• Nenhum resultado encontrado

HAL Id: jpa-00205920

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2023

Share "HAL Id: jpa-00205920"

Copied!
4
0
0

Texto

(1)

HAL Id: jpa-00205920

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205920

Submitted on 1 Jan 1965

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Généralités sur la notion de champ cristallin

J.M. Winter

To cite this version:

J.M. Winter. Généralités sur la notion de champ cristallin. Journal de Physique, 1965, 26 (1), pp.41-

43. �10.1051/jphys:0196500260104100�. �jpa-00205920�

(2)

41.

MISE AU POINT

GÉNÉRALITÉS

SUR LA NOTION DE CHAMP CRISTALLIN

Par J. M.

WINTER,

Service de

Physique

du Solide et de Résonance

Magnétique,

Centre

d’Études

Nucléaires de

Saclay.

Résumé. 2014

L’hypothèse

du

champ

cristallin a été introduite afin

d’expliquer

les

propriétés magnétiques

des éléments de transition

placés

dans des cristaux

ioniques.

Dans cet article on

rappelle

le

principe

de cette

hypothèse.

Les différentes situations que l’on rencontre en compa- rant la

grandeur

du

potentiel

cristallin aux différentes

énergies

caractérisant le

spectre

de l’ion

libre sont discutées. Enfin le

principe

des calculs des

propriétés

de l’état fondamental de l’ion

magnétique

est décrit.

Abstract. 2014 The

crystal

field

hypothesis

was introduced to

explain

the behaviour of the tran- sition éléments ions embedded in an ionic

crystal.

In this article we describe this

hypothesis,

and

the various

experimental

situations are discussed

taking

into account the relative

strength

of the

crystal

field

potential

and of the various

energies

of the free ion. Then we describe the method for

computing

the

ground

state

properties

of a

magnetic

ion.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 26, JANVIER 1965:

Introduction. -

L’hypothèse

du

champ

cristallin a 6t6 avanc6e vers 1930 par

plusieurs physiciens [1], [2], [3]

afin

d’expliquer

les

proprietes magn6tiques

des

ions du groupe du fer. Avant de

preciser

la nature de

cette

hypothese, rappelons

brievement

quelles

sont les

informations amenees par les etudes de

magnetism.

Les mesures

magn6tiques

nous

renseignent

sur la

structure du niveau fondamental de l’ion

6tudi6,

en

particulier

sur son

comportement

dans un

champ magn6tique

ext6rieur. Plus recemment sont apparues des m6thodes de resonance

magn6tique qui

ont

permis

de determiner avec

beaucoup plus

de details la

posi-

tion des

sous-niveaux,

Les mesures

magn6tiques

sta-

tiques

donnent des

renseignements

de nature statis-

tique

sur ces niveaux. L’int6r6t des m6thodes de reso-

nance reside dans leur tr6s

grande sensibilité,

de sorte

que les ions

magnetiques peuvent

etre étudiés meme

a tr6s forte dilution

(de l’ordre

de 1013 ions par

cm3).

Ceci a pour

consequence qu’à

ces dilutions les inter- actions entre ions sont

n6gligeables.

On sait que ces interactions conduisent a des

ph6nom6nes

collectifs

tres

interessants,

mais

rendent

difficile

1’interpretation

des mesures de

magnetisme statique

si on ne s’int6-

resse

qp’aux

niveaux d’un ion

magn6tique

isol6. C’est certainement de 1’6tude des

spectres

de resonance

paramagnetique

que l’on a pu d6duire le

plus

de

renseignements

sur le

champ

cristallin

[4].

L’hy oth6se

du

champ

cristallin consiste a rem-

placer 1’environnement d’un

ion dans un cristal par

un

potentiel 6lectrostatique, possedant

bien entendu

la meme

sym6trie

que 1’environnement de l’ion. Nous

verrons

quelles

sont les

consequences

de cette

hypo-

th6se

(ainsi

que ses

limitations) ;

il nous faut aupa- ravant discuter

l’origine

du

magn6tisme

pour les ions

libres, c’est-à-dire

sans

champ cristallin,

I.

Origine

du

magn6t!sme.

