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HAL Id: jpa-00246446

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HAL Id: jpa-00246446

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00246446

Submitted on 1 Jan 1991

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Sur la diffusion élastique par les surfaces de particules polarisées, en particulier sur celle des particules de spin

1/2

P. Croce

To cite this version:

P. Croce. Sur la diffusion élastique par les surfaces de particules polarisées, en particulier sur celle des particules de spin 1/2. Journal de Physique I, EDP Sciences, 1991, 1 (12), pp.1681-1693.

�10.1051/jp1:1991236�. �jpa-00246446�

(2)

J.

Phys.

I France1

(1991)

1681-1693 DtCEMBRE1991, PAGE 1681

Classification

Physics

Abstracts

28.20 61.12 61.14D

Sur la diffusion klastique par les surfaces de particules

polariskes,

en

particulier

sur

celle des particules de spin 1/2

P. Croce

Institut

d'optique,

U-A- C-N-R-S-, n14, Centre universitaire

d'orsay,

Bit. 503, BP 147,

F-91403

Orsay

Cedex, France

(Repu le 27 mars 1991, rdvisd le ii

juillet

1991, acceptk le 30 aeon 1991)

Rksumk. On

reprend l'ktude,

faire dans un article

pr6ckdent,

sur [es

syrnktries

que pout

prksenter

le

phknomdne

de diffusion par la surface et la masse d'un

spdcimen.

On fait ressortir la structure des

symktries

ou groupes de

symktdes possibles, dkji

ktudiks pour [es

photons,

mais en

imposant

ici moins de contraintes aux

symktries statisfiques

que doit

prksenter

le

spdcirnen

et en

apportant

quelques

corrections et

complkments. Cependant

l'essentiel du

pr6sent

article porte sur

l'ktablissement des relations que ces

sym6tries

entrainent pour [es coefficients de diffusion de

particules

de

spin

1/2,

plus

ou moins bier

polariskes.

Abstract. This

study

builds up on conclusions reached in a

previous

article

conceming

the

symmetries

which may be found in

scattering

by the surface and the bulk of any

specimen.

It underlines the structure of

possible symmetries

or groups of

symmetries~ already

studied with respect to

photons,

by

reducing

the number of

hypotheses

and

including

some corrections and additions. The present article bears

essentially

on the establishment of the relations

resulting

from these

symmetries

connected with the

scattering

coefficients of

spin 1/2 particles polarized

to

various

degrees.

1. Introduction.

Dans un article

prhcbdent [I],

on a htudik (es relations linhaires ou (es cas de nullith

qui

peuvent exister pour (es

paramdtres caract6ristiques

de la diffusion

klastique

des ondes

hlectromagnhtiques,

comme ceux de

Stokes,

par des

sphcimens qui prhsentent

des

symktries frkquemment

rencontrkes et dont la

surface,

en

particulier

ses

rugositks, joue

un r61e non

nhgligeable.

La surface moyenne sera

supposbe plane

et

dhsignke

par fl

(elle

ktait

dhsignke

par P dans

[I]).

Accessoirement le

probldme

de la diffusion dans la masse, c'est-I-dire

lorsque

[es surfaces

jouent

un r01e

nhgligeable,

se

prksente

comme un cas

particulier.

Ainsi

qu'il

htait dit en

conclusion,

cette ktude

pout

se transposer directement I d'autres

particules

que (es

photons,

notamment aux

particules

de

spin 1/2 (klectrons, protons,

neutrons surtout,

), probldme auquel

on s'intbressera

principalement

ici.

S'il

s'agit

de neutrons, les mesures en

prksence

d'un

champ magnhtique

sont nombreuses et

importantes.

On pourra dtre amenh I inshrer un nouvel

hlkment,

un

champ magnbtique H,

d'ampfitude

sutlisamment

grande

pour avoir un effet mesurable et

qu'on

supposera

(3)

macroscopiquement

uniforme. Cette

adjonction

n'introduira

gudre

de

complications,

car elle

ne peut que dbtruire kventuellement des

symktries prkexistantes

on conservera en fait la

prbsentation

des mdmes

sym6tries qu'en [I]

avec [es mdmes titres de

paragraphes,

mdme si

parfois

ces titres ne sont

plus

tout I fait

adaptks.

On passera ainsi facilement d'un article I l'autre. On affinera certains

points

et on

rajoutera

un

paragraphe

oublik en

[1].

2.

Rappel

des

sylnkkies.

La

prhsence

de H dktruit

l'isotropie

que

peuvent prhsenter

[es

spkcimens. Ainsi,

s'il reste

indispensable

que [es

sp6cimens

soient

statistiquement homogdnes (invariance statistique

par

rapport

I toute translation

paralldle

I la

surface,

ou toute translation

quelconque

si la diffusion se fait

uniquement

dans la

masse),

il faut abandonner [es

propri6t6s d'isotropie statistique (invariance

par

rotation) qui

leur btaient demandkes en

[I].

