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ENQUÊTE ÉCO-PATHOLOGIQUE

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(1)

ENQUÊTE ÉCO-PATHOLOGIQUE CONTINUE

EN ÉLEVAGES-OBSERVATOIRES CHEZ LES RUMINANTS : OBJECTIFS ET STRATÉGIE

J. BARNOUIN

INRA, Laboratoire d’Eco-Pafhologie, CRZV de Theix, 63110 Beaumont, France

Summary

A CONTINUOUS ECO-PATHOLOGICAL SURVEY : AIMS AND STRATEGY. - The article describes a

dynamic

information system,

gradually

built up since 1977 in 126 herds from

eight

French

departments, designed

to

provide

data on bovine and ovine disease. Details of the

methodology

used are also included. This new

epidemiologic

apparatus is a continuous data- base constituted from information

concerning

not

only

the overall disease

picture,

but also

feeding,

herd management,

climate, soil,

and elements of the

technical,

economic and social environment of the farms. Biochemical blood

analyses

and

serological investigations

with respect to infectious and

parasitic

disease were also

systematically

undertaken. The chief

objectives

of

the continuous

eco-pathological

survey are,

initially,

to set up a

computerised study

concerned with the

interrelationships

of environment and

pathology,

and the processes and factors linked with

disease,

and in the

long

term, to establish a

preventive veterinary

network.

La

pathologie,

processus multifactoriel La contrainte sanitaire se révèle

aujourd’hui

l’un des freins

majeurs

à la

progression

de

l’efficacité

économique

et sociale de

l’élevage,

notamment chez les

ruminants,

et

l’approche ponctuelle

des

problèmes

sanitaires

apparaît

à elle seule insuffisante pour la résoudre.

Pour tenter

d’augmenter

la valeur des pro-

ductions,

des

stratégies originales

d’étude de

la

pathologie

doivent être

développées, qui

prennent en compte l’un des aspects

majeurs

des

principaux

états

pathologiques,

soit leur

caractère multifactoriel. L’étude de ce carac-

tère est l’une des

étapes

devant permettre la définition de

politiques préventives globales,

c’est-à-dire

intégrant

l’ensemble des éléments du milieu

qui

freinent ou favorisent le

dévelop-

pement des états

pathologiques.

En outre,

une meilleure connaissance des liaisons inter-

pathologiques

devrait aboutir à des

stratégies

de lutte

plus

économes en

chimiothérapies.

Enfin,

une

approche globale

des contraintes sanitaires

intégrant

les aspects

économiques permettrait

de mieux

dégager

les

priorités

véritables et donc de mieux raisonner les investissements en Santé Animale.

Pour aller dans ces

directions,

la mise en oeuvre de travaux

pluridisciplinaires

semble

essentielle,

aucune

discipline scientifique

ne

pouvant à elle seule apporter tous les éléments nécessaires à une étude multifactorielle.

Ainsi Picheral (1976) et Jenicek

(1976),

en médecine

humaine, intègrent

dans leur démar- che

épidémiologique,

outre des indicateurs de
(2)

santé,

des facteurs du milieu et illustrent bien la collaboration nécessaire de

spécialités

diver-

ses.

En

pathologie animale,

un intérêt s’est

éga-

lement manifesté

depuis quelques

années

(Roe, 1976 ; Fontaine,

1975) pour un abord de la

pathologie

incluant d’emblée les influences de la

nutrition,

de la conduite du troupeau, du

climat,

du sol et de l’environnement technico-

économique

des

élevages

sur la maladie.

En

fait,

le

développement

de l’étude multi- factorielle de la maladie

nécessite,

vu l’éten- due des facteurs à

considérer,

la mise en

oeuvre de

systèmes

d’information permettant la constitution de

banques

de données de taille

importante

et d’accès facile

(Mulhern,

1979).

C’est dans ce sens

qu’a

été défini un

dispositif original

d’observation en continu de la

patho-

logie

bovine et

ovine,

l’«

Enquête Éco- Pathologique

Continue en

Élevages-

Observatoires » (EEPC).

Les

objectifs

de

l’enquête

éco-

pathologique

continue

A l’initiative du laboratoire

d’Éco-Pathologie

de l’INRA et de la Fédération Nationale des

Groupements

de Défense Sanitaire du Bétail

(FNGDSB),

l’EEPC a été

progressivement

mise en

place depuis

novembre 1977 dans 118

élevages

de bovins et 8

élevages

d’ovins

répar-

tis dans 8

départements français (fig.

11. ).

