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Submitted on 1 Jan 1980
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Effets de la privation prolongée du comportement de caecotrophie chez le lapin
Germaine Demaux, F. Gallouin, Louise Guemon, C. Papantonakis
To cite this version:
Germaine Demaux, F. Gallouin, Louise Guemon, C. Papantonakis. Effets de la privation prolongée du
comportement de caecotrophie chez le lapin. Reproduction Nutrition Développement, 1980, 20 (5B),
pp.1651-1659. �hal-00897765�
Effets de la privation prolongée du comportement
de caecotrophie chez le lapin
Germaine DEMAUX F. GALLOUIN Louise
GUEMON,
C. PAPANTONAKISLaboratoire de Physiologie animale
Institut National Agronomique
16, rue Claude-Bernard, 75231 Paris Cedex 05.
Summary. Effects
in the rabbitof prohibiting caecotrophy
over aprolonged period.
’To determine the effects
of suppressing coprophagy
in the rabbit over along period,
weperformed
two experiments. In the first(Experiment A),
the rabbits wore round,plastic
collars 12.5 cm in diameter for 45
days.
Each week we measured the food intake and theweight
of the rabbits, glycemia, lactacidemia(I
andd)
and three VFA(acetic,
propionic andbutyric).
Food intake and rabbitweight
decreasedslowly during
the 45days,
whilegly-
cemia and lactacidemia were
unchanged.
The amounts of acetic and propionic acids werehigher
in theexperimental
animals than in the sham ones ; opposite results were obtained forbutyric
acid.Skin lesions were seen around the eyes and in the ears. These lesions
regressed
veryquickly
when the collar was removed. Theweight
loss may be imputed to the presence of the lesions, collar stress and the 10 ml bloodsamples
collectedweekly.
In the second experiment
(B),
the collar was worn for 120days
and we measuredonly
food intake and
body weight.
In those conditions, the pattern was very different. The animals did not loseweight,
but the weight gain was slower than in sham rabbits. It is concluded thatcoprophagy
is not necessary for rabbit survival.Introduction.
Depuis
1882 on sait,grâce
àMorot,
que lelapin
excrète deuxtypes
de fèces. Lesfèces dures se retrouvent normalement dans la litière et les fèces molles ou caeco-
trophes sont ingérées
par l’animal durant la matinée(Morot, 1882 ; Bezille, Gallouin
et Le
Bars, 1973).
Eden(1940b),
Proto(1965), Battaglini (1968)
ont attiré l’attention lespremiers
sur la richesse descaecotrophes
enprotéines
brutes et en vitamines(Kulwich, Struglia
etPearson, 1953) qui
constituent de ce fait pour lelapin
un véri-table aliment. A
partir
de cette notion les auteurs se sont attachés à définirl’impor-
tance de la
caecotrophie
et sesrépercussions
sur l’utilisationdigestive
de la ration.Ils ont
envisagé également
les relations avec le transit intestinal et la motricité.Nous avons
groupé
dans le tableau 1quelques
données relatives aux travaux d’auteurs utilisant un collier interdisant lapratique
ducomportement
decaecotrophie
chez le
lapin.
On remarque que hormis le travail deJilge (1974), qui
utilise un nombreimportant
delapins
etqui
leur laisse le collierpendant
42jours,
les autres travauxsont effectués
pendant
untemps trop
court pourapprécier
les effets de lasuppression
du
comportement
decaecotrophie.
Le
problème
du caractèreindispensable
de lacaecotrophie
restait doncposé.
Il convenait
d’entreprendre
desexpériences
afin de connaître lesrépercussions
com-portementales
etmétaboliques
d’uneprivation prolongée
del’ingestion
de fècesmolles.
Matériel et méthodes.
Schéma
expérimental.
- Deslapins
Néozélandais mâles sont munis de colliersqui
lesempêchent
de recueillir lescaecotrophes
à l’anus. Ils sont installés dans des cages individuelles etreçoivent,
adlibitum,
un aliment du commerce(granulés
Extra-labo C
17)
et de l’eau distribuée en abreuvoirs.Les examens suivants sont effectués : mesure de la consommation
alimentaire,
croissance
pondérale, pesée
des fèces et descaecotrophes
aux finsd’analyses
ulté-rieures, vérification du maintien du
rythme nycthéméral
de lacaecotrophie.
On observe
parallèlement
des animaux sans colliers maintenus dans les mêmesconditions.
Les résultats de deux
expériences
consécutives sontrapportés
ici.Expérience
A. - Elleporte
sur un effectif de 6lapins pesant
de3,5
à5,2 kg.
