HAL Id: jpa-00233844
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Submitted on 1 Jan 1943
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Étude de la stabilité des oscillations entretenues dans un système de deux circuits couplés. II
J. Mercier, P. Loudette
To cite this version:
J. Mercier, P. Loudette. Étude de la stabilité des oscillations entretenues dans un système de deux circuits couplés. II. J. Phys. Radium, 1943, 4 (9), pp.197-203. �10.1051/jphysrad:0194300409019700�.
�jpa-00233844�
ÉTUDE
DE LASTABILITÉ
DES OSCILLATIONSENTRETENUES DANS UN
SYSTÈME
DE DEUX CIRCUITSCOUPLÉS.
II.(1)
Par J. MERCIER et P. LOUDETTE.
Laboratoire de
Physique générale
de la Faculté des Sciences de Bordeaux.IL - Cas d’un secondaire
ouvert,
à
périodes
propresmultiples.
L’oscillateur utilisé dans les
expériences qui
suivent était un oscillateur
symétrique
de courtelongueur
d’onde(genre Mesuy),
tandis que le circuit secondaire était constitué par deux fils conducteursparallèles
lelong desquels pouvait glisser
unpont
mobile faisant
pratiquement
court-circuit entre les fils.Comme
précédemment,
nous étudierons simul- tanément les variations de lafréquence
entretenueet les intensités des courants
primaire
et secondaire.L’étude est
plus complexe
du fait de la multi-plicité
desfréquences
propres dusecondaire,
les résultatscependant
confirment en touspoints
leslois
déjà
établies.A. Etude
théorique.
-- 10Rappelons
d’abordles formules relatives à un
système
constitué par deux filsparallèles.
Si en un
point quelconque
d’abscisse x( fig. 17)
on
désigne
le courant par i et la différence depoten-
tiel entre les deux fils par v, si d’autre
part
L C etR
désignent
les coefficients linéaires deself,
de capa- cité et de résistance de laligne,
on a les relationssuivantes
-. ’ -.
C’est
l’équation
connue sous le nomd’équation
des
télégraphistes.
Une solutionparticulière
estde la forme
I, V, ,a
et b sont liés par les relationsIl y a deux valeurs de a
qui correspondent
à unemême valeur de b. La solution
complète
est doncde la forme
Fig. 17.
2° Soit maintenant le
système complet
compre- nant un oscillateur fermé et un oscillateur ouvert formé par deux filsqui prennent
naissance sur lesFig. i S.
deux armatures du condensateur et
qui
sont reliéspar un
point
à une distance1 (fin. 18).
Lecouplage
est ici
électrostatique.
Désignons par i2 et v2
le courant et la différence depotentiel
entre les fils aupoint
d’abscisse x.On a en
particulier, d’après
ce que nous venons devoir,
-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0194300409019700
198
Si,
d’autrepart, il
est le courant dans le circuit oscillant de constantesL1, Cl
etRl, il
est de laforme
il = Il
il
eti,
varient de la mêmefaçon
en fonction dutemps.
Ce sont deux courants alternatifs de même
fréquence,
et aussi de même amortissement s’il
s’agit
d’oscil-lations propres du
système.
Pour x =
1,
on a les deux relations suivantesou
bien,
en tenantcompte
desexpressions précé-
dentes,
., n
Multiplions
membre à membreRappelons
que a et b sont reliés par la relationCes
équations peuvent
servir à chercher les oscil- lations propres dusystème.
En f aisant b = - « + i CD,on obtient deux relations donnant « et w en fonction des constantes des circuits.
Mais on
peut
faire aussi b cequi exprime
que les oscillations sont entretenues. Dans ce cas,
on obtient encore deux relations
permettant
d’avoirù) et
Ri
la valeurnégative
de la résistanceprimaire
correspondante.
