins aigus (sites de La Chaux-de-Fonds et Pourtals) et pour le service de mŽdecine physique et de rŽadaptation sur le site du Val-de-Ruz;

- consultations ambulatoires sur les sites de La Chaux- de-Fonds et Pourtals);

- polyvalence des collaborateurs travaillant tous sur deux sites au moins.

Physiothérapie

Responsable: Pierre Colin Les avancŽes

- mise en place dՎquipes transversales sur tous les sites;

- polyvalence des collaborateurs;

- Žlaboration dÕun protocole interdisciplinaire cantonal de prise en charge des amputŽs;

- crŽation de groupes ambulatoires pour patients atteints de la maladie de Parkinson et pour patients prŽsentant des insuffisances respiratoires.

Prestations sur sites:

La Chaux-de-Fonds - thŽrapie en piscine; ondes de choc extracorporelles; traitements uro-gynŽcologiques; drainage lymphatique; rŽŽducation isocinŽtique. Pourtals - thŽrapie en piscine; ondes de choc extracorporelles; traitements uro-gynŽcologiques; drainage lymphatique; traitement des bržlŽs; rŽhabilitation respiratoire en groupe; groupe Parkinson; table de traction vertŽbrale.

Val-de-Ruz - rŽadaptation neurologique; programme dÕexercices personnalisŽs; rŽŽducation isocinŽtique;

physiothŽrapie du sport; thŽrapie en piscine, jacuzzi, hammam.

Pôle clinique

Responsables: RenŽ Vuillemin et Aziza Touel Les avancŽes

- crŽation de lՎquipe;

- Žtat des lieux des pratiques et mise en place de protocoles de soins;

- analyse des incidents et mise en place dÕactions correctrices;

- organisation dÕateliers techniques de mise ˆ niveau pour le personnel infirmier.

Formation des soins

Responsable: ValŽrie Delvaux Les avancŽes

- organisation des praticiens formateurs en rŽseau;

- organisation de la formation des assistants en soins et santŽ communautaires (ASSC)*;

- dŽveloppement de formations internes externalisŽes;

- uniformisation des pratiques pour les formations post graduŽes des collaborateurs spŽcialisŽs et commission unique par spŽcialitŽ;

- planification annuelle des stages;

- partenariat avec les Hautes Žcoles et Žchanges de collaborateurs pour les formations pratiques en Žcole (dont 4560 jours de stage pour les Žtudiants de la HES-SO);

- accueil de stagiaires bŽnŽvoles, ds lՉge de 16 ans, en provenance des Žcoles secondaires du canton.

* La nouvelle ordonnance de formation des ASSC qui doit tre implŽmentŽe pour la rentrŽe acadŽmique 2009. Cela a pour incidence que lÕentreprise formatrice (soutenue par lÕOrTra santŽ-social neuch‰teloise) participe aux cours interentreprises en partenariat avec le centre neuch‰telois des formations du domaine santŽ-social Pierre-Coullery ˆ La Chaux-de-Fonds. Cette nouvelle formation a engendrŽ une rŽflexion au sein du dŽpartement des soins de lÕH™pital neuch‰telois visant ˆ dŽterminer la place et les collaborations entre les infirmiers, les ASSC et les aides soignants. En 2008, lÕH™pital neuch‰telois a formŽ 10 ASSC en formation initiale ou en cours dÕemploi.

Ergothérapie

Responsable: Anne-Christine Miaz Les avancŽes

- mise en place dՎquipes transversales sur tous les sites;

- crŽation dÕun service dÕergothŽrapie sur le site du Val- de-Ruz pffrant des prestations de traitement et de rŽadaptation et de mŽdecine physique et de rŽadaptation;

- crŽation de groupes de travail intersites pour dŽvelopper une pratique coodonnŽe et standardisŽe (evidence based practice) de lÕergothŽrapie au sein de lÕH™pital neuch‰telois;

- dans le domaine de la pathologie de la main, extension des prestations ˆ la pratique ambulatoire avec consultations spŽcialisŽes.

Nutrition

Responsable: Laurence Schwab Les avancŽes

- mise en place dÕun service transversal sur quatre sites;

crŽation de la Commission dÕalimentation (plateforme soins Ð services cuisine et restauration Ð intendance et hŽbergement).

Services médico-techniques

Carmen PERRIN, Caoutchouc, 2000 Lucien SCHWOB, 1965

Assis, de gauche ˆ droite, RenŽ Vuillemin, directeur des soins adjoint, Marie-Odile Michau, directrice des soins adjointe,

Sylvie Le Bail, gestion des lits; debout, ˆ gauche, ValŽrie Delvaux, formation des soins et Aziza Touel, p™le clinique. De gauche ˆ droite, Laurence Schwab, nutrition, Anne-Christine Miaz, ergothŽprapie, Michle Croisier, neuropsychologie et logopŽdie et Pierre Colin, physiothŽrapie.

Referências

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