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(1)

Mention Physique - M2 - Ann´ ee 2012-2013

Master de Sciences et Technologies : ing´ enierie pour le nucl´ eaire NP800 :

Probl` eme trait´ e en cours N

2 : Chaˆıne de d´ esint´ egration radioactive - ´ Equation de H. bateman [2] (Test de connaissance)

Pour acc´eder au Cours, TD, TP, Probl`eme et leurs corrections, aller sur le cite du LPNHE (Accueil du site), puis : Le LPNHE>Pages du personnel>Kapusta Fr´ed´eric>np800

np8002012

A Une approche alg´ ebrique des ´ equations des d´ esint´ egrations radioactives [1](Extrait de American Journal of Physics de juillet 2003)

Une chaˆıne radioactive simple, dont les constantes de d´esint´egration sont λi (i = 1, n), est d´ecrite par le syst`eme d’´equations diff´erentielles suivant :

N1=−λ1N1, N21N1−λ2N2,

...

Nnn−1Nn−1−λnNn,

(1)

o`uNi=Ni(t) est la quantit´e dui`eme radionucl´eide `a l’instantt, etNi =dNi(t)/dtest sa d´eriv´ee temporelle.

La solution physique du syst`eme d’´equation 1 est fix´ee par les quantit´e de radionucl´eide initiale,

Ni,0=Ni(0) (i= 1,· · ·, n) (2)

A1 Chaˆıne de d´ esint´ egration radioactive

1. (a) Faire un sch´emas de la chaˆıne de d´esint´egration radioactive d´ecrite par le syst`eme d’´equations 1.

(b) Pourquoi parle-t-on de chaˆıne simple ?

(c) Quelles sont les termes dans la la figure 1 qui n’existent pas si on est dans le cas d’une chaˆıne d´esint´egration radioactive simple ?

A2 R´ esolution classique

1. Montrez les implications 3 et 4, ci-dessous, sur la quantit´e de radionucl´eide de la m`ere N1(t) et de la premi`ere filleN2(t) :

(a)

N1=−λ1N1⇒N1(t) =N1(0) exp (−λ1t) (3)

(b)

N21N1−λ2N2⇒N2(t) =N2(0) exp (−λ2t) +N1(0) λ1

λ2−λ1

[exp (−λ1t)−exp (−λ2t)] (4) Vous devrez utiliser dans cette partie la transform´ee de Laplace comme l’a fait le math´ematicien H. Bateman [2]. On rappelle les d´efinitions et les propri´et´es suivantes de la transform´ee de LaplaceLet son inverseL−1:

L {f(t)} ≡ Z

0

exp (−pt)f(t)dt, p∈C (5)

L {f ⋆ g}=L {f} L {g} (6)

L df

dt

≡ Z

0

exp (−pt)df dtdt

= [exp (−pt)f(t)]0 +p Z

0

exp (−pt)f(t)dt

= [exp (−pt)f(t)]0 +pL {f(t)}

=−f(0) +pL {f(t)}

(7)

f(t)≡ L−1{L {f(t)}} ≡ 1 2πi

Z γ+i∞

γ−i∞

exp (pt)f(t)dp (8)

2. Si la concentration de noyaux filles est initialement nulle et que la concentration initiale de la m`ere vautN1(0) on peut montrer par r´ecurrence la solution de l’´equation 1, on a

Nn(t) =N1(0)

n

X

i=1

Pinexp (−λit) (9)

avec :

(2)

Pin= λi

λn−λi n−1

Y

j=1 j6=i

λj

λj−λi

, ∀1≤i≤n−1 (n≥1)) (10)

P11= 1 (11)

Pnn=−

n−1

X

j=1

Pjn, ∀n≥1 (12)

(a) En utilisant l’´equation 9, v´erifier le r´esultat donn´e par l’´equation 3 (b) En utilisant l’´equation 9, v´erifier le r´esultat donn´e par l’´equation 4

3. (Question `a r´esoudre soi-mˆeme) Dans le cas o`u la concentration de noyaux filles est initialement non nulle, on montre toujours par r´ecurrence que

Nn(t) =Nn(0) exp (−λnt) +

n−1

X

l=1

Nl(0)

n

X

i=l

Pinexp (−λit)

!