,3. Amortissement nuls. - Plus
simplement,
nousnégligerons
lesrésistances;
dans ce cas nous savonsque les oscillations entretenues ont mêmes
fréquences
que les oscillations propres. Nous aurons alors
on a, V étant la vitesse de
propagation
en
appelant
N lafréquence
entretenue,NI
la fré-quence propre du circuit oscillant et H une constante.
Il
s’agit
d’étudier les valeurs de N en fonction de 1(longueur
du circuitsecondaire).
oc. Pour N très voisin de
NI
latangente
est trèsgrande
Les
points représentatifs
se trouvent à peuprès
sur les
hyperboles équilatères
~3.
Pour N trèspetit
ou trèsgrand,
latangente
est nulle
Les
points représentatifs
se trouvent à peuprès
sur les
hyperboles
Pour avoir l’allure des courbes donnant N en
fonction de
1,
il suffit donc de tracer le réseaud’hyper-
boles
équilatères
T..Les courbes cherchées sont
asymptotes
à cescourbes. D’autre
part,
pour N =N,,
on a despoints
intermédiaires(fig, 1 g)
On
peut
noter que pour 1 = o, N est trèsgrand,
et d’autre
part
que latangente
de ces courbes serapproche
deplus
enplus
de l’horizontale pourune valeur donnée de
N, quand 1 augmente.
Pour les très
grandes
valeurs de1,
parconséquent,
il faudra une variation de 1
beaucoup plus grande
que pour les
petites
valeurs si l’on veutproduire
la même variation de la
fréquence
N.Remarque.
-Pratiquement,
l’existence des résis- tances et parconséquent
des amortissementspeut
modifier
légèrement
lesystème
de courbes. Il est,en
particulier,
évident que l’on s’écarte assez peu de la valeur de Négale
àNI
et que le passage d’une courbe à l’autre seproduit
d’unefaçon plus
oumoins
compliquée
suivant ces amortissements. Pourune valeur donnée de 1 les diverses
fréquences possibles
ne sont paségalement
stables et,expéri- mentalement,
nous verronsqu’il
estimpossible
deles obtenir en
grand
nombre.B. Réalisation
expérimentale
de cesphéno-
mènes. - Nous avons réalisé le
montage
en utili-sant un
système
de fils de Léchercouplés
parcapacité
à un oscillateursymétrique Mesuy (fig. 20).
Les
longueurs
d’onde sont de l’ordre de 2 m. Les fils ont environ 8 m et sont à une distance de 5 cm.La
longueur
du secondaire est variablegrâce
à unpont
conducteur mobile.Les
lampes employées
sont des triodes àchauffage
direct et alimentées en haute tension directement par du courant alternatif d’environ 5oo V.
La
polarisation
de lagrille
estnulle,
si bien que les valeurs du courant degrille
suffisent pour avoirune idée des variations de l’intensité
primaire.
Pour étudier le courant
secondaire,
on faitagir
celui-ci sur un circuit auxiliaire totalement désaccordé et obtenu en rendant solidaire du
pont principal
un second
pont conducteur,
danslequel
sont inter-calés une
galène
et ungalvanomètre
sensible. Lesindications de ce
galvanomètre
croissent en mêmetemps
que l’intensité secondaire.Enfin,
les mesures de lalongueur
d’onde sontfaites par la méthode
classique
dupont
mobileque l’on
déplace
lelong
d’un secondsystème
de filsde Lécher
opposés
aupremier,
mais très lâchementcouplés
afin d’éviterprécisément
laproduction
des
phénomènes
que nous nous sommesproposé
d’étudier. De telle sorte
qu’à
larésonance,
on aun minimum à
peine perceptible
du courant degrille
dans lalampe.
Fig. 20.
ÉTUDE
DE LAFRÉQUENCE
ET DES INTENSITÉSDE L’OSCILLATEUR ET DU SECONDAIRE. - Les résul- tats des mesures se traduisent par diverses
représen-
tations des variations de la
longueur
d’onde ou dela
fréquence
émises en fonction de lalongueur
ducircuit secondaire. Cette dernière est en effet la variable
indépendante expérimentale.