II

sullira,

dans

chaque

cas, que le

sp6cimen (masse

et

surface)

soit

statistiquement

invariant par toutes [es

sym6tries g60mbtriques

de ce cas. Par invariance

statistique

on entend que tout

sp6cimen

d'un ensemble de

spkcimens btudib,

soumis I l'une des

sym6tries qu'il prksente, redonne, approximativement

sinon exactement, un

spkcimen

de cet

ensemble,

le r6sultat de la mesure 6tant la moyenne des r6sultats obtenus pour l'ensemble des

sp6cimens.

Les

propriktks

moins

contraignantes

demandbes aux

spkcimens

introduisent

quelques

nouveaux cas de

sym6trie.

Elles

permettent

aussi de mieux coordonner [es

sym6tries

des

sp6cimens

avec celles du

dispositif

par

dispositif

on entend le

montage exp6rimental

r6duit I

ses 616ments

g60mbtriques cssentids,

c'est-I-dire le

plan

fl et [es directions des vecteurs d'ondc k~ et

k~

dcs faisceaux incident et diffus6.

On se limitera I la diffusion vers le milieu incident. Los

sym6tries g60m6triques qui peuvent

exister pour le

dispositif

doivent conserver le

plan fl,

ne pas intervertir le milieu diffusant et le milieu incident

(suppos6

lui non

diffusant),

ce

qui

exclut (es centres de

sym6trie,

et faire

coincider (es nouveaux vecteurs d'onde incident et diffusk

k(

et

k] respectivement

soit avec

k~ et

k~

soit avec

k~

et

k, (le

transport sur

k~

et k~, ou sur

k;

et

k~

n'est pas

possible

sans

interversion des

milieux).

Cela permet comme 616ments de

sym6trie

un axe

A~

d'ordre2

perpendiculaire

I fl et deux

plans perpendiculaires

I fl:

P,, qui

amdne

k;

sur

-k~;

P~, qui

laisse

k;

et

k~

en

place.

On constatera que dans tous [es cas de

sym6trie qui

seront ktud16s en d6tail

plus

loin le

dispositif

admet au moins un de ces

plans

pour

plan

de

sym6trie.

Le groupe des

sym6tries

de l'ensemble

exp6rimental (c'est-I-dire dispositif plus sp6cimen)

est formb par [es

symbtries qui

sont I la fois

sym6trie

du

dispositif

et

symbtrie statistique

du

spbcimen.

L'introduction d'un

champ

H

perturbe

[es

sp6cimens;

on recherchera [es

k;

I

Fig.

I.

Disposition

des

plans Pi, P~

et de l'axe A~.

[Disposition of the

planes Pi, P~

and of the axis A~.]

(4)

bt 12 DIFFUSION

#LASTIQUE

DE PARTICULES DE SPIN 1/2 1683

compatibilitbs

entre ce

champ

et les 616ments de

sym6trie possibles

de l'ensemble

exp6rimen-

tal. On dira

qu'une symktrie,

ou

produit

de

sym6tries,

est

possible

en

prksence

de H si (es

moments

cin6tiques

d'axe

paralldle

I H nc

changent

pas de sens

aprds

ces

sym6tries.

Cette

condition

peut

ne pas dtre

sullisante,

la discussion

gbnbrale

serait

trop longue,

il sera

plus simple

de vkrifier directement sur

chaque type

de

spkcimens

que ces

symktries

existent

effectivement.

La considkration des

symktries guide

dans le choix d'un

systdme

de coordonnkes. En

[I]

(es contraintes de transversalit6 du

rayonnement

lumineux

(ou

de

particules

de

spin

I et de masse

nulle) imposent plusieurs systdmes

d'axes. Pour une

particule

de

spin 1/2

[es choses se

simplifient

du fait que toutes [es

polarisations

sont

permises,

donc

qu'on

peut

choisir,

pour [es faisceaux incident et

diffus6,

un seul

systdme

d'axes afin de dbfinir [es stats de base de

spin.

Le

plus simple

est de

prendre

l'axe Oz

perpendiculaire

au

plan fl,

de d6finir Ox comme intersection de fl et

Pi

si

Pi existe,

ou

Oy

d'une

fapon

semblable si

P~ existe,

d'ofi le triddre

Oxyz qui permettra,

avec [es conventions

admises,

de d6finir (es stats de base des

spineurs

et [es

op6rateurs

de

spin

habituels

«x

iii iii

my -

i iii

«z

i iii

Les forces

qui jouent

un r01e essentiel dans ces Etudes sont

61ectromagnbtiques (et

fortes pour [es

neutrons),

elles

permettent

donc (es

sym6tries gbom6triques

par

rapport

I un

plan,

un axe ou un

point.

