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Contribution à la géologie structurale des Rehamna (Meseta marocaine méridionale). Le matériel

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Academic year: 2023

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Dans la zone étudiée, ces séries sont situées entièrement à l’ouest de la faille moyenne de Rehamna. La frontière tracée entre les phylades acadiennes et les « phylades dévoniennes », telle qu'elle apparaît sur la carte, traverse en fait le milieu de la série des phylades acadiennes.

La série du Draa Guessaa, Ordovicien probable

L'âge de la série pose problème : à première vue, il est tentant de suivre les auteurs précédents et de faire correspondre cette série à celle du Skhour~ Ordovicien pour M. Pour ces raisons, nous accepterons l'âge de l'Ordovicien moyen-supérieur du Série Draa Guessaa.

Les séries conglomératiques des Rehamna centraux du Dévonien au Carbonifère

Ces personnages « mixtes » de la série Sekhira-es··Slimane expliquent précisément pourquoi GIGOUT les a d'abord identifiés avec les conglomérats de Mechra-ben-Abbou (1951, carte avant leur placement. On peut vérifier que cette série diffère des conglomérats de Mechra-ben-Abbou formation Abbou.

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Fig. 1-l- -- Lt~ conglomérat~ de la Daia-t·l-Hamra-<'1-Kehir : orit·ntation d"" galt>l~

Préambule

Dans les phylladis et les micaschistes, la schistosité de coulée est parfois appelée « schistosité cristallophile ». ARTHAUD (1970) précise : "les microfailles sont disposées parallèlement les unes aux autres ou en éventail et découpent la roche en feuillets ou microlithons, dans lesquels la déformation plastique du matériau est souvent à peine perceptible". Pour COLLOMB et ELLENBERGER, il n'y a qu'une différence de degré entre les deux (schistosité de fracture et schistosité d'écoulement), tant dans la plasticité de la roche que dans la possibilité qu'elle a de recristalliser et non dans la nature.

D'autres symboles, d'utilité plus limitée, seront définis lors de l'étude de la déformation des galets. Les avions sont représentés par leurs pôles et les directions sont mesurées par rapport au nord magnétique (l'inclinaison de 7°55 ouest au 1/1/72 par rapport au nord géographique).

Les plis synschisteux fondamentaux~ phase 1 des Skhou:r

Le Sl est ici subvertical, et son pendage diffère trop de celui qu'il présente dans les roches grises et folles pour être dû à la seule réfraction ; il y avait un glissement intense dans ces lits incompétents, convergeant vers la charnière, exagérant la réfraction de la schistosité. Draa Akehal et Koudiat Mesmouta ont la même orientation générale que les plis majeurs tracés à travers les quartzites (fig. et leurs plans axiaux sont subverticaux ~ inversés au N\V (fig. 34). Le Cambrien proche du granite (secteur Pr : i Ferme .oux - Jbel Tenntana Les coupes (fig. 20) réalisées le long des anticlinaux cambriens montrent que le débordement des structures vers le NW s'accentue vers le SW : la pente de la schistosité du plan axial augmente de 60° SE à 30° et même 20° dans le Jbel Tenntana.

Dans la partie nord de la zone 1nicaschsite (plaine de ~:u.-Kounitra), la décroissance de la schistosité reste légèrement différente de celle de la zone phyllade. On note donc, dans la zone des schistes micacés, un aplatissement progressif et rapide des schistes Sl vers le sud et sa transition vers un schiste. La phase de base de tout le secteur nord ~ ​​de Sekhira ~es-Slimane à Sidi Abdallah ~ est essentiellement du même type que celle des phyllades de Skhour ou du Cambrien occidental : c'est la même phase tectonique symétamorphe.

