• Nenhum resultado encontrado

HAL Id: hal-00902171

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2023

Share "HAL Id: hal-00902171"

Copied!
15
0
0

Texto

(1)

HAL Id: hal-00902171

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00902171

Submitted on 1 Jan 1994

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Infection expérimentale du canard mulard par Eimeria mulardi sp nov : effets sur la croissance pondérale et modifications de différents paramètres hématologiques et

biochimiques

A Pascalon-Pekelniczky, Cm Chauve, M Gauthey

To cite this version:

A Pascalon-Pekelniczky, Cm Chauve, M Gauthey. Infection expérimentale du canard mulard par

Eimeria mulardi sp nov : effets sur la croissance pondérale et modifications de différents paramètres

hématologiques et biochimiques. Veterinary Research, BioMed Central, 1994, 25 (1), pp.37-50. �hal-

00902171�

(2)

Article original

Infection expérimentale du canard mulard

par Eimeria mulardi sp nov :

effets sur la croissance pondérale et modifications de différents paramètres hématologiques

et biochimiques

A Pascalon-Pekelniczky CM Chauve M Gauthey

Équipe

associée INRAlENV de

Lyon,

«Protozoaires entéricoles du canard&dquo;, laboratoire de

parasitologie, École

nationale vétérinaire de

Lyon,

BP 83,

69280

Marcy-l’Étoile,

France

(Reçu

le 12

juillet

1993;

accepté

le 4 novembre

1993)

Résumé ― L’infection par E mulardi a été réalisée sur des canards mulards femelles

(Cairina

mos-

chata x Anas

platyrhynchos)

recevant individuellement per os à

l’âge

de 11

j, 10 4 ,

105 ou 10600-

cystes

sporulés (JO).

Aucune mortalité n’a été observée. La croissance

pondérale

n’était ralentie que dans les lots 105et

10 6 ,

avec

amaigrissement

à J7. La présence de sang dans les matières fécales, révélée par caractérisation

chimique

de

l’hémoglobine, exceptionnelle

à la faible dose, a été obser- vée dès J3 à la forte dose et l’excrétion

d’oocystes

a débuté à J6 dans tous les lots infectés. Les ef- fets de l’infection se traduisaient aux 2

plus

fortes doses par une

augmentation

de la vitesse de sédi- mentation et une anémie modérée. Une chute des taux de

protéines

et de

lipides plasmatiques

totaux était observée aux 3 doses infectantes. Ces résultats reflètent le pouvoir

pathogène

d’E mulardi chez la canette mularde, ainsi que sa relation avec la dose infectante. Les différents pa- ramètres, en dehors de la vitesse de sédimentation,

présentaient

des variations maximales entre J6 et J9, et se normalisaient

rapidement,

en relation avec la dose infectante, sauf en ce

qui

concerne le

poids.

Ces

perturbations

ont été observées lors de coccidioses aviaires.

Eimeria mulardi 1 canard /

paramètres biochimiques

/

paramètres hématologiques

/ crois-

sance

pondérale

Summary ―

Infection in mulard duck with Eimeria

mulardi sp

nov: effects on

growth

and dif-

ferent

haematological

and biochemical parameters.

Eleven-day-old

female Mule ducks

(Cairina

moschata x Anas

platyrhynchos)

were

individually

infected per os with a

single

inoculation contain-

*

Correspondance

et tirés à part

(3)

ing 10 4 ,

105or 106

sporulated

oocysts of E mulardi, or

kept

as uninfected controls. No

mortality

was

observed. Growth rate was not modified at lower doses, but was reduced in the other 2 groups, with

weight

loss on d 7 post inoculation

(PI).

Blood was detected in feces

by

chemical characterization of

hemoglobin

as

early

as d 3 PI with the

highest infecting

dose, while oocyst excretion

began

on d 6 PI

in all infected groups. With 105and 1 ()6 oocysts, the authors observed a

significant

increase in sedi- mentation rate and a

slight

anemia. Total

protein

and

lipid

concentrations in the

plasma

decreased in the 3 infected groups. These results show the

pathogenic

effect of E mulardi in Mule

duckling,

with

dose-dependent changes.

All parameters, except sedimentation rate, showed maximal variations

during

the acute

phase

of infection, between d 6 and d 9 PI, and returned to normal values

early,

in

relation to the

infecting

dose, except that the

weight

remained lower than in the uninfected group at the final control (d 28 PI). These

perturbations

have been described in avian coccidiosis.

Eimeria mulardi / duck / biochemical parameters /

haematological

values /

weight

t

INTRODUCTION

Les coccidioses du canard sont encore assez mal connues en France. Un inven- taire conduit dans des

élevages

landais de

canards mulards a

permis

d’isoler 7 es-

pèces

différentes

(Chauve et al, 1991 ). Ei-

meria

mulardi, fréquemment

isolée dans cette

enquête,

semble

responsable

de

pertes

de

productivité.

E mulardi a d’abord été considérée

comme

correspondant

à E

aythyae (Farr, 1965) : cependant,

si les caractères mor-

phologiques

des

oocystes sporulés

de ces

2

espèces

sont très

proches,

le

cycle

évo-

lutif

reproduit expérimentalement

s’est par contre révélé très

original

chez E

mulardi, justifiant

de la considérer comme une es-

pèce

distincte

(Chauve et al, 1994).

