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ENQUÊTE ÉCO-PATHOLOGIQUE CONTINUE: 11. ÉVOLUTION DES FRÉQUENCES PATHOLOGIQUES EN ÉLEVAGE BOVIN LAITIER EN FONCTION DU STADE DE LACTATION

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HAL Id: hal-00901658

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00901658

Submitted on 1 Jan 1986

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ENQUÊTE ÉCO-PATHOLOGIQUE CONTINUE: 11.

ÉVOLUTION DES FRÉQUENCES PATHOLOGIQUES EN ÉLEVAGE BOVIN LAITIER EN FONCTION DU

STADE DE LACTATION

B. Faye, J.-C. Fayet

To cite this version:

B. Faye, J.-C. Fayet. ENQUÊTE ÉCO-PATHOLOGIQUE CONTINUE: 11. ÉVOLUTION DES FRÉQUENCES PATHOLOGIQUES EN ÉLEVAGE BOVIN LAITIER EN FONCTION DU STADE DE LACTATION. Annales de Recherches Vétérinaires, INRA Editions, 1986, 17 (3), pp.247-255.

�hal-00901658�

(2)

ENQUÊTE ÉCO-PATHOLOGIQUE CONTINUE:

11. ÉVOLUTION DES FRÉQUENCES PATHOLOGIQUES EN ÉLEVAGE BOVIN LAITIER

EN FONCTION DU STADE DE LACTATION

B. FAYE J.-C. FAYET

Laboratoire

d’Éco-Pathologie,

lNRA, CRZV de Theix, 63122 Ceyrat, France.

Summary

CONTINUAL ECO-PATHOLOGICAL SURVEY: 11. CHANGES IN PATHOLOGICAL FREQUENCIES IN DAIRY HERD FROM STAGE OF LACTATION. ― The

study

of disease distribution observed

during

lactation shows that three patterns of

pathology

may be described:

1)

diseases for which critical

period

is post-partum time: we observed

during

the first month of lactation 32.2 % of cases of clinical

mastitis,

43.9 % of cases of

metritis,

37.9 % of

digestive disorders,

59.6 % of

appetite troubles,

23.1 % of teat lesions and 52.9 % of udder edema. The

monthly

curve squares with

asymptotic

function.

2)

foot disor- ders for which the

high

milk

yield production period

is the more sensible time

(three

first month of lacta-

tion).

The

monthly

curve, near a linear

decreasing,

squares with a

quadratic

or square-root function.

3)

ovarian

pathology

for which

frequencies depends

more acute attention from breeders or clinicians to

reproductive

disorders than

objective

observation of ovarian

dysfunction.

Deux groupes de

pathologies

peuvent être décrits en fonction du moment de leur

apparition

au cours du

cycle reproductif

de la vache laitière:

- les

problèmes

liés directement à la

parturition (non-délivrance, vélage

difficile et

dystocie,

morti- natalité, fièvre

vitulaire) auxquels s’ajoute

l’avortement.

- les

pathologies

pouvant survenir à

n’importe quel

moment de la lactation

(pathologie

mammaire,

génitale, podale

et

métabolique).

Nous nous intéresserons dans cette étude à l’évolution des

fréquences

des

pathologies

de ce

deuxième groupe, en fonction du mois de lactation et, pour les

plus importantes

d’entre

elles,

à leur variation hebdomadaire.

Matériel et Méthodes 1. Les données

Les données concernent l’échantillon décrit préce- demment (Faye et al., 1986c1. Les pathologies étudiées

sont répertoriées dans le tableau 1. L’évolution des fréquences est étudiée en divisant la durée de lactation

en périodes de 30 jours (évolution mensuelle) ou de sept jours (évolution hebdomadaire). La répartition hebdoma- daire n’est étudiée que pour les pathologies les plus fréquentes (mammites, métrites,

pathologies

ovariennes

et

podales).

2. Analyses statistiques

Sept fonctions mathématiques sont testées afin de déterminer le modèle de

régression

expliquant la plus grande variance du phénomène décrit par la courbe
(3)

mensuelle des fréquences pathologiques. Ces fonctions

sont les suivantes:

1. fonction linéaire

2. fonction asymptotique

3. fonction logarithmique 4. fonction racine carrée

.. r-

5. fonction exponentielle

1 - w

6. fonction quadratique

7. fonction puissance

Y représente la fréquence

pathologique

et X le mois

de lactation. Pour décrire la courbe hebdomadaire des fréquences, seuls les modèles 1, 2, 3, 4 et 6 ont été testés. Les comparaisons de puntes sont réalisées après linéarisation des modèles les plus satisfaisants.