- Les ions

magn6tiques peuvent

se caract6riser par 1’existence d’un moment

angulaire,

soit orbital

L,

soit de

spin S,

dans leur 6tat fondamental. A. ces moments

angulaires

sont associés

des moments

magn6tiques.

En l’absence d’un

champ magn6tique

ext6rieur les sous-niveaux

correspondant

aux différentes orientations

possibles

de L ou S sont

dégénérés.

Le cas le

plus

intéressant ou l’on rencontre cette situation est celui des ions

possedant

des couches internes

incompletes :

les couches d

(groupe

du

fer,

du

palladium

et du

platine)

ou couches f

(terres

rares

et

uranides).

11 existe une tres

grande

difference entre la

d6g6n6-

rescence li6e au moment

angulaire orbit al:: L - et

celle

due au moment de

spin

S

provenant

de ce que les forces

qui agissent

sur les electrons sont

d’origine électrostatique done,

en

premiere approximation, n’agissent

pas sur le

spin

mais au contraire modifient les

propri6t6s

orbitales. En

particulier

le

champ

cris.

tallin 16vera en

general

une

partie

des

dégénérescences

orbitales.

Van Vleck

[5]

a démontré un tres

important

th6o-

r6me

qui

dit que : si 1’etat fondamental n’a pas de

dégénérescence orbitale,

la valeur moyenne du vecteur moment

angulaire

orbital est nulle dans cet 6tat.

Seule demeurera la

dégénérescence

li6e au

spin,

ceci

explique

le

comportement rnagnétique

des ions du

groupe du

fer,

les moments

magnétiques

observ6s

pouvant

se calculer en

n6gligeant compl6tement

le

magn6tisme

orbital. L’effet du

champ

cristallin en

levant les

dégénérescences

orbitales est done de sup-

primer (ou modifier)

la

partie

du

magnétisme

prove- nant de l’orbite. On dit que le moment orbital est

bloqu6.

Ces notions sont pour le moment assez

impre- cises,

en

particulier

nous

n’avons

aucune

id6e

sur la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196500260104100

(3)

42

grandeur

du

champ

cristallin n6cessaire pour

produire

ie

blocage

du moment orbital. Pour

pr6ciser

ce

point

il nous faut revenir

rapidement

sur la structure des

niveaux de l’ion libre.

II. Ordre de

grandeur

des diff6rentes

énergies

pour l’ion

magnétique.

-

a)

BREF RAPPEL SUR LES NIVEAUX

D’ENERGIE DE L’ION LIBRE

[6].

-

Remarquons

d’abord

que le modele du

champ

cristallin n’a de sens que si l’ion libre est une bonne

approximation

au

départ ;

c’est-à-dire que les fonctions d’onde des dlectrons res-

ponsables

du

magnetisme

ne doivent pas etre

trop

différentes des fonctions d’onde de l’ion

libre.

Ceci exclut le

paramagnétisme

des métaux ou semi conduc-

teurs,

car dans ces cas les fonctions d’onde sont tr6s différentes de celles de l’ion libre. Cette remarque exclut aussi les

composes

ou les liaisons entre l’ion

magnetique

et ses voisins sont covalentes car les fonc- tions d’onde s’etendent alors sur les

prerniers

voisins

de l’ion.

Les etats

d’energie

de l’ion libre sont

g6n6ralement

calcul6s dans

1’approximation

du

champ

self-consis- tent. Dans ces

calculs,

1’61ectron

estsoumisaupotentiel

du noyau et au

potentiel

moyen du aux autres elec- trons. Les niveaux sont caractérisés par les nombres

quantiques n

et l. On

place

tous les electrons sur ces

niveaux en tenant

compte

du

principe

d’exclusion de Pauli. L’ensemble des nombres

quantiques

pour tous les electrons forme ce que l’on

appelle

une

confign-

ration. Par

exemple

Li a pour

configuration

fonda-

mentale

(1s) 2 (2s), l’ion

Cu + + aura

(1S)2 (2S)2 (2p)s (3s)2 (3p)s (3d)9.

