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Cognitique: vers une informatique plus cognitive et sociale

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Aniorte, Philippe et Gouardères, Sophie. Tou lous e, Cép adues-Edit io ns, 2003. 283 p.

Préface

De l’information aux savoirs socialement distribués

José R odri gues dos Santos1 et Guy Gouardères2

Les développements actuels de l’informatique nouvelle sont l argement orientés vers l e W eb et la métaphore de la Gril le (GRID) ; cela veut dire qu’ils sont aussi très centrés sur l’échange, la transaction, le di alogue. Ce recentrage l’éloigne chaque jour d’avantage du point de vue classi que des

machines à contrôle centralisé (W iener, 19483) pour la

rapprocher de celui de (W egner, 19974) sur le contrôle par

l’interaction entre composants d’un système.

L’effort de conception par des « systèm es multi -agents autonomes » prend sa source dans les limitations des anciennes approches systèmes rel ativement fermées et conduit à dével opper des systèmes distribués où les concepts d’espace et de temps sont enrichis par la présence des autres. C ette évolution se réfère à une informatique où les capacités respectives à produire de l'information, à communiquer et à coordonner en temps réel de l'intelligence distribuée donne lieu à la création d' une m émoire collective dont les caractéristiques m ajeures sont l'hétérogénéité et la distributi on

(Dautenhahn, 19985).

D ans cette perspective, la communication sur le W eb peut être vue comme une interaction au sens l arge entre entités autonomes -agents artificiels et/ou humains- qui coopèrent (ou entrent en compétition) pour résoudre des problèmes dans des univers virtuels ayant une connotation d’organisation sociale. Or, la connaissance sociale (ou située) ne se réduit pas à j uxtaposer l es connaissances i ndividuell es mais consiste aussi

à examiner celles qui vont émerger des coalitions,

opportunistes ou planifiées, au sein d’une société d’individus.

Les propri étés globales résultantes ne sont pas

1A n th ro p o l o g u e , P ro f e s se u r à Ac a d e m i a M i l i ta r , L i sb o n n e e t CI DE HU S - Un iv e rs i d a d e d e É v o ra . 2 I n f o r ma ti ci e n , P ro f e s s e u r à l ’U n i ve r si té d e P a u e t d e s P a y s d e l ’A d o u r 3 W i e n e r, N . : Cy b e rn e t i c s , o r c o n t r o l a n d c o m m u n ic a t i o n in th e a n i m a l a n d t h e m a ch i n e . J o h n W i le y & S o n s, N e w Y o r k ( 1 9 4 8 ). 4 W e g n e r, P . : Wh y i n t e ra ct i o n i s m o re p o w e r fu l t h a n a l g o r i th m s . Co m m . A C M 4 0 , 5 ( 1 9 9 7 ) 8 0 - 9 1 . 5 K . Da u te n h a h n , T h e a rt o f d e s i g n i n g S o c ia l l y In t e ll i g e n t A g e n t s s ci e n c e , fi ct i o n , a n d t h e h u m a n i n th e l o o p , A p p l . A r t. In t e l . J . 1 2 ( 7 - 8 ) ( 1 9 9 8 ) .

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nécessairem ent la somme de chacune des propriétés i ndividuell es identifi ées. En effet, il sem blait s’ agir, au départ, de propriétés indépendantes, caractéristiques propres à chaque élément. U n agent pouvait, devait être intell igent, en gérant son rapport à l’environnem ent de manière rationnelle, étant donné un certai n nombre de contraintes. L’ agent i ntelligent est un « probl em solver », capabl e de recevoir un probl ème en input, et de fournir une solution (« correcte ») en output. La limite supérieure de cette conception est celle d’un « general problem solver », le GPS de H. Simon. (Newell

19616.

La complexification de cette conception achoppe sur quatre limites :

(i) La rationnalité explicite (propositi onnell e) des agents

est limitée (« bounded ») ;

(ii) La plupart des problèm es intéressants sont mal

définis, mal posés, ou insuffisamment détermi nés, ce qui exige des capacités de construction de problèmes, et non seul ement de résolution de probl èmes. L’issue

envisagée par Simon (construire un problèm e

équivaut à résoudre le problèm e : « quel est le

probl ème ? », ne peut recevoir de solution

satisfaisante à l ’intérieur du paradigme GPS ;

(iii) Lorsque les élém ents d’information nécessaires pour

résoudre le « problème » ne sont pas donnés dans le système, la recherche et la sélecti on des données pertinentes (« relevant ») pour sa résolution, sont des tâches d’une nature différente de celles, classiques, du traitement (l ogique) de l’i nformation ; el les exigent un traitem ent sém antique, qui est d’un ordre différent.

