• Nenhum resultado encontrado

Contribution à l’étude de la désintégration de 123 53I H. Sergolle, G. Albouy, J. Bouloumié, J.M. Lagrange, L. Marcus, M. Pautrat

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2024

Share "Contribution à l’étude de la désintégration de 123 53I H. Sergolle, G. Albouy, J. Bouloumié, J.M. Lagrange, L. Marcus, M. Pautrat"

Copied!
6
0
0

Texto

(1)

HAL Id: jpa-00206529

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206529

Submitted on 1 Jan 1967

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Contribution à l’étude de la désintégration de 123 53I

H. Sergolle, G. Albouy, J. Bouloumié, J.M. Lagrange, L. Marcus, M. Pautrat

To cite this version:

H. Sergolle, G. Albouy, J. Bouloumié, J.M. Lagrange, L. Marcus, et al.. Contribution à l’étude de la désintégration de 123 53I. Journal de Physique, 1967, 28 (5-6), pp.383-387.

�10.1051/jphys:01967002805-6038300�. �jpa-00206529�

(2)

CONTRIBUTION A

L’ÉTUDE

DE LA

DÉSINTÉGRATION

DE

12353I

Par H.

SERGOLLE,

G.

ALBOUY, J. BOULOUMIÉ, J.

M.

LAGRANGE,

L.

MARCUS,

M.

PAUTRAT,

Institut de Physique Nucléaire, Laboratoire Joliot-Curie, Orsay.

Résumé. 2014 L’étude des 03B3 associés à la désexcitation de 123I à l’aide d’une

jonction

au Ge

(résolution

4,5

keV)

nous a

permis

de

préciser

les

énergies

des rayonnements

déjà

connus et

de mettre en évidence de nouvelles transitions aux

énergies

de 183, 192, 248, 538, 574, 624, 736 et 784 keV. Ces résultats, ainsi que des

spectres

de coïncidence 03B3-03B3 obtenus avec un circuit

semi-rapide (203C4

= 35

ns)

associé à deux détecteurs NaI, nous conduisent à proposer un schéma de niveaux de 123Te

comportant

3 nouveaux états aux

énergies

de 697, 784 et 895 keV.

Abstract. 2014 03B3 rays from the des-excitation of 123I have been studied with a Ge detector

(resolution

4.5

keV).

New transitions, with low

intensity

or unresolved so far, have been

pointed

out, at the

énergies

of 183,192, 248, 538, 574, 624, 736 and 784 keV. These results, as well as 03B3-03B3 coïncidence

spectra

suggest a level scheme of 123Te with three new levels at the

energies

of 697, 784 and 895 keV.

1. Introduction. - On

peut

attendre des

isotopes

du tellure

(Z

==

52),

situ6s au

voisinage

de la couche

magique

en

protons

Z =

50, qu’ils

se comportent

comme des noyaux

sph6riques.

Pour les

isotopes pairs- pairs [1],

la variation en fonction du nombre de masse

de

1’energie

des niveaux collectifs a un ou deux

pho-

nons ainsi que les

rapports

d’embranchement

justi-

fient cette

propriete.

Les

caractéristiques

des noyaux

impairs

ont ete d’abord

interpretees

comme resultant

du

couplage

des 6tats de

particule

du nucl6on c6liba- taire avec les niveaux collectifs du coeur

pair-pair [2].

Ce mod6le permet de rendre compte de

1’energie

des

premiers

niveaux excites. La

description

microsco-

pique [3] explique

une

grande partie

des effets de la structure nucl6aire. Des calculs relatifs aux noyaux

appartenant

aux couches

magiques

en protons

[4]

et

voisins de celles-ci

[5]

ont ete effectu6s. Pour les iso-

topes impairs

du

tellure,

ces calculs prennent en consi- d6ration les 6tats a une

quasi-particule, couples

avec

les niveaux a

phonons

du coeur

pair-pair.

