HAL Id: jpa-00241798
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Submitted on 1 Jan 1912
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Annalen der Physik, T. XXXVIII, Nos 8 et 9, 1912
A. Grumbach, Paul de La Gorce, J. Guyot, M. Barrée, L. Bruninghaus, F.
Croze, Ch. Leendhardt
To cite this version:
A. Grumbach, Paul de La Gorce, J. Guyot, M. Barrée, L. Bruninghaus, et al.. Annalen der Physik, T. XXXVIII, Nos 8 et 9, 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.777-787.
�10.1051/jphystap:019120020077701�. �jpa-00241798�
777
1 ves
cherche ensuite par des considérationsphysiologiques
àexpliquer
ces résultats.H. VIGNERON.
ANNALEN DER PHYSIK;
T. XXXVIII, n°s 8 et 9 : 1912.
A. SONINIERFELD. - Sur la diffraction des rayons de Rônt-en. - P. 4ï3-~06.
L’auteur,
continuant ses travaux antérieurs(~),
sur l’effet de dif- fractionqu’on peut
obtenir avec une ondesolitaire,
discute les résul- tats de Walter et Pohl(2 )
et ceux que P.-P. Koch(3)
a obtenus par la méthode du noircissementphotographique.
Il conclut en attribuant.aux rayons de
Rôntgen
unelongueur
d’onde inférieure ouégale
à 4.10-9.
R. SEELIGER. - Contribution à la théorie de la décharbe. - P. 76!~- i80.
Goldstein a donné la relation suivante entre la
longueur
d’une~strie ou de
l’espace
obscur de Crookes et lapression :
D’après
la théorieactuelle, 1
n’est autre que le libre parcours ,moyen ~, des ions ou des électrons. On entend ici par libre parcours moyen latrajectoire
parcourue par uneparticule chargée
entre-deux ionisations par choc
provoquées
parelle ;
ce libre parcours moyen «électrique »
ae estplus grand
que le libre parcours « neutre » considéré dans la théoriecinétique
des gaz. Il en est bien ainsiquand
on compare les résultatsexpérimentaux,
notamment ceuxde Wien
(4)
sur lesrayons-canal,
et les valeurs de Àn calculées par(i) SO.Nl,UERFELD, f. und Ph., XLYI, p. 11 ; 1901; - Ph. Z.
II, p. 58; 1900 ; -Ibld., XII, p. 1051 ; 1911.
WALTER, PA. Z., III, p. 15; 190~ ’., - WALTER et POHL, Cl. Ph., ,p. 715 ; ~1908 ; XXIX, p. 331 1909.
(3) Ann. d. Pft , XXXYJII, p. 509 ; ce p. fjj2.
(4) Berl. Bel’., XXXVIII, p. 773 ; 1911.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020077701
778
la formule :
(p,
rayon de lasphère
d’actionmoléculaire ; N,
nombre de molécules par centimètrecube).
L’auteur admet que la
sphère
d’actionélectrique,
déterminée par laconfiguration
et par laplus
ou moinsgrande
solidité de liaisondes électrons
d’ionisation,
n’est pas unepropriété
invariable de lamolécule,
maisqu’elle peut
semodifier,
entre certaineslimites,
sous des influences extérieures.
Un choc
d’ions,
non suivid’ionisation,
aurait pour effet d’accruître le rayon de lasphère
d’action. Le nombre des chocs de molécules neutres étantproportionnel
à lapression
et les chocs d’ions non sui-vis d’ionisation en étant
indépendants,
le libre parcours moyen élec-trique
doitaugmenter plus
lentement que s’il étaitproportionnel
>»
ce que
l’expérience
vérifie. Il faut supposer que les nombres de chocs des deuxcatégories
sontcomparables.
La contraction du rayon de lasphère
d’action ne serait d’ailleurs quede 1
3tout auplus.
Dans la vérification
expérimentale
de lathéorie,
il faut introduirenon
l’intensité,
mais la densité de courant. La vérificationqualita-
tive est satisfaisante.
A. GRUMttACH.
KARL F. Preuves de l’existence objective d’ondes électriques
stationnaires dans l’air. - P. 523-t)58.
Poincaré et
Bjerknes
ontinterprété
les résultats des recherches de Sarasin et de La Rive ensupposant
que les oscillations de l’exci- tateur sontplus
fortement amorties que celles du résonnateur. Lesexpériences
del’auteur,
mettant directement en évidence l’existenceobjective
d’ondesélectriques stationnaires, apportent
une preuve deplus
àl’appui
de cettehypothèse.