(13) Il faut noter que deuxi`eme terme de l’´equation 13 n’existe que sin >1.

(a) En utilisant l’´equation 13, v´erifier le r´esultat donn´e par l’´equation 3 (b) En utilisant l’´equation 13, v´erifier le r´esultat donn´e par l’´equation 4

A3 R´ esolution alg´ ebrique

Nous allons r´esoudre le syst`eme d’´equation 1 en utilisant une approche alg´ebrique matricielle.

1. Montrer que le syst`eme d’´equation 1 peut se mettre sous la forme matricielle compacte, ci-dessous 14

[N] = [A] [N], (14)

o`u [N] et [N] sont des vecteurs `ancomposantes suivants :

[N] =

 N1

N2

...

Nn

, [N] =

 N1 N2

...

Nn

(15)

et [A] une matricen×nque vous d´eterminerez.

2. La solution physique d’un telle syst`eme 14 (sans rapport d’embranchement) d’´equations lin´eaires diff´erentielles homog`ene coupl´ees `a coefficients constants est donn´ee les m´ethodes standards de l’alg`ebre lin´eaire. La solution physique peut ˆetre mise sous la forme compacte suivante :

[N] = [V] [Λ] [V]−1[N0] (16)

o`u

• [Λ] est une matrice diagonale de dimensionn×n, soit [Λ] = Diag

eΛ1, eΛ2,· · ·, eΛn

, (17)

Λ12,· · ·,Λnsont les valeurs propres des la matrice [A],

• [V] est une matrice de dimensionn×n, chacune de ses colonnes~v1, ~v2,· · ·, ~vn´etant les vecteurs propres de valeurs propres Λ12,· · ·,Λnde la matrice [A], soit

[V] = (~v1|~v2| · · · |~vn) (18) avec

[A]~vi= Λi~vi (19)

• [V]−1est la matrice inverse de [V]

[N0] =

 N1,0

N2,0

... Nn,0

(20)

(a) D’un point de vue temporelle, que repr´esente l’op´erateur [V] [Λ] [V]−1dans l’´equation 16 ?

3. On peut montrer, dans le cas de la matrice [A] du syst`eme 1, les r´esultats analytiques suivant :

Λi=−λi (i= 1,· · ·, n) (21)

[V] =

1 0 0 · · · 0 0

S2,1 1 0 · · · 0 0 S3,1 S3,2 1 · · · 0 0

· · · · Sn,1 Sn,2Sn,3· · · Sn,n−1 1

(22)

[V]−1=

1 0 0 · · · 0 0

T2,1 1 0 · · · 0 0 T3,1 T3,2 1 · · · 0 0

· · · · Tn,1Tn,2Tn,3· · · Tn,n−1 1

(23)

(3)

• les coefficientsSi,j etTi,j´etant donn´es par les ´equations suivantes,

Si,j=Fi,i−1j Fi−1,i−2j · · ·Fj+1,jj , (24)

Si,j=Fi,i−1j Si−1,j, (i≥j+ 2) (25)

Ti,j=Fj,ji Fj+1,j+1i · · ·Fi−1,i−1i , (26)

=Fj,ji Ti,j+1, (j≤i−2) (27)

Fq,rp = λr

λq−λp

(28)

4. On peut faire deux remarques

• Les r´esultats donn´es par les ´equations 24- co¨ıncide avec les solutions de H. Bateman [2].

• L’approche de Bateman ne peut pas ˆetre ´etendue aux syst`emes de rapport d’embranchement quelconques (`a tout type de matrice [A]), mais l’approche alg´ebrique utilis´e ici et exprim´e par l’´equation 16 est applicable `a tout syst`eme radioactifs.

