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La sante publique en Haiti

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de la

Qficfna SantUca& Panamericana

(REVISTA MENSUAL)

+

AVISO-Aunque por de cantado despliégase el mayor cuidado en Ia selección de los trabajos publicados in tota o compendiados. ~610 los autores son solidarios de las opiniones

” vertidas, LI menos que conste explzcitcmente lo contrario

Año 21

FEBRERO de

1942 No. 2

LA SANTÉ PUBLIQUE

EN HAITI*

Par le Dr. RULX LÉONt

Sous-Secsétaire d’Etat, cha@ de I’Administration du Servke d’Hygiène, de 17Assistance Publique et du Département de E’Assistance Sociale

Changement d’appellation.-Au 9 janvier 1940, la Direction Générale

du Service National d’Hygiène et d’Assistance Publique de la Re-

publique d’Haiti devint Sous-Secrétairerie d’Etat de l’Hygiène, de

1’Assistance Publique et Sociale. Les divers services, dont le développe-

ment et le contrale incombent maintenant à la nouvelle Sous-

Secrétairerie d’Etat, se résument ainsi qui suit:

(A) Administration Centrale, d’oh partent toutes les instructions et oh con- vergent tous les rapports relatifs à la bonne marche de l’organisation en gtkéral, Faculté de Médecine et de Pharmacie comprise;

(B) Assistance Publique, qui englobe les hôpitaux, dispensaires ruraux et cliniques rurales, Centre de Sant6 et Asile des Aliénés;

(C) Assistance Sociale, qui développe et entretient les oeuvres de bienfaisance, asiles-hospices, maisons d’hducation populaire pour enfants assistés, lesquelles sont établies aux quatre coins de la République;

(D) Hygikne Publique ou Assainissement, qui Btend ses bienfaits tant aux chefs-lieux de district qu’aux communes rurales et aux campagnes environnantes; et

(E) Quarantaine, qui protège le territoire de la RBpublique centre l’introduc- tion possible, dans son sein, de toutes maladies infectieuses, contagieuses et Bpid6miques venant de ports éventuellement contaminés.

A

Nôpitaux.-Malgré

certaines difficultés d’ordre financier, l’exercice

1939-1940 a été satisfaisant du point de vue des résultats obtenus. La

fréquentation des hôpitaux poursuit toujours son ascension. La

capacité totale des h6pitaux a augmenté de 4.4%, et le nombre total

des admissions a passé de 19,361 à 20,998, soit une augmentation de

8.4%. Au département des externes de ces hôpitaux, le nombre global

de consultations données est légèrement plus élevé, le surplus étant

* Voir le “Rapport Annuel du Directeur GMsral(1939-1940)” Port-au-Primce, 236 pp. Pour informa- tions mttieures, voir BOLE&, juin 1941, p. 547.

i Le Dr. L6on a 48 remplacé par Ie Dr. Louis Hippolyk le 20 mai, 1941, et par le Dr. Jules ThBbaud le 16 janvier, 1942.

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OFFICE SANITAIRE PANAMÉRICAIN [Février

&-valué a 1.8%. Quant au rendement, les travaux des établissements

hospitaliers, pris dans l’ensemble, ont enregistré une augmentation

gén&ale. La frdquentation et le rendement des cliniques rurales n’ont

pourtant pas été ce qu’ils auraient pu être. La fréquentation atteint

4.1% de diiinution

dans le nombre de consultations données, et le

rendement, 41.1% dans celui des pansements pratiqués. Le fonctionne-

ment des asiles d’Assistance Sociale explique judicieusement cette

diminution.

