VII. - Il me reste à dire
quelques
mots dutéléphone
à effetssélectifs. La résistance du
monotéléphone
Abraham quej’ai
étu-dié
(1)
était de 5600 ohms. La sensibilitéoptique
de cetappareil
estnaturellement variable avec la
précision
de l’accord et avec la fré- quence, mais en tout cas elle est extrême. Onpeut l’évaluer,
pour des oscillationslentes,
àquelques
centièmes demicroampères.
Le mouvement des
franges,
au moins de lafréquence 128,
com-mence à être
mesurable,
alorsqu’avec
untéléphone
de résistancepeu
différente,
mis ensérie,
on n’entend encore aucun son. On doitéviter toute
trépidation,
surtout aux bassesfréquences, lorsque
latension du fil est
petite.
Les formules quej’ai
donnéesprécédem-
ment pour le
téléphonie
ordinaire montrent que, sauf pour mpetit,
lacourbe de sensibilité de cet instrument en fonction de la
fréquence (e = m2)
est unehyperbole équilatère asymptote
aux axes.Les recherches que
je
viens de résumer ont été faites à la Sor-honne dans le laboratoire de M. Janet. Je
prie
ici mon éminentmaître
d’agréer l’expression
de toute magratitude
pour l’accueilqu’il
a bien voulu mefaire,
les conseils et lesencouragements qu’il
n’a cessé de me donner.
COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES.
T. CLVIII, n° 9 à 12; 1914.
F. W ALLERANT. - Sur le polymorphisme du camphre. - P. 597-598.
Existence de
quatre
formes cristallines différentes.A. BLONDEL. - Sur la production et l’effet des harmoniques supérieurs
dans les transports d’énergie à haute tension. - P. 603-608.
Recherche des conditions de résonance d’une
ligne électrique
surles
harmoniques
de rang- n. Indication del’importance prise
souventpair l’harmonique
5.(1) L’équipage vibrant était constitué par un fil d’acier à deux brins de 15/100
de diamètre et de 105 millimètres de longueur. Le diamètre de la membrane était de 17 millimètres, son
épaisseur
de et son poids griffes comprisesde
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040049201
493
C. GUTTON. - Sur le pouvoir inducteur spécifique des liquides. - P. 621-623.
Le
pouvoir
inducteurspécifique
du toluène et du sulfure de car-bone ne varie pas
de £
175 de sa valeurquand
les ondesparcourant
pun circuit oscillant
plongé
dans cesliquides
ont une intensité variantde 1 à 10. Pour les
liquides plus
conducteurs comme lebromonaph-
talène ou les
mélanges
de benzine et d’alcoolamylique,
la constantediélectrique
diminuequand
l’intensité duchamp augmente.
M. DE BROGLIE. - Sur les spectres des rayons de Rôntgen
émis par les anticathodes de cuivre, de fer et d’or. - P. 623-625.
Indications relatives aux
spectrogrammes
obtenus au moyen d’uncristal de sel gemme tournant avec anticathode de
Cu, Fe,
Au.J. DE RO WALSKI. - Sur un phénomène lumineux explosif dans l’azote raréfié.
P. 625-627.
L’azote
raréfié,
soumis à deschamps
de hautefréquence, présente,
conformément aux observations de
Strutt, méme
en l’absence de toute traced’oxygène,
une vivephosphorescence.
Dans leschamps
trèsintenses,
lespectre
du mercureapparaît
trèsnettement,
même dans l’airliquide,
au contraire de cequi
se passe dans leschamps
faibles.Interrompant
unchamp
trèsintense,
onobserve,
aussitôtaprès
l’in-terruption,
des taches lumineusesprésentant uniquement
luespectre
du mercure, avec desquantités
de ce dernier métal de l’ordre de 10-12 gramme.IIENRI LABROUSTE. - Sur une transformation moléculaire des couches minces étendues sur l’eau. - P. 627-629.
Si on
dépose
sur l’eau une couche monomoléculaire d’une sub- stancesolide,
onobserve,
bien avant lafusion,
une variation de la surface couverte par leliquide, lerapport
des aires couvertes à chaudet à froid étant de l’ordre
de 3
Cette variation a lieu defaçon
con-tinue dans un intervalle de
température
de 1~° et, dans certains casau
moins,
le rôle du solvant servant àdéposer
les couches monomo-léculaires
paraît négligeable.
E. BAUD, F. DUCELLIEZ et L. Étude calorimétrique
du système eau-monométhylan1ine. - P. 629-631.
Résultats
numériques.
A. BOUTARIC. - Sur l’état thermique de l’atmosphère. - P. 6~~-6~6.
Démonstration
théorique,
forcémentschématique,
du fait quel’absorption
exercée parl’atmosphère
entraine dans cette dernièrel’existence d’une couche isotherme.
H. DESLANDRES et A. PERO’r. - Projet d’un électro-aimant susceptible de donner un champ de 100.000gauss. - P. 658-664.
Un électro de 4 tonnes, construit sur les données
indiquées,
donneplus
de 100.000 gauss avec unedépense d’énergie
de 9-OOOk-ilowaits.G. GOUY. - De l’action de la pesanteur sur les mélanges gazeux,
principalement dans l’atmosphère terrestre. - P. 664-668.
’Théorie
mathématique.
TH. DE DONDER. - ° Interprétation cinématique du théorème de Poynting.
P. 687-689.
L’énergie
contenue dans un volume limité par une surface variahle laisse une traînéed’énergie
dont l’auteur donnel’expression.