(a) Si vous aviez `a r´esoudre le probl`eme dans le cas d’une matrice [A] quelconque, comment pratiquement vous y prendriez vous ?

A4 D´ esint´ egration radioactive du radon

22286

Rn,

Consid´erons l’exemple de la chaˆıne d´esint´egration du radon22286Rn,

• Le Radon (T1/2= 3.8235 jours) est un ´emetteurα. C’est un gaz chimiquement inerte qui s’infiltre dans le sol et peut parfois s’accumuler dans les maisons.

• Le radon et ses radionucl´eides filles sont des canc´erig`enes connus.

• Dans cette s´erie radioactive, le radon 222 se d´esint`egre en polonium 218 (T1/2 = 3.10 min), qui se d´esint`egre en plomb 214 (T1/2= 26.8 min), qui `a son tour se d´esint`egre en bismuth 21421483Bi (T1/2= 19.9 min).

• Le seul isotope naturel du bismuth, le bismuth 209, a longtemps ´et´e consid´er´e comme le plus lourd de tous les isotopes stables. En r´ealit´e il a ´et´e montr´e en 2003 qu’il ´etait radioactif avec une demi-vie consid´erable, de 19 1018ann´ees, soit plus d’un milliard de fois l’ˆage de l’univers.

• On note le nombre de Rn 222 (X1), Po 218 (X2), Pb 214 (X3), et Bi 214 (X4) parN1, N2,N3,N4respectivement.

• Nous supposons que, `at= 0, il y aN1,0noyaux deX1et pas de noyaux de ses filles.

1. Discuter l’existence de seulement quatre chaˆıne de d´esint´egration repr´esent´ee sur les fig- ures 3, 6 , 7, 8 et 9. `A quelle familles appartient le radon22286Rn ?

2. ´Ecrire les ´equations de d´esint´egrations du radon 222, du Polonium 218 et du plombs 214 ainsi que la chaˆıne de d´esint´egration radioactive.

3. D´eterminer la matrice [A] qui correspond `a la chaˆıne de d´esint´egration du radon.

4. Pour la chaˆıne radioactive du radon,

(a) ´ecrire la [V] en fonction des coefficientsSi,j. (b) ´ecrire la [V]−1en fonction des coefficientsTi,j.

(c) ´ecrite le produit de matrices qui corresponds `a l’op´erateur temporelle [V] [Λ] [V]−1. Puis d´eterminer uniquement la premi`ere colonne de la matrice de cette op´erateur, en fonction, entre autre, des coefficientsSi,j etTi,j. Commentaire ?

(d) Montrer que les quantit´esNi(t) sont donn´ees par les ´equations 29-32, ci-dessous :

N1(t) =e−λ1tN1(0) (29)

N2(t) = S2,1e−λ1t+T2,1e−λ2t

N1(0) (30)

N3(t) = S3,1e−λ1t+S3,2T2,1e−λ2t+T3,1e−λ3t

N1(0) (31)

N4(t) = S4,1e−λ1t+S4,2T2,1e−λ2t+S4,3T3,1e−λ3t+T4,1e−λ4t

N1(0) (32)

5. D´eterminer les coefficients Si,j et Ti,j en fonction des constantes radioactives λi et en d´eduire les quantit´esNi(t) en fonction, entre autre, de ces grandeurs.

6. Montrer que les quantit´esNi(t), en tenant compte des valeurs des constantes radioactives λi, varient d’un point de vue temporelle suivant les ´equations 33-36, ci-dessous :

N1(t) =e−0.007554tN1,0, (33)

N2(t) = 0.0005634 e−0.007554t+e−13.416t

N1,0, (34)

N3(t) = 0.004894e−0.007554t+ 0.0006370e−13.416t−0.005531e−1.5518t

N1,0, (35) N4(t) = 0.003647e−0.007554t−0.00008729e−13.416t

−0.01595e−1.5518t+ 0.01239e−2.0899t N1,0

(36)

B Un algorithme g´ en´ eral de d´ esint´ egration radioactive incluant les rapport d’embranchement et la perte dans le milieu [3] (facultatif )