Résultats

Nous

envisagerons

successivement la

patho- logie

mammaire

(MAM, TUM, PIS), podale (BOI, PAN, PED), génitale (MET, KCJ), digestive

et

métabolique (DIG, APP).

Les résultats sont

réper-

toriés dans les tableaux 2

(fréquence mensuelle)

et 3

(fréquence hebdomadaire).

1.

Étude descriptive

1.1

Pathologie

mammaire

Environ un tiers des cas de mammites

cliniques

sont observés au cours du

premier

mois de lacta- tion. Cette

fréquence

est de

52,9

% pour la

patho- logie

mammaire non-infectieuse

(TUM)

et de

23,1

% pour les

problèmes

de

pis.

L’analyse

des

fréquences

hebdomadaires laisse

ressortir

l’importance

de la

première

semaine pour MAM et TUM et une très

légère augmentation

du

nombre de mammites

cliniques

observées entre le 270

e et le

300 e jour

de

lactation,

c’est-à-dire au moment du tarissement

(4,7

% des

cas).

1.2

Pathologie podale

La

répartition

observée au cours de la lactation semble

indiquer

une

légère augmentation

de la

fréquence

des

pathologies podales (PAN

et PED

essentiellement)

au 31 mois de lactation. Cet effet reste faiblement

marqué (fig. 1) lorsque

(4)

l’ensemble de la

pathologie podale (POD)

est

pris

en compte.

1.3

Pathologie

de la

reproduction

Près de 44 % des cas de métrites sont observés au cours du

premier

mois

après

le

vêlage.

Le maxi-

mum de cas est

répertorié

au cours de la 2ese-

maine

qui

suit le part

(13,1 %).

Pour les troubles ovariens, la

fréquence

la

plus importante

est observée au 41 mois

(22,9 %).

Plus de la moitié des cas

(59,6 %)

sont

diagnostiqués

entre le 31 et le 5e mois de lactation. C’est au cours de la 17a semaine que les observations sont les

plus

nombreuses

(10,9 %

des

cas).

1.4

Pathologie digestive

et

métabolique 59,6

% des cas de troubles de

l’appétit (APP)

et

37,9

% des cas de troubles

digestifs (DIG)

sont

observés au cours du

premier

mois de lactation.

Les

fréquences

décroissent ensuite très

rapide-

ment.

11,0%

des cas de troubles

digestifs

et

28,7 % des

cas de troubles de

l’appétit

sont

réper-

toriés

pendant

la

première

semaine suivant le part.

Au

total,

l’ensemble des

fréquences patholo- giques

décroissent au cours de la lactation.

28,6

% des cas de maladie sont observés

pendant

le

premier

mois

(fig.2l.

Cette

fréquence

est de

48,5

% en incluant les

pathologies

liées à la mise- bas.

2. Modèles de

régression (fonctions d’ajustement)

2.1

Fréquences

mensuelles

Les résultats sont

consignés

dans le tableau 4.

Globalement,

trois types de modèles peuvent être retenus:

- un modèle

asymptotique qui

permet

d’expli-

quer une part

importante

des variances pour l’évolution mensuelle des

pathologies

mammaires

(MAM,

TUM et

PIS), génitales (MET)

et

digestives (APP, DIG).

- un modèle

plutôt

linéaire

(mais

où les fonc-
(5)

tions

quadratique

et racine carrée

expliquent

la part de variance la

plus grande) qui

permet de bien

représenter

l’évolution mensuelle au cours de la lactation des

fréquences

de

pathologie podale (BOI,

PAN et

PED).

- aucun modèle testé ne convient pour

repré-

senter l’évolution des

fréquences

mensuelles des

kystes

ovariens et corps

jaunes persistants.

La

courbe obtenue

comprend

nettement deux

phases:

une

phase

ascendante

quasi-linéaire

et

une

phase

descendante

plutôt

de type

logarith- mique (fig.3l.