On ne consid6rera que la

configuration d’énergie

la

plus

basse. Ce modele n’est

qu’une grossiere approxi- mation,

il tient

compte

tres

incompletement

de la

repulsion

coulombienne entre

electrons,

une confi-

guration

se

s6pare

en d’autres groupes de niveaux. La seule chose que l’on

huisse pr6voir

sur ces niveaux

c’est que L

= Ii

et S seront de bons nombres

i

quantiques.

L’ensemble des niveaux caractérisés par L et S est un terme. On

peut,

en

appliquant

les

regles

d’addition des moments

angulaires,

savoir

quels

seront

les termes issus d’une

configuration.

Les couches com-

pl6tes,

en

particulier, n’apportent

pas de contribution a L et S at on

peut

done les

ignorer.

Par

exemple :

La distance en

energie

T entre deux termes conduit

a des

fréquences optiques,

elle est de l’ordre de 10 eV

(ou

si 1’on

pref ere

105

cm -1).

Le terme fondamental

peut

etre determine en

appliquant

la

regle

de Hund

qui

dit que le terme

ayant

la

plus

basse

energie

est

celui

ou le spin S

est maximal et

parmi

les 6tats de

spin Par maximal,

celui ou L est

maximal.

exemple : (3d) 2conduit

au terme fondamental :

S=9,L=3,3F.

b)

LE COUPLAGE SPIN-ORBITE. - Cet effet est

d’origine

relativiste. 11

peut

etre decrit naivement de

la

fagon

suivante : 1’61ectron en mouvement dans le

champ electriq’ue E

du noyau est done soumis A un

champ magnetique proportionnel

à

done

porportionnel A

L. Ce

champ

se

couple

au

moment

magn6tique

de

spin.

Et dans un terme donne

ce

couplage peut

s’dccire ÀL. s.

(En

toute

rigueur

cette forme n’est pas

toujours correcte,

pour les atomes tres

lourds

le

couplage spin-orbite peut

devenir non

negligeable

devant la distance entre

termes,

nous

negligerons

ces

effets,

nous resterons dans

l’approxi-

mation dite du

couplage

de Russel-Saunders ou .L et S restent de bons nombres

quantiques).

La grandeur du

couplage spin-orbite

est li6e a celle du

potentiel

nu-

cl6aire

(ainsi qu’à

la dimension des

orbites),

aussi

c’est une fonction

rapidement

croissante du numero

atomique

Z. Le

parametre

X est de l’ordre de 100 cm-1 dans le groupe du

fer,

il est de l’ordre de 1000 cm-1 pour les ions de terre rare. Nous supposerons

toujours

À « T.

Ce

couplage

fait que le moment

angulaire

total

J,

defini par J =

L + S,

est un bon nombre

quantique,

le terme se

s6pare

en groupe de niveaux caractérisés par J et formant un

multiplet.

C)

CLASSIFICATION DES DIFFÉRENTES POSSIBILITES

POUR LE CHAMP CRISTALLIN. - . Nous allons maintenant discuter

qualitativement

les différentes situations que l’on rencontre selon les valeurs relatives de la

grandeur

du

champ

cristallin V et de celles des deux para- mbtres T et X de l’ion libre.

- Le

champ faible V «

À. - Cette situation est realisee dans le groupe des terres rares

(essentiellement

a cause de la forte valeur de

X,

mais aussi de la faiblesse de

V).

Comme pour l’ion

libre,

J est un bon nombre

quantique.

Le

champ

cristallin leve la

dégénérescence

a l’int6rieur des

multiplets.

Dans ce cas il n’est pas

possible

de

s6parer

les contributions de l’orbite de celle du

spin,

le

magn6tisme

orbital n’est pas

bloqu6.

C’est ce

qu’on

observe

expérimentalement

si par

exemple

on mesure les

suceptibilités magn6tiques

à

haute

temperature [ou

kT >

V].

A

plus

basse

temp6-

rature le

comportement

s’écarte

de

celui de l’ion

libre

[7].

- Le

champ moyen X «

V « T. - On ne

peut

plus parler

de

multiplets,

il faut 6tudier

comment

V

agit

sur un terme LS

(c’est-A-dire

sur la

partie orbitale),

on

ajoutera

ensuite le

couplage spin-orbite.