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Fig. :W -- Coupt's dan~ (p~ J'ôrmalions CambrimiH'~

Les plis crénulants secondaires~ phase 2 des Skhour

Les phylades de Kodiat Hesmout ont permis d'observer les mêmes relations entre Sl et la fente de crénulation ; nous avons reconnu plusieurs plis 2 dont le plan axial est matérialisé par le 82 subvertical. Dans les phylades cambriennes de 'Oued"··er-Rmel, au sud de la ferme Prbux, le schiste symétamorphe Sl, aplati et légèrement renversé vers le NH~ , occupe à environ 2 km de l'affleurement de granite le plus proche. avec des chevrons centimétriques NE-SW, ~ un plan axial aplati. Dans l'auréole du granite on a 11 assimilé 82 car, pour dire, postérieur à S 1 que 9 ne voit pas toute autre ligne de démarcation entre S l et lui-même ~ et enfin parce que son gisement N 30 est le même, presque par moments, que l'gisement 82 à l'extérieur du Jbel Tenntan et du halo de granit.

Il s'agit d'un effet tardif de l'installation diapirique du batholite, comparable à ce que décrit ANDERSON et·t ; aZ. Or il existe un autre phénomène qui est également lié au début profond de la granitisation : c'est la croissance de phénoblastes mésozonaux. Nous discuterons plus loin de la relation chronologique précise entre cette cristallogenèse et la déformation 2. Cette phase manifeste un gradient N - · 89 1 lié à 11 action du granit centrée sur les excédents de terre9 avant la fin de la mise en place du granit.

Plis et cassures tardives

Ces calcaires, plus récents que le terrain qui les entoure, sont probablement des disques tectoniques coincés entre deux plans de faille. Enfin, les plis des fillades de Skhour et des quartzites sont très souvent cisaillés dans leur plan axial, lui-même parallèle à la faille. Ici, contrairement à ce que l'on observe au sud, les axes du plisse-marit sont obliques par rapport au décalage médian : la structure d'Imfout est méridienne, tout comme les axes de Sekhira·-es-·Slimane.

La récurrence postorogénique est confirmée par le fait que la faille au nord d'El-Biadna~ recoupe les conglomérats de Mechra-ben-Abbou, ce qui provoque au contact une inversion et une verticalisation des couches de conglomérats ·;. Les autres failles, d'orientations diverses, sont généralement des failles normales9 à rejet vertical ; failles bordant la plaine de Chebinia (partie sud. Nous n'avons pas étudié ici la faille subparallèle d'Ouled Zednes (HICHA.RD). 1969) ni son expression dans la région de Sidi Abdallah au nord de Sekhira-es-Slimane et d'El-Biadna.

Fig.  ü8  - :-idi  Abdallah
Fig. ü8 - :-idi Abdallah

La déformation des galets

Cette vue n'utilise plus9 comme la précédente, les valeurs moyennes des galets à chaque affleurement, car elle devrait permettre de construire des diagrammes de densité pour rendre plus visible le mode d'épandage. Cependant, bien que significative, l'incertitude relative est inférieure à la variation de la valeur des dimensions des rouleaux autour de la moyenne arithmétique. Il faut cependant noter que cette erreur est d'autant moins importante que la déformation est forte, car L/d est alors très grand par rapport à Lo/d (Lo : longueur d'un galet non déformé :), et de plus peut éventuellement se produire. une rotation précoce des rôles qui les réoriente en fonction des contraintes.

La figure 65 montre ce qui n'était pas visible sur le terrain : la forme des galets varie systématiquement à Kef-el-Mouneb et à Sidi Abdallah. Il. les galets de Sekhira-es-Slimane sont proches des relations axiales originelles entre les galets de Kef-el-Mouneb et ~. Sidi Abdallah ~toutes choses, et surtout la lithologie est juste ailleurs). A Sidi Abdallah, le rapport L/1 reste constant et égal à 1,75, valeur comparable à celle observée dans les galets non déformés.

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Fig. 6:3 ~ La d<;fonnation d<'~ gald:i (diar:rammP d<' !·linn. 1 <)56)

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Cristallogenèse et déformation

Les minéraux de la paragenèse a sont répartis dans les plans de schistes cristalphiles Sl et 811 ; ils se sont donc développés sous les mêmes contraintes que ceux responsables de l'impression de Sl-S'l ; la cristallogenèse de a est donc synchistique et la déformation de a est symétamorphe. Les paragénèses de type b sont postérieures à la majeure partie de la déformation a car elles fossilisent la schistosité. De même, dans cette hypothèse, la correspondance très nette entre l'intensité et le style de déformation et de métamorphisme est purement fortuite et relève du hasard.

