Moloka est un emplacement à la frontière sud-ouest de la concession MUMI. Dans les villes de Musonoi et Luilu, les habitants souffrent pendant la saison sèche (avril à octobre) de la poussière qui provient du passage des camions de KCC et d'autres entreprises ainsi que des véhicules privés. L'asphaltage d'un tronçon de la route de Musonoi pourrait bientôt changer la donne et réduire partiellement la poussière.
Cependant, il est regrettable qu'une grande partie des habitants de la ville de Luilu ne puisse pas bénéficier de ces sous-stations. Briques et tôle ondulée : conditions de vie difficiles pour les villageois autour de la mine de MUMI. Ces mesures sont suffisantes dans le cas de l'arrêt de la pollution de la rivière Luilu ainsi que le droit au revenu lorsque les routes sont coupées.
Dans la ville de Musonoi, pendant la saison sèche (avril à octobre), les habitants souffrent des poussières provenant du passage des camions KCC et d'autres entreprises (telles que Sicomines, Commus) et des véhicules privés. L'asphaltage d'une partie de la route pourrait bientôt changer la donne et réduire partiellement la poussière. A Luilu, pendant la saison sèche (avril à octobre), les habitants souffrent également de la poussière provenant du passage des camions de KCC et d'autres entreprises telles que Musonoi District.
La poussière provoque un manque de visibilité qui entraîne une augmentation des accidents de la route. Route nationale n. 39 relie la ville de Kolwezi aux autres territoires de la province du Lualaba. Malheureusement, il n'y a aucun projet d'asphaltage de cette route par l'OEK ou le gouvernement local.
Dans les rapports de 2012 et 2014, Pain pour le prochain (PPP) et Action de Carême (AdC) avaient apporté la preuve de la pollution de la rivière Luilu par KCC via le canal Albert. On peut dire qu'il s'agit d'une nette amélioration, notamment liée à la rénovation de l'usine de KCC, après l'arrêt de la production de septembre 2015 à décembre 2017. En matière d'accès à l'eau, le fait que KCC appuie la construction de sous-stations l'accès à l'eau pour la population est à saluer.
Ces mesures sont suffisantes dans le cas de l'arrêt de la pollution de la rivière Luilu ainsi que le droit au revenu entre les routes coupées. Il convient de noter que ce rapport n'est pas destiné à analyser les programmes communautaires, mais à analyser les droits de l'homme et les préoccupations environnementales de Glencore. Ce rapport met en lumière le rôle vital de la société civile dans le suivi et le suivi des impacts environnementaux et environnementaux.
Qu'en est-il des pays où les acteurs de la société civile sont surveillés, menacés et/ou emprisonnés voire tués ?
Conclusion
Selon les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, Glencore doit effectuer une diligence raisonnable en quatre étapes : 1) identifier les risques ; 2) agir en conséquence ; 3) un suivi avec des indicateurs ; 4) rapport sur les analyses et les mesures approuvées. Cependant, il n'est pas clair si cette évaluation inclut systématiquement tous les droits de l'homme tels que définis par les normes internationales (les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, ainsi que les lignes directrices de l'OCDE). En revanche, les mesures sont insuffisantes pour le droit à la santé lié à la poussière à Musonoi et Luilu ou le droit à l'alimentation lorsque les champs sont pollués.
Glencore ne teste pas suffisamment l'efficacité de ces mesures sur la base d'indicateurs et auprès de la population locale, comme le montre l'impact sur le droit à l'alimentation et à la santé. En effet, il est important que Glencore, comme l'exigent les Principes directeurs, se base sur « des indicateurs qualitatifs et quantitatifs appropriés, et s'appuie sur des évaluations provenant de sources internes et externes, y compris les parties prenantes96 », c'est-à-dire la population locale touchée par la poussière et la pollution. Glencore ne communique pas assez à ce sujet : les rapports de développement durable donnent des informations générales sur les processus que l'entreprise a mis en place dans le domaine du respect des droits de l'homme.
Cependant, il n'y a pas suffisamment d'informations publiques précises sur les impacts d'OEK et de MUMI sur les droits de l'homme et l'environnement en RDC ainsi que sur les détails des mesures prises pour réduire ces impacts et leur efficacité. Ce rapport conclut que Glencore n'a pas effectué une diligence raisonnable adéquate de manière incomplète. De plus, les dossiers de corruption et de fiscalité sont très décevants et inquiétants, compte tenu des nombreux litiges juridiques de Glencore.
Si l'on peut considérer qu'OEK et MUMI se sont améliorés sur certains aspects au cours des six dernières années, c'est principalement grâce au travail et à la pression exercée par les organisations partenaires de PPP et AdC. Cette expérience montre que le travail à long terme des organisations partenaires sur le terrain est crucial. Mais cela ne suffit pas : aujourd'hui encore, les principaux enjeux (droit à la santé, droit à l'alimentation) ne sont toujours pas résolus.
Une réglementation contraignante pour les multinationales suisses, comme l'exige l'Initiative pour des entreprises multinationales responsables, est absolument nécessaire pour garantir un meilleur respect des droits de l'homme et des normes environnementales par les multinationales suisses à l'étranger. ADM Association pour le Développement des Musonoi AFREWATCH Observatoire Africain des Ressources Naturelles AGRIPEL Ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Elevage CAJJ Centre d'assistance juridique et judiciaire. PM10 Particules de matière de moins de 10 µ de diamètre PM2,5 Particules de matière de moins de 2,5 µ de diamètre.
Liste des abréviations
Notes
Lettre de Glencore sur la campagne de Carême et le dossier Pain pour le prochain publié en septembre 2018. Glencore sur Pain pour le prochain (après la soumission par Pain pour le prochain des principaux résultats de la recherche le 11 octobre 2018). Analyse critique de l'observation des consultations organisées par la société KCC dans la province du Lualaba.
Lettre de Glencore à Pain pour le prochain (à la suite de la soumission par Pain pour le prochain des principaux résultats de recherche le 11 octobre 2018). 62 Communication directe de Glencore lors d'un entretien de Pain pour le prochain le 29 mai 2018 avec des représentants de Glencore. Nous sommes engagés au nord comme au sud pour une transition vers de nouveaux modèles agricoles et économiques.
Avec les personnes délaissées, nous défendons un monde plus juste, un monde sans faim ni pauvreté. Nous favorisons les changements sociaux, culturels, économiques et individuels pour favoriser la dynamique de transformation vers un mode de vie durable.
Action de Carême – Oser le changement, renforcer la justice