Les

objectifs

de

l’Enquête Éco-Pathologique

Continue se définissent ainsi :

(3)

a) Hiérarchiser les états

pathologiques

dans

l’espace (région, exploitation),

et dans le temps (variations

saisonnières,

variations mul- tiannuelles). Ces hiérarchies seront basées sur

des

fréquences pathologiques

observées et

sur des

fréquences

de déviations

biologiques

(positivités sérologiques,

valeurs

biochimiques

anormales).

b) Etudier les facteurs favorisants et défa- vorisants de la

pathologie

liés à des compo- santes de l’environnement des

élevages

(nutri-

tion, sol, climat, agents pathogènes spécifi-

ques, conduite du troupeau, structures et

objectifs

de

production). L’aspect

continu de

l’enquête

est ici

déterminant ;

il

s’agit

d’étu-

dier de manière

concommitante,

d’une part

l’aggravation

ou l’amélioration de contraintes du

milieu,

et d’autre part l’évolution de la fré- quence de dominantes

pathologiques

ou bien

de

pathologies spécifiques.

Cet aspect de

l’enquête, qui

devrait avoir pour

conséquence

une meilleure connaissance de la «

pathologie

de fond », par l’étude des rapports

pathologie- milieu,

déboucherait sur un apport de données

en vue de

stratégies prophylactiques.

c) Faire une étude des associations

patho- logiques

en tant

qu’outils

de connaissance

étiologique.

d) Utiliser le réseau

expérimental

perma- nent que constituent les animaux des

«

Élevages-Observatoires » :

- pour tester la

spécificité

et l’intérêt écono-

mique

de nouvelles méthodes de

dépistage

ou

d’analyse (sérologiques

et

biochimiques).

- pour mieux codifier des méthodes

déjà appliquées (profils métaboliques).

- pour tenter de vérifier certaines

hypothèses étiologiques

faites au

laboratoire,

à l’aide

d’observations

et de mesures

spécifiques

réali-

sées sur les animaux de

l’enquête

et leur envi-

ronnement.

e) Constituer une

banque

de données éten- due sur la

pathologie

des

ruminants ;

ceci pour permettre à des utilisateurs extérieurs au

système d’obtenir,

à

partir

de la mise en oeuvre

d’un «

dialogue » simple,

des données sur un aspect

quelconque

de la

pathologie

ou du

milieu.

f)

Essayer

de mettre au

point,

à

partir

du

schéma d’observation de

l’enquête, complété

et

adapté,

un

système

de

prévention

et

d’alerte en Santé

Animale ;

ce

système

serait

un outil d’information et de

prophylaxie

à des-

tination des

organismes

et des personnes

qui

prennent en

charge

les

problèmes

sanitaires

sur le terrain.

Le fonctionnement de

l’enquête

et la

nature des données

Le fonctionnement de l’EEPC au niveau des

élevages

Les éléments du milieu que nous prenons en considération dans

l’EEPC,

ainsi que la réalisa- tion de mesures

objectives complémentaires, impliquent

une diversité de collaborations mais aussi un schéma de fonctionnement

homogène (fig.

2).

La structure

départementale qui

rassemble

les données en provenance des

élevages

est le

Groupement

de Défense

Sanitaire ;

sa colla- boration avec les

équipes

vétérinaires-éleveurs d’une part, et les structures locales

profession-

nelles de

l’autre,

permet le retoùr des informa- tions vers le laboratoire

d’Éco-Pathologie

de

l’INRA ;

celui-ci est

chargé

de transformer de manière uniforme et

univoque

les matériels de saisie comportant les informations

brutes,

en

vue de la constitution de la

banque

de don-

nées ;

cette

transformation,

effectuée par l’intermédiaire de

processus

de codification et de vérification de la validité des

informations,

sera abordée par ailleurs

(Barnouin,

1980).

La

prise

des informations dans les

élevages

et le fonctionnement local de

l’enquête

sont

régis

par les

principes

suivants :

- un seul

enquêteur-synthétiseur

par

dépar-

tement

(appartenant

au

Groupement

de

Défense

Sanitaire),

- notation libre par l’éleveur sur un carnet

d’élevage

de

tous

les événements au

jour

le

jour,

sans contrainte d’un

système

de codifica- tion

préétabli,

à l’instar de Cannon et al.

(1978),

- collaboration étroite et continue des vétéri- naires

praticiens qui

notent sur le carnet d’éle-

vage les

diagnostics

et leurs

conséquences thérapeutiques,

- association des

professionnels

pouvant fournir ou contrôler certains

enregistrements

(Centre d’Insémination

Artificielle,

Contrôle

Laitier...), ),

- passage six fois par an de

l’enquêteur

dans

les

élevages,

avec discussion

critique

de la

nature des

enregistrements,

(4)
(5)

- retour individualisé et commentaires de tous les résultats

d’analyses

pour les collabo- rateurs de

terrain,

-

réunion régulière

des personnes concer- nées par l’EEPC dans les

départements,

avec

synthèse

sur l’information

dégagée

et les con-

séquences pratiques

de l’étude au niveau des

élevages.