Pour compa-

rer les résultats a

1’experience,

il

importe

de connaitre

le schema de niveaux de

plusieurs isotopes.

La d6sin-

t6gration

de 125Sb nourrit

plusieurs

niveaux de 125Te

[6].

Les

premiers

niveaux des

isotopes

127 et 123

ont pu etre établis par radioactivité. Les autres

isotopes

sont moins bien connus. Nous avons

repris

1’etude

des y associ6s a la

désintégration

de 123I avec un appa-

reillage

ayant un meilleur

pouvoir

de

résoIution.

L’isotope 12353I

se d6sexcite vers les niveaux du 123Te

uniquement

par

capture 6lectronique.

Cette d6sint6-

gration peuple

essentiellement

(98 %)

le niveau 4 159 keV

[7].

L’excitation coulombienne

[8],

avec des

protons

et des

particules alpha,

des niveaux a 159

keV,

436 keV et 504

keV,

a fourni la

probabilite

d’excitation

B(E2)

des transitions

correspondantes.

II. Obtention des sources radioactives. - 123I est

obtenu en bombardant une cible de Te naturel avec

les protons du

synchrocyclotron d’Orsay.

Il est form6

essentiellement par les reactions de

spallation L’énergie

des protons choisie

(80 MeV) correspond

a

l’optimum

des sections efficaces

[9].

L’iode form6

est extrait de la cible irradi6e en chauffant celle-ci a 700 °C et directement

[1] envoy6

dans la source

d’ions du

s6parateur d’isotopes.

La collection de 123I s’effectue au deuxi6me

etage

du

s6parateur.

Les

sources obtenues

contiennent,

outre 123I de

p6riode

T = 13

h,

des traces des

isotopes

voisins de masse 122

et 124. 122I se d6sexcite vers le

122Te, stable,

avec une

p6riode

de

3,5

mn

[1] ;

il a

compl6tement

d6cru au

d6but des mesures

qui

commencent environ une heure

apres

la fin de l’irradiation. 1241

(de p6riode

4

jours)

est

plus genant.

L’existence dans le

spectre

y des transitions de

511,

602 et 724 keV traduit sa

presence.

La

proportion

d’iode

124,

variable d’une

separation

à

1’autre,

peut etre estim6e

grace

au

rayonnement

d’annihilation de 511 keV. Elle est inferieure a 1

O/oo

dans les sources avec

lesquelles

ont ete realises les spectres de la

figure

1 et ceux des

figures

3 a et 3 b.

En

quantite plus importante

dans les sources utilis6es

pour 6tablir les

figures

3 c

a f,

124I

complique quelque

peu

l’interpr6tation

de ces spectres de coincidence.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002805-6038300

(3)

384

TABLEAU I

III.

Appareillage

utilisd. - Differents spectres asso- ci6s a la

désintégration

de 123I ont ete obtenus avec ces sources :

a) Spectre

y a 1’aide d’un cristal Harshaw

NaI (Tl)

de

7,5

X

7,5

cm,

couple

a un

photomultiplicateur

RCA

Integral-Line.

Ce d6tecteur

pr6sente

une resolu-

tion de

7,2 %

pour la raie de 662 keV du 137CS. Sa stabilite dans le

temps

est assur6e par un correcteur de derive HVL.

b) Spectre

y a 1’aide d’un d6tecteur realise par l’un de nous et constitue par

unejonction

au Ge

compens6e

au

Li,

associ6e a un

préamplificateur

a faible bruit.

La

jonction

est

fabriquée

a

partir

de monocristaux de Ge livr6s par la

Compagnie Sylvania,

en

employant

le

proc6d6

de

migration

dans du pentane bouillant.

Nous avons successivement utilise deux

jonctions

de

type planaire,

de volume

respectif 0,8

cm3

(surface

2

cm2, 6paisseur

utile

0,4 cm)

et

1,5

cm3

(surface

3

cm2, 6paisseur

utile

0,5 cm), polaris6es

a 500 et 600 V. Le

préamplificateur

de

charge pr6sente

une resolution

6lectronique

propre a 0

picofarad

de

1,6

keV et une

pente

de

0,09

keV par

picofarad.