L’infection par E

aythyae

a été décrite pour la

première

fois en

Amérique

par Farr

(1965)

sur un canard

plongeur, Aythya

affi-

nis

(Lesser

scaup

duck, fuligule

miloui-

nan).

L’allure

épizootique

de cette infection

a été confirmée par

Windingstad

et al

(1980) :

les formes mortelles sont accom-

pagnées d’importantes

lésions

hémorragi-

ques intestinales. L’infection

spontanée

du

canard

domestique

par E

aythyae

a été

mise en évidence pour la

première

fois par Zuo et al en Chine

(1990).

Les études

parasitologiques

et anato-

mo-cliniques,

lors d’infection

expérimentale

par E

mulardi,

font ressortir la

fréquence

des lésions intestinales

congestivo- hémorragiques (Chauve

et

al,

résultats

non

publiés).

De nombreuses

répercussions biologi-

ques, liées à des

pertes

de

productivité,

ont été observées dans les coccidioses in- testinales du

poulet, particulièrement

lors

d’infection du duodénum et du

jéjunum

par E

acervulina,

E necatrix ou E maxima. Ces effets concernent le retard de croissance

(Tyzzer, 1929 ;

Yvoré et

al, 1972a ; Turk, 1978),

les modifications

hématologiques (Stephens, 1965; Stephens et al, 1967)

et

divers métabolites

plasmatiques, particuliè-

rement les

protéines (Schlueter, 1963 ; Turk, 1978 ;

Ruff et

Augustine, 1982),

et

les

lipides (Turk, 1978 ; Allen, 1988).

Nous n’avons trouvé dans la littérature

aucune

publication

concernant les

réper-

cussions

biologiques

des coccidioses chez le canard.

L’objet

de ce travail est d’étudier la cinéti- que des effets de l’infection de la canette mularde par E mulardi sur la

mortalité,

la croissance

pondérale,

la vitesse de sédi-

mentation,

les

signes

d’anémie

(numération

des

érythrocytes, hématocrite,

taux d’hémo-

globine),

ainsi que sur les taux

plasmati-

ques de

protéines

et de

lipides

totaux.

(4)

MATÉRIEL

ET

MÉTHODES

Animaux

Quatre-vingt-dix

canettes,

réceptionnées

à

l’âge

de 1

j,

ont été élevées sur

paille,

sous

lampe

in-

frarouge,

dans des conditions permettant d’évi-

ter tout contact infectant. Ces

sujets

étaient

issus du croisement de canards de Barbarie

(Cairina

moschata) mâles et de canards de Pékin

(Anas platyrhynchos)

femelles. Les ani- maux étaient maintenus à une

température

am-

biante de 18 à 22°C. L’eau et la nourriture étaient distribuées ad libitum. La nourriture était constituée d’un aliment industriel

équilibré

oison-caneton sans anticoccidien

(Agri

Sud-Est, Saint-Priest, France) distribué dans des man-

geoires métalliques.

Dans les

jours précédant l’expérimentation,

un contrôle coproscopique

avait

permis

de vérifier que les animaux étaient indemnes de coccidiose.

Parmi les 90 canettes, 48 ont été sélection- nées

3 j

avant l’infection unique (JO) en fonction

du critère

poids,

de

façon

à retenir des

sujets

de

poids comparable

pour

l’expérimentation

(moyenne : 194,2 ± 3,7 g).

Chaque

animal était

identifié par une

bague métallique

fixée à l’aile.

Parasite

Une souche d’E mulardi, isolée en France dans les Landes en 1989 à

partir

de fientes de canards

mulards, a été entretenue au laboratoire et multi-

pliée

par passages

intervalles de 3 à 6 mois)

sur canettes mulardes infectées à

l’âge

de 10 j. j.

Les inoculums utilisés avaient été obtenus à par- tir d’un passage réalisé 3 sem auparavant.

Constitution des lots

L’expérimentation

a été réalisée sur les 48 ca-

nettes sélectionnées et réparties par randomisa- tion en 4 boxes de 12 (correspondant aux 4 lots expérimentaux), afin de respecter une même densité

d’occupation

au sol. Ces 4 lots consis-

taient en 1 lot témoin non infecté et 3 lots de ca-

nards infectés.

À

J0, les animaux des 3 lots

d’épreuve,

alors

âgés

de 11

j,

à jeun

depuis

5 h, ont reçu par voie

oesophagienne

à l’aide d’une

pipette plastique,

1 ml de

suspension

renfer-

mant : 104, 1 OSou 1 O6oocystes

sporulés.

Prélèvements

Ils ont été réalisés sur 4 des 12 animaux du lot témoin et sur 10 des 12 animaux de chacun des autres lots : ainsi, en cas de mortalité, nous pou- vions

disposer

pour les

prélèvements

de 2

sujets supplémentaires

dans chacun des lots infectés.