Si toute

la

degenerescence

orbitale est levee

d’apres

le théo-

r6me de Van Vleck toutes les

composantes

de L sort

nulles dans cet

6tat,

il ne subsistera que le

rnagn6tisme

de

spin.

Cette situation se

presente

dans la

grande majorite

des sels d’ions du groupe de fer.

- Le

champ fort [8] V »

T. - La notion de terme

elle-meme

disparait. Experimentalement

on observe

que 1’etat fondamental n’obeit

plus

a la

r6gle

de Hund

(remarquons

que L n’a pas de sens mais

S, lui,

reste

un bon nombre

quantique,

nous

appliquons

done la

r6gle

de Hund pour le

spin)

le

spin

de l’ion n’est

plus

celui de l’ion libre. Ce cas se rencontre pour certains

complexes

d’ions du groupe du fer

(en particulier

les

cyanures)

et assez

frequemment

pour les ions des groupes du

palladium

et du

platine.

11 est toutefois

16gitime

de se demander

si,

dans ces

conditions,

la

(4)

43 notion de

champ

cristallin

garde

un sens, car les

orbites sont s6rieusement modifi6es. De

fait, experi- mentalement,

les situations ou 1’on doit supposer un

champ

cristallin fort sont aussi celles ou les liaisons sont

plut6t

covalenteu. La situation de

champ

fort

est done A la limite de la validite de

l’approximation

du

champ

cristallin.

III. Forme du

potentiel

cristallin. - Le

potentiel cristallin,

comme tout

potentiel statique,

obéit à

l’équation

de

Laplace :

et il est

commode

d’utilisei un

développement

en har-

moniques sph6riques (d’autant

que

les parties

angu- laires des fonctions d’onde de l’ion libre sont

6galement exprimees

a l’aide

d’harmoniques sph6riques).

(r, 0,

cp dtant les habituelles coordonn6es

sph6riques

et

yml l’harmonique sphérique).

11 est facile de constater

qu’il

n’est nullement n6ces-

saire de connaitre tous les coefficients

Al..

D’abord les

proprietes

de

sym6trie

du

champ

cristallin entrainent l’annulation d’un certain nombre de coefficients. Par

exemple,

si l’ion est

place

en un centre de

sym6trie

du

cristal,

tous les termes

correspondant

a l

impair

sont

nuls.

Si la

sym6trie

est telle que rien n’est

change apres

une rotation de

n/2

autour de

Oz,

seuls les

termes

de m = 0 et

± 4 apparaissent. [En

effet

Ym(,,’), p)

est

proportionnel

a eimo et done eim(cp+7t/2} doit etre

identique

a

eimo.]

D’autre

part

si nous

partons

d’une

configuration

seuls certains termes de V sont efficaces. 11 faut cal- culer les elements de matrice de V entre des fonctions d’onde de la meme

configuration.

Les fonctions d’onde a un electron

possedent

une valeur de l bien d6ter- minee

(l

= 2 pour les electrons d et 1 = 3

pour

les dlectrons

f),

les

regles

d’addition des moments angu- laires entrainent l’annulation des elements de matrice de V

pour 1

> 4 pour les électrons d et 1 > 6 pour les electrons

f.

De

plus

les fonctions d’onde

ayant

une

parite

bien d6finie les

termes, pour l impair,

ne con-

tribuent pas. Le terme l - 0 a’a pas

d’intérêt,

il donne un

déplaceroent

d’ensemble de tout le

spectre.

En utilisant ces remarques, on vérifie

qu’il

suffit

d’un trea

petit

nombre de coefficients pour d6crire 1’effet du

champ

cristallin. Par

exemple,

pour un ion du groupe du fer

place

dans un

champ cubique,

il ne

reste

plus qu’un

seul

parani6tre.

Ce rerultat 6tait d’ailleurs

pr6visible

car si on se limite

A 1 ,

4 la

seule forme

possible

pour V

compatible

avec la

symé-

trie

cubique

est :

où C est une constante.

IV. Calcul des

propri6t6s

de l’ion

magn6tique.