Lecollier est réalisé avec une boîte de matière
plastique
dont on a évidé le fond defaçon
à y fairepénétrer
la tête de l’animal sans que celui-ci nepuisse
s’endégager
ultérieurement. Le collier mesure
7,5
cm de hauteur et 13 cm dediamètre,
ilpèse
60 g environ. On s’assure que le
lapin puisse
boire et manger librement mais aperdu
la
possibilité d’ingérer
lescaecotrophes
à l’anus.Le collier est maintenu en
place pendant
42jours.
Sur ce groupe nous avons, deplus, pratiqué
sans enlever lecollier,
desprises
de sang hebdomadaires à la veinemarginale
de l’oreille. Lesparamètres
mesurés sont : laglycémie,
la lactacidémie(L
etD),
les acidesacétique, propionique, butyrique.
Sur les fèces dures et les caeco-trophes
nousanalysons
la matière sèche(MS) (par lyophilisation),
et la matière miné- rale(8
h à 550 !C au four àmoufle).
Expérience
B. - Cetteexpérience porte
sur un effectif de 3lapins.
Le collierutilisé est
toujours
en matièreplastique,
mais ilpèse
45 g pour une hauteur de 6 cm et16,5
cm de diamètre. Cemodèle,
s’ilempêche toujours
lacaecotrophie, permet
néanmoins à l’animal de mieux
déployer
ses oreilles et d’effectuer lesopérations
detoilettage qui
lui sont habituelles et que nous pensonsindispensables.
Dans cetteexpérience
leslapins portent
le collierpendant
120jours.
Nous n’avons pas fait deprélèvement sanguin
sur ceslapins,
mais nous avons dosé l’azote total des fècesaprès
minéralisation selon
Kjeldahl
etdosage
suranalyseur automatique.
Résu Itats.
Comportement général.
Expérience
A. -Après quelques jours d’observation,
nous avons constatél’apparition
deconjonctivites
et delarmoiement,
etplus
tard desalopécies pério-
culaires. Des otites externes sont observables ultérieurement.
Malgré
ces désordresimportants,
les 6 animauxsupportent
le collierpendant
42jours
et sont sacrifiésvolontairement à la fin de cette
période expérimentale.
Expérience
B. - Les animaux n’ontprésenté
de laconjonctivite
que defaçon passagère.
Leur étatgénéral
reste bon.Variations du
poids corporel.
Dans
l’expérience A,
lacomparaison
avec le lot témoin faitapparaître
unedivergence
dans les évolutionspondérales.
Les animaux à collierperdent régulière-
ment du
poids.
A la fin de lapériode expérimentale,
laperte
depoids globale
est de14 p. 100 pour les animaux à collier tandis que les témoins ont
gagné
10 p. 100 pen- dant le mêmetemps (fig. 1).
Les
lapins
del’expérience
Bprennent
dupoids (2
à2,5
p. 100 degain
hebdoma-daire).
A la fin de lapériode expérimentale, l’augmentation
est de17,5
p. 100 parrapport
aupoids
initial. La croissancepondérale
deslapins
témoins estcependant plus rapide (3,6 puis
3 p. 100 degain hebdomadaire) (fig. 2).
Consommation alimentaire.
Dans
l’expérience A,
elle atteint 120g/jour
la 2eet la 4esemaineaprès
la pose ducollier,
etn’augmente jamais plus
par la suite. Elle esttoujours
inférieure à celle de notre groupe témoin(175
à 210g/jour) (fig. 1).
Dans
l’expérience B,
la consommation alimentaire reste au niveau de 145 à 160g/jour,
saufpendant
les 7e et 8esemaines où la consommation n’atteint pas 140 g.Paramètres
sanguins.
La
glycémie
est un peu élevéependant
les 3premières
semaines d’observation(1,29-1,14-1,20 g/1). Remarquons cependant
que laglycémie
d’animaux témoins estaussi assez forte au
départ
del’expérience (1,27 g/1).
Au cours des 6 semaines depré-
lèvements, les différences entre témoins et animaux
porteurs
de collier n’estjamais significative.
La même remarques’applique
pour les valeurs obtenues pour la L- lactacidémie. Les valeurs de la D-lactacidémie sontsignificativement
différentes auniveau P <
0,01
les2 e , 4 e ,
5e et 6esemaines d’observation. Les taux d’acideacétique
circulant sont
toujours plus
élevés chez les animauxporteurs
de collier que chez les animaux normaux. Les différences ne sont toutefoissignificatives
que la 5esemained’expérience.
NJus faisons les mêmes observations en cequi
concerne l’acide pro-pionique.
Les taux d’acidebutyrique
circulant chez les animauxporteurs
de colliersont inférieurs à ceux des animaux témoins. Les différences sont
significatives
lesseconde et
cinquième
semaine au seuil P <0,01
et au seuil P <0,05
la sixième semaine deport
de collier(tabl.