Les

prélèvements

de sang sur EDTA ont été réalisés

quotidiennement

entre 8 h et 9 h le

matin, au sinus veineux occipital, selon la mé-

thode décrite par Vuillaume (1983). Pour éviter

une soustraction

sanguine susceptible

d’interfé-

rer avec les

phénomènes

d’anémie, les

prélève-

ments de sang ont été réalisés

un j

sur 2 sur la

même moitié des animaux de

chaque

lot (soit 2

sujets

pour le lot témoin et 5 par lot infecté) de

sorte que sur 2 j consécutifs, tous les

sujets d’expérience

avaient subi le

prélèvement

de

sang. La programmation des prélèvements a

été la suivante : avant l’infection (J-1 et

JO),

du-

rant la période critique (de J3 à

J14),

et au-delà

de cette dernière (de J17 à J20, puis à J23 et

J24).

Le volume de sang collecté était de 1 ml au

premier prélèvement et de 2 ml à partir de J3.

Les échantillons de fientes ont été récoltés de J3 à J12, tous les jours, sur les animaux qui

ne subissaient pas le

prélèvement sanguin

ce

jour-là

(2

sujets

pour le lot témoin et 5 par lot in-

fecté). Les animaux étaient alors

placés

dans

des cages individuelles, sur grille, entre 8 h et 9 h du matin, et leurs fientes récoltées dans des boîtes identifiées.

Croissance

pondérale

Tous les animaux de

chaque

lot étaient pesés

quotidiennement

de J-1 à J21,

puis

à J24 et

J28.

Techniques analytiques

Paramètres

érythrocytaires

Les mesures ont été réalisées,

après homogé-

néisation des

prélèvements sanguins

sur un

agi-

(5)

tateur basculant

(18

balancements par min pen- dant 10

min),

selon les

techniques adaptées

aux

particularités hématologiques

des volailles

(Hodges, 1977).

La vitesse de sédimentation n’a été mesurée

qu’à partir

de J3, pour éviter des

prélèvements

de sang trop

importants

sur de

jeunes

animaux.

La lecture de la hauteur du

plasma

(en mm) était mesurée

après

1 h, sur tubes de Wintrobe inclinés à 45° et

placés

à 20°C

(Sturkie

et Tex- tor, 1958).

L’hématocrite était mesuré sur tube

capillaire après

une

centrifugation

de 5 min à 12 800 g

(Cohen,

1967).

La numération

érythrocytaire

était réalisée

sur hématimètre de Malassez,

après

dilution au

1/200 dans une solution mise au

point

par Natt et Herrick (1955) chez le

poulet.

L’hémoglobine

était dosée

après

conversion

en

cyanméthémoglobine,

la mesure

spectropho- tométrique

étant réalisée

après centrifugation

10 min à 1 000

g (Dein,

1986).

Métabolites

plasmatiques

Le taux de protéines

plasmatiques

était détermi- né le

jour

du

prélèvement

par la méthode au biu-

ret (Gornall

et al, 1949).

Le taux de

lipides

totaux était déterminé, sur

aliquotes

conservés à -20°C, par la réaction

sulfo-phospho-vanillique (Chabrol

et Charonnat, 1937) avec Lipid-Kit (Bio-Mérieux,

Marcy- l’Étoile,

France).

Recherche de sang dans les matières fécales

Après homogénéisation

de

chaque

échantillon,

la recherche individuelle de sang était réalisée d’abord à l’ceil nu,

puis

par la caractérisation de

l’hémoglobine,

fondée sur ses

propriétés

per-

oxydasiques,

mises en évidence par l’orthotoli- dine

(Bailenger,

1982). Cette méthode s’est ré- vélée sensible à partir de 10 )i! de sang dans 10 g de matières fécales.

Coproscopie

Pour la recherche des oocystes, nous avons

réalisé avant l’infection,

puis

pour

chaque

échantillon de matières fécales, une coprosco-

pie microscopique

par enrichissement par flotta- tion (5 g de matières fécales dans 20 ml d’une solution d’iodo-mercurate de

potassium :

Chauve, 1988). En raison de la normalisation des

prélèvements (chaque jour

de 8 h à 9

h),

il

était

possible

de donner une valeur

quantitative exprimant

les

grandes

variations entre les

jours.

Les résultats ont été classés en fonction du nombre d’éléments dans les 5 g de matières fé- cales : moins de 10, de 10 à 200 et

plus

de 200

éléments.

Analyse statistique

Nous avons

reporté

sur les tableaux les moyennes

quotidiennes (+

erreur

standard)

cor-

respondant

aux 5

sujets

par lot infecté faisant

l’objet

de

prélèvement.

En ce

qui

concerne les témoins, non soumis aux variations de l’infec- tion, les moyennes

reportées correspondent

aux

valeurs de 2

jours

consécutifs, regroupant les 4

sujets.

Les effets de l’infection ont été recher- chés par la

comparaison

des lots infectés avec

les témoins aux dates

correspondantes.

L’analyse statistique

a. été réalisée par une

analyse

de variance, suivie,

lorsqu’elle

montrait

un effet

significatif,

de la

comparaison

des

moyennes par le test t.

RÉSULTATS

État général

L’infection s’est

traduite,

aux 2

plus

fortes

doses

infectantes,

par de

l’abattement,

une

perte

de

poids,

et une diarrhée

profuse,

ne

présentant

pas de caractère

hémorragique

à l’oeil nu : ces

symptômes

se sont mani-

festés

pendant

la

phase aiguë

de la mala- die entre J6 et

J8,

de

façon plus

intense

chez les canards infectés avec

10 6

oo-

cystes.