(iv) Enfin, si un agent « intelligent » au sens du « Problem

Solver » n’ est pas seul dans un univers donné, il se pose des problèmes d’échange d’ inform ations qui débordent largement l a capacité du s ystème.

C ontenu dans ce qui précède, se trouve le passage d’une

conception en termes d’acquisiti on d’informations, de

traitem ent de l’information, de transfert d’information, vers une conception en termes d’apprentissage, de construction de connaissances, et de communi cation entre agents (du support

au sens). (Searle 19697).

La co-construction des connaissances "poussée par

l'intention" se structure autour d' intentions scientifiques, 6 N e w e ll , A . , S i m o n , H . 1 9 6 1 . "GP S , a P r o g ra m t h a t S i mu la t e s H u m a n Th o u g h t ". In Fe ig e n b a u m , E . A ., F e l d m a n , J. (e d s. ) 1 9 6 3 . C o mp u te r s a n d Th o u g h t . N e w Y o r k : M cG r a w - H il l , p p . 2 7 9 -9 3 7 S e a r le , J . ( 1 9 6 9 ) . S p e e c h Ac t s : A n e ss a y i n th e p h i l o s o p h y o f l a n g u a g e , Ca m b r i d g e U n i ve r si ty P re ss .

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pédagogiques (ou culturel les) qui servent de moyens de repérage et d'orientation. On assiste à la constructi on récursive d' une expéri ence de pensée et de constitution des savoirs, ainsi qu'à l' émergence d'une vision compréhensible malgré la diversité des points de vue exprimés (Ontol ogies). C ependant, la vue « m odèle mental » des croyances, désirs et des intentions des agents (BDI) est actuellement concurrencée par une conception socialement plus réaliste de significations ou connaissances partagées qui émergent des dialogues entre entités communicante.

L'ém ergence des significations se fait à travers des

agencements collectifs contingents au substrat qui les propage et leur conf ère de la signification (interprétation) de façon émergente. Dans une perspective théori que semblable, H utchins fait de l'homme le site de l'information et propose le concept de cognition distribuée dans le cadre de l' étude de

tâches réelles com plexes (Hutchi ns 19958). Pour faire

coopérer plusi eurs systèm es d'i nformation émergents ou coopérer avec eux, l es sciences de la cognition d’abord centrées sur l' individu évol uent el les aussi vers la prise en com pte de la coopération et l'interaction, de l’intell igence

collective, ce qui nous entraîne vers l a sociologie,

l'anthropologie, l'ethnométhodologie pour aborder la question de la constitution ontologi que du sujet par rapport à d’autres sujets, et aux objets.

Les conséquences théoriques et techni ques de cette

transformation du cadre conceptuel ont été considérabl es. L’intelli gence de l’agent cesse d’être une métaphore car elle évoquait un com put sur de l’i nformation, pour devenir un équivalent de la capacité de savoir, donc d’apprendre, de raisonner en contexte imparfaitement défini et d’agir dans des environnements nouveaux, de communiquer de façon i ntelligi ble pour un autre agent (production sém antiquem ent « j uste », au-delà de la justesse logique). D’emblée, cette nouvelle sorte d’agents a ouvert la voi e á l a multiplicité, ce qui entraîne que tout rapport entre un agent et son environnem ent doit être tel qu’ il puisse tenir compte de l’action d’ autres agents, et si possible co-opérer : partager des objectifs, répartir des tâches, échanger des résultats d’opération, définir

des états communs (« Multi-agents programming», Jennings9.).

Mais la multiplicité, en exigeant au moins la com patibilité des actions, et au mi eux la coopération, fait apparaître une foule de nouvelles questions : nécessité d’un langage commun, probl èmes liés à la communication (énonciation, interprétation, com préhensi on), la gestion des accords et des désaccords

8 E . Hu t ch in s , Co g n i t i o n i n t h e W i l d , M I T P r e s s, 1 9 9 5 .

9 N . Je n n i n g s, A g e n t - O ri e n t e d S o f t w a r e E n g in e e ri n g , P r o ce e d i n g s o f th e 9 th E u r o p e a n W o r k s h o p o n M o d e l l i n g A u t o n o mo u s A g e n ts i n a M u lt i -A g e n t W o r l d : Mu l ti -A g e n t S y st e m E n g i n e e r in g ( MA A MA W - 9 9 )

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entre « univers » partiels, et entre défi nitions d’ états de l’environnement (conflit, négociati on, détection d’erreurs, génération de théories communes…).