Le problème du ravitaillement en médicaments et autres articles de premiere necessité des h8pitaux et cliniques rurales a 6té quelque peu modifié par l’im- possibilité d’acquerir certains produits d’origine européenne, te1 le stovarsol. Par conséquent, un soin plus méticuleux a été apporte dans la distribution des drogues et autres produits pharmaceutiques entre les divers districts du Service d’Hygiène. En vue de parer S une rareté possible de cet autre article de Premiere nécessité, l’huile de ricin, le Service d’Hygiène envisagea la culture du palma- Christi. Deux carreaux de terre en furent plantes, par les soins de Mr. Stanley H. Reser, l’actuel Directeur de l’asile des Aliénés, 3, Beudet, comme expérimentation. Une autre culture de cette plante oléagineuse sera aussi entreprise a Sigueneau

(Léogane) sur la terrain de l’asile des indigents. L’assistance publique en tirera certainement un profit inestimable, si l’on considere, d’abord, que la tonne de graisse de palma-Christi se vend 80.00 dollars aux Etats-Unis et 60.00 dollars ri Port-au-Prince et qu’ensuite, un carreau de terre, plante en palma-Christi, produit cinq tonnes de graisse par an.

La question de 1’Hygiène Publique en Haiti a c%té

largement envisagée

et dépeinte par Mr. William Boaz, Ingenieur Sanitaire de 1’OfficeSanitaire

Panamericain.

Maladies transmissibles.-Le

paludisme, qui tient une place de

premier ordre parmi les maladies transmissibles predominantes en

Halti, n’entraine pas de déclaration obligatoire. Toutesfois, tous les

cas présentés dans les hôpitaux sont minutieusement diagnostiques au

microscope. Parmi les variétés d’hématozoaires trouvés à la suite de

ces examens, le

Plasmodium falciparum

est le parasite qui predomine

et c’est aussi celui sur lequel pese le taux le plus lourd de la mortalité

due au paludisme. Les “frottis” qui ont été faits, au cours de ces huit

dernières années, ont décelé la présence des hématozoaires de Laveran

dans des proportions variant de 6.5% à 26.0% en 1932-1933, jusqu’à

9.3% à 64.0% en 1939-1940. Haïti, malheureusement, ne cultive pas

le quinquina. Le Service National de la Production Agricole avait

envisagé, néanmoins, l’introduction du

Cinchona Zedgeriana,

dont la

culture a été tentée dans les régions de Kenscoff sans grand succès.

L’expérience, malgré tout, sera renouvelée. D’autres plantes médi-

cinales indigènes, utilisées en lieu et place de la quinine, existent égale-

ment, telles l’rlssorossi et le Derrière-Dos. La Premiere (1Momordica

charantia) de la famille des cucurbitacées est une plante grimpante qui

possede des propriétés purgatives et vermifuges. Ses feuilles sont

utilisées centre le paludisme. La seconde

(Phyllanthus niruri)

de la

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1942 1 HAITI

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famille des euphorbiacées est une plante fébrifuge. Les indigènes

d’Haïti les ont toujours employées avec succès en traitement de leurs

cas de fièvre paludéenne, à défaut de quinine.

Les maladies à protozoaires ou à helminthes demeureront longtemps encare à l’état endémique en Hai’ti. Elles sont dues, chez les enfants, A leur habitude de vivre continuellement en contact avec la terre et de manger des aliments qui trainent sur le sol. De plus, ceux de la classe paysanne circulent continuellement nu-pieds. Les diarrlzées et entérites infantiles se développent également dans de très grandes proportions. Elles naissent la plupart du temps du fait que l’enfant du peuple se nourrit des mêmes mets que l’adulte et ne peut pas les assimiler. Par ailleurs, la malnutrition, l’absorption d’eau polluée, et, en général, le manque d’hygiène jouent un rôle prhpondérant dans la mortalité infantile chez le prolé- taire. Ceux qui vivent dans les montagnes, étant légèrement vêtus et logeant dans de chaumières mal closes, ne sont pas suflisamment protégés centre le froid. 11s meurent souvent de pneumonie. Quant $ la syphilis et au pian, ces affections ne sont jamais suffisamment soignées chez la majeure partie des malades, à cause de l’éloignement des centres d’hospitalisation; la médieation transmise, dans les dispensaires ruraux, fait plutôt disparaitre les accidents cutanés qu’elle ne guérit la maladie. Environ 400 cas de teigne tondante ont été soignés à Gonaives, à St-Michel et à Gros-Marne à l’occasion d’une épidémie au début de l’annde; malgr8 tout, la poussée de cette affection a baissé de 90%. Quelques cas isolés de coqueluche et de varicelle ont 6th observés $ JérBmie. Sept cas de rougeole, à allure bénigne, ont été observés à St. Marc, et vingt-deux cas d’oreillon ont recu des soins % l’hôpital et en ville. L’Hôpital GénBral de Port-au-Prince rapporte le traitement de 31 cas de diphtkrie et 108 cas de conjonctivite gonococcique, 47 chez des adultes et 61 chez des enfants. On y signale Bgalement un cas de ruge humaine chez un enfant. Le Service d’Hygiène, se rendant bien compte de I’accroissement de la race canine dans le villes, entreprend la capture des chiens errants dans les I rues de la Capitale, aux fins de destruction.