La consommation

alimentaire,

ap-

préciée

par les aliments non

consommés,

était très

perturbée, principalement

dans le

lot

10 6 :

elle était ralentie de J4 à

J8,

les

(6)

mangeoires

restant

pleines

de leurs ali- ments de J6 à J7.

Aucun cas de mortalité n’a été observé

sur les 36

sujets

infectés.

La croissance

pondérale,

non

perturbée

chez les canards infectés par 104 00-

cystes,

était

significativement

ralentie par

rapport

aux

témoins,

dès J3 dans le lot

10 6

et dès J4 dans le lot 105 : les différences étaient encore

significatives

à J28

(fig 1 ).

Dans ces 2

lots,

on a même noté un amai-

grissement

de J6 à J7 sur

respectivement

11/12 et 4/12 des

sujets :

les variations

pondérales

moyennes

(en g)

étaient de

45,4

±

4,0

dans le lot témoin et de

47,9

±

4,1, 3,7

±

11,4

et

-28,7

±

8,1 respective-

ment dans les lots

10 4 ,

105 ou 106. Ces

moyennes étaient

significativement

diffé-

rentes de celles des témoins à P s

0,01 (lot 10 5 )

et P

<_ 0,001 (lot 10 6 ).

Présence

d’hémoglobine

et

d’oocystes

dans les matières fécales

La

présence

de sang n’a

jamais

été détec-

tée à l’oeil nu. La caractérisation

chimique

de

l’hémoglobine

réalisée de J3 à J12 a ré- vélé des réactions

positives,

selon la fré- quence

présentée

sur la

figure

2. Les réac-

tions

positives

étaient

proportionnelles

à la

dose

infectante,

en

précocité,

en fré-

quence et en durée.

La

présence d’oocystes

dans les ma-

tières fécales a débuté à

J6,

et a concerné

9 animaux sur les 10 contrôlés de J7 à J8 dans les 3 lots de canards infectés. Elle a

disparu

à J9 chez les canards infectés par 10

4

oocystes,

alors

qu’elle persistait

en-

core au dernier contrôle

(J12)

chez la ma-

jorité

des animaux des lots 105

(3/5)

et la

totalité des animaux du lot 106

(5/5) (fig 2).

(7)

Les

prélèvements présentant plus

de 200

éléments,

absents à

J6,

étaient au nombre de 2 dans le lot 104

(J7),

5 dans le lot 105

(J7

et

J8)

et 9 dans le lot 106

(J7

à

J10). À J12,

seuls les

prélèvements

du lot

10 6

ren-

fermaient encore

plus

de 10 éléments.

Hématologie

La vitesse de sédimentation était

significa-

tivement accélérée dès J4 chez les ca-

nards infectés par 105 et 106

oocystes,

et

à J9 dans le lot

10 6 (tableau 1). Après

une

chute à

J13, significative

pour le seul lot

10 5

,

on notait une nouvelle

augmentation significative

de la vitesse de sédimentation à J20

(lot 10 5 )

et à J19 et J23

(lot 10 6 ).

Le nombre

d’érythrocytes

n’était

signifi-

cativement inférieur à celui des témoins que dans le lot

10 6 ,

à J8

(tableau 11).

L’hématocrite était abaissé de

façon

si-

gnificative

dans le lot 105 à J8 et dans le lot 106 à

J8,

J9 et J11

(tableau 11).

Le taux

d’hémoglobine

était

significati-

vement abaissé à J4 et J8 dans les lots 10

5 et

10 6 ,

et le demeurait à

J9,

J11 et J17 7 chez les canards recevant la

plus

forte

dose infectante

(tableau 11).

Constituants

plasmatiques

Un abaissement

significatif

du taux de pro- téines

plasmatiques

totales a été observé à J6 chez les canards infectés par 104 00-

(8)

cystes,

à

J4, J6,

J7 et J8 dans les lots

10 5

et

10 6

et encore à J9 dans le lot 106

(ta- bleau III).

Un abaissement

significatif

du taux de li-

pides plasmatiques

totaux a été observé à J6 et J8 dans le lot

10 4 ,

de J5 à J9 dans le lot

10 5

et de J6 à

J10,

ainsi

qu’à

J12 dans

le lot

10 6 .

Chez les animaux

ayant

reçu les 2

plus

fortes doses

infectantes,

on a noté

un nouvel et discret abaissement

significa-

tif à J18

(tableau III).

DISCUSSION

Nous n’avons observé aucun cas de mor-

talité sur les 36

sujets

infectés aux di-

verses

doses, malgré

un

amaigrissement important

et un abattement

profond

chez

les animaux infectés par

10 6 oocystes.

La croissance

pondérale,

non

perturbée

chez les animaux infectés par 104 00-

cystes,

a été

significativement

diminuée

dès J3 dans le lot

10 6

ou J4 dans le lot

(9)
(10)

10 5

.