Les

jonctions

sont

enferm6es dans des cryostats du

type

« canne »

plon-

geant dans une bouteille d’azote

liquide

Linde LD

25,

le vide 6tant maintenu a 10-6

mmHg

par un

piège

mol6culaire

(charbon actif).

L’ensemble,

utilise avec le correcteur de derive

HVL, pr6sente

une resolution de

4,5

keV sur la raie

de 1 333 keV du 60CO. L’efficacité

photoélectrique

absolue de la

jonction

de

1,5 cm3,

pour la

géométrie adoptee, figure

dans la colonne 3 du tableau I.

c) Spectre

d’electrons de conversion a 1’aide d’une

jonction

au Si

compens6e

au Li et associ6e a un

pr6- amplificateur

a faible bruit.

La resolution est d’environ

6,5

keV a une

temp6ra-

ture de fonctionnement de - 40 °C.

d) Spectre

de coincidences y-y a l’ aide d’un circuit

semi-rapide

realise au laboratoire et

pr6sentant

un

temps de resolution 2r = 35 ns. Les detecteurs sont

deux cristaux d’iodure de sodium

couples

a des

photo- multiplicateurs

RCA

Integral-Line,

de taille respec- tive

7,5

X

7,5

cm et

4,4

X 5 cm

[10].

Le

signal

de coincidence est obtenu a

partir

d’une

impulsion

doublement différentiée par un

dispositif

du type Emmer

[11].

IV. Rdsultats

expdrimentaux

et discussion. - La

figure

1 et le tableau I r6sument les résultats obtenus

avec les spectres y directs. Deux de ceux-ci ont 6t6

enregistr6s

avec le cristal NaI : l’un

(courbe

1

a) correspond

a une distance source-cristal de 30 cm ; dans 1’autre cas

(courbe

1

b),

la source se trouve au

contact du d6tecteur. On constate sur ce dernier

spectre l’apparition

d’une raie vers 187 keV

qui correspond

a un

empilement

de y de 159 keV et de

photons XK

de 28 keV. Les raies de 318 keV et de 700 keV sont renforcées

respectivement

d’un facteur 3

et 10. La raie de 318 keV est la somme de deux rayon-

nements de 159

keV ;

celle de 700 keV

indique qu’il

y a coincidence entre 1’emission de 159 keV et l’un des rayonnements du

pic

de 530 keV. Les

experiences

de coincidence

justifient

cette observation.
(4)

FIG. 1. -

Spectres

y « directs ».

I a : d6tecteur : cristal INa ; distance source-cristal : 30 cm.

I b : d6tecteur : cristal INa ; source au contact du d6tecteur.

I c : d6tecteur

Ge(Li) ; spectre

commence 1 heure

apres

l’irradiation.

I d : d6tecteur

Ge(Li) ; spectre

commence 70 heures

apres

l’irradiation.

Des spectres y établis avec le d6tecteur au Ge à differents instants avec une meme source

permettent

de mesurer la

p6riode

de

chaque

transition. Les

figures

I c et I d

repr6sentent

deux

spectres

d’une

meme

s6rie,

commencés le

premier

1 heure

apres

la

fin de

l’irradiation, le

deuxième 70 heures

apres.

Sur

ce dernier ne

figurent

que les transitions de

511,

602

et 724 keV associ6es a 1241. Ces mesures ont

permis

d’attribuer a la

desintegration

de 123I les transitions y

figurant

dans la colonne 1 du tableau I. La colonne 4

rappelle

les résultats des travaux ant6rieurs. Les tran- sitions nouvelles sont de faible intensite

(ainsi qu’en

té-

moignent

les valeurs de la colonne

2)

ou alors corres-

pondent

a des raies

qu’un

d6tecteur;h scintillations ne

permettait

pas de

séparer,

comme les transitions de 529

et 538 keV. Dans un

precedent

travail

[7],

des transi- tions

d’6nergie

320 et 380 keV ont ete

expliqu6es

par

une d6sexcitation en cascade du niveau de 690 keV

vers un niveau a 320

keV, puis

vers le fondamental.

