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Rongeurs et puces dans la conservation et la transmission de la peste

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Academic year: 2017

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SANITAIRE

Rongeurs et Puces dans la Conservation et la Transmission de la Peste

La peste murine, pénétrant dans l’hinterland de certaines eones de I’Asie,

de l’dfrique, de 1’Europe et de l’Amérique, est parvenue, dit Jorge, 1 par la

contamination des rongeurs sauvages, très sensibles au virus, à allumer, d’une

fa.con durable et indépendante de son origine première, des foyers enzootiques

permanents de peste qu’on pourrait appeler selvatique, à cause de l’habitat de

ses porteurs dans des régions désertiques (steppes, veld, etc.). Cette faune

pestigène varie selon les régions envahies et, quoiqu’il y ait toujours ou presque toujours des espèces diverses atteintes, ce n’est qu’une espèce seule ou un groupe

d’espèces similaires qui joue le r6le capitale de l’entretien 6pizootique et re-

présente le réservqir du virus. Tels sont notamment: le tarbagan (Arctomys

bobac) au nord-est de 1’Asie; la gerbille (Tatera Zobengulae) dans l’ilfrique du Sud;

les sousliks spermophiles (Citellus mugosaricus, C. musicus, C. rujescens, C.

f&us) dans le sui-est de la Russie; les tamias, écureuils (Citellus bechheyi), en

Californie. Des espèces complémentaires y collaborent, et parmi elles on doit

détacher celles qui, moins sauvages, viennent rôder dans les habitations humaines,

devenant pour l’homme des intermédiaires de l’infection. Telles sant particu-

lièrement les diverses variétés de souris des champs (Mastomys concha, Rhab-

domys pumilio, Microtus arualis, Microtus socialis, etc.) et parfois les souris

domestiques (Mus musculus) . Lorsque c’est l’homme qui se met en contact

avec l’espèce infectée, pour la chasser, soit dans les champs cultivès pour protéger les moissons, soit pour son profit alimentaire ou pécuniaire, comme c’est le cas pour

le tarbagan, l’espèce complémentaire n’intervient pas. Ordinairement, les rats

communs, les deux Epimys, vecteurs par excellence de la peste universelle, n’ont eu jusqu’ici aucune part dans le contage; ils n’ont fait qu’ouvrir la porte de l’infection

& d’autres espèces sensibles. Quoique l’échange interzootique et zoo-humain

puisse se faire par divers procédés de transmission, le rôle capital est dévolu,

comme pour la peste murino-humaine aux ecto-parasites, surtout à des puces

telles que Ceratophyllus silantievi, C. tespuorum, Neopsylla setosa, Ceratophyllus

acutus, Dinopsyllus lypusus, Chiastopsylla rossi, Xenopsylla eridos, capables

aussi de piquer l’homme. Elles peuvent couver le bacille, même sans nourriture,

pendant des mois et devenir des réservoirs de virus. La peste chez les rongeurs

sauvages revêt certains aspects particuliers. Les localisations ganglionnaires

vont parfois jusqu’au buboa: les localisations viscérales sont très accentuées,

surtout la pulmonaire. Il y a de la peste aiguë, subaiguë, résiduelle et chronique.

Chez ceux qui hibernent, l’infection peut rester 1ocalisEe au point d’inoculation,

et évoluer dans les cas bénins sans bact&iémie. La peste humaine provenant

de la peste selvatique prend les allures habituelles. Toutefois, la peste pneu-

monique s’y mêle frbquemment, et avec une prédominance remarquable en

Mandchourie. Cette pneumo-peste est consécutive à la peste bubonique et

septicémique, mais vraisemblablement, elle pourra être contractée, soit de la

zoo-peste pulmonaire des rongeurs sauvages, nommément des tarbagans, soit

de la manipulation même du virus pesteux existant dans les cadavres et les

fourrures-genèse semblable à celle des pestes dites de laboratoire, qui sont le

plus souvent des pestes pulmonaires.

,

1 Jorge, Ricardo: Rongeurs et Puces dans la Conservation et la Transmission de la Peste, Office Inter- nstional d’Hygi&ne Publique, Paris, 1928.

Referências

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