Cette diminution de croissance a donc été

précoce ;

on notait une

période critique

à

J7,

caractérisée par un

amaigrissement

chez la

majorité

des

sujets

infectés par

106 oocystes,

et chez un tiers des

sujets

du lot 10

5

.

Malgré

la

rapide récupération après J7,

les

sujets

des lots infectés aux 2

plus

fortes doses n’avaient pas retrouvé le

poids

des témoins à J28.

La

perturbation

de croissance dans les coccidioses du

poulet

a été souvent

signa-

lée

depuis

les

premiers

travaux de

Tyzzer

(1929).

La coccidiose aviaire intestinale entraîne un ralentissement de croissance

(11)

plus marqué

que la coccidiose

caecale,

en fonction de la dose administrée

(Yvoré,

1978 ; Turk, 1978).

Chez le

poulet,

ce ralentissement de croissance semble

principalement

dû à

une diminution de la consommation

(Mi-

chael et

Hodges, 1971, 1972 ; Yvoré, 1978).

Il en va de même dans nos obser- vations chez la canette

mularde,

dont la consommation alimentaire est

pratique-

ment arrêtée à J6 et J7 chez les animaux infectés par

10 6 oocystes.

La diarrhée

profuse

observée dans nos

essais,

semble

aussi,

comme chez le pou-

let,

un facteur

important

de

déshydratation

et de

perte

de

poids (Yvoré

et

al, 1972a;

Allen

et al, 1973).

Les matières fécales n’ont

jamais pré-

senté de modification de couleur visible

évoquant

la

présence

de sang. La re- cherche

d’hémoglobine, toujours négative

chez les

témoins,

a

montré,

dans les lots

infectés,

un effet

dose,

caractérisé par la

précocité (dès

J3 à la

plus

forte

dose),

la

fréquence

et la durée de la

présence

de ce

pigment sanguin

dans les fécès. L’effet hé-

morragipare

d’E mulardi semble donc

réel,

mais modéré.

La recherche

d’oocystes, toujours néga-

tive chez les

témoins,

devenait

positive

à

partir

de J6 dans les 3 lots

infectés,

et montrait que l’intensité et la durée de l’ex- crétion fécale des

oocystes

étaient propor- tionnelles à la dose inoculée. La

quantité d’oocystes

dans les divers lots infectés était maximale à

J7, période critique

de

l’amaigrissement,

et

persistait

encore à

J12 aux 2

plus

fortes doses

infectantes, particulièrement

chez les canards du lot 1

06.

La

perturbation

des

paramètres érythro- cytaires

a été recherchée en

priorité,

en

raison des lésions

hémorragiques

intesti-

nales

signalées

dans les études anatomo-

cliniques

lors d’infection par E

aythyae (Farr, 1965; Windingstad

et

al, 1980)

et

par E mulardi

(Chauve

et

al,

résultats non

publiés).

Les valeurs

hématologiques

normales

du canard

(hématocrite,

numération des

érythrocytes

et taux

d’hémoglobine)

ont fait

l’objet

de divers travaux

(Hemm

et

Carlton, 1967 ; Spano et al, 1987).

Si de nombreux auteurs ont mis

particulièrement

en relief

l’influence de

l’âge,

du sexe, de la

saison,

de la mise en cage ainsi que de la mue

(Kocan

et

Pitts, 1976 ;

Sreeraman et

al, 1979 ;

Smith et

Hattingh, 1979 ; Driver, 1981), nous

n’avons pas trouvé d’étude concernant les modifications de l’hématolo-

gie

du canard lors de coccidioses.

L’accélération

significative

mais

irrégu-

lière de la vitesse de sédimentation rele- vée chez les animaux recevant les 2

plus

fortes doses infectantes

(10 5

et 106 00-

cystes)

au cours de l’essai

peut

être rap-

portée

à l’infection

coccidienne, puisqu’elle

ne s’observe ni chez les témoins ni chez les animaux recevant la faible dose infec- tante

(10 4 ),

et

qu’elle

a été notée dans di-

verses coccidioses du

poulet

à E necatrix

(Stephens, 1965)

ou E maxima

(Stephens

et

al, 1967).

Les coccidioses sont donc

susceptibles

de

perturber

les facteurs de la chute

globulaire, représentés

par le nombre et la

morphologie

des

érythro- cytes,

ainsi que par la viscosité du

plasma,

dans

laquelle

le

type

de

protéines

et de li-

pides peuvent

intervenir

(Sturkie

et

Textor, 1960).

Une nouvelle élévation de la vitesse de sédimentation à

J19,

J20 et J23 dans les lots 105 et

10 6 évoque

un réveil de l’infec- tion

qui

sera discuté

plus

loin. La moyenne anormalement faible observée à J13 dans le lot 105laisse supposer un incident

expé-

rimental ou un

problème

de

coagulation.

Aucune modification des

paramètres érythrocytaires

n’a été observée à la

plus

faible dose infectante

(10 4 ).

Le taux d’hé-

moglobine

a subi les variations les

plus

précoces,

chutant dès J4 dans les lots

10 5

(12)

et

10 6 .

Une

anémie,

traduite par un abais- sement

significatif

de l’hématocrite et du taux

d’hémoglobine,

a été observée à J8 chez les animaux des lots

10 5

et

10 6 :

chez ces

derniers,

l’abaissement du nombre

d’érythrocytes

était

également

si-

gnificatif.