Nous n’avons observe de transition de 380 keV dans

aucun spectre. Il semble

qu’il

n’existe pas de niveau a 318 keV : la transition de meme

6nergie

observ6e

r6sulte tres vraisemblablement de

1’empilement

de deux

rayonnements

de 159 keV.

Les diff6rents spectres des y en coincidence avec une

transition donnee sont

repr6sent6s figure

3. Le ta-

bleau II resume les résultats obtenus. On d6tecte 5 raies en coincidence avec la transition de 159

keV,

aux

energies

de

280, 345, 530,

625 et 735 keV. Nous

FIG. 2. -

Spectre

d’electrons de conversion.
(5)

386

TABLEAU II

Dans la

premiere

colonne

figurent

les bandes choisies. Les croix d’une meme

ligne indiquent

les raies

en coincidence.

FIG. 3. -

Spectres

de coincidence y-y.

(a) Spectre

direct.

(b) Spectre

en coincidence avec le y de 159 keV.

(c) Spectre

en coincidence avec le y de 440 keV.

(d) Spectre

en coincidence avec les y de 480 a 525 keV.

(e) Spectre

en coincidence avec les y de 490 a 550 keV.

(f) Spectre

en coincidence avec les y de 600 a 625 keV.

les avons identifiees

respectivement

avec les y de

282, 346,

529 et

538,

624 et 736

keV ;

ce

qui permet

de

placer

6 niveaux aux

energies

de

440 ± 1, 505 ± 1, 688 ± 1, 697 + 1, 784 ±

1 et

895 ±

2 keV. Les trois

premiers

6taient connus

[7],

nous en

pr6cisons

les

energies.

Ce spectre ne permet 6videmment pas de r6soudre les raies de 529 et 538 keV. La

presence

des

deux rayonnements dans le

spectre

3 b est

sugg6r6e

par la

forme,

la

largeur

et la

position

du

pic

corres-

pondant.

Par

ailleurs,

la

presence

indiscutable dans le

spectre

direct

( fig.

1

c)

des raies de 183 et 192 keV

peut s’expliquer

par des transitions entre les niveaux de 688 keV et 697 keV et le niveau de 505 keV. Ces transitions sont

trop

peu intenses et trop

pres

du

pic

a 159 keV pour

qu’il

soit

possible

de les d6tecter

nettement avec ce

dispositif

a coincidences. 11 en est

de meme pour la raie de 248

keV,

de faible

intensité,

et

qui

de

plus

nourrit le niveau de 440

keV, lequel

se

désexcite de

preference,

directement vers le niveau fondamental. La

presence

du

pic

de 159 keV dans le spectre 3 b est due aux coincidences fortuites d’une

part

et d’autre part au fait

qu’on

s6lectionne dans la bande des

impulsions appartenant

au fond

Compton

des transitions de

plus

haute

6nergie

de ce

spectre.

La courbe 3 c montre que le y de 248 keV est en

coincidence avec la transition de 440 keV et confirme 1’existence du niveau de 688 keV. La

presence

du

pic

de 159 keV dans ce

spectre s’explique

comme dans le

precedent.

Les autres

pics (511,

602 et 724

keV)

resultent de 1’existence d’1241 dans la source. Il en est

de meme pour les courbes 3

d, e et f.

Ces derni6res confirment que le 159 keV est en coincidence avec le

pic d’6nergie

voisine de 530 keV.

Ces résultats nous conduisent a proposer le schema de niveaux de la

figure

4. On y retrouve les niveaux

connus a 159

keV, 440,

505 et 688

keV,

dont nous

pr6cisons

les

energies.