Louis BEVOIST et HIPPOLYTE COPAUX. - Application des lois de la transparence
de la matière aux rayons X à la fixation de quelques poids atomiques contestés.
Cas du thorium et du cérium. - P. 689-692.
Cas du glucinium. - P. 859-861.
La valeur de
l’équivalent
detransparence
du métal étudiéplace
cederaier en un certain
point
sur la courbed’isotransparence
deséléments et
permet
par suite de déterminer une valeurapprochée
du495
poids atomique.
On trouve ainsi 232 pourTh, ~~0,~~
pourCe, 9,1
pour Be. Ce dernier corps seprésentant
avec despropriétés
ana-logues
à ou onpeut
admettrequ’un
même élémentpeut,
sous le même
degré d’oxydation,
cumuler deux valences différentes.G. CLATTDE. - Sur le rendement lumineux des tubes au néon
en fonction de leur diamètre. - P.’692-694.
La
quantité
de lumière est liée àl’énergie
reçue; le rendement est maximum pour les tubes de 10 à 30 millimètres dediamètre;
enfin on
peut,
avec des tubes étroits et courts, réaliser des intensités de 200bougies
à0~,6
parbougie.
B. SZILARD. - Sur un paratonnerre au radium. - P. 695-697.
H. PARODI. - Sur une disposition de bagues ou de balais
pouvant remplacer le collecteur dans les dynamos électriques. - P. 697-699.
Deux
bagues
entourentcomplètement
l’induit et sont en .,., contactavec ce dernier sur une fraction de
spire
au moyen d’un balai mobileglissant
à la fois sur lesbagues
et l’enroulement. Onpeut
ainsi cons- truire desdynamos
à courant continu ou alternatif à mouvement continu oualternatif,
etc.E. ROTHÉ et R. CLARTÉ. - Influence de l’état de ’l’atniosphère
sur la propagation et la réception dessoudes hertziennes. - P. 699-702.
L’énergie
des ondes reçues est évaluée au moyen d’un Duddell. Letemps
secparaît
défavorable à latransmission;
la nuitparaît
favo- .rable ;
enfinl’augmentation
d’intensitéà ‘la
tombée de la nuit n’est nettequ’à
la nuitcomplète.
>1Blme N. DEMASSIEUX. - Etude de l’équilibre entre le chlorure de plomb
et le chlorure de sodium en solution aqueuse. - P. 702-703.
Résultats
expérimentaux.
C. GAUDEFROY. - Sur les figures de déshydratation du ferrocyanure
de potassium. - P. 722-’12~.
Description
desfigures
d’efflorescence obtenues etrapproche-
ment avec certains
phénomènes
obtenus avec la fluorine et le nitrate double deplomb
et debaryum.
LÉON et EUC,-È-.BE BLOGH. - Sur les spectres d’étincelle du nickel et du cobalt dans l’ultra-violet extrême. - P. 78’~-78i.
Tableau des raies
comprises
dans larégion d’absorption
duquartz (~100-~8~0
U.A.).
J. DE KOWALShI. - Sur les différents spectres du mercure, du cadmium et du zinc. - P. î 88- î 89.
On
peut
obtenir les différentsspectres
deHg,
Cd et Zn en faisantéclater une
décharge
dans un tube sans électrodes où on fait varier lapression
du gaz étudié.J. T1MMERMANS. 2013 Le propane pur ; poids du litre normal. - P. 789- 9.
On a w =
2g,Oi96 à 1 1000près.
J. BÂNCELIN. - Mesure absolue de coefficients d’adsorption. - P. 791-792.
On mesure par voie
colorimétrique
la teneur d’une solution de matière colorante ou de chlorure de sodium(ce
dernier aunéphélo- mètre)
avant etaprès
contact avec desplaques
de verre. On en dé-duit l’adsorption
par ces dernières.EUGFNE-LUUIS DUPUY. - Susceptibilité magnétique de quelques alliages
~
faiblement magnétiques. - P. 793-794.
Etude des
systèmes Sb-Ag, Pb-Sn,
Zn-Al.497
G. CLAUDE. - Sur l’absorption des gaz par le charbon
aux basses températures. - P. 861-864.
Alors que les gaz sont d’autant
plus
aisément absorbés par le charbonqu’ils
sontplus liquéfiables, l’hydrogène, plus
réfractaire que lenéon,
estplus
absorbable que cedernier,
cequi permet
d’ail- leurs la formation des tubes luminescents au néon.Courbes
représentatives
del’absorption
par le charbon de noix decoco de
H, Ne, He,
N.A. LEDUC. - Densité et masse atomique du néon. - P. 864-866.
On trouve d =
0,695.
La masse
atomique
est 20 fois celle de H exactement, soit20,tt)
pour 0 = 16.A. FocH..
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
T. XXVII : janvier, février et mars 1914.
CARLTON W. H. FOORD. - Pressions d’air à employer dans les instruments à anche. - P. 2’7I-2T7.
Les
expériences
de l’auteur confirment le faitsignalé parles
tablesdu Dr Stone
qu’avec
les instruments à anchesimple
il n’est pas né- cessaired’augmenter
lapression
de l’air pour les notes élevées de. l’instrument. L’auteur
explique
cerésultat, qui paraît
assezcurieux,
parquelques
considérations sur la manière dont on modifie le ton dans les instruments à anchesimple
ou double.C. D. CHILD. - Ionisation dans la décharge sans stries. - P. 217-288.
La
quantité
de lumière donnée par ladécharge
sans stries et par l’arcindique
que le taux de recombinaison des ions varie dans ce cascomme la
première puissance
du courant, alors que nous nous at--