Nous avons

représenté

sur un même

graphique (fig.4)

l’ensemble des courbes obtenues par les fonctions

asymptotiques.

Le test de

comparaison

des pentes

après

linéarisation

indique

que quatre courbes ne sont pas différentes les unes des autres

(APP, TUM, DIG, MET).

La courbe

repré-

sentant les variations des

fréquences

de

mammites

(MAM)

ne diffère de la courbe

repré-

sentant l’évolution des troubles

digestifs (DIG) qu’au

seuil de 5 %. Il

n’y

a pas de

parallélisme

entre les courbes

représentant

les variations de MAM et de PIS

(tabl. 5).

En ce

qui

concerne les

pathologies podales,

il

existe un fort

parallélisme

entre les trois fonctions linéaires

(F―0,191,NS).

Les modèles racine carrée sont

représentés

sur la

figure

5.

2.2

Fréquences

hebdomadaires

Les résultats concernant les coefficients de détermination sont

consignés

dans le tableau 6.

Le modèle

asymptotique explique

87 ! de la

variance pour MAM. L’évolution des

fréquences

hebdomadaires des autres

pathologies (BOI, KCJ,

MET et

PED) correspond plutôt

à un modèle

quadratique.

Aucun modèle

significatif

n’a pu être retenu pour PAN. Le test de

comparaison

des pentes

indique

que les courbes linéarisées cor-

respondant

à l’évolution hebdomadaire des trois

pathologies podales

sont

parallèles (F = 0,089, NS).

De

même, les

courbes linéarisées obtenues pour MAM et MET sont

parallèles (F=0,375, NS).

L’ensemble des résultats laisse donc ressortir la

présence

de trois modèles de décroissance des

fréquences pathologiques

en fonction du stade de

lactation, correspondant

à trois types de

pathologies:

(6)
(7)

- celles pour

lesquelles

il existe une

fréquence

très élevée dans la

phase

du post-partum

(mammites,

troubles

digestifs

et

métaboliques, pathologie

mammaire

non-infectieuse)

ou dès la seconde semaine de lactation

(métrites).

- celles pour

lesquelles

la

fréquence

reste

importante

les trois

premiers

mois de

lactation,

pour diminuer ensuite très

progressivement (pathologie podale).

- enfin la

pathologie

ovarienne dont la courbe des

fréquences

peut se

décomposer

en deux temps: tout d’abord une

phase

ascendante linéaire du 1 au 41mois,

puis

à

partir

du 41mois,

une

phase

descendante

qui

se

rapproche, malgré quelques

«oscillations», d’une courbe asympto-

tique

ou

logarithmique.

Discussion

Peu de données

bibliographiques

concernant la

répartition

des

fréquences pathologiques

par mois

ou par semaine de lactation sont

disponibles.

1.

Pathologie

mammaire

Dohoo et al.,

(1984)

observent

42,9 !o

des

premiers

cas de mammites

cliniques (ils

ne pren- nent pas en compte dans leurs

analyses,

les réci-

dives

éventuelles)

au cours des 30

premiers jours qui

suivent le

vêlage,

nombre

supérieur

à nos

résultats. Eberhart et Buckalew

(1977)

trouvent

27,7

% des cas de mammites

cliniques

dans le

premier

mois de lactation et observent une dimi- nution

progressive

au cours de la lactation. Bunch et al.

(1984)

relèvent 33 % des cas de mammites

cliniques

le

premier

mois de lactation chez les

primipares

et 28 % en seconde lactation.

La

fréquence

élevée des oedèmes mammaires au cours du

premier

mois de lactation est en

accord avec les observations de Dentine et McDa- niel

(19831.

2.

Pathologie podale

Eddy

et Scott

(1980)

trouvent un maximum de

cas de

pathologie podale

au cours des trois

premiers

mois de lactation avec un

léger pic

au

3’mois, ce qui

concorde avec nos résultats.

Dohoo et aL

(19841,

en

revanche,

observent une décroissance

régulière

à

partir

du 30e

jour,

mais ils

ne prennent pas en compte les récidives. Brochart et

Fayet (1981)

trouvent une

fréquence

élevée au

cours du

premier

mois

(30 %)

et du 4e mois

(16 %),

mais notent de très

grandes

variations

inter-élevages

quant aux délais de manifestation des boiteries

après vêlage.