C es fonctions sont, sans exception, relationnelles : les relations entre agents se révèlent (aux yeux de chercheurs peu préparés pour semblabl e découverte), homologues des relations social es, c’est-à-dire des s ystèmes de rel ations entre i ndividus de m ême espèce, mem bres d’un groupe, telles qu’elles organisent l’action du groupe (conflit, coopération), dans le tem ps (diachronie) et dans l’ espace (synchronie). La socialité anim ale, de toute évidence plus simple que la socialité hum aine, a fourni des modèles util es.

U n pas décisif a été franchi lorsque la socialité humaine, dût-elle être réduite à des modèles simplifiés, a été prise comme cham p de découverte, plus que comm e simple fournisseuse de concepts isolés. E n effet, en prenant l a socialité humaine pour modèl e, il devenait possible (et, on le verra, il devenait i névitable), de teni r compte de la communication verbale, de l’acquisiti on, de l a com préhensi on et de la production de sens,

des dialogiques, en somme de l a complexité

linguistique. (Riegler 2000.10).

C omprendre les mécanism es de génération et d'interprétati on de message chez l' homme revient à tenter de modél iser l’usage et l’usager. Ceci déplace le fond du problème de l’analyse des foncti onnalités d’un produit à celui de l ’usage des services qu’il rend. Ce décalage est du m ême t ype que celui qui a déplacé la problém atique du traitement des données à celui de l’informati on puis de l’information au traitem ent des connai ssances.

L'ém ergence est augm entée par la coopération. La

signification émerge d'agencements col lectifs d'énonciation (distributi on sociale de la connai ssance) qui coopèrent et communi quent. Le vi rtuel se réi ncarne dans le contexte, les mémoires s'enrichissent d'une mémoire collective qui se crée simultaném ent

En adm ettant que toute « collectivité » intraspécifique tend vers l e social, la recherche sur l es agents intelligents et autonomes devient (tout en se préoccupant explicitem ent d’efficace technique), tributaire des théories du social, de la

culture. L’anthropologie, la sociologie, sont mises à

contribution, tandis que la simulati on et l a création de sociétés artificielles devient un thème m ajeur. Plus surprenant pour certains, mais tout aussi i névitable, est le fait que la construction de modèles sociaux, qui vise au départ des buts techniques, et s’adresse à la communauté des sciences de

10 R i e g l e r, A . ( 2 0 0 2 ) W h e n I s a C o g n it iv e S y ste m E m b o d i e d ? C o g n i t i ve S y s te m R e s e a r c h , S p e ci a l Is su e o n "S it u a te d a n d E m b o d ie d C o g n i ti o n " 3 : 3 3 9 - 3 4 8 .

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l’ingénieur informaticien, apportera des contributions majeures aux théori es de l’ action social e, des processus de production, de mém orisation, de transmission de la culture. Juste retour des choses. C omment se déclinent quelques uns des changements de perspectives m ajeurs qui jalonnent ce processus, c’est ce qu’ il s’agit de voir à présent un plus en détail.

Il était admi s que pour savoir il faut apprendre : il faut désormais admettre que pour apprendre, il faut savoir. En effet, si la comm unication est, comme on l’a vu, coopération, l’apprentissage suppose la communication ; C’est ce que

montrent les travaux de W ebber [ce volume], qui considère,

«au plan théorique, qu’un processus éducatif est le produit de l a coopération et des interacti ons entre composants », et qu’il

en va bi en ainsi dans les outils proposés, visant

« l’apprentissage humain (EIAH) fondés sur ce principe théorique ». Il en va de m ême, à plus forte raison, pour les situations oú il s’agit de construire du savoir. En effet, Il était admis que pour apprendre, il faut partager une théorie ; on admet que pour avoir une théori e il faut coopérer à sa production ; (cf. - Apprentissage et rational ité : vers une construction interactive de théories scientifiques- & -Agent

rationnel : Architecture d’une machi ne assistant une

construction interactive de théories - J. Sallantin, G. Da N obrega, J. Divol, P. Duroux, [ce volume])

Le chapitre I sur l’apprentissage donne une approche d’Environnement Informatique d’A pprentissage Humain et on l e confronte à l ’épreuve des nouvelles technol ogies : Baghera : une architecture multi-agents pour l'apprentissage humain

[S. Pesty, C. W ebber, N. Balacheff]. Ce qui conduit à re-situer

l’activité pédagogique à l ’intérieur d’un tel dispositif mais aussi et surtout à rappeler que l’inférence automatique y a égalem ent sa place par l’apprentissage symbolique: L’agent de planification didactique dans un Système Tuteur Intell igent, fondé sur une architecture multi-agents [C . Cléder, A. C hambreui l].