2 et3).
Analyse
descaecotrophes
et desfèces.
Les
quantités
decaecotrophes
recueillies sont données à lafigure
3. On constateune
grande
variabilité dans les émissionspuisque
nous avons recueilli de3,72
g à16,2
g de matériel dansl’expérience
A.Dans
l’expérience B,
lesquantités
recueillies oscillent entre6,00
et11,7
g(pré-
lèvements hebdomadaires
seulement).
Le tableau 4 résume l’évolution des valeurs de la matièresèche,
de la matièreorganique,
de l’azote total descaecotrophes
recueil-lis dans les
expériences
A et B. Seules les valeurs de la matière sèche sont modifiées defaçon
notable parrapport
à cellesgénéralement
trouvées dans nos conditionsexpérimentales.
En cequi
concerne la matièreorganique
et l’azotetotal,
nous remar-quons la constance des valeurs mesurées.
Nous donnons dans ce même tableau 4 les valeurs des mêmes
paramètres
mesuréssur les fèces dures. Les taux de matière sèche des fèces dures éliminées sont élevées :
82,11
p. 100 dansl’expérience
A et74,2
p. 100 dansl’expérience
B. Nous noteronscependant
que la matière sèche des fèces deslapins
témoins est aussi élevée(73,6
p.100)
parrapport
aux chiffres que nous trouvonsgénéralement
dans des conditionsexpérimentales comparables.
Les taux de matièreorganique
sontanalogues.
La quan- tité d’azote total est inférieure à celle des témoins :21,7
p. 100 de MS pour29,2
p. 100.Discussion.
La
suppression
totale etprolongée
de lacaecotrophie
n’est pasincompatible
avecla survie des
lapins,
contrairement àl’opinion
avancée à uneépoque antérieure, puisque
nos animaux ont vécu defaçon
sensiblement normalependant
45 et 120jours.
L’examen de
l’expérience
A(45 jours
decollier)
nous donne à penser que les morts constatées par certains auteurs, à la suite duport
ducollier,
étaientimputables,
en
priorité,
à unegêne
excessiveprovoquée
par la contention.Rappelons
à cesujet
que Morot avait fixé les
lapins
au centre de son carcan de bois en les attachant par les oreilles ! Toutefois les résultats de notreexpérience
démontrent que leport
pro-longé
du collier n’est pas sans effet.Les lésions
d’alopécie péri-oculaire (parfois suppurées)
sont observables sur laplupart
dessujets.
Nous avonspensé qu’elles pouvaient
êtrel’expression clinique
d’une avitaminose
(groupe B). Mais,
d’unepart,
des traitements à l’aide depolyvi-
tamines n’améliorent pas l’état sanitaire, et d’autre
part,
dèsqu’on
enlève le collier les lésionsrégressent.
Ainsi, une amélioration estdéjà perceptible après
48h,
et l’invo-lution est totale en 5
jours. Quelle peut
êtrel’étiologie
de ces lésions ? Nous avonsformulé
l’hypothèse
selonlaquelle
elles résulteraient d’unegêne
de la circulation veineuse de retour. Pour vérifier cette idée nous avons muni troislapins
de colliersréalisés,
sousanesthésie,
avec des bandesplâtrées
utilisées normalement dans la contention des fractures. Les collierspermettent
lapratique
de lacaecotrophie,
ainsique le
toilettage
habituel desrégions
faciales. Dans ces conditions les lésionspéri-
oculaires sont
également
observées : nous constatons dès le lendemain du larmoiementpuis
de laconjonctivite
2jours plus tard ;
les lésionsd’alopécie
sont installées en 8jours.
Nous pensons
également
que lesprises
de sang hebdomadairespratiquées
dansl’expérience
A font subir aux animaux un stress,qui, s’ajoutant
àl’épreuve
du collierpermanent, permet
de rendrecompte
del’amaigrissement progressif
des animaux.Le fait que ces
lapins
aient résistépendant
45jours
nous invite à penserqu’en
amélio-rant le
dispositif empêchant
lacaecotrophie,
nouspourrions
conserver leslapins beaucoup plus longtemps
enjeûne
stercoral. C’est ce que nous avons réalisé dansl’expérience
B.Rappelons
à cesujet,
que dans uneexpérience antérieure, (Gallouin,
Demaux et Le
Bars, 1978),
nous avions aboli lapratique
de lacaecotrophie
à la suitede l’exérèse
chirurgicale
de la totalité du côlonproximal
et que nos animaux avaient survécupendant
60jours
au moins. Deplus,
Yoshida et al.(1968)
ont montré que lelapin axénique, qui n’ingère plus
sescaecotrophes,
a un taux de croissance normale.Nous constatons
nous-mêmes,
dansl’expérience B,
que noslapins
sont encorecapables
de sedévelopper.