3.

Pathologie

de la

reproduction

Dohoo et al.

(1984)

observent

62,7

% des cas

d’infection

génitale

au cours du

premier

mois

suivant le part, soit

plus

que dans notre échantil- lon

(44 %).

Nos résultats concernant la

répartition

des

fréquences

de

dysfonctionnement

ovarien concor-

dent avec ceux de Dohoo et aL

( 1984)

et de Erb et White

(1981)

pour

lesquels

un

pic

est observé

vers le

120 1 jour.

Ce

pic correspond

à un examen

plus approfondi

des vaches non fécondées

après

le 3e mois de lactation. Ces auteurs rapportent

également

un

pic

entre le 31 et le 608

jour,

mais il

s’agit,

dans le cadre de leur étude, d’une recherche

systématique

des

kystes

et corps

jaunes,

et non de

cas observés dans les conditions

générales

de la

pratique d’élevage.

4.

Pathologie digestive

et

métabolique

Dohoo et al.

(1984)

observent une décrois-

sance

rapide

au cours de la

lactation,

des cas d’acétonémie et surtout de

déplacement

de la cail- lette, ce

qui

va dans le sens de nos résultats

concernant les troubles de

l’appétit

et les

problèmes digestifs.

Les trois modèles

mathématiques

mis en

évidence

correspondent

à trois « modèles

pathologiques».

».

- le modèle de décroissance

asymptotique

correspond

à des

pathologies

pour

lesquelles

le
(8)
(9)

vêlage

et la

période

du post-partum constituent

une

phase

de sensibilité

particulière.

On constate d’ailleurs que toutes les courbes de ce modèle

(fig. 4)

passent par un même

point

situé entre le 3e et le 4e mois de lactation. Nous pensons

qu’à partir

de ce stade de la

lactation,

les

pathologies

observées ne

représentent plus qu’un

«bruit de

fond». Nous pouvons attribuer la

plus grande

«fragilité

post-partum» à

plusieurs

facteurs:

- le

vêlage

constitue un ensemble de

perturba-

tions

métaboliques

et hormonales pouvant

fragili-

ser

l’animal,

mais aussi

représente

un ensemble d’événements pouvant conduire à des situations

pathogènes (vêlage difficile, non-délivrance,

fièvre

vitulaire)

et favoriser «l’accumulation des

patho- logies»

comme l’a montré l’étude des Associations

Pathologiques (Faye

et

al.,

1986a et

1986b1.

- le

démarrage

de la

production

laitière se

traduit par un

déséquilibre

entre les besoins des animaux et leur

capacité d’ingestion

et peut

s’accompagner

chez les vaches hautes

produc- trices,

d’anomalies de

l’ingestion

et de troubles sanitaires d’ordre

métabolique (Coulon

et

al.,

19841.

- les conditions de

l’environnement,

compte- tenu du fait que la

plupart

des

vêlages

ont lieu en

hiver,

saison défavorable à la santé

globale

des

animaux

(Faye

et

al., 1986c).

A

l’inverse,

la «stabilisation» de l’état de santé des animaux à

partir

du 31-4« mois de lactation peut être reliée à d’autres

facteurs,

en

particulier:

- la diminution de la

production

laitière

qui

assure un rétablissement de

l’équilibre énergé- tique

et azoté

après

le

pic

de lactation.

- la mise à la

reproduction

et la

gestation qui représentent

une

phase physiologique

de stabilité hormonale.

- le modèle de décroissance linéaire

correspond

à des

pathologies

pour

lesquelles

l’ensemble de la

phase

ascendante de la

production

laitière

(les

trois

premiers

mois de

lactation)

constitue la

période

la

plus critique. L’importante

fuite de calcium par le lait au cours de cette

période

cons-

tituerait un facteur favorisant la

fragilisation

des

membres et

l’apparition

des boiteries

(Payne, 1983)

ce

qui expliquerait

en

partie

la

plus

forte sensibilité des bonnes

productrices

à la

pathologie podale (Barnouin

et

Karaman, 1986).

La diminu- tion des

fréquences après

le 3e mois

correspond,

pour un

grand

nombre de

vaches,

à la

période d’herbage qui

met fin au confinement des

animaux,

à l’effet

plus

ou moins abrasif des sols des stabulations et leur permet d’assurer une

plus grande

activité

physique.