Un rapide examen de la bibliographie sur cette question montre qu'à la fin des recherches de la dernière décennie, la pression nécessaire. A quelques dizaines ou centaines de mètres près1, ce sont en fait les mêmes niveaux de la série sédimentaire. Ainsi, la montée du front thermique entraîne une variation du gradient thermique : plus on se rapproche de la source de chaleur, plus l'iso-.

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Fig. 69 - Disposition de::; isothermes

Résumé de l'histoire géologique

Les mouvements se poursuivent : le Tournaisien ni le bas Viséen ne sont connus dans la région. C'est à cette époque (avant le Dévonien moyen lui-même) que commença le jeu de la zone de faille profonde 11, marquée par des soulèvements relatifs des panneaux basaux avec, peut-être déjà, un glissement. Dans la région étudiée, tous les terrains jusqu'au Dévonien moyen inclus sont affectés par le paroxysme orogénique ; mais nous ne pouvons pas être exacts.

Une étude approfondie du nord de la Rehamna, où l'on sait déjà qu'il est schisté du Haut-Viséen, permettra d'éclaircir ce problème et tentera donc de faire des comparaisons entre les phases du Skhour et celles du Maroc central (ALLARY et al. 1972 ). ). Le métamorphisme épizonal est fréquent dans la zone étudiée. il l'accompagne de plis ouverts à schistosité subverticale ; au sud, dans le. zone de micaschistes, les plis sont isoclinaux et décombants. démontre clairement la relation entre le style et l'intensité de la distorsion d'une part, et le degré de métamorphose d'autre part. Les mouvements de toute importance sont alors quasiment terminés dans la zone étudiée ! Seules quelques déformations mineures sont connues. La remobilisation s'est terminée par la remontée du magma granitique, qui s'est accompagnée de métamorphismes de contact en halos autour des différents sommets du granite.

Leçons et questions

Une étude a été entreprise sur la chimie des orthophyres ; il serait peut-être bon de la compléter par une étude de l'ensemble du magmatisme du Rehamna. Des mesures radiométriques sur les micaschistes et sur le granite de Rehamna permettraient de dater de manière absolue les différentes cristallisations et donc les phases orogéniques. 1970) ~ Etude géologique du Rouergue cristallin - Mém. 1967) : Schistosité régionale, structure d'origine de la déformation tectonique - C.R.

1970) : Étude comparative du métamorphisme au niveau juridique dans les zones côtières de Californie et la ceinture métamorphique externe du Japon - GeoZ. 1964) : Granites et petites déformations de roches dans les Vosges hercyniennes - Mém. 1951) : Etudes géologiques sur la Meseta occidentale marocaine. 1972) : Nouvelles observations de la stratigraphie calédonienne-hercynienne dans les zones métamorphiques de la Rehamna (Meseta sud marocaine) - en préparation. 1967b) : Plissements concentriques, plissements synschistes et granitisation dans le Cambra-Ordovicien de la Rehamna occidentale (Maroc) - c.R.

Les séries cambriennes

La formation des Skhour (Silurien inférieur ?)

Les micaschistes des Ouled Sljmane et leur zone de métamorphisme

LES DEFORMATIONS

  • Les plis crénula.nts secondaires~ phase 2 des Skhour
  • Les failles majeures
  • Cristallogenèse et déformation

CONCLUSIONS

Des schistes symétamorphes SJ, dans lesquels les galets sont aplatis, sont alignés ; son inclinaison est indiquée par un clinomètre à boussole.

Imagem

Fig.  1-l- -- Lt~ conglomérat~  de la Daia-t·l-Hamra-&lt;'1-Kehir  : orit·ntation d&#34;&#34;  galt&gt;l~
Fig.  :W  -- Coupt's  dan~ (p~  J'ôrmalions  CambrimiH'~
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Referências

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