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Annalen der Physik, T. XXXVIII, Nos 8 et 9, 1912 A. Grumbach, Paul de La Gorce, J. Guyot, M. Barrée, L. Bruninghaus, F. Croze, Ch. Leendhardt

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Annalen der Physik, T. XXXVIII, Nos 8 et 9, 1912

A. Grumbach, Paul de La Gorce, J. Guyot, M. Barrée, L. Bruninghaus, F.

Croze, Ch. Leendhardt

To cite this version:

A. Grumbach, Paul de La Gorce, J. Guyot, M. Barrée, L. Bruninghaus, et al.. Annalen der Physik, T. XXXVIII, Nos 8 et 9, 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.777-787.

�10.1051/jphystap:019120020077701�. �jpa-00241798�

(2)

777

1 ves

cherche ensuite par des considérations

physiologiques

à

expliquer

ces résultats.

H. VIGNERON.

ANNALEN DER PHYSIK;

T. XXXVIII, n°s 8 et 9 : 1912.

A. SONINIERFELD. - Sur la diffraction des rayons de Rônt-en. - P. 4ï3-~06.

L’auteur,

continuant ses travaux antérieurs

(~),

sur l’effet de dif- fraction

qu’on peut

obtenir avec une onde

solitaire,

discute les résul- tats de Walter et Pohl

(2 )

et ceux que P.-P. Koch

(3)

a obtenus par la méthode du noircissement

photographique.

Il conclut en attribuant

.aux rayons de

Rôntgen

une

longueur

d’onde inférieure ou

égale

à 4.10-9.

R. SEELIGER. - Contribution à la théorie de la décharbe. - P. 76!~- i80.

Goldstein a donné la relation suivante entre la

longueur

d’une

~strie ou de

l’espace

obscur de Crookes et la

pression :

D’après

la théorie

actuelle, 1

n’est autre que le libre parcours ,moyen ~, des ions ou des électrons. On entend ici par libre parcours moyen la

trajectoire

parcourue par une

particule chargée

entre

-deux ionisations par choc

provoquées

par

elle ;

ce libre parcours moyen «

électrique »

ae est

plus grand

que le libre parcours « neutre » considéré dans la théorie

cinétique

des gaz. Il en est bien ainsi

quand

on compare les résultats

expérimentaux,

notamment ceux

de Wien

(4)

sur les

rayons-canal,

et les valeurs de Àn calculées par

(i) SO.Nl,UERFELD, f. und Ph., XLYI, p. 11 ; 1901; - Ph. Z.

II, p. 58; 1900 ; -Ibld., XII, p. 1051 ; 1911.

WALTER, PA. Z., III, p. 15; 190~ ’., - WALTER et POHL, Cl. Ph., ,p. 715 ; ~1908 ; XXIX, p. 331 1909.

(3) Ann. d. Pft , XXXYJII, p. 509 ; ce p. fjj2.

(4) Berl. Bel’., XXXVIII, p. 773 ; 1911.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020077701

(3)

778

la formule :

(p,

rayon de la

sphère

d’action

moléculaire ; N,

nombre de molécules par centimètre

cube).

L’auteur admet que la

sphère

d’action

électrique,

déterminée par la

configuration

et par la

plus

ou moins

grande

solidité de liaison

des électrons

d’ionisation,

n’est pas une

propriété

invariable de la

molécule,

mais

qu’elle peut

se

modifier,

entre certaines

limites,

sous des influences extérieures.

Un choc

d’ions,

non suivi

d’ionisation,

aurait pour effet d’accruître le rayon de la

sphère

d’action. Le nombre des chocs de molécules neutres étant

proportionnel

à la

pression

et les chocs d’ions non sui-

vis d’ionisation en étant

indépendants,

le libre parcours moyen élec-

trique

doit

augmenter plus

lentement que s’il était

proportionnel

>

»

ce que

l’expérience

vérifie. Il faut supposer que les nombres de chocs des deux

catégories

sont

comparables.

La contraction du rayon de la

sphère

d’action ne serait d’ailleurs que

de 1

3tout au

plus.

Dans la vérification

expérimentale

de la

théorie,

il faut introduire

non

l’intensité,

mais la densité de courant. La vérification

qualita-

tive est satisfaisante.

A. GRUMttACH.

KARL F. Preuves de l’existence objective d’ondes électriques

stationnaires dans l’air. - P. 523-t)58.

Poincaré et

Bjerknes

ont

interprété

les résultats des recherches de Sarasin et de La Rive en

supposant

que les oscillations de l’exci- tateur sont

plus

fortement amorties que celles du résonnateur. Les

expériences

de

l’auteur,

mettant directement en évidence l’existence

objective

d’ondes

électriques stationnaires, apportent

une preuve de

plus

à

l’appui

de cette

hypothèse.

L’excitateur servant pour les rnesures était constitué par deux conducteurs

rectilignes,

de

longueur réglable,

dont les extrémités

en

regard,

servant

d’éclateur,

étaient revêtues de

platine

iridié et

plongeaient

dans un bain de

pétrole.

Il était alimenté par une bobine de Ruhmkorff et, dans la

plupart

des

expériences,

fonctionnait avec
(4)

779

un réflecteur d’ondes

parabolique.

Le résonnateur consistait en deux tubes en cuivre

mince,

de

longueur

variable à

volonté,

entre

lesquels

était intercalé un thermo-élément. Celui-ci était formé d’un

couple platine-constantan (fils

de

0~,02)

réuni à un

galvanomètre

sen-

sible.

Les mesures effectuées ont consisté surtout à relever des courbes d’interférence et notamment les courbes d’ondes stationnaires obte-

nues par réflexion sur un miroir

métallique

orienté normalement.Ce miroir était

placé

à une distance aussi

grande

que

possible

de l’exci-

tateur. On avait soin d’éviter toute action des

parois,

toute rétlexion

parasite.

Les courbes d’ondes stationnaires ainsi déterminées per- mettaient de calculer la

longueur

d’onde.

L’auteur a commencé par étalonner le

résonnateur,

c’est-à-dire par déterminer la

longueur

d’onde de son oscillation propre en fonction de ses dimensions.

Ces mesures

préliminaires achevées,

laissant l’excitateur

fixe,

il

a

procédé

à une série de mesures de

longueurs

d’onde ponr diverses dimensions du résonnateur. Les résultats de ces

expériences

l’ont con-

duit à la conclusion suivante.

Quand

un résonnateur

rectiligne

n’est

pas isochrone avec

l’oscillateur,

la loi de Sarasin et de La Rive sur

la résonance

multiple

n’est pas vérifiée. L’oscillateur influe sur la

longueur

d’onde mesurée aveç le

résonnateur ;

il

l’augmente

si sa

période

propre est

plus grande

que celle du

résonnateur,

il la diminue

dans le cas contraire. L’écart constaté est d’autant

plus grand

que la différence entre les

périodes

propres des deux circuits est

plus importante.

Quand

la

longueur

d’onde du résonnateur est à peu

près

les deux

tiers de celle

qui correspond

à l’oscillation fondamentale de l’exci- tateur, la courbe

représentant

les résultats des

expériences change

d’allure et

présente

un

palier.

Les valeurs trouvées pour la

longueur

d’onde restent sensiblement constantes et, dans un assez

grand

inter-

valle, indépendantes

des dimensions du résonnateur. Ce fait

paraît

dû à l’action d’un

harmonique

3 émis par l’excitateur. La théorie de Maxwell

permet,

en

effet,

de

prévoir

que des oscillations d’ordre

supérieur peuvent

exister dans un résonnateur

rectiligne

et

qu’elles

doivent être moins fortement amorties que l’oscillation fondamentale.

On doit s’écarter encore

davantage

des faits observés par Sarasin et de La Rive si on

opère

avec des résonnateurs très amortis. Ces conditions

d’expériences

ont été réalisées par l’auteur en introdui-
(5)

780

sant dans chacun des tubes

métalliques

constituant le résonnateur-

un

système

de deux conducteurs de cuivre réunis par un fil de fer très mince. Les mesures réalisées avec ce

dispositif

ont

permis

d’éta-

blir les résultats suivants. Si les

périodes

propres du résonnateur et de l’excitateur ne sont pas très

différentes,

l’un et l’autre inter-

viennent dans la

longueur d’onde,

mais l’influence de l’excitateur est

déjà prépondérante.

Si le résonnateur

augmente

de dimensions en

sorte que sa

période

propre

s’éloigne beaucoup

de celle de l’excita-

teur,

il n’exerce

plus qu’une

action

négligeable

et se

comporte

comme un instrument indifférent. Les

longueurs

d’onde mesurées

correspondent

exclusivement aux oscillations émises par l’excitateur.

C’est ce

qui

ressort des courbes d’ondes stationnaires relevées par l’auteur. Ces courbes confirment aussi l’existence d’un

harmonique

très

important qui

se superpose à l’oscillation fondamentale.

PAUL DE LA GORCE.

EnXEST SIEGEL.- Sur l’influence de la pression sur la position des métaux liquides,

dans la série des tensions thermoélectriques. P. 588 - 636.

Les

expériences

ont

porté

sur des éléments

thermoélectriques

for-

més de ce métal

liquide

M

(mercure,

bismuth ou étain

fondu),

contenu

dans un tube en U

capillaire,

et relié aux

appareils

de mesure par des électrodes de cuivre. L’une des soudures

M/Cu

est maintenue à

température

constante, tandis que l’autre est

portée

à

température plus

élevée de 50 ou 60°. Au moyen de gaz

carbonique,

on

peut

exercer dans les branches du tube en U une

pression pouvant

at- teindre 100

atmosphères.

On trouve que, pour une différence de

température déterminée,

la

force électromotrice varie

proportionnellement

à la

pression.

Pour

le bismuth à l’état

liquide,

on observe une variation du

pouvoir

ther-

moélectrique

extrêmement faible :

et à peu

près indépendante

de la

température.

Au

contraire,

pour le mercure, l’effet de

pression

est environ 25 fois

plus grand :

il croît net- tement

quand

la

température

des deux soudures

s’élève,

de telle

faoon qu’il

y a

proportionnalité

entre la variation constatée et

lepou-

voir

thermoélectrique

normal.

J. GUYOT.

J. GUYOT.

(6)

781

J. STARK et G. 1. Émission de raies des composés métallique s

solides sous l’influence des rayons-canaux. Valeur minima de l’énergie exci-

tatrice. - P. 669-689.

Il. Émission de bandes des composés métalliques solides sous l’influenc e des rayons-canaux. - P. 690-695.

1. - ~ . Les

composés

solides incolores des métaux alcalins et

alcalino-terreux, frappés

par les rayons-canaux, fournissent des raies visibles. Il en est de même pour les

composés

solides incolore s de

Th, Zn, Al.

Ces raies sont

étroites,

ce

qui permet déjà

de supposer que l’émis- sion lumineuse ne

provient

pas de la couche solide

superficielle,

mais de la couche gazeuse immédiatement en contact;

d’ailleurs,

l’observation dans le

plan

de la surface solide montre une mince couche gazeuse

colorée,

dont

l’épaisseur

croît avec la vitesse des rayons-canaux.

Pour un métal

déterminé,

les raies émises sont

indépendantes

de

la nature

chimique

des

composés métalliques

et des rayons-canaux utilisés

(H, 0, N, llg).

2. Les substances

métalliques (métal

ou

composé), qui

absorbent

les radiations

visibles,

n’émettent pas de raies sous l’action des rayons-canaux, mais Stark et Wendt ont observé soit une

pulvérisa-

tion

superficielle

du métal

(Pb, Bi, Ag),

soit des

changements

de

coloration liés très vraisemblablement à une réaction

chimique (ré- duction, hydrogénation

par les rayons-canaux de

H, oxydation

par les rayons-canaux de

0).

La

possibilité

de réactions

chimiques

sou s

l’influence des rayons-canaux

explique

les observations de W. Wien

sur le verre du tube de

décharge.

3. L’émission n’est

possible qu’au-dessus

d’une valeur détermi--

née de

l’énergie cinétique

des rayons-canaux

(600

volts pour

Li,

750 pour

Na,

1 500 pour

Ca, etc. ).

Les résultats

négatifs

de Carlhei m-

Gyllenskôld

pour

Rb, Cs, Ca, Sr, Ba, Al,

Zn sont dus à

l’emploi

de

voltages

insuffisants.

Aux erreurs

d’expériences près,

cette valeur minima est

indépen-

dante de la combinaison du métal

qui

émet et de l’intensité du courant.

4.

Origine

de l’é1n’ission des 2-aies. - Par suite du choc des rayons-

canaux sur la surface

solide,

des atomes

métalliques

se

répandent

(7)

782

dans

l’espace

gazeux; mais ils sont animés d’une vitesse

beaucoup plus petite

que celle des rayons-canaux

primaires puisqu’ils

ne

pré-,

s entent pas l’effet

Doppler. D’après

le mode de

production

des

atomes

métalliques détachés,

il est à

présumer qu’ils

sont

chargés positivement ; effectivement,

les dimensions de

l’espace

d’émission

sont modifiées par un

champ électrique.

On ne

peut

admettre que l’émission des raies soit due au choc des rayons-canaux sur les atomes

métalliques qui

circulent dans

l’espace

gazeux : ainsi

Bi, qui

fournit dans des conditions données

beaucoup plus

d’atomes de Bi que C03Ca d’atomes de

Ca,

n’émet pas alors que les

composés

de calcium

présentent

une émission. de raies.

Il est

vraisemblable, d’après

les

expériences

de Stark et

Wendt,

~

que les atomions

positifs lents, répandus

dans

l’espace

gazeux, ac-

quièrent,

au moment de leur

séparation,

de

l’énergie

oscillatoire cor-

respondant

à certaines

raies,

et

rayonnent

seulement sur un parcours très

petit. D’ailleurs,

ce

rayonnement

n’est

possible

que si la surface solide n’est

pratiquement

pas absorbante pour les radiations exci- tées.

L’existence d’une valeur minima de

l’énergie

excitatrice fournit

un

nouvelappui expérimental

à

l’hypothèse

des

quanta

de

II. - J. Stark et G. Wendt se

proposent simplement

de déter-

miner les endroits se fait l’émission des

bandes,

et le rôledu choc dans

l’émission ;

l’existence de ces bandes a été établie par différents auteurs.

D’après

Stark et

Wendt,

il

s’agit

de bandes de fluorescence pro- duites ainsi : le choc des rayons-canaux sur la surface provoque

une émission

qui

se propage à l’intérieur du solide et dont

l’absorp-

tion excite la fluorescence. L’émission des bandes ne

peut

donc être

localisée aux endroits

frappés

par les rayons-canaux.

On observe pour l’émission de bandes, comme pour l’émission de

ra ies,

une valeur minima de

l’énergie cinétique

des rayons-canaux;

le minimum n’est évidemment pas

caractéristique

de la

fluorescence,

mais de l’émission résultant immédiatement du choc. Cette émission doit

correspondre

à des ~, 300 pp,

puisque

la

plupart

des compo- sés

métalliques

fournissant des bandes ne

présentent

la fluorescence que pour des radiations ultra-violettes inférieures à 300

(1) Rapprocher du mémoire de J. STARK, Phys. Zeilsch1’., XIII, p. 532-535, 1912, Voir ce vol, p. 4i5.

(8)

783 Les

porteurs

des bandes de fluorescence

peuvent

être les molé- cules de la combinaison

métallique,

molécules

qui

doivent être peu absorbantes pour qne la fluorescence

puisse

se manifester à une dis- tance notable de la surface

frappée.

Mais il semble que, dans la

plupart

des cas, les

porteurs

soient des molécules de substances

étrangères,

extrêmement raréfiées dans la substance

solide,

mais

très absorbantes.

On a observé dans

beaucoup

de cas une

disparition

très

rapide

des

bandes excitées par les rayons-canaux. Cela

s’explique aisément, puisque

les rayons-canaux

provoquent

des

réactions chimiques :

il

suffit d’admettre la formation d’une couche

superficielle

absorbant

les radiations excitatrices de la fluorescence.

Les considérations

précédentes s’appliquent

dans

beaucoup

de

cas à l’émission de bandes par les corps solides sous l’action des rayons

cathodiques.

H. SEEMANN. 2013 Détermination de la courbe du courant de saturation dans l’air ionisé par les rayons Rôntgen. - P. 781-829.

L’auteur a soumis au contrôle

d’expériences précises

les

équations théoriques proposées

pour la courbe du courant

d’ionisation,

en par- ticulier celles de Mie et de

Seeliger (1), qui

sont actuellement les

.

plus

convenables.

Ces

équations

ont été établies en

supposant négligeables

la diffu-

sion et larecombinaison des

ions,

et le

rayonnement

secondaire. See-

mann a cherché à se

rapprocher

de ces conditions

théoriques.

Il a

utilisé un condensateur à anneau de

garde

dont les électrodes sont faites de

papier

bien

tendu, imprégné

de

glycérine

(la résistance de

ces électrodes est encore extrêmement

petite

en

comparaison

de la

résistance de la couche

d’air).

Le

rayonnement

secondaire est alors tout à fait

négligeable,

ce

qui

n’a pas lieu pour un condensateur or-

dinaire : avec des électrodes

d’aluminium,

par

exemple,

ce rayonne- ment est

important,

et la courbe d’ionisation est une courbe en S.

La mesure du courant d’ionisation a été faite en utilisant la méthode

électrométrique

de zéro de Giese et de Rutherford. On oppose le courant d’ionisation

J, correspondant

à une différence de

potentiel

V

entre les

plateaux,

au courant

qui

traverse une résistance

liquide

(1) E. NIIE, Annalen (lei- Phys., 13, p. 8J7 ; i904 ; - et R. SEALIGER, Diss 19io.

(9)

784

connue

We;

on

s’arrange

pour que l’électromètre

placé

entre le con-

densateur et la résistance reste au zéro. Soient

iiix

la résistance du

condensateur,

Vc la f. e. m.

produisant

le courant

antagoniste,

on a:

Mais comme la source ionisante ne reste constante que

quelques minutes,

Seemann a

imaginé

un

appareil qui

inscrit la courbe mé-

caniquement

et

qui permet

d’obtenir

rapidement

la courbe com-

plète.

A cet

effet,

on ferme

chaque

batterie fournissant V ou

Vc

sur

un rhéostat .à curseur R ou

Re ;

les différences de

potentiel

sont

prises

sur ces rhéostats. Les axes des deux bobines sont

rectangu-

laires et

horizontaux;

le curseur de R entraîne la feuille de

papier,

le curseur de Re est muni d’une

pointe

traçante; on voit immédiate-

ment

d’après (1)

que la courbe obtenue est en relation très

simple

avec la courbe

(J.-V).

Seemann a ainsi

vérifié,

pour un gaz déterminé

pris

sous une pres- sion

déterminée,

que les courbes

d’ionisation,

relatives à des distances variables des

plateaux

et à des intensités différentes des rayons

X,

coïncident

après

une réduction convenable des coordonnées. Ce ré- sultat est conforme à la théorie. - D’autre

part,

les

équations

de

Mie et de

Seeliger représentent

très bien les résultats

expérimentaux

tant que l’intensité J ne

dépasse

pas

0,7

de l’intensité

Inaxima lm;

les

hypothèses simplificatrices

faites pour l’établissement des

équa-

tions sont donc

légitimes

pour 0

1 1 0,7. Quand _J1

>

0,7,

la

,

J/11 Jni

courbe

théorique

est située au-dessus de la courbe

expérimentale

sans que l’écart

dépasse 1,5 0/0.

M.

M. BARRÉE.

A. BACHEM. 2013 Recherches spectrales sur la phosphorescence et la distribution de l’excitation de quelques phosphores alcalino-terreux. - P. 697-720. (Deux planches hors texte).

Description

des

spectres

d’excitation et de

phosphorescence

de

quelques phosphores

alcalino-terreùx.

L’auteur trouve que le maximum du

spectre

d’excitation a une

longueur

d’onde d’environ 100 U. A.

plus grande

que le maximum de la bande

d’absorption correspondante.

Au

sujet

de la loi de

Stokes,

il donne un énoncé presque

identique

à celui que

j’ai

formulé l’an
(10)

785 dernier

(~) :

Le maximum de l’excitation a une

longueur

d’onde

plus

courte que le maximum de la lumière excitée.

W.-C. PAULI. - Phosphorescence des combinaisons du sélénium . - P. 810-880.

Il est

possible

de

remplacer

dans la molécule

phosphorescente

l’atome de soufre par un atome de

sélénium ;

les

phosphores

au sélé-

nium

montrent,

en

général,

les mêmes

propriétés

que les

phosphores

au soufre. Ils s’en différencient

cependant :

-.

1° Par une résistance

électrique plus faible;

2° Par un

plus petit

nombre de bandes visibles dues au métal lourd entrant dans leur

composition ;

,

3° Par une limite

supérieure

de

température

de la luminescence

plus

basse.

. L. BRUVI1’GHAUS.

,Cti. RIES. - L’eff’et de tension, propriété générale des corps sensibles à la lumiére. - 721-’~30.

L’auteur a constaté sur tous les corps sensibles à la lumière que leur conductibilité est

plus grande quand

la tension du courant est

plus

élevée. Les deux

phénomènes,

sensibilité à la 1 umière et effet -de

tension,

sont connexes.

F. CnozR.

LÉox Une nouvelle hypothèse sur la nature des changements

d’état. - P. 830-848.

Les récents travaux de Nernst et de ses collaborateurs ont

permis

de connaître la variation des chaleurs

spécifiques

C entre 0 et T

(T, température absolue).

On

peut donc,

par une

intégration graphique,

connaitre la valeur

E CdT

de

l’énergie

contenue dans un corps solide un peu avant

0

sa

température

de

fusion;

en y

ajoutant

la chaleur de

fusion,

on con-

naît donc

l’énergie

du même corps à la même

température (approxi-

(1) Voici le texte exact de mon énoncé: Le maximum de la bande de phospho-

rescence d’un corps déterminé est plus rapproché de l’extrémité rouge du spectre .que le maximum de la bande d’excitation. (Coniptes Rendus, t. CLII, p. 15 î8.)

(11)

786

mativement) après

son

changement

d’état, et ainsi de suite à

chaque

transformation.

On constate alors que ces

quantités

totales

d’énergie, prises

avant

et

après

une transformation

(quelle

que soit

celle-ci, fusion, vapori- sation, allotropie, etc.),

sont entre elles dans des rapports

s17nples, approximativement,

bien entendu. D’où

l’hy pothèse qui s’impose

que

chaque changements

d’état doit être considéré C01n1ne un

change1nent

de 1a constitiztion

moleculaire,

ou mieux de l’association

moléculaire,

cette association allant en

augmentant

de l’état gazeux à l’état so- lide.

Examinons

rapidement

les

objections

à faire à cette

hypothèse,

et

les confirmations

que iui apporte l’expérience.

Remarquons

d’abord que cette association

peut

se

produire

avec

une

rapidité plus

ou moins

grande,

variable suivant les conditions

extérieures.

Si elle se fait d’une

façon continue,

avec une vitesse

finie,

aucune

énergie

ne pourra se manifester extérieurement à un instant donné :

on aura passage continu entre les états

liquides

et gazeux.

Si on suppose, au

contraire, qu’au-dessous

d’une certaine

tempé-

rature l’association

peut

se

faire,

en

partie

du

moins,

d’une

façon subite,

à la fraction ainsi subitement associée

correspondra

une

énergie

mise en

jeu, laquelle

ira en

augmentant

avec la fraction su- bitement associée.

On a ainsi une

explication

des

phénomènes critiques

et de la varia-

tion de la chaleur de

vaporisation

avec la

température

et la

pression.

En même

temps,

on se rend

compte

que la confirmation

expérimen-

tale de

l’hypothèse

ne

puisse

être

qu’approximative dans

les condi-

tions

habituelles,

la fraction subitement associée intervenant seule dans le

changement

d’état.

Muni de ces

hypothèses,

et connaissant pour certains corps, tels que le benzol et

l’eau,

les variations de la chaleur de

vaporisation

avec la

température,

on

peut

calculer

quelle

est la

proportion

de

molécules associées

qui

existent dans la vapeur et dans le

liquide.

On trouve ainsi que l’eau

liquide

contient 100

0/0

,

de molécules

(H20j3

à 1000 et 78

Oj0

de molécules

(H20)6

à - 20,

(surfusion).

La

glace

à - 20" contient 94

0/0

de molécules

Toutes les molécules seront associées en

à - 30°,

ce

qui

doit

correspondre

à la limite de surfusion. En

fait,

Grâtz a trouvé pour cette limite -

28°,62.

De

plus,

à

4°,

on trouve que la

composi-

(12)

787 tion du

liquide

est ~o

0/0 (1120)3

et 50

0/0 (H 20) (),

et il est facile de

montretque

cette

composition correspond

à un minimum du

volume,

par suite à un maximum de densité.

L’application

au benzol et à

l’eau,

à l’aide des résultats

précé- dents,

de la

règle

d’Eôtvôs sur la mesure des

poids

moléculaires par la tension

superficielle

montre nettement que, pour les

liquides

nor-

maux tels que le

benzol,

il y a

proportionnalité

entre la tension su-

perficielle

moléculaire et le nombre de molécules non associées dans la vapeur.

Pour

l’eau, liquide

non

normale,

il faut tenir

compte

de la

présence

de deux

groupements (H20)3

et

(H20)1@ moyennant quoi

on retombe

sur la valeur normale de la constante

Pour les autres

substances,

les données

expérimentales

sont insuf-

fisantes pour arriver à des résultats sufl’isamment nets.

Signalons simplement

une bonne valeur obtenue pour la chaleur de volatilisa- tion du zinc et du cadmium.

L’étude du soufre conduit à la conclusion que les modifications allo-

tropiques

des éléments

chimiques

sont

également

dues à des chan-

gements

de structure moléculaire.

Enfin l’auteur pense que des

changements

semblables sont aussi la cause des

propriétés ferromagnétiques.

En

effet,

les teneurs en

énergie

du fer avant et

après

sa transformation

magnétique

sont ici

encore dans un

rapport simple.

On

voit,

en

résumé,

que cette

hypothèse audacieuse,

mais élé-

gante, paraît présenter

un haut

degré

de

vraisemblance,

bien

qu’il

faille

naturellement,

pour la confirmer

définitivement,

de nom-

breuses recherches

expérimentales

dont on ne

peut

que souhaiter

l’apparition.

CH. LEENHARDT.

Referências

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