Arrivé à ce degré d’intégration-im brication sommes toute efficace mais com plexe, il est encore plus tentant de postuler que l’on peut trouver un langage plus simple qui permet

d’obtenir des classifications génériques d’exemples

d’apprentissage et de proposer une sémanti que

dénotationnelle pour le transfert de connaissances : Proposi ti onnalisation et noyau ontologique [M. Liquière].

D es soci étés qui « fonctionnent » sont constituées d’agents i ntelligents ? Ou les agents sont intelligents si et seulem ent s’ils participent d’une société qui « fonctionne » ?

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C’est donc vers ces questions que nous entraîne le Chapitre II qui propose de se doter pour cela d’un outillage plus cognitif. Le changement de paradigme va porter sur le transfert du savoir humain. E n effet, comme le souligne S. Cerri, les résultats obtenus par les systèmes de tutorat intelligents vu

comme l’extrême avancée des environnements

d’apprentissage sont très liés à l a plupart des fonctionnalités des agents, des langages de communication entre agents et de l’i nform atique cognitive et la réciproque est tellement vraie que l ’on peut aisément passer des m odèles et outils concernant la communication entre agents aux di alogues réalistes pour l' apprentissage, Rel ations entre les technologies de l'apprentissage humain et les agents (autonomes) [D. Maraschi, S. A. Cerri].

C ette réversibilité se confirme dans l a démarche qui passe de l a théorie des Actes du Langage à un formalisme d' agent directement programmable en utilisante une série de modèles en cascade De la Réification des Actes de Langages à

l'Ingéni erie de Systèmes Multi-agents : RéA LISM [S.

Gouardères, G. Gouardères]. Ce qui tendrait à m ontrer que l’on s’achemine vers une rupture, un changement de paradigme passant du comm ensalisme à la symbi ose pour transposer le dialogue hom me en dial ogue homme-machine.

Essayons de jalonner les pistes qui étayent cette hypothèse.

Tout d’abord celle de la nécessité d’un changement de

paradigme pour la programmation – les Agents - CRAT – V ers une P rogrammation Conversationnelle [E. C astro, J. Sallantin, S. A. Cerri]. Ensuite, et indissociable de l a précédente une démarche centrée sur l’homme de la conception des s ystèmes

i nform atiques (Human in the loop), d’où l ’i mportance des

modèl es opérati onnels dans les approches individus-centrés de simulation [T. Meurisse, D. V anbergue, A. Drogoul]. Ceci ajoute une dimension cognitive (et humaine) qui incite à i ntégrer une « intell igence » collective et sociale dans la

C onception d’un modèle multi-agents coopérati fs pour

l ’utilisation de la mémoire de proj et [P . A. Lam].

La mise en appl ication de ces mutations par de nouveaux outils est alors incontournable et certains d’entre eux

attei gnent à la maturité de prototypes industriels :

Présentation du modèle YAMAM et de sa plateforme P hoenix. [M. Savall, J.P. Pécuchet, M. Itmi]. De son côté, le retour d’expérience déj à évoqué rétroagir sur la conception des systèmes, comme dans la Coordination en i ngénierie de la conception : mise en œuvre d’un système multi-agents [C. Merlo, P. Girard]. La comm unication et la coopération entre entités humaines et artificielles devient alors un enjeu pour les applications informatiques du futur

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Le Chapitre III confirme que la coopération est nécessaire pour reconstruire l’intention : Cooperation, communication and agents: a prelimi nary report [R. Agerri]. Il était admis que pour coopérer, il faut communiquer : il faut désormais reconnaître que pour communiquer il faut coopérer ; or, comme le montr e Agerri, « On peut (…) supposer que la coopération est nécessaire pour garantir le succès de l a conversation ». E n effet, si les énoncés sont toujours ouverts, si l eur sens est sous-déterminé, alors le succès de la communication dépend de la capacité de chaque interlocuteur pour « récupérer l’intention communi cative » de l’autre.