Nous l’avonsportée
en abscisse et nous avonsporté
lafréquence
en ordonnée.
Tout
d’abord,
en gros, lesphénomènes
observésdoivent être
périodiques.
Il en serait tout au moins,
Fig. a i.
ainsi en l’absence de tout amortissement. Si l’on considère en effet les
points
d’intersection des courbesthéoriques
que nous avonsprécédemment
obtenuespar une droite
horizontale,
cespoints
sontéqui-
distants.
Le passage d’une branche de courbe à l’autre branche se fait suivant des modes
analogues
à ceuxque nous avons
déjà
étudiés sur les circuits ferméslorsque
l’on tientcompte
des amortissements. Ilse
produit
suivant les cas, undécrochage complet
et un
arrêt,
unediscontinuité,
ou un passage pro-gressif
d’une courbe de fonctionnement à uneautre.
Comme ces divers cas sont fonction en
particulier
200
de la résistance du secondaire et que, d’autre
part,
le fait
d’allonger
celui-ciaugmente
sarésistance,
il nous a étépossible
de rencontrer les troisdispo-
sitions durant une même
expérience
pour les troislongueurs critiques
des fils secondaires.En ce
qui
concerne lesinlensilés,
les maximaprincipaux
du courant secondairequi
se repro- duisentrégulièrement quand
le circuit est tota-lement désaccordé
correspondent
vraisemblablement à des courants induits par le courantprimaire qui
est alors très intense.
Les
parties
intéressantes de ces courbes sont donc celles situées auvoisinage
immédiat des accidents(décrochage, discontinuité, etc.)
On retrouve lestypes classiques
obtenus dans l’étude des oscilla- teurs fermés( fi g. 2 I ),
ÉTABLISSEMENT
DES OSCILLATIONS MULTIPLES.INFLUENCE DES HARMONIQUES ET DES PARTIELS.
- Dans certaines
expériences,
nous avons puFig. 22.
observer l’entretien simultané de deux
fréquences,
et le passage
progressif
de l’une à l’autre(fig. 22).
Lorsque
cesphénomènes
seproduisaient,
nousavons pu noter
régulièrement
lerapide
entraînement de lafréquence
« ancienne » auxapproches
de ladiscontinuité. Il semble que cette
fréquence quitte
sa
propre~courbe
pour serapprocher
d’une autrevaleur dont l’un des
harmoniques pourrait
sesynchroniser
avec lafréquence
« nouvelle ».En sorte que sur les fils de mesures des
a,,
ontrouve la
disposition
de lafigure
23 des ventres decourant pour ces cas
remarquables.
La
longueur
d’onde de 2o3 cm estl’ancienne,
celle de 135 la nouvelle. Il semble que l’ancienne
(203)
augmente plus
que ne le laissentpré-
voir les courbes
théoriques,
afin que sonharmonique
3(68) puisse
s’accorder avecl’harmonique
2 de la nouvelle(67,5).
Nous avons
remarqué également
que les diminutions du courantgrille
ne sontpas
identiques
pour les deuxsystèmes.
Ces minima sont de
plus
enplus
faiblespour l’oscillation
qui disparaît,
maissont au contraire de
plus
enplus
mar-qués
pour l’autre.Nous avons eu
plusieurs
fois à noterce
phénomène, qui explique
l’existence simultanée des deux oscillations dansces cas
particuliers (existence
que l’onn’observe pas en
général, puisque
l’on Fig.2 3.
admet d’habitude
qu’une
seule oscilla- Fig. 23.tion est
susceptible
d’êtreentretenue).