La nature des données

enregistrées

Ce sont d’abord des données continues pro- venant directement des «

Élevages-

Observatoires ». Celles

qui

sont « informati-

sées », et entrent donc dans la

banque

de

données,

concernent :

- les effectifs des

catégories animales,

- les

symptômes, diagnostics,

mortalités et

réformes,

- la

composition

des rations alimentaires par

catégorie animale,

- les

vêlages

et les

inséminations,

- les chutes’de

production laitière,

- les comptages

leucocytaires

effectués sur

le lait.

Les autres données

continues,

stockées mais non

« informatisées »,

concernent les traitements et les

préventions

effectués sur les animaux et les

cultures,

la nature des amende- ments, ainsi que les niveaux individuels de

production

laitière. D’autres

données,

discon- tinues et « informatisées »,

proviennent

des

élevages ; d’abord, annuellement,

est réalisé

un

questionnaire d’exploitation,

concernant :

- le statut

technico-économique

de

l’exploi- tation,

- la technicité et les

préoccupations

des éle-

veurs,

- la conduite du troupeau,

- les mesures

préventives adoptées.

Ce document annuel de 80

questions

per- met de suivre l’évolution

générale

des

exploita-

tions et

plus particulièrement

des

pratiques d’élevage

pour mise en relation ultérieure avec les évolutions

pathologiques.

Certaines

questions

aboutissent à des

réponses quantitatives (âge

moyen au

vêlage,

Surface

Agricole Utile,

taux de matière sèche des

ensilages...), d’autres qualitatives (appar-

tenance à des services

techniques,

détermina-

tion des rations de

base,

mode de

traite...) ;

dans ce dernier cas, l’ensemble des

réponses possibles

est

prévu

dans le

questionnaire,

et

l’enquêteur

effectue les

correspondances,

les

réponses multiples

donnant lieu à addition de codes.

La

figure

3 illustre la

conception

de ce ques- tionnaire

annuel,

la

figure

4

reproduisant

« une

fiche de

quinzaine »,

élément

synthétisant

l’ensemble des informations sanitaires trans- mises en continu 111. ).

Pour ce

qui

concerne les

analyses

et les

dépistages,

des laboratoires

spécialisés,

avec

comme

principe

un seul laboratoire par type

d’analyse,

collaborent à l’EEPC

(fig.

2).

Ces examens

complémentaires

comportent des

dépistages

de maladies infectieuses consi- dérées comme

stratégiques (leucose,

rhinotra- chéite

infectieuse, paratuberculose,

fièvre Q)

et des

dépistages

de maladies

parasitaires (grande

douve et

hypodermose

par détection

sérologique, strongyloses

abomasales par

dosage

du

pepsinogène).

Des

analyses

biochi-

miques plasmatiques

sont

également entrepri-

ses en vue d’une

appréciation

de l’état nutri- tionnel des

animaux,

à

partir

de deux

prélève-

ments annuels de sang effectués en début et en fin de

période hivernale ;

tous les résultats des examens

complémentaires

concernant les animaux sont entrés dans la

banque

de don-

nées,

et il en est de même pour les

analyses

de

terre destinées à caractériser le sol en tant

qu’élément

relativement constant de l’environ- nement des

élevages.

Les

paramètres climatiques

sont

enregistrés

en continu et choisis en fonction de leur inci- dence sur l’état de santé des

animaux ;

ils pro- viennent du réseau des stations de la Météoro-

logie

Nationale et sont

intégrés

dans la

banque

de données sous forme de moyennes décadai- res,

qui

permettent de bien suivre l’évolution du climat.

Si les

paramètres climatiques

sont décrits

par les moyennes de

décade,

l’unité de temps choisie pour décrire l’ensemble des données continues est la

quinzaine, qui

permet de pren- dre en compte l’évolution de la

majorité

des

maladies et de suivre de manière satisfaisante les décisions des

hommes,

en matière de

système

alimentaire par

exemple.

Quant à la

figure 5,

elle résume l’ensemble des circuits de saisie des données et met en

évidence,

pour

chaque

type de

donnée,

les documents

d’enregistrement qui

permettent la codification de l’information.

(1) : L’ensemble des documents d’enregistrement

sera envoyé sur simple demande, seuls les principes généraux concernant ces documents étant envisa-

gés dans cet article.