L’excitateur servant pour les rnesures était constitué par deux conducteurs
rectilignes,
delongueur réglable,
dont les extrémitésen
regard,
servantd’éclateur,
étaient revêtues deplatine
iridié etplongeaient
dans un bain depétrole.
Il était alimenté par une bobine de Ruhmkorff et, dans laplupart
desexpériences,
fonctionnait avec779
un réflecteur d’ondes
parabolique.
Le résonnateur consistait en deux tubes en cuivremince,
delongueur
variable àvolonté,
entrelesquels
était intercalé un thermo-élément. Celui-ci était formé d’un
couple platine-constantan (fils
de0~,02)
réuni à ungalvanomètre
sen-sible.
Les mesures effectuées ont consisté surtout à relever des courbes d’interférence et notamment les courbes d’ondes stationnaires obte-
nues par réflexion sur un miroir
métallique
orienté normalement.Ce miroir étaitplacé
à une distance aussigrande
quepossible
de l’exci-tateur. On avait soin d’éviter toute action des
parois,
toute rétlexionparasite.
Les courbes d’ondes stationnaires ainsi déterminées per- mettaient de calculer lalongueur
d’onde.L’auteur a commencé par étalonner le
résonnateur,
c’est-à-dire par déterminer lalongueur
d’onde de son oscillation propre en fonction de ses dimensions.Ces mesures
préliminaires achevées,
laissant l’excitateurfixe,
ila
procédé
à une série de mesures delongueurs
d’onde ponr diverses dimensions du résonnateur. Les résultats de cesexpériences
l’ont con-duit à la conclusion suivante.
Quand
un résonnateurrectiligne
n’estpas isochrone avec
l’oscillateur,
la loi de Sarasin et de La Rive surla résonance
multiple
n’est pas vérifiée. L’oscillateur influe sur lalongueur
d’onde mesurée aveç lerésonnateur ;
ill’augmente
si sapériode
propre estplus grande
que celle durésonnateur,
il la diminuedans le cas contraire. L’écart constaté est d’autant
plus grand
que la différence entre lespériodes
propres des deux circuits estplus importante.
Quand
lalongueur
d’onde du résonnateur est à peuprès
les deuxtiers de celle
qui correspond
à l’oscillation fondamentale de l’exci- tateur, la courbereprésentant
les résultats desexpériences change
d’allure et
présente
unpalier.
Les valeurs trouvées pour lalongueur
d’onde restent sensiblement constantes et, dans un assez
grand
inter-valle, indépendantes
des dimensions du résonnateur. Ce faitparaît
dû à l’action d’un
harmonique
3 émis par l’excitateur. La théorie de Maxwellpermet,
eneffet,
deprévoir
que des oscillations d’ordresupérieur peuvent
exister dans un résonnateurrectiligne
etqu’elles
doivent être moins fortement amorties que l’oscillation fondamentale.
On doit s’écarter encore
davantage
des faits observés par Sarasin et de La Rive si onopère
avec des résonnateurs très amortis. Ces conditionsd’expériences
ont été réalisées par l’auteur en introdui-780
sant dans chacun des tubes
métalliques
constituant le résonnateur-un
système
de deux conducteurs de cuivre réunis par un fil de fer très mince. Les mesures réalisées avec cedispositif
ontpermis
d’éta-blir les résultats suivants. Si les
périodes
propres du résonnateur et de l’excitateur ne sont pas trèsdifférentes,
l’un et l’autre inter-viennent dans la
longueur d’onde,
mais l’influence de l’excitateur estdéjà prépondérante.
Si le résonnateuraugmente
de dimensions ensorte que sa
période
propres’éloigne beaucoup
de celle de l’excita-teur,
il n’exerceplus qu’une
actionnégligeable
et secomporte
comme un instrument indifférent. Les
longueurs
d’onde mesuréescorrespondent
exclusivement aux oscillations émises par l’excitateur.C’est ce
qui
ressort des courbes d’ondes stationnaires relevées par l’auteur. Ces courbes confirment aussi l’existence d’unharmonique
très
important qui
se superpose à l’oscillation fondamentale.PAUL DE LA GORCE.
EnXEST SIEGEL.- Sur l’influence de la pression sur la position des métaux liquides,
dans la série des tensions thermoélectriques. P. 588 - 636.