Le probl`eme g´en´eral d’une chaˆıne radioactive est illustr´e `a la figure 4. Il a ´et´e r´esolue pour la premi`ere fois en 1910 par le math´elaticien Henri Bateman [2]. Dans cette figure 4 , chaque case repr´esente un membre de la chaˆıne de d´esint´egration des radionucl´eides dans un milieu. Deux types de transferts peuvent ˆetre repr´esent´ees:

• La d´ecroissance radioactive entre les membres de la chaˆıne,

• et les transferts physique en dehors du milieu .

Les transitions radioactives dans ce syst`eme sont repr´esent´es par des fl`eches allant des boˆıtes du haut vers les boˆıtes du bas; toute boˆıte sup´erieure peut contribuer mat´eriellement `a une boˆıte plus basse. Parce que les transitions au sein des chaˆıne de d´esint´egration radioactive sont irr´eversibles, les transferts vers le haut, repr´esentant le recyclage de la mati`ere, ne sont pas

(4)

consid´er´es. Les transferts physiques vers le milieu sont indiqu´ees par les fl`eches vers le bas de chaque case. Dans le syst`eme des boˆıtes comme le montre la figure 4, chaque case peut comprendre

• le transfert vers n’importe quelle autre boˆıte plus basse dans le syst`eme

• et la perte par d´ecroissance radioactive au sein de chaque boˆıte avec la g´en´eration de la descendance dans une zone inf´erieure.

Les transferts entre boˆıtes sont d´ecrites par des constantes de vitesse. L’´equation diff´erentielle g´en´erale pour la variation de la quantit´e d’un radionucl´eide cdans le milieu est d´ecrite par l’´equation 37 suivante :

(Taux de variation du membrecde la chaˆıne ) =

− (Taux de transfert physique du membrecde la chaˆıne en dehors du milieu)

− (Taux de la radioactivit´e, la perte de transition du membrecde la chaˆıne ) + (taux de transition radioactive de la chaˆıne amenant au membrec).

(37)

1. Si

• Lcest le taux de transition totale de tous les transferts physiques du membrecde la chaˆıne en dehors du milieu (t−1);

• Nc(t) est la quantit´e du membrecde la chaˆıne `a l’instant t (atomes),

• λrad.cest la constante radioactive du membrecde la chaˆıne (t−1),

• Nn(t) est la quantit´e du membrende la chaˆıne `a l’instant t (atomes),

• d(n→c) est la fraction des transitions du radionucl´eide pr´ecurseur (membren de la chaˆıne) qui aboutissent `a la production des membrescde la chaˆıne (sans dimension),

• λrad.nest la constante radioactive du membrende la chaˆıne (t−1), D´emontrer que la quantit´eNc(t) satisfait l’´equation 38 ci-dessous,

dNc(t)

dt =−LcNc(t)−λrad.cNc(t) +

c−1

X

n=1

d(n→c)λrad.nNn(t) (38)

2. Pour simplifier la r´esolution, le deux premier termes de droite de l’´equation 38 peuvent ˆetre combin´es, on pose

−LcNc(t)−λrad.cNc(t) =λef f.cNc(t) (39)

o`uλef f.cest le taux de perte constant du radionucl´eidec`a l’int´erieur du milieu.

λef f.c=Lcrad.c (40)

R´e´ecrire l’´equation 38 en utilisant les simplification ci-dessus.

3. La solution g´en´erale de l’´equation 38 peut ˆetre r´esumer par les quatre ´equations : Nc(t) =

c

X

i=1

Kciexp (−λef f.it), (41)

K11=N1(0), (42)

Kcn= Pc−1

i=1d(i→i)λrad.cKin

λef f.c−λef f.n , pour (c= 2,· · · etn= 1,· · ·, c−1) (43) Kcc=Nc(0)−

c−1

X

n=1

Kcn (44)

La forme de la solution vous semblet-elle correcte ?