La chute de l’hématocrite et du taux

d’hémoglobine

a

persisté

dans le lot 10

6 à J9 et à J11. De même que pour la

présence d’hémoglobine

dans les matières

fécales,

ces modifications reflètent une

anémie

modérée,

en relation avec la dose

infectante, présentant

un maximum d’inten- sité à J8. La discrète diminution du taux

d’hémoglobine

à J17 dans le lot 106 sera

évoquée plus

loin.

Dans t’infection du

poulet

de 3 se-

maines

par E acervulina,

Yvoré et al

(1972a)

n’observaient pas de modification

significative

de l’hématocrite. Ce dernier est par contre

significativement

abaissé

chez le

poulet

infecté par E necatrix

(Ste- phens, 1965)

et par E maxima

(Stephens et al, 1967).

Il en va de même lors d’infec- tion par E brunetti

(Allen

et

al, 1973),

au

cours de

laquelle

la diarrhée sévère ne

présente

pas de caractère

hémorragique.

La chute du taux de

protéines plasmati-

ques a été observée

précocement (J4)

aux

2

plus

fortes doses infectantes. Elle est

particulièrement marquée

à

J7,

où les va-

leurs sont

respectivement

de 67%

(lot 10 5 )

et 50%

(lot 10 6 )

de celles des témoins.

L’hypoprotéinémie

s’est manifestée en

outre à J6 à la

plus

faible dose infectante

(10 4

).

La

récupération

a été

rapide,

inver-

sement

proportionnelle

à la dose infec- tante.

Cette chute du taux de

protéines plas- matiques,

mise en évidence en 1963 par

Schlueter,

dans l’infection par E

tenella,

semble une des

perturbations

métaboli-

ques les

plus marquées

lors de diverses infections coccidiennes du

poulet :

elle a

été rencontrée lors d’infection par E acer- vulina

(Yvoré et al, 1972a ; Allen, 1988),

E

brunetti

(Allen

et

al, 1973),

E maxima

(Chapman

et

al, 1982 ;

Ruff et

Augustine, 1982),

E tenella

(Mukkur

et

Bradley, 1969 ;

Padmavathi et

Muralidharam, 1986).

Chez le

poulet,

le rôle de la

malabsorp-

tion et de la fuite des

protéines

à travers

l’intestin lésé semble très

important

lors

d’hypoprotéinémie

associée aux infections

coccidiennes

(Turk, 1974 ;

Ruff et

Augus- tine, 1982). L’importance

des lésions intes- tinales observées lors d’infection par E mu- lardi chez la canette mularde

(Chauve

et

al,

résultats non

publiés) permet

d’envisa-

ger des mécanismes

comparables

à l’ori-

gine

de

l’hypoprotéinémie

observée dans notre

expérimentation.

La chute du taux de

lipides plasmati-

ques était un peu

plus

tardive que celle des

protéines (J5

chez les animaux infec- tés par

10 5 oocystes),

elle s’est manifestée

dans les 3 lots infectés à J6 et à J8. Cette chute du taux de

lipides :

71%

(lot 10 4 ),

68%

(lot 10 5 )

et 65%

(lot 10 6 )

des valeurs témoins à

J6,

semble comme

l’hypoprotéi-

némie un

paramètre

sensible et

précoce

de l’infection coccidienne intestinale de la canette mularde par E mulardi. La

récupé-

ration était

également rapide,

inversement

proportionnelle

à la dose infectante. La lé-

gère réapparition

de

l’hypolipémie

à J18

aux 2

plus

fortes doses infectantes sera

discutée

plus

loin.

Dans l’infection

expérimentale

du

poulet

par E

acervulina,

on retrouve une

impor-

tante chute des

lipides

totaux de J4 à J8

(Yvoré et al, 1972a ; Allen, 1988). L’hypoli- pémie

semble résulter lors d’infection coc-

cidienne chez le

poulet

de l’anorexie et de la

malabsorption (Ruff

et

Allen, 1990) ;

les

lésions intestinales observées chez la ca- nette mularde

permettent d’envisager

des

mécanismes

comparables.

Ce

protocole expérimental

a

permis

de

mettre en évidence des effets

biologiques,

proportionnels

à la dose en intensité et en

durée,

de l’infection

expérimentale

de la

(13)

canette mularde par E mulardi. La faible dose

(10 4 oocystes)

a

permis

le

dévelop- pement

intestinal du

parasite,

avec excré-

tion

oocystale

de courte durée et

présence d’hémoglobine

dans les matières fécales chez un seul

sujet

à J6.

Cependant,

les

modifications

métaboliques s’exprimaient déjà

à cette faible dose infectante par une chute

éphémère

du taux de

protéines (J6)

et de

lipides plasmatiques (J6

et

J8) :

la ré-

cupération

était

rapide,

la croissance et les

paramètres hématologiques

n’étaient pas

perturbés.

Au

contraire,

aux 2

plus

fortes doses in- fectantes

(10 5

et

10 6 oocystes),

les diffé- rents

paramètres

étaient

perturbés,

en

durée et en

intensité,

en fonction de la dose infectante : mais si ces

perturbations

ont

exprimé

des

pertes

de

productivité,

elles

n’atteignaient

pas le seuil de létalité.