-

Nous allons maintenant

expliquer

comment le calcul

des

propri6t6s

de l’ion dans le

champ

cristallin devrait etre conduit :

1)

Il nous faut connaltre les fonctions d’onde et

energies

de l’ion libre

(et

ce n’est pas la

partie

la

plus

facile du

programme),

en ce

qui

concerne 1’etat fonda- mental :

configuration,

terme ou

multiplet

selon

1’approximation

utilis6e.

2)

Les coefficients

A’

du

champ

cristallin doivent

etre 6valu6s.

M6me si la structure cristalline est bien

connue ce

probleme

est difficile

(nous

en discuterons

en detail dans le

prochain expose).

3)

Ensuite il faut calculer 1’effet du

champ

cristallin

sur les 6tats de l’ion libre et determiner les nouveaux

niveaux

d’6nergie

et nouvelles fonctions d’onde. En

particulier

il faut determiner les 6ventuelles

d6g6n6-

rescences

qui

sont essentielles si l’on veut savoir si le moment orbital est

bloqu6.

4)

Enfin les valeurs moyennes des

quantités

mesu-

r6es,

moments

magn6tiques, separation

entre

niveaux,

structure

hyperfine,

etc... seront evaluees.

Ce

programme est tres

imposant,

en fait il n’est pas

toujours

n6cessaire de le suivre enti6rement.

Enorme-

ment d’informations

peuvent

etre obtenues a

partir

de

simples

considerations de

sym6trie (polzr

une dis-

cussion d6taill6e voir l’article de

Bethe [9]).

C’est ici

que

1’usage

de la th6orie des groupes

peut

rendre de

tres

grands

services. Par

exemple

si l’on veut savoir

comment les

cinq

sous-niveaux

correspondant

a L == 2

se

comportent

dans un

champ

cristallin

cubique,

la

th6orie des

representations

du groupe du cube nous dit imm6diatement

qu’ils

se

s6pareront

en un doublet

et un

triplet.

11 y a des

exemples d’application

de la

th6orie des groupes

beaucoup plus compliqu6s

en

particulier

dans le groupe des terres rares ou appa- raissent des moments

angulaires

J 6lev6s.

11 ne faudrait toutefois

pas

croire que

1’emploi

de

cette

technique

resout tous

fes problèmes.

Il est effecti-

vement

tr6s utile

de savoir

qu’un

niveau D est decom-

pose

en un

triplet

et un

doublet,

mais ce que la th6orie des groupes ne

pr6dira

pas, c’est

quel

est le groupe

de niveaux

d’6nergie

le

plus

bas et comment relier 1’ecart

doublet-triplet

a la

grandeur

du

champ

cris-

tallin.

Une des raisons du succes de la th6orie du

champ

cristallin se trouve dans le fait que la

sym6trie

de ce

champ joue

un role tres

important (plus

que sa valeur

exacte).

La th4orie du

champ

cristallin

peut

etre

consideree comme la m6thode

plus simple

pour intro- duire cette

symetrie.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

KRAMERS

(H. B.),

Proc. Amsterdam Acad. Sc., 1929, 32, 1176.

[2] VAN VLECK

(J. H.), Phys.

Rev.,1932, 41, 208.

[3]

PENNEY

(W. G.)

et SCHLAPP

(R.), Phys.

Rev., 1932, 41, 194.

[4]

Low

(W.), Paramagnetic

resonance in

solids, suppl.

2 of

Solid State

Physics,

editor Seitz and

Turnbull,

Academic Press, 1960.

[5] VAN VLECK

(J. H.),

The

theory

of electric and

magnetic susceptibilities,

Oxford

University

Press, 1932.

[6] CONDON

(E. U.)

et SHORTLEY

(G. H.), Theory

of atomic spectra,

Cambridge University

Press, 1935.

[7] ELLIOT

(R. J.)

et STEVENS

(K.

W.

H.),

Proc.

Roy.

Soc.,

A, 1953,

387.

[8] VAN VLECK

(J. H.),

J. Chem.

Physics,

1935, 3, 807.

[9]

BETHE

(H. A.),

Ann.

der Physik, 1929,

3, 133.

Referências

Documentos relacionados

Les options principales décrites dans le rapport pour 2022 et au-delà sont, nous le rappelons : - Un regroupement des soins aigus sur le site de Neuchâtel - Un regroupement des soins