Elles

permettent

aussi l'inversion du

temps, appe16e

par la suite

sym6trie temporelle T,

et

l'application

du th60rdme de

r6ciprocitb.

Les

sp6cimens prksentent

la

symbtrie temporelle,

mais celle-ci fait coincider

respectivement k/

et

k]

avec

-k~

et

ki,

donc de toute

fapon (sauf

si

k;

et

k~

sont

superposks,

c'est-I-dire en

rktrodiffusion,

cas

qui

sera examink

skparkment)

elle ne

peut

pas exister

seule,

il faut lui

adjoindre

l'une des

symktries A~

ou

Pi qui

fait coincider [es vecteurs

kl'

et

kl'

associks au

produit

des

symktries

avec k~ et

k~.

Ainsi l'ensemble

exp6rimental

peut satisfaire aux

sym6tries produits (ou globales) TA~

ou

TPI

mais ne

peut

pas satisfaire

skparkment

I chacune d'elles

T,

A= ou

P,.

Le cas

TA~

demande que la diffusion soit en

position

de rkflexion.

D'autre part la

symktrie temporelle

entraine l'inversion de tous [es moments

cinktiques,

elle

exige

le retournement de H si celui-ci est

prksent.

II faudra alors lui associer une

symktrie qui permette

de rktablir le

champ magnktique

dans sa direction

premidre

en

changeant

le sens

des moments

cinbtiques

d'axe

paralldle

I H : soit la

symktrie TA~

avec H nkcessairement

perpendiculaire

I l'axe

A~,

soit la

symbtrie TPj

avec H n6cessairement dans le

plan Pi (plan Oxz).

En

pr6sence

de

H,

et sans utiliser la

sym6trie temporelle,

la mdme d6marche montre que le seul

plan

de

symhtrie possible

pour l'ensemble

exphrimental

est le

plan P~,

H htant alors

n6cessairement

perpendiculaire

h

P2

donc

paralldle

h Ox. La

prbsence

d'un fort

champ 61ectrique

E entrainerait aussi la

disparition

d'une hventuelle

isotropie

des

spbcimens mais,

I

l'opposb

de

H,

son sens ne doit pas

changer

lors d'une

symktrie temporelle.

La

plupart

de ces

considhrations ne font pas intervenir le

type

de

spin (I

ou

1/2)

des

particules.

3. Transformations.

On va examiner maintenant (es transformations des htats des

particules

de

spin 1/2

sous l'effet des diffhrentes

symktries

blhmentaires

T, A=, Pi, P~.

En fait on

n'explicitera

[es coordonnkes de

spin

que pour la

particule

diffuske et on excluera toute

possibilith d'kchange.

On

commencera par une remarque sur ces transformations. On peut caracthriser la

position

angulaire

F d'un corps par [es rotations

qui

l'amdnent d'une

position

D

fixbe,

le

spineur

(5)

assoc16 I D 6tant fixk

kgalement,

I la

position

considkrke F. Ces rotations forment deux ensembles off dans chacun on peut passer continfiment d'une rotation I l'autre et tels que (es

spineurs

assoc16s I F diffdrent d'un facteur I. Cela semble apporter une

complication compar6

I la

repr6sentation

vectorielle utilisbe pour [es

spins

I. Mais d'une part (es

symbtries

temporelles

ou par

rapport

I un

plan

ne

peuvent

dtre r6duites par continuit6 au

d6placement nul,

et de l'autre la

symbtrie

d'axe d'ordre

2, qui

permet cette

r6duction, peut

dtre effectu6e

dans un sens ou dans

l'autre,

ce

qui correspond, quand change

le sens de

rotation,

I une

multiplication

des

spineurs

finaux par I. On est donc libre de

multiplier

par + I ou

-I la transformation

spinorielle

U~ associbe I la

sym6trie,

toutefois le mdme

signe

6videmment doit dtre utilis6 pour (es transformations

appliqu6es

aux deux orientations du

spin,

avant et

aprds

la diffusion de la

particule

celle-ci sera caractbrisbe par

l'opbrateur

U~.

D'ailleurs, puisque

l'effet de la

sym6trie

est de

changer

U~ en

U~. U~. U/

~, on

pourrait

mdme

multiplier

U~ par tout nombre r6el ou

complexe.

On 6tudiera d'abord l'effet sur (es

spineurs

q~~, q~_ de la transformation discontinue » T. La

sym6trie temporelle

entrine le th60rdme de

r6ciprocitk d'emploi

trds commode. Sa d6monstration se trouve dans la

plupart

des livres

qui

traitent de la diffusion on trouvera en

[2]

une d6monstration moins

rigoureuse

que d'autres mais

particulidrement simple

et

qui

montre bien la

g6n6ralit6

de ce th60rdme et sa relation avec la

sym6trie temporelle;

cependant

comme la

partie

relative au

spin

y est trait6e trds