Plusieurs des

paramètres

étudiés ont

présenté

une variation

particulièrement marquée

entre J6 et J9 : chute de crois-

sance

pondérale, présence d’hémoglobine

et

d’oocystes

dans les matières

fécales,

chute des

paramètres érythrocytaires

et

des taux de

protéines

et de

lipides plasma- tiques.

C’est à cette même

période

que

quelques

cas de mortalité étaient apparus dans nos essais

préliminaires :

il semble

donc

qu’il s’agisse

d’une

«période

criti-

que». La

description

du

cycle

évolutif

(Chauve

et

al, 1994)

devrait

permettre

d’établir la corrélation entre les troubles observés et les stades

endogènes

respon- sables.

On

peut

enfin

suspecter

un réveil des modifications de certains

paramètres, après

le retour à la

normale,

au-delà de J17. Ainsi en va-t-il pour la vitesse de sédi-

mentation,

le taux

d’hémoglobine

et le taux

plasmatique

de

lipides

totaux. Il convien- dra de

rechercher,

par la mesure de l’ex- crétion

oocystale,

si cet éventuel «effet re-

bond» ne

correspond

pas à un réveil d’infection

chronique,

donc à une

rechute,

ou à une

légère

réinfection chez ces ani-

maux élevés au sol sur litière infectée.

Yvoré et al

(1972b)

avaient observé chez le

poulet

inoculé à

l’âge

de 2 sem avec un

mélange

d’E

acervulina,

E fenella et E maxima la

persistance

d’un faible

parasi-

tisme chez certains animaux à 8 sem, in-

apparent,

mais

capable cependant

d’en-

traîner des troubles du métabolisme de certaines fractions

lipidiques.

REMERCIEMENTS

Les auteurs remercient le professeur Pontier (la- boratoire de biométrie,

Lyon-1)

pour ses conseils

statistiques,

C Fournier pour son assistance

technique, JM Gounel pour l’obtention de la souche d’E mulardi et C

Dang

Quoc pour l’entre- tien et la manipulation des animaux.

Travail réalisé avec le support de l’INRA.

RÉFÉRENCES

Allen PC (1988) The effect of Eimeria acervulina infection on plasma lipids and lipoproteins in

young broiler chicks. Vet Parasitol 30, 17-30 Allen WM, Berrett S, Hein H, Hebert CN (1973)

Some

physiopathological changes

associated

with

experimental

Eimeria brunetti infection in the chicken. J

Comp

Pathol 83, 369-375

Bailenger

J (1982)

Coprologie parasitaire

et

fonctionnelle. Péchade, Pessac, 4eedit Chabrol E, Charonnat R (1937) Une nouvelle ré-

action pour l’étude des

lipides.

L’oléidémie.

Presse Méd 45, 1713-1714 4

Chapman

HD, Fernandes DL, Davison TF (1982) A

comparison

of the effects of infec- tion with Eimeria maxima and

dietary

restric-

tion on

weight gain,

plasma metabolites and liver

glycogen

in the immature fowl, Gallus domesticus.

Parasitology 84, 205-213

3

Chauve CM (1988) Contribution à l’étude des coccidies de l’oie dans la

région

du sud-

ouest de la France.

Proposition

d’une clé de

diagnose

des différentes

espèces,

basée sur

la morphologie de l’ookyste

sporulé.

Avian Pathol 17, 433-440

(14)

Chauve CM, Gounel JM,

Reynaud

MC (1991) Les coccidies du canard mulard. Bilan d’une

première enquête

réalisée dans trois éle- vages du sud-ouest de la France. Avian Pa- thoi 20, 713-719

Chauve CM,

Reynaud

MC, Gounel JM (1994)

Description

d’Eimeria mulardi sp nov chez le canard mulard.

Étude

de la

phase endogène

de son

cycle

évolutif avec mise en évidence

du

développement

intranucléaire. Parasite,

ex Ann Parasitol Hum

Comp

1 (sous

presse)

Cohen RR (1967)

Anticoagulation, centrifuga-

tion time and

sample replicate

number in the

microhematocrit method for avian blood.

Poult Sci 46, 214-218 8

Dein FJ (1986)

Hematology.

In: Clinical Avian Medicine and

Surgery including

Aviculture

(GJ

Harrison, LR Harrison, eds). WB Saun- ders

Company

Publ,

Philadelphia,

174-191

Driver EA (1981)

Hematological

and blood che- mical values of Mallard, Anas p

platyrhyn-

chos, drakes before,

during

and after

remige

moult. J Wildl Dis 17, 413-420

Farr MM (1965) Coccidiosis of the lesser scaup duck,

Aythya

affinis

(Eyton,

1838) with a des-

cription

of a new

species,

Eimeria

aythyae.

Proc Helminthol Soc Wash 32, 236-238 Gornall AG, Bardawill CJ, David MM (1949)

Determination of serum

proteins by

means of

the biuret reaction. J Biol Chem 177, 751-766 Hemm R, Carlton WW (1967) Review of duck

hematology.

Poult Sci 46, 956-962

Hodges

RD (1977) Normal avian

(poultry)

hae-

matology.