Leur croissance est limitée par une consommation ali- mentaire inférieure à la normale. L’état sanitaire demeure satisfaisant et les lésions oculaires restent souvent discrètes. Cet ensembled’arguments
nousparaît
suffisantpour conclure que l’absence du
comportement
decaecotrophie
n’est pasincompa-
tible avec la survie. Il serait intéressant de
reprendre
cesexpériences
sur des ani-maux en croissance, en
gestation,
ou en lactation ou encore, alimentés avec unrégime plus
pauvre en azote. Dans des conditionsphysiologiques plus précaires
il est pos- sible que lecomportement
decaecotrophie acquière
une nouvelle dimension.En ce
qui
concerne les modifications constatées dans les valeurs desparamètres sanguins,
nous pouvons lesinterpréter
de lafaçon
suivante. On saitdepuis
les tra-vaux de Griffiths et Davies
(1963)
que de l’acidelactique
se forme dans l’estomac dulapin
au cours duséjour prolongé
descaecotrophes.
On pense que cet acide est absorbé(ou utilisé)
dans lespremières portions
de l’intestingrêle.
Nous avionspensé
que la
privation
dec!cotrophes
ensupprimant
cettedigestion
stomacale se traduiraitpar une modification de la lactacidémie. Nous constatons effectivement que le L- lactate est
plus
abondant chez leslapins
à collier(différence cependant
nonsignifi- cative)
cequi pourrait
vouloirdire,
soit que le L-lactate circulant ne vient pas de ladigestion
descaecotrophes,
soit que son utilisation habituelle estperturbée
à cause del’absence des
caecotrophes :
par modification de lamotricité,
des fermentations microbiennes...En ce
qui
concerne leD-lactate,
nous avonsrapporté
auchapitre précédent,
que sa concentration
sanguine
étaitparfois significativement
inférieure à celle deslapins
normaux. Ceci serait en accord avec uneperturbation
des fermentations microbiennes.A la suite du
jeûne
stercoralprolongé,
Thacker et Brandt(1955)
avaient concluà l’absence de modification de la
digestion
de la cellulose. Nous constatonscependant
des
perturbations
des métabolismes des acides gras volatils : le taux d’acideacétique
et
propionique
estplus
élevé dans cetteexpérience
chez leslapins
aujeûne
stercoralque chez les témoins. Ce résultat est en accord avec ce que nous avions
déjà
mis enévidence en 1971
(Le
Bars, Demaux etGuémon) :
le contenu du caecum estplus
richeen acides gras volatils totaux chez des
lapins
aujeûne
stercoral.Nous avons noté la
remarquable
stabilité de lacomposition
descaecotrophes
ence
qui
concerne l’azote total et la matièreorganique.
Ce résultat est en accord aveccelui de Proto
(1967)
obtenu sur deslapins
nourris exclusivement d’aliments concen-trés et au
jeûne
stercoral.Par contre les
caecotrophes
obtenus sur noslapins
sontplus
riches en matièresèche que ceux de
lapins
témoins. Cequi
sembleindiquer
uneperturbation
du méta-bolisme de l’eau. Nous avons, en fin
d’expérimentation, prélevé
lesglandes
surré-nales,
le rein, lefoie,
pour les soumettre à l’examenhistologique.
Au niveauhépa- tique
on observe desimages
d’imbibitionhydrique
deshépatocytes.
Le reinprésente
des
images d’hyperactivité
defiltration,
cequi
est confirmé au niveau de la surrénalequi présente
une zonegloméruiée
enhyperactivité.
L’ensemble de ces observations traduirait bien uneperturbation
du métabolisme de l’eau. Desexpériences
sont encours de réalisation pour tenter de
préciser
cettehypothèse.
En résumé nous pouvons dire que la
privation prolongée
de lacaecotrophie :
- est
compatible
avec la survie dulapin ;
-
n’empêche
pas la croissance totalement mais lafreine ;
- entraîne des modifications des taux
sanguins
des acideslactique, acétique,
pro-pionique,
etbutyrique qui
sont la traduction deperturbations possibles
de la motricitéou/et
des fermentations microbiennes tant au niveau de l’estomac que du caecum ;- modifie les teneurs en eau des
caecotrophes,
cequi
semble être laconséquence
d’une
perturbation
du métabolisme de l’eau.L’ensemble de ces
perturbations
sont sans doute la cause de la faible croissance deslapins privés
decaecotrophes pendant
unelongue période.
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