4. Montrer explicitement que les ´equations 41 ,42, 43 et 44 sont solution de l’´equation diff´erentielle 38.

5. Les ´equations 41 `a 44 d´ecrivent des quantit´es de radionucl´eides exprim´e en unit´e d’atomes.

Si on veut les convertir en unit´e de l’activit´e tel que le Bq, on utilise la relation g´en´erale suivante :

Ac(t) =λrad.cNc(t) (45)

o`u

• Ac(t) est l’activit´e du membrecde la chaˆıne `a l’instantt(unit´e activit´e Bq),

• λrad.cest la constante radioactivit´e (inverse d’un temps),

• Nc(t) est d´efinie pr´ec´edemment.

Quand l’activit´e est exprim´e en Bq et le temps en secondes la constantek est ´egale `a l’unit´e.

(a) ´Ecrire l’activit´eAc(t) de la mˆeme mani`ere que le nombre d’´el´ementNc(t).

(b) Comme les coefficientsKcnsont ind´ependants du temps, on peut facilement int´egrer l’activit´eAc(t) sur une dur´ee de temps t. Calculez la quantit´e Rt

0Ac(t)dt , que repr´esente elle physiquement ?

B1 D´ eposition de radionucl´ eides ` a un taux constant dans le milieu

On noteRc, en atomes par unit´e de temps, le taux de d´eposition constant du membrec de la chaˆıne radioactive dans le milieu (par exemple en irradiant le milieu avec la quantit´e cet en introduisantLncla probabilit´e de transmutation par r´eaction du radionucl´eiden en radionucl´eidec. Si initialement le milieu ne contient pas de radionucl´eide, on a comme solution

L’´equation 38 est modifi´ee de la mani`ere suivante, dNc(t)

dt =Rc−(Lcrad.c)Nc(t) +

c−1

X

n=1

Lnc+d(n→c)λrad.n

Nn(t) (46)

Si on pose queλec=LcrcetLnc+dncλrn=Dncλrn, d´emontrer que

(5)

(a)

N1(t) =R11−e−λe1t λe1

(47) (b) et que poutc >1 on `a

Nc(t) =

i=c

X

i=1

Kci

1−e−λeit λei

(48) avec

Kci= 1 λec−λei

c−1

X

n=i

DncλrnKni (49)

et

Kcc=Rc−Pi=c−1

i=1 Kci (50)

References

[1] L. Moral and A. F. Pacheco Algebraic approach to the radioactive decay equations American Journal of Physics – July 2003 – Volume 71, Issue 7, pp. 684-686 Issue Date: July 2003 ABSTRACT : The radioactive decay equations are solved using an algebraic approach that is simple and easily extensible to branching systems. Two examples are included to show the nature of the approach. c2003 American Association of Physics Teachers.

[2] .H. Bateman, Proc. Cambridge Phil. Soc. 16, 423 (1910) “Solution of a System of Differential Equations Occurring in The Theory of Radio-Active Transformation. “

[3] D. L. Strenge - Presented at the Health Physics Society and American Association of Physics In Medicine Conference J l y23 -27, 1995 Boston, Massachusetts

Figure 1: D´esint´egration radioactive successives (Qi) contenant des rapports d’embranchement (kQi,kQi,Qi+1) et des termes de sources (Si) (extrait de Wiki)

Figure 2: H. Bateman, Proc. Cambridge Phil. Soc. 16, 423 (1910) “Solution of a System of Differential Equations Occurring in The Theory of Radio-Active Transformation. “ (extrait de Wiki)

Figure 3: Les 4 chaˆınes de d´esint´egration :Il n’y a que quatre chaˆınes de d´esint´egration, compte tenu du mode de d´ecroissance des actinides : la radioactivit´eαfait perdre quatre nucl´eons, tandis que la radioactivit´eβ(et le cas ´ech´eant, la radioactivit´eβ+) ne modifie pas le nombre de nucl´eons. Pour cette raison, pratiquement toutes les d´esint´egrations radioactives conduiront `a un radionucl´eide dont le nombre de nucl´eons reste constant modulo quatre. Trois de ces chaˆınes se rencontrent dans la nature : celles de l’uranium 235, de l’uranium 238, et du thorium 232.