Quelques cas de charbon bactéridien ont été signalés parmi le bétail dans le Département du Sud et dans celui de 1’Ouest.

Faculté de médecine et de pharmacie.-L’année prémédicale s’ouvrit avec un effectif de 27 itudiants, dont trois furent ajourn&, et dont, pour des raisons diverses, quatre n’ont pas pu poursuivre le cours de leurs études.

Exercice de la mé decine.-Le nombre total de médecins, pharmaciens, dentistes, infirmières et sages-femmes diplômges, habiles à professer en Haiti s’élève à 640, dont 252 sont mhdecins diplômés de la République, 96 sont pharmaciens diplômés, 70 sont dentistes diplam&, 195 sont infirmières diplomées, et 27, sages-femmes diplômées.

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._

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OFFICE SANITAIRE PANAMÉRICAIN [FBvrier

Quarantaine.-Hdti

compte neuf ports importar&, qui sont en même

temps des chefs-lieux de district. Le nombre de bâteaux qui les ant

visites au cours de l’année en revue, comprend un total de 509 navires,

dont 313 a Port-au-Prince, et 165 voiliers, dont 106 à Gonaïves.

Finances.-Quoique les activités du Service National d’Hygiène et

d’Assistance Publique aient augmentés dans certains cas, le budget

pour l’exercice 1939-1940 se chiffrait seulement à 2,616,739.40 gourdes,

alors qu’il y a dix ans, en 1930-1931 il était de 3,784,588.32, soit une

diminution de 1,167,848.92 gourdes.

Les depenses effectués par l’administration se sont élevées à 888.748,20 gourdes por l’exercice 39-40 centre 961.160,83 gourdes en 38-39 et 1.273.057,11 gourdes en 30-31, soit une diminution de 72.412,63 gourdes et 384.313,91 gourdes respective- ment. Il reasort de la comparaison des depenses que, pour l’exercice en revue,

celles des hbpitaux, de 1’Hygiène et Quarantaine se sont élevées à 1.208.573,71 gourdes et 613.044,20 gourdes respectivement centre, d’autre part, 1.229.817,18 gourdes et 616.315,72 gourdes en 38-39, soit une diminution de 21.243,45 gourdes et 1.107.175,13 gourdes en 3031, soit une diminution de 639.987,88 gourdes et 494.130,93 gourdes.

Statistiques.-Comme d’habitude, nous présentons des statistiques

de vitalité et de morbidité qui, en ce qui concerne les informations

fournies par les Ofíiciers de l’Etat-Civil, restent bien au-dessous de la

vérité.

Pour l’ann&e civile 1940, pour la République: 45,621 naissances;

14,842 decès; 2,397 mariages. La population de la République d’Haiti

est estimée à 3,000,OOO habitants. Prenant comme base le total du

nombre de dé& rapportés, nous trouvons que le taux de la mortalitA

par mille habitants a été 3.6 en 1939, 3.4 en 1940.