Les
expériences
ontporté
sur des élémentsthermoélectriques
for-més de ce métal
liquide
M(mercure,
bismuth ou étainfondu),
contenudans un tube en U
capillaire,
et relié auxappareils
de mesure par des électrodes de cuivre. L’une des souduresM/Cu
est maintenue àtempérature
constante, tandis que l’autre estportée
àtempérature plus
élevée de 50 ou 60°. Au moyen de gazcarbonique,
onpeut
exercer dans les branches du tube en U une
pression pouvant
at- teindre 100atmosphères.
On trouve que, pour une différence de
température déterminée,
laforce électromotrice varie
proportionnellement
à lapression.
Pourle bismuth à l’état
liquide,
on observe une variation dupouvoir
ther-moélectrique
extrêmement faible :et à peu
près indépendante
de latempérature.
Aucontraire,
pour le mercure, l’effet depression
est environ 25 foisplus grand :
il croît net- tementquand
latempérature
des deux souduress’élève,
de tellefaoon qu’il
y aproportionnalité
entre la variation constatée etlepou-
voir
thermoélectrique
normal.J. GUYOT.
J. GUYOT.
781
J. STARK et G. 1. Émission de raies des composés métallique s
solides sous l’influence des rayons-canaux. Valeur minima de l’énergie exci-
tatrice. - P. 669-689.
Il. Émission de bandes des composés métalliques solides sous l’influenc e des rayons-canaux. - P. 690-695.
1. - ~ . Les
composés
solides incolores des métaux alcalins etalcalino-terreux, frappés
par les rayons-canaux, fournissent des raies visibles. Il en est de même pour lescomposés
solides incolore s deTh, Zn, Al.
Ces raies sont
étroites,
cequi permet déjà
de supposer que l’émis- sion lumineuse neprovient
pas de la couche solidesuperficielle,
mais de la couche gazeuse immédiatement en contact;
d’ailleurs,
l’observation dans le
plan
de la surface solide montre une mince couche gazeusecolorée,
dontl’épaisseur
croît avec la vitesse des rayons-canaux.Pour un métal
déterminé,
les raies émises sontindépendantes
dela nature
chimique
descomposés métalliques
et des rayons-canaux utilisés(H, 0, N, llg).
’2. Les substances
métalliques (métal
oucomposé), qui
absorbentles radiations
visibles,
n’émettent pas de raies sous l’action des rayons-canaux, mais Stark et Wendt ont observé soit unepulvérisa-
tion
superficielle
du métal(Pb, Bi, Ag),
soit deschangements
decoloration liés très vraisemblablement à une réaction
chimique (ré- duction, hydrogénation
par les rayons-canaux deH, oxydation
par les rayons-canaux de0).
Lapossibilité
de réactionschimiques
sou sl’influence des rayons-canaux
explique
les observations de W. Wiensur le verre du tube de
décharge.
3. L’émission n’est
possible qu’au-dessus
d’une valeur détermi--née de
l’énergie cinétique
des rayons-canaux(600
volts pourLi,
750 pour
Na,
1 500 pourCa, etc. ).
Les résultatsnégatifs
de Carlhei m-Gyllenskôld
pourRb, Cs, Ca, Sr, Ba, Al,
Zn sont dus àl’emploi
devoltages
insuffisants.Aux erreurs
d’expériences près,
cette valeur minima estindépen-
dante de la combinaison du métal
qui
émet et de l’intensité du courant.4.
Origine
de l’é1n’ission des 2-aies. - Par suite du choc des rayons-canaux sur la surface
solide,
des atomesmétalliques
serépandent
782
dans
l’espace
gazeux; mais ils sont animés d’une vitessebeaucoup plus petite
que celle des rayons-canauxprimaires puisqu’ils
nepré-,
s entent pas l’effet
Doppler. D’après
le mode deproduction
desatomes
métalliques détachés,
il est àprésumer qu’ils
sontchargés positivement ; effectivement,
les dimensions del’espace
d’émissionsont modifiées par un
champ électrique.