-

enfin,

la courbe des

fréquences

de

pathologie

ovarienne

représente

un cas

particulier.

Elle

repré-

sente en effet moins une «maladie observée»

qu’un

«trouble recherché» et sa

fréquence dépend

tout autant d’une sensibilité

particulière

du

prati-

cien ou de l’éleveur que de l’existence d’un trouble de la

reproduction.

Le

pic

du 4e mois est aussi celui de

l’inquiétude

de l’éleveur vis-à-vis de l’infé- condité.

L’évolution des

fréquences pathologiques

au

cours de la lactation

paraît

donc liée étroitement

au

cycle physiologique

de

production

et de repro- duction de l’animal. Cette évolution du

point

de

vue

épidémiologique

doit être bien

prise

en compte afin de

distinguer

dans les variations

temporelles

des

fréquences pathologiques,

ce

qui

relève d’un

risque

«stabulation» ou «hiver» et ce

qui

est

imputable

à un

risque «vêlage»,

ces deux aspects constituant deux facteurs

imbriqués

l’un

dans

l’autre,

la

majorité

des

vêlages

ayant lieu

pendant

la

période

de stabulation hivernale. Cette
(10)

évolution

implique

enfin de porter une attention

plus particulière

à la

période

du

péri-vêlage

dans

l’approche éco-pathologique

des

élevages

laitiers.

numéro

spécial: Enquête Éco-Pathologique

Continue.

Reçu

le 5novembre 1985.

Résumé

L’étude de la

répartition

des cas

pathologiques

observés au cours d’une lactation

indique

que les

problèmes

sanitaires

majeurs

en

élevage

bovin laitier

correspondent

à trois types de

pathologie: 1)

les

pathologies

pour

lesquelles

la

période

la

plus critique

est la

phase

du post-partum : au cours du

premier

mois de

lactation,

on observe

32,2

% des cas de mammites

cliniques, 43,9

% des

métrites, 37,9

% des troubles

digestifs, 59,6 °/

de

problèmes d’appétit, 23,1

% des anomalies du

pis

et

52,9 %

des cas d’cedème mammaire. La courbe d’évolution mensuelle des

fréquences

au cours de la

lactation,

corres-

pond

à une fonction

asymptotique. 2)

les

pathologies podales

pour

lesquelles

la

période

de

plus

forte

production

laitière

représente

la

phase

la

plus

sensible

(trois premiers

mois de

lactation).

La courbe d’évolution mensuelle des

fréquences, proche

d’une décroissance linéaire, relève d’une fonction racine carrée ou

quadratique. 3)

la

pathologie

ovarienne dont les

fréquences dépendent plus

de la sensibilité

particulière

de l’éleveur ou du

praticien

aux troubles de la

reproduction,

que de l’observation

objective

du

dysfonctionnement

ovarien.

Références

BARNOUIN J., KARAMAN Z., 1986. Enquête

éco-pathologique

continue. 9. Influence du niveau de production laitière sur la

pathologie

des vaches. Ann. Rech. Vet., 17, 331-346.

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COULON J.B., DOREAU M., REMOND B., JOURNET M., 1984.

Capacité d’ingestion

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l’ingestion:

liaisons avec l’état sanitaire et

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et de la

digestion.

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FAYE B., FAYET J.-C., BROCHART M., BARNOUIN J., PACCARD P., 1986a. Enquête

Éco-Pathologique

Continue. 5.

Mise en évidence des associations

pathologiques

en

élevage

bovin laitier. Données

d’élevage. Ann.

Rech. Vet., 17, 257-264.

FAYE B., FAYET J.-C., BROCHART M., BARNOUIN J., PACCARD P., 1986b. Enquête

Éco-Pathologique

Continue. 6.

Mise en évidence des associations

pathologiques

en

élevage

laitier. Données individuelles. Ann. Rech. Vet., 17, 266-286.

FAYE B., FAYET J.-C., GENEST M., CHASSAGNE M., 1986c.

Enquête Éco-Pathologique

Continue. 10. Variations des fréquences pathologiques en élevage bovin laitier en fonction de la saison, de l’année et du numéro de lactation.

Ann. Rech. Vet., 17, 247-255.

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Referências

Documentos relacionados