Il est
possible
que certainsharmoniques
de l’oscillateur
prennent
uneimportance parti-
culière et soient même entraînés du fait du
voisinage
de certains
partiels
du circuit à ondes station- naires.CONCLUSIONS. - La théorie
simplifiée
conduit àprévoir
lapossibilité
de passages successifs sur des courbes de fonctionnement différentes. Les résultatsexpérimentaux
montrent bienqu’il
en est ainsi.On retrouve naturellement aux
points
de passage lesphénomènes classiques
dedécrochage,
discon-tinuité,
passageprogressif
suivant l’amortissement du secondaire.Enfin,
ce passage estquelquefois compliqué
dufait de l’existence des
partiels
de l’oscillateur ouvert.Quant
auxintensités,
l’allure de leurs variationsrappelle
assez exactement celle obtenue avec d’autrestypes
d’oscillateurs.L’ensemble de l’étude fait ressortir les
analogies
et les différences que
présente
lecouplage
à unoscillateur entretenu, d’un circuit ouvert ou d’un circuit fermé.
III. - Cas d’un
tuyau
sonorecouplé
à un résonateur.Dans le but de vérifier que les résultats
acquis
dans le domaine
électrique s’appliquaient
bien auxphénomènes mécaniques,
nous nous sommesproposé
d’étudier les conditions d’entretien d’oscillations dans un
système
constitué par untuyau
sonoreexcité et
couplé
à un résonateur dont nous avonsfait varier la
fréquence
propre. Onpouvait
aussifaire varier le
couplage,
ainsi que lapression
duréservoir d’air alimentant le
tuyau primaire.
Lathéorie du
phénomène
est exactement celle quenous avons faite au
chapitre précédent,
au momentde l’étude des oscillateurs
électriques
à ondes station- naires.DISPOSITIF EXP~RIMENTAL. - Le
tuyau
sonore excitateur a 72 cm delong
et une section rectan-gulaire
de 12 cm2. Le son fondamental émis est environ le ut,;. L’embouchure est une embouchure de flûte.L’énergie
d’entretien est fournie par un compres-seur rotatif de 5o
W,
du genre utilisé dans les souffleries des chalumeaux delaboratoire,
pour le travail du verre. Pour assurer unegrande régularité
de
fonctionnement,
on réduit le rôle du compresseur à envoyer de l’air dans un réservoir deo,5
m environet sur
lequel
est branché letuyau
sonoreproprement
dit. Un manomètre à eauindique
lapression
de l’airarrivant dans le
tuyau, pression qui
doit resterinvariable. En
réglant
la vitesse du moteur du compresseur, ohpeut
passer d’unepression
nulleà une
pression
deplus
de 60 cm d’eau.(En réalité,
les
phénomènes
lesplus
intéressants sont observés pour despressions
trèsfaibles,
dequelques
centi-mètres.)
Le résonateur est constitué par une grosse
éprou-
vette en verre, à
pied
et à tubulure latérale à lapartie
inférieure(fig. 24).
Onpeut
ainsi facilementrégler
le niveau de l’eauqu’elle
contient.La détermination du niveau se fait par lecture directe au moyen de deux
graduations placées
contre
l’éprouvette
depart
et d’autre afin d’éviter les erreurs deparallaxe.
Les
fréquences
sont mesurées(après amplification
par un
système comprenant
unmicrophone
électro-statique
deprécision,
unpréamplificateur
et unampli-
ficateur à courbe de
réponse
trèssoignées)
par les battements obtenus avec le courant modulé à fré- quence variable d’unehétérodyne (type
très bassefréquence)
et donnant lesfréquences
de o à5oo,
à o, i p
près.
La
persistance
des battements obtenuspendant
de
longues
durées(une
demi-heure parexemple)
montre à la fois la
régularité
de marche dutuyau
et la stabilité de
l’hétérodyne.
Les intensités sont
plus
difficiles à mesurer du fait de lasuperposition
des sons duprimaire (tuyau)
et du secondaire
(résonateur);
nous nous sommesdonc
contentés,
dans cesexpériences,
" de mesurerles variations de l’effet
global
en suivant lesindications du voltmètre de sortie de
l’amplifica-
teur.
Enfin,
lecouplage
est obtenusimplement
enapprochant plus
ou moins les extrémités dutuyau
et du résonateur. Les valeurs relatives seules sont intéressantes. Aussi suffit-il à
chaque expérience
de mesurer la distance entre les deux extrémités libres.