Les causes principales de dé& dans les h8pitaux du Service National d’Hy- giène, d’Assistance Publique et Sociale ont Bté: tuberculose de l’appareil respira- toire 316; néphrites 188; paludisme 161; syphilis 103; faim ou soif 85; diarrhée et enterite (au-dessous de 2 ans) 78; tétanos 73; helminthes 66; ulcération intestinale 49; naissance prematurée (mort-nés non compris) 48; autres tuberculoses 48; maladies du coeur 34; fievre typhoïde 27; septicémie 25; autres decès de cause inconnue ou non sp&%%e 61. Le pourcentage des cas mortels de paludisme dans les h8pitaux uniquement a Bté 0.1% en 1939, et 0.4% en 1940: celui de tuberculose pulmonaire, 35.3% en 1939 et 47.9% en 1940.

Les causes principales de deces en dehors des hôpitaux ont éte: tuberculose de l’appareil respiratoire, 153; paludisme, 114; néphrites 129; syphilis, 62; dyaenteries, 28; maladiea dues à des helminthes, 40; bronchopneumonie, 34; diarrhee et entérite (au-dessous de 2 ans), 28; diarrhee, entérite et ulceration intestinale (2 ans et plus), 37; autres décès de cause inconnue ou non specifiee 7,285.

PUBLIC HEALTH IN HAITI

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19421 PARAGUAY

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palma-Christi has been undertaken; that of C&chona Zedgeriana will be attempted again. There were 44,023 cases of malaria in hospitals, dispensaries and govern- ment rural clinics during the civil year 1940. Protozoal and worm infestations will probably continue to exist in endemic form for a long time, due to the lack of hygienic practices, especially so far as younger children are concerned. Vari- ous forms of diarrhea and enteritis are also very prevalent. An epidemic of ring- worm of the scalp broke out at the beginning of the year, and 400 cases were treated; the prevalence of the disease was reduced by 90%. At the General Hospital at Port-au-Prince 31 cases of diphtheria and 108 of gonorrheal conjunc- tivitis were treated. Severa1 cases of anthrax were reported in the South and West. Principal causes of death were tuberculosis, malaria, syphilis, nephritis. The total number of licensed physicians (252), pharmacists, dentists, nurses and mid-wives was 640. Among an estimated population of 3,000,000, a total of 45,621 births, 14,842 deaths, and 2,397 marrlages were recorded, which is far below the actual number.

LA SANIDAD

PÚBLICA

EN EL PARAGUAY”

Por el Gral. D. HIGINIO MORîNIGO M.

Presidente de Za República

Antes de ahora la atención sanitaria del Estado se circunscribía

exclusivamente a la Capital. Ahora se puede decir sin énfasis que esta

atención abarca toda la República. En efecto, existen puestos sani-

tarios en todas las cuidades y pueblos, algunos modestos si se quiere,

pero prestan invalorables servicios a nuestros desamparados conciuda-

danos. Con practicar solamente las vacunaciones para prevenir las

enfermedades, se justifica ampliamente la creación de estos puestos.

7

Paludismo.-Como ejemplo de eficiencia, puede citarse la última

campaña antipalúdica que ha sido posible llevar a cabo a término feliz,

gracias a esta organización, sin erogar el Estado gastos extraordinarios.

Como se sabe, la epidemia de paludismo fu6 tan violenta y rápida en su

aparición, que se extendió por toda la República; se puede decir que no

respetó ningún hogar. A pesar de que el Gobierno fué sorprendido

por la grave epidemia y no contando el parque sanitario con los sufi-

cientes medicamentos y materiales para afrontarla, hizo todo cuanto

estuvo a su alcance para adquirirlos. Se puede decir ahora sin ambajes

-*

que todos los hospitales y puestos sanitarios disponen actualmente de

suficientes medicamentos, y en especial de quinina, que se distribuye

gratis a los enfermos.

Hospitales.---Se continúa desarrollando el plan de dotar al país de

edihcios para hospitales, y mejorar los existentes. Se ha iniciado la

construcción de hospitales en Coronel Oviedo, Pirayú, Piribebuy,

Carapequá, Luque, San Lorenzo, etc. Se prosigue la construcción

de los IIospitales del Barrio Obrero y San Ignacio. Los trabajos de

construcción de los laboratorios, lamentablemente suspendidos durante

Referências

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