On ne
peut
admettre que l’émission des raies soit due au choc des rayons-canaux sur les atomesmétalliques qui
circulent dansl’espace
gazeux : ainsi
Bi, qui
fournit dans des conditions donnéesbeaucoup plus
d’atomes de Bi que C03Ca d’atomes deCa,
n’émet pas alors que lescomposés
de calciumprésentent
une émission. de raies.Il est
vraisemblable, d’après
lesexpériences
de Stark etWendt,
~que les atomions
positifs lents, répandus
dansl’espace
gazeux, ac-quièrent,
au moment de leurséparation,
del’énergie
oscillatoire cor-respondant
à certainesraies,
etrayonnent
seulement sur un parcours trèspetit. D’ailleurs,
cerayonnement
n’estpossible
que si la surface solide n’estpratiquement
pas absorbante pour les radiations exci- tées.L’existence d’une valeur minima de
l’énergie
excitatrice fournitun
nouvelappui expérimental
àl’hypothèse
desquanta
deII. - J. Stark et G. Wendt se
proposent simplement
de déter-miner les endroits où se fait l’émission des
bandes,
et le rôledu choc dansl’émission ;
l’existence de ces bandes a été établie par différents auteurs.D’après
Stark etWendt,
ils’agit
de bandes de fluorescence pro- duites ainsi : le choc des rayons-canaux sur la surface provoqueune émission
qui
se propage à l’intérieur du solide et dontl’absorp-
tion excite la fluorescence. L’émission des bandes ne
peut
donc êtrelocalisée aux endroits
frappés
par les rayons-canaux.On observe pour l’émission de bandes, comme pour l’émission de
ra ies,
une valeur minima del’énergie cinétique
des rayons-canaux;le minimum n’est évidemment pas
caractéristique
de lafluorescence,
mais de l’émission résultant immédiatement du choc. Cette émission doit
correspondre
à des ~, 300 pp,puisque
laplupart
des compo- sésmétalliques
fournissant des bandes neprésentent
la fluorescence que pour des radiations ultra-violettes inférieures à 300(1) Rapprocher du mémoire de J. STARK, Phys. Zeilsch1’., XIII, p. 532-535, 1912, Voir ce vol, p. 4i5.
783 Les
porteurs
des bandes de fluorescencepeuvent
être les molé- cules de la combinaisonmétallique,
moléculesqui
doivent être peu absorbantes pour qne la fluorescencepuisse
se manifester à une dis- tance notable de la surfacefrappée.
Mais il semble que, dans laplupart
des cas, lesporteurs
soient des molécules de substancesétrangères,
extrêmement raréfiées dans la substancesolide,
maistrès absorbantes.
On a observé dans
beaucoup
de cas unedisparition
trèsrapide
desbandes excitées par les rayons-canaux. Cela
s’explique aisément, puisque
les rayons-canauxprovoquent
desréactions chimiques :
ilsuffit d’admettre la formation d’une couche
superficielle
absorbantles radiations excitatrices de la fluorescence.
Les considérations
précédentes s’appliquent
dansbeaucoup
decas à l’émission de bandes par les corps solides sous l’action des rayons
cathodiques.
H. SEEMANN. 2013 Détermination de la courbe du courant de saturation dans l’air ionisé par les rayons Rôntgen. - P. 781-829.
L’auteur a soumis au contrôle
d’expériences précises
leséquations théoriques proposées
pour la courbe du courantd’ionisation,
en par- ticulier celles de Mie et deSeeliger (1), qui
sont actuellement les.
plus
convenables.Ces
équations
ont été établies ensupposant négligeables
la diffu-sion et larecombinaison des
ions,
et lerayonnement
secondaire. See-mann a cherché à se
rapprocher
de ces conditionsthéoriques.
Il autilisé un condensateur à anneau de
garde
dont les électrodes sont faites depapier
bientendu, imprégné
deglycérine
(la résistance deces électrodes est encore extrêmement
petite
encomparaison
de larésistance de la couche
d’air).
Lerayonnement
secondaire est alors tout à faitnégligeable,
cequi
n’a pas lieu pour un condensateur or-dinaire : avec des électrodes
d’aluminium,
parexemple,
ce rayonne- ment estimportant,
et la courbe d’ionisation est une courbe en S.La mesure du courant d’ionisation a été faite en utilisant la méthode
électrométrique
de zéro de Giese et de Rutherford. On oppose le courant d’ionisationJ, correspondant
à une différence depotentiel
Ventre les
plateaux,
au courantqui
traverse une résistanceliquide
(1) E. NIIE, Annalen (lei- Phys., 13, p. 8J7 ; i904 ; - et R. SEALIGER, Diss 19io.