Fig.24.
RÉSULTATS. - Nous avons fait deux séries d’études :
a.
Couplage fixe, longueur
du résonateur variable.b. Résonateur
fixe, couplage
variable.Une troisième série
d’études, qu’il
eut été intéres- sant defaire,
aurait consisté à faire varier lapression
dans le
tuyau.
Cesystème présente,
dans le cas destuyaux
sonores, l’inconvénient de fairevarier,
sansautre cause, la
fréquence
dutuyau,
en sorte que le résultat final est difficile àinterpréter.
Nous aurionspu
également
faire varier lafréquence
duprimaire (tuyau)
en modifiant salongueur.
Maisl’expérience
a montré que les résultats sont
analogues
à ceuxobtenus par variation de la
longueur
du secondaire.a.
Couplage fixe,
résonateur variable. --- Achaque
mesure, nous avons successivement fait
croître, puis décroître,
lalongueur
durésonateur.
Les résultats sont donnés par les courbesI, II,
III et IV(fig. 25),
pourquatre couplages différents, repérés
par les distances en centimètre des extrémités libres des
tuyaux.
En abscisses sont leslongueurs
du résonateur, en ordonnées les
fréquences.
Onretrouve des courbes en tout
analogues
à celles quenous avions obtenues en électricité. Le
couplage
est de moins en moins fort de 1 à
IV,
et l’on constatela
disparition progressive
de la discontinuité et le passage de cesystème
ausystème
à variationcontinue.
Il est intéressant de noter que pour les
longueurs croissantes,
la diminution relative de ’fréquence
est16.
202
bien moins
importante
quel’augmentation
pour leslongueurs décroissantes,
dans le cas des discon- tinuités.0 .
Fig. 20 (courbe 1).
Fig. a 5 (courbe II).
Fig. 25 (courbe III).
Dans le cas des variations
continues,
le minimum estbeaucoup plus
faible que le maximum(parfois imperceptible 1)
Pour si fort que soit le
couplage,
il n’a pas étépossible
d’obtenir le cas dudécrochage
et du silence.Même si l’on cherche à diminuer la
pression,
onne
peut
yarriver,
car alors letuyau
a unrégime
Fig. 25 (courbe IV).
très instable et si le fondamental
paraît
se décrocher.les
harmoniques
par contrepersistent,
en sortequ’il
n’estguère possible
d’effectuer de mesure.b. Résonateur
fixe. Couplage
variable. - Nousavons
pris
le résonateur à peuprès
accordé sur letuyau,
et nous l’avonsprogressivement approché, puis
écarté sans que salongueur
varie., Fig. 2 6.
Nous avons pu ainsi tracer la courbe N
(x)
bienclassique (fig. 26).
En abscisses estportée
la distance des deuxsystèmes,
en ordonnées lesfréquences.
Pour
augmenter
sur legraphique l’importance
relative des forts
couplages,
il auraitpeut-être
étépréférable
de tracer la courbe en fonctionde ).
Quoi qu’il
ensoit,
ellereprésente
bien les variationsde N en fonction de x.
203
Remarques.
- Les mesures d’intensité donnent des courbes assezcomplexes.
Leurinterprétation peut
toutefois sefaire,
dans tous les cas, par lasimple superposition
des intensitésprimaires
etsecondaires suivant les variations
prévues
par la théoriegénérale
des oscillateurs.CONCLUSION. - Dans les cas
particuliers étudiés,
il semble que le
système tuyau-résonateur
se com-porte
defaçon identique
à unsystème
oscillantélectrique, couplé
à un circuit secondaire à ondes stationnaires. La difficulté réside évidemment dans lacomplexité
du mode d’entretien destuyaux auxquels
nepeuvent s’appliquer,
sans modificationsprofondes,
les théories relativementsimples
descircuits oscillants.
Manuscrit reçu le 5 décembre 1942.