Nous avons ete amenes a sup- poser 1’existence de niveaux a

697 ± 1, 784 ±

1 et

895 ±

2 keV.

Les donn6es ci-dessus ne

permettent

pas d’attribuer
(6)

FIG. 4. - Schema de niveaux de 123Te.

avec certitude une valeur au

spin

et a la

parite

des

6tats. Le spectre d’61ectrons de conversion

(fig. 2)

est

realise avec une resolution insuffisante pour que nous

puissions

en d6duire la

multipolarit6

des transitions.

Les valeurs de

log f t port6es

sur la

figure 4,

calcul6es

en

supposant

que le niveau fondamental de 123Te n’est pas nourri directement a

partir

de l’iode et en prenant pour la

désintégration Q,

=

1,2

MeV

[6], n’apportent

pas de nouvelles

precisions.

Les niveaux a 440 et

505 keV sont tous deux directement excites par excita- tion coulombienne E2

[8],

ce

qui

conduit a attribuer

5 3

à leur

spin

et

parite

la

valeur 2 + ou 2

+. Des

considerations sur les embranchements des membres du doublet a 688 et 697 keV

sugg6rent

les valeurs

indiqu6es

entre

parentheses

sur la

figure

4 : le niveau

a 688 keV se d6sexcite vers 4 autres niveaux et doit

3 5

posseder

un

spin

et une

p arite e g aux a 3 2 + ou 5 2 + ;

avec la resolution de notre

installation,

nous n’avons

pu mettre en evidence dans le

spectre

de la

figure

1 c

de y aux

energies

de 257 et 697

keV, qui

correspon- draient a des transitions du niveau a 697 keV vers le niveau a 440 keV et vers le fondamental. Le

spin

et la

parite

de 1’6tat de 697 keV

pourraient

etre

égaux a 7 2 2+

Nous tenons a remercier M.

Deschamps

pour la realisation des

préamplificateurs,

ainsi que les

6quipes

de conduite du

synchrocyclotron

et du

s6parateur d’isotopes.

Manuscrit reçu le 17

janvier

1967.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

LAGRANGE

(J. M.),

ALBOUY

(G.),

MARCUS

(L.),

PAUTRAT

(M.),

RAHMOUNI

(O.),

SERGOLLE

(H.),

à

paraître

au

J. Physique.

[2]

GLENDENNING

(N. K.),

Phys. Rev., 1960, 119, 213.

[3]

BELYAEV

(S. T.), Kgl.

Danske Videnskab Selskab,

Mat. fys. Medd., 1959, 31, 11.

[4]

KISSLINGER

(L. S.),

SORENSEN

(R. A.), Kgl.

Danske

Videnskab Selskab, Mat. fys. Medd., 1960, 32, 9.

[5]

KISSLINGER

(L. S.),

SORENSEN

(R. A.),

Rev. Mod.

Physics, 1963, 35, 4, 853.

[6]

Nuclear Data Sheets par K.

Way

et al.

(Printing

and

Publishing

Office, National

Academy

of

Sciences, National Research Council,

Washing-

ton 25,

D.C.).

[7]

GUPTA

(R. K.),

Nucl.

Physics,

1960, 14, 606.

GUPTA

(R. K.),

Nucl.

Physics,

1966, 80, 471.

[8]

FAGG

(L. W.),

WOLICKI

(E. A.),

BONDELID

(R. O.) ,

DUNNING

(K. L.)

et SNYDER

(S.),

Phys. Rev., 1955, 100, 5, 1299.

[9]

POFFE

(N.),

Thèse Paris, 1964.

[10]

BOULOUMIÉ

(J.),

D.E.S.,

Orsay,

1966.

[11]

EMMER

(T.),

« Nuclear Instruments for Scintillation and Semiconductor

Spectroscopy

», Transactions IRENS, 1962, 305, 9, 3.

Referências

Documentos relacionados