La quatri`eme chaˆıne, celle du neptunium 237, ne comporte que des radionucl´eides artificiels.

Ces chaˆınes se prolongent en amont par les actinides artificiels transuraniens, plus lourds et plus instables.

(6)

Figure 4: Une repr´esentation g´en´erale du probl`eme de d´esint´egration d’une chaˆıne radioactive

Figure 5: La solution d’un syst`eme d’´equations diff´erentielles survenant dans la th´eorie des transformations radioactives, H. Bateman, 1910. (extrait de Wiki)

(7)

Figure 6: Famille 4n + 0 du thorium 232 (plutonium 240, uranium 236) Le plutonium 240 est produit en r´eacteur `a partir du plutonium 239, par capture neutronique. La proportion de plutonium 240 dans les produits d’activation de l’uranium sera d’autant plus ´elev´ee qu’il aura subi une irradiation prolong´ee en r´eacteur. `A long terme, la radioactivit´e du Pu 240 est domin´ee d’abord par l’uranium 236, et `a ´echelle de temps g´eologique, par le thorium 232, quasiment stable (il est pr´esent dans l’´ecorce terrestre en quantit´e quatre fois plus importante que l’uranium). (extrait de Wiki)

Figure 7: Famille 4n + 1 du neptunium 237 (plutonium 241) Cette s´erie est enti`erement artificielle. La dur´ee de vie de cette s´erie est insuffisante pour que l’on en trouve des traces min´eralogiques. Le plutonium 241 est un isotope fissile, mais rarement utilis´e s´epar´ement en raison de la difficult´e `a le produire en grande quantit´e, du coˆut ´elev´e de sa production, de sa demi-vie br`eve, et de sa radioactivit´e plus ´elev´ee que celle du plutonium 239. Le plutonium 241 poss`ede un descendant radiotoxique, l’am´ericium 241, qui, s’il s’accumule dans les tissus, en particulier les reins et les os, y cr´ee un danger semblable `a celui du plutonium. `A long terme (´echelle du mill´enaire) la radioactivit´e du plutonium 241 est domin´ee par son descendant le neptunium 237, dont la demi-vie est de 2 millions d’ann´ees.(extrait de Wiki)

(8)

Figure 8: Famille 4n + 2 de l’uranium 238 : L’uranium 238 est l’isotope d’uranium qui repr´esente plus de 99,3 % de l’uranium naturel, il se d´esint`egre naturellement en plomb 206, stable et non radioactif. Parmi les descendants de l’uranium 238, le radon est un gaz ra- diotoxique qui peut provoquer le cancer du poumon en cas d’inhalation. La longue demi-vie de l’uranium 238 explique qu’on en trouve encore sur Terre `a l’´etat naturel et qu’il n’ait pas encore ´et´e compl`etement transform´e en plomb. (extrait de Wiki)

Figure 9: Famille 4n + 3 de l’uranium 235 (plutonium 239)Le plutonium 239 est un m´etal lourd artificiel, utilis´e pour fabriquer des tˆetes nucl´eaires et du combustible MOX. Le plutonium 239 est aussi contenu dans certains d´echets radioactifs, il est cependant difficile `a d´etecter. Il se d´esint`egre dans sa premi`ere ´etape en uranium 235, qui est 30 000 fois moins radioactif que lui : en premi`ere approximation, le plutonium 239 se convertit en uranium 235 qui est un

´el´ement fissile et pr´esent `a 0,73 % de l’uranium `a l’´etat naturel. La chaˆıne de d´esint´egration du plutonium 239 se confond ensuite avec celle de l’uranium 235. Une chaˆıne de d´esint´egration simplifi´ee du plutonium 239 est illustr´ee ci-dessous. (extrait de Wiki)

Referências

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