(6)
(7)
(8)
(9)

Conclusion : à propos de

quelques

aspects

stratégiques

Les

enregistrements

concernant les événe- ments

pathologiques

constituent l’un des aspects

importants

des données

prises

en con-

sidération dans

l’Enquête Éco-Pathologique

Continue.

A leur propos, nous pensons, avec Gold-

berg

et al.

(1979),

que

l’appréciation

par les médecins de la morbidité n’est

qu’une

mesure

partielle

de cette

dernière ;

la morbidité dia-

gnostiquée,

la morbidité ressentie

(par

le

patient

en médecine

humaine,

par l’éleveur en

médecine vétérinaire) et la morbidité mesurée à l’aide d’examens

complémentaires

ne sont

pas

identiques

et l’on a donc

intérêt,

pour

approcher

« le niveau réel » d’un

problème sanitaire,

à combiner ces trois méthodes

d’appréciation ;

en

fait,

si l’on ne

prend

en compte que la morbidité

diagnostiquée,

on ne

mesure que le fonctionnement du

système

de soins.

Ainsi,

le

dispositif

de l’EEPC

prend

simulta-

nément en compte les

phénomènes

constatés par les vétérinaires

praticiens,

observés par les éleveurs

(fig.

4) et

dépistés

à l’aide

d’analyses complémentaires systématiques.

Une dernière

appréciation

du « niveau réel » d’un état

pathologique

consiste à bâtir une

hiérarchie

économique

à

partir

de

fréquences

observées.

L’EEPC peut constituer dans ce domaine

une source de données utilisable au vu de la nature des

enregistrements effectués, englo-

bant notamment les interventions vétérinaires et l’ensemble des traitements et des

préven-

tions.

Par

ailleurs,

il faut remarquer que l’unité d’observation choisie dans

l’enquête Éco-

Pathologique

en vue du traitement

statistique

des données est

l’exploitation

et, à l’intérieur de celle-ci les

catégories animales,

en tant que groupes soumis aux mêmes contraintes de milieu et à des

objectifs

de

production

similai-

res.

Si l’étude de sensibilités individuelles est rendue

possible

par le schéma de ce travail et est souhaitable pour certains aspects, c’est bien l’ensemble des animaux de l’unité de pro- duction

qui

doit être confrontré aux contrain- tes du

milieu ;

ceci pour

apprécier l’impact glo-

bal de ces contraintes et

pouvoir

en tirer éven- tuellement des considérations

applicables

de

manière

plus générale

à un type

d’élevage.

Quant au choix des

exploitations enquêtées,

il a d’abord été effectué sur des critères de volontariat, de

capacités

d’observation et de notation au niveau des

exploitants,

et d’intérêt

technique

au niveau des

vétérinaires ;

ensuite

parce que ces

élevages

ont de bonnes chances de survie

économique

à moyen terme, sans se situer dans les extrêmes en taille et en

problè-

mes

sanitaires ; enfin,

la diversité de certaines

caractéristiques d’exploitation

des «

Elevages-

Observatoires

» implique qu’ils

sont soumis à

des conditions

écologiques

et

techniques variées,

élément favorable à l’étude des inter- relations

milieu-pathologie.

Accepté

pour

publication

le 15

juillet

19817.

Remerciements

Ce travail est avant tout un travail

collectif ;

il faudrait

plusieurs

pages pour nommer tous ceux

qui

l’ont rendu

possible

et le font vivre

par leurcollaboration

enthousiaste et

critique.

Merci à tous.

Résumé

Un

système dynamique

d’information sur la

pathologie

bovine et

ovine,

mis

progressivement

en

place depuis

1977 dans 126 troupeaux

répartis

dans huit

départements français

est décrit et la

méthodologie employée

est

précisée.

Cet outil

épidémiologique original

est une base de données

continue constituée à

partir

d’informations

qui

concernent, outre les événements

sanitaires,

l’ali-

mentation,

la conduite du troupeau, le

climat,

le sol et des éléments de l’environnement techni- que,

économique

et social des

exploitations.

Des

analyses

concernant la biochimie

sanguine

et le

dépistage sérologique

de processus infectieux et

parasitaires

sont

également systématiquement

entreprises. L’analyse

informatisée des interrelations

milieu-pathologie,

la hiérarchisation des états

pathologiques

et l’étude des associations

pathologiques

sont les

objectifs principaux

de

l’Enquête Éco-Pathologique Continue,

avec, à

long

terme, la mise sur

pied

d’un

réseau

de

pré-

vention de Santé Animale.
(10)

Références .

BARNOUIN J., 1980. Enquête

Éco-Pathologique

Continue en

Élevages-Observatoires

chez les ruminants : le

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Referências

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