La recherche des contraintes linguistiques de la situation de communication, en même temps qu’ell e général ise la noti on d’implicature, incl ut l’activité des deux (au m oins) inter-l ocuteurs, en ce qu’einter-l inter-le devient une situati on de coopération (coordi nation des actions en vue d’un but au m oins en partie commun). De l a sorte, en effet, l à où l’on prenait acte du fait que toute coopération exige que les agents communiquent (car il faut définir un but commun, établir un accord, fût-il minimal sur un obj et d’ action et un champ dans lequel agi r), il apparaît que la communication elle-mêm e repose sur la coopération. La circularité, évidente, de cette formul ation, est non seulem ent i névitable, mais est non-triviale, puisqu’ell e exige que l’ on redéfinisse les deux notions en fonction (ou comme foncti ons) l’une de l’ autre.

Si nous, reprenons la m étaphore du passage du

commensalisme à la symbiose entre le dialogue humain et l’interaction avec la machine, alors il faudra ensuite pouvoir définir les axiomes de cette construction en modélisant les protocoles : Une démarche pour la modélisation de solutions de coordination [P. Etcheverry, P. Lopisteguy, P . Dagorret]. A partir de cette axi omatique, l’ingénierie des systèmes peut spécifier des pl ate-formes logiciel les adéquates: Une plate-forme pour gérer la coopérati on de composants distribués [F.

Seyler, P. A niorte].

C es plates-formes sont des outils préci eux car seuls ils permettent d’expérimenter à travers l’artefact sous le contrôle d’un tuteur humain en utilisant une représentation distribuée

de la relation percepti on/action. Robotique Autonome :

apprendre à partir de peu d’exemples [L. Hugues, N. Bredèche, A. Drogoul]. Expérim enter le vi rtuel pour connaître l a réalité quel challenge pour l’apprentissage ? Il était admis que pour être social, il faut être i ntelligent : on admet que pour être intell igent il faut être social.

A la l umière des communications du chapitre IV, « A ctivité humai ne », on perçoit que l’activité humaine est perçue comme le moteur des changem ents d’états des savoirs. La

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conséquences. Lors de ces changements une exploitation rationnelle du perçu permet la construction de vastes réseaux

sém antiques et leur contrôl e par des visualisations

synthétiques comme on nous explique dans Graphe d'associations verbales : él aboration et visualisation [B. Le Blanc, D. D ion, D. Auber, G. Mélançon].

C es s ynthèses guident pas à pas la construction d’ontologies du domaine, oserions-nous dire du « métier », à partir

desquelles des apprenti ssages émergent peuvent s’établir par i nteraction entre les usagers et les réseaux précédents, De l ’apprentissage à l ’expérience [C. Mornet].

Il faut alors abandonner l’Exploitation des

« m émorisations » par des machines type V on N eumann, pour modél iser une mémoire plus diffuse di stribuée dans l’ensemble du systèm e (mémoire distribuée) Mémoire humai ne : une approche connexionniste [F. Alvarez, M.M. Corsini].

D’autre part, l’accès et surtout l’ extraction (index) des i nform ations de cette mémoire diffuse nécessite d’ajouter aux systèmes d’indexation classiques la possibilité d’exploitati on du retour d’ expérience et son exploitation dans les processus

opérati onnels. Capitalisati on et E xpl oitation de Retour

d ’Expérience [H. Rakoto, P. Clermont, L. Geneste].

Au final , une expérimentation en vraie grandeur des activités précédentes peut am ener à revoir une pratique austère du contrôle de gestion vers une vision qui se veut plus holistique de l’organisation, Vers un système d'aide au contrôle de gestion, orienté agents autonomes [B. Alia, E. Sanchis].

C ependant, dans toutes ces expériences la prise en compte de l a diversité des échanges du D ialogue Homme-Homme est confrontée à la ri gidité du Dialogue Homme-Machine. De ce constat a surgi très vite l’évidence que l’approche par des agents autonomes apporterait plus de souplesse et de plasticité dans les systèmes.

Les travaux que nous présentons ici, sans apporter de solutions définitives à ces limitati ons, ouvrent un certain nombre de voies de dével oppem ent vers la création de systèmes intégrés d’agents autonomes intelli gents, c’est-à-dire capables d’agir comme des agents sociaux, dans des sociétés artifici elles.

José R odr igues dos Santos et Guy Gouardères. Ba yonne, 2003. SAVOIR COGNITION SOCIALITE AP PRENTISSAGE

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