In:

Comparative

Clinical Haemato-

logy

(RK Archer, LB Jeffcott, eds). Blackwell Scientific Publications, Oxford, 484-517 7 Kocan RM, Pitts SM (1976) Blood values of the

canvasback duck

by

age, sex and season.

J Wildl Dis 12, 341-346

Michael E,

Hodges

RD (1971) The

pathogenic

effects of Eimeria acervulina: a

comparison

of

single

and

repeated

infections. Vet Rec 89, 329-333

Michael E,

Hodges

RD (1972) The

pathogenic

effects of Eimeria necatrix: a

comparison

of

single

and

repeated

infections. Vet Rec 91, 258-262

Mukkur TKS,

Bradley

RE (1969) Eimeria tenella:

packed

blood cell volume,

hemoglobin,

and

serum

proteins

of chickens correlated with the immune state.

Exp

Parasitol26, 1-16 6

Natt MP, Herrick CA (1955) The effect of cecal coccidiosis on the blood cells of the domestic fowl. 1. A

comparison

of the

changes

in the

erythrocyte

count

resulting

from

hemorrhage

in infected and

mechanically

bled birds. The

use of the hematocrit value as an index of the severity of the

hemorrhage resulting

from

the infection. Poult Sci 34, 1100-1106 Padmavathi P, Muralidharam SRG

(1986)

Stu-

dies on the alteration in the serum metabo- lites

during

the Eimeria tenella infection in chicks. Indian Vet J 63, 530-536

Ruff MD,

Augustine

PC (1982) Effects of cocci- diosis on the

electrophoretic

pattern of serum

proteins

in chickens. J Parasitol68, 107-111 1 Ruff MD, Allen PC (1990)

Pathophysiology.

In:

Coccidiosis of Man and Domestic Animais (PL

Long,

ed). CRC Press, Boston, 264-280 Schlueter EA (1963)

Microelectrophoretic

stu-

dies of serum proteins of chicken infected with Eimeria tenella. J Paras/fo/49, Sec 2, 21 1 Smith EM,

Hattingh

J (1979) The

lability

of some

haematological

parameters in chickens and ducks. S Afr J Anim Sci 9, 11-15 5

Spano

JS, Pedersoli WM,

Kemppainen

RJ, Kris-

ta LM,

Young

DW (1987) Baseline hematolo- gic, endocrine, and clinical

chemistry

values

in ducks and roosters. Avian Dis 31, 800-803 Sreeraman PK, Ahmad MN, Rao PR,

Sastry

GA (1979)

Haematology

of ducks. Indian Vet J 56, 100-104

Stephens

JF (1965) Some

physiological

effects

of coccidiosis caused

by

Eimeria necatrix in the chicken. J Paras/fo/51, 331-335

Stephens

JF, Kowalski LM, Borst WJ (1967) Some physiological effects of coccidiosis caused

by

Eimeria maxima in young chic- kens. J Parasitol53, 176-179

Sturkie PD, Textor K (1958) Sedimentation rate of

erythrocytes

in chickens as influenced

by

method and sex. Poult Sci 37, 60-63 Sturkie PD, Textor K

(1960)

Further studies on

sedimentation rate of

erythrocytes

in chick-

ens. Poult Sci 39, 444-447

Turk DE (1974) Intestinal

parasitism

and nu-

trient

absorption.

Fed Proc 33, 106-111 1 Turk DE (1978) The effect of coccidiosis on in-

testinal function and gut microflora. In: Avian Coccidiosis (PL

Long,

KN Boorman, BM

Freeman,

eds)

British

Poultry

Science Ltd,

Edinburgh, 227-267

(15)

Tyzzer

EE (1929) Coccidiosis in

gallinaceous

birds. Am

J Hyg

10, 269-283

Vuillaume A (1983) A new

technique

for

taking

blood

samples

from ducks and geese. Avian Pathol12,389-391 1

Windingstad

RM, McDonald ME, Locke LN, Kerr SM (1980)

Epizootic

of coccidiosis in free-

flying

Lesser

Scaup.

Avian Dis 24, 1044- 1049

Yvoré P (1978) Effect of coccidiosis on the nutri- tion of the host. In: Avian Coccidiosis (PL

Long,

KN Boorman, BM Freeman, eds)

British

Poultry

Science Ltd,

Edinburgh,

269-

280

Yvoré P, Dubois M, Sauveur B,

Aycardi

J

(1972a) Pathogénie

de la coccidiose duodénale à Ei- meria acervulina. Ann Rech Vét3, 61-82 Yvoré P, Lesur J,

Mainguy

P,

Nguyen

TH, Pa-

quin

J

(1972b)

Incidence de la coccidiose sur la coloration

jaune

du

poulet.

Ann Rech Vét 3,389-398

Zuo YX,

Song

XL, Lin YY, Tu Y (1990)

Surveys

on

the

species

of coccidia in domestic ducks in Yunnan, China. Chin J Vet Sci Technol9, 13-16 6

Referências

Documentos relacionados

xi) segurança quanto ao domínio da posse e/ou à propriedade da terra. Diante dos problemas de alocação de água e visando seu melhor aproveitamento, o Banco tem sugerido a