784
connue
We;
ons’arrange
pour que l’électromètreplacé
entre le con-densateur et la résistance reste au zéro. Soient
iiix
la résistance ducondensateur,
Vc la f. e. m.produisant
le courantantagoniste,
on a:Mais comme la source ionisante ne reste constante que
quelques minutes,
Seemann aimaginé
unappareil qui
inscrit la courbe mé-caniquement
etqui permet
d’obtenirrapidement
la courbe com-plète.
A ceteffet,
on fermechaque
batterie fournissant V ouVc
surun rhéostat .à curseur R ou
Re ;
les différences depotentiel
sontprises
sur ces rhéostats. Les axes des deux bobines sontrectangu-
laires ethorizontaux;
le curseur de R entraîne la feuille depapier,
le curseur de Re est muni d’une
pointe
traçante; on voit immédiate-ment
d’après (1)
que la courbe obtenue est en relation trèssimple
avec la courbe
(J.-V).
Seemann a ainsi
vérifié,
pour un gaz déterminépris
sous une pres- siondéterminée,
que les courbesd’ionisation,
relatives à des distances variables desplateaux
et à des intensités différentes des rayonsX,
coïncidentaprès
une réduction convenable des coordonnées. Ce ré- sultat est conforme à la théorie. - D’autrepart,
leséquations
deMie et de
Seeliger représentent
très bien les résultatsexpérimentaux
tant que l’intensité J ne
dépasse
pas0,7
de l’intensitéInaxima lm;
les
hypothèses simplificatrices
faites pour l’établissement deséqua-
tions sont donc
légitimes
pour 01 1 0,7. Quand _J1
>0,7,
la,
J/11 Jni
courbe
théorique
est située au-dessus de la courbeexpérimentale
sans que l’écart
dépasse 1,5 0/0.
M.
M. BARRÉE.
A. BACHEM. 2013 Recherches spectrales sur la phosphorescence et la distribution de l’excitation de quelques phosphores alcalino-terreux. - P. 697-720. (Deux planches hors texte).
Description
desspectres
d’excitation et dephosphorescence
dequelques phosphores
alcalino-terreùx.L’auteur trouve que le maximum du
spectre
d’excitation a unelongueur
d’onde d’environ 100 U. A.plus grande
que le maximum de la banded’absorption correspondante.
Ausujet
de la loi deStokes,
il donne un énoncé presque
identique
à celui quej’ai
formulé l’an785 dernier
(~) :
Le maximum de l’excitation a unelongueur
d’ondeplus
courte que le maximum de la lumière excitée.
W.-C. PAULI. - Phosphorescence des combinaisons du sélénium . - P. 810-880.
Il est
possible
deremplacer
dans la moléculephosphorescente
l’atome de soufre par un atome de
sélénium ;
lesphosphores
au sélé-nium
montrent,
engénéral,
les mêmespropriétés
que lesphosphores
au soufre. Ils s’en différencient
cependant :
-.1° Par une résistance
électrique plus faible;
2° Par un
plus petit
nombre de bandes visibles dues au métal lourd entrant dans leurcomposition ;
,3° Par une limite
supérieure
detempérature
de la luminescenceplus
basse.. L. BRUVI1’GHAUS.
,Cti. RIES. - L’eff’et de tension, propriété générale des corps sensibles à la lumiére. - 721-’~30.
L’auteur a constaté sur tous les corps sensibles à la lumière que leur conductibilité est
plus grande quand
la tension du courant estplus
élevée. Les deuxphénomènes,
sensibilité à la 1 umière et effet -detension,
sont connexes.F. CnozR.
LÉox Une nouvelle hypothèse sur la nature des changements
d’état. - P. 830-848.
Les récents travaux de Nernst et de ses collaborateurs ont
permis
de connaître la variation des chaleurs
spécifiques
C entre 0 et T(T, température absolue).
On
peut donc,
par uneintégration graphique,
connaitre la valeurE CdT
del’énergie
contenue dans un corps solide un peu avant0
sa
température
defusion;
en yajoutant
la chaleur defusion,
on con-naît donc
l’énergie
du même corps à la mêmetempérature (approxi-
(1) Voici le texte exact de mon énoncé: Le maximum de la bande de phospho-
rescence d’un corps déterminé est plus rapproché de l’extrémité rouge du spectre .que le maximum de la bande d’excitation. (Coniptes Rendus, t. CLII, p. 15 î8.)
786
mativement) après
sonchangement
d’état, et ainsi de suite àchaque
transformation.
On constate alors que ces
quantités
totalesd’énergie, prises
avantet
après
une transformation(quelle
que soitcelle-ci, fusion, vapori- sation, allotropie, etc.),
sont entre elles dans des rapportss17nples, approximativement,
bien entendu. D’oùl’hy pothèse qui s’impose
quechaque changements
d’état doit être considéré C01n1ne unchange1nent
de 1a constitiztion
moleculaire,
ou mieux de l’associationmoléculaire,
cette association allant en
augmentant
de l’état gazeux à l’état so- lide.Examinons
rapidement
lesobjections
à faire à cettehypothèse,
etles confirmations
que iui apporte l’expérience.
Remarquons
d’abord que cette associationpeut
seproduire
avecune
rapidité plus
ou moinsgrande,
variable suivant les conditionsextérieures.
Si elle se fait d’une
façon continue,
avec une vitessefinie,
aucuneénergie
ne pourra se manifester extérieurement à un instant donné :on aura passage continu entre les états
liquides
et gazeux.Si on suppose, au
contraire, qu’au-dessous
d’une certainetempé-
rature l’association
peut
sefaire,
enpartie
dumoins,
d’unefaçon subite,
à la fraction ainsi subitement associéecorrespondra
uneénergie
mise enjeu, laquelle
ira enaugmentant
avec la fraction su- bitement associée.On a ainsi une
explication
desphénomènes critiques
et de la varia-tion de la chaleur de
vaporisation
avec latempérature
et lapression.
En même
temps,
on se rendcompte
que la confirmationexpérimen-
tale de
l’hypothèse
nepuisse
êtrequ’approximative dans
les condi-tions
habituelles,
la fraction subitement associée intervenant seule dans lechangement
d’état.Muni de ces
hypothèses,
et connaissant pour certains corps, tels que le benzol etl’eau,
les variations de la chaleur devaporisation
avec la
température,
onpeut
calculerquelle
est laproportion
demolécules associées
qui
existent dans la vapeur et dans leliquide.
On trouve ainsi que l’eau
liquide
contient 1000/0
,de molécules
(H20j3
à 1000 et 78Oj0
de molécules(H20)6
à - 20,(surfusion).
Laglace
à - 20" contient 940/0
de moléculesToutes les molécules seront associées en
à - 30°,
cequi
doit
correspondre
à la limite de surfusion. Enfait,
Grâtz a trouvé pour cette limite -28°,62.
Deplus,
à4°,
on trouve que lacomposi-
787 tion du
liquide
est ~o0/0 (1120)3
et 500/0 (H 20) (),
et il est facile demontretque
cettecomposition correspond
à un minimum duvolume,
par suite à un maximum de densité.
L’application
au benzol et àl’eau,
à l’aide des résultatsprécé- dents,
de larègle
d’Eôtvôs sur la mesure despoids
moléculaires par la tensionsuperficielle
montre nettement que, pour lesliquides
nor-maux tels que le
benzol,
il y aproportionnalité
entre la tension su-perficielle
moléculaire et le nombre de molécules non associées dans la vapeur.Pour
l’eau, liquide
nonnormale,
il faut tenircompte
de laprésence
de deux
groupements (H20)3
et(H20)1@ moyennant quoi
on retombesur la valeur normale de la constante
Pour les autres
substances,
les donnéesexpérimentales
sont insuf-fisantes pour arriver à des résultats sufl’isamment nets.
Signalons simplement
une bonne valeur obtenue pour la chaleur de volatilisa- tion du zinc et du cadmium.L’étude du soufre conduit à la conclusion que les modifications allo-
tropiques
des élémentschimiques
sontégalement
dues à des chan-gements
de structure moléculaire.Enfin l’auteur pense que des
changements
semblables sont aussi la cause despropriétés ferromagnétiques.
Eneffet,
les teneurs enénergie
du fer avant etaprès
sa transformationmagnétique
sont iciencore dans un
rapport simple.
On
voit,
enrésumé,
que cettehypothèse audacieuse,
mais élé-gante, paraît présenter
un hautdegré
devraisemblance,
bienqu’il
faille
naturellement,
pour la confirmerdéfinitivement,
de nom-breuses recherches
expérimentales
dont on nepeut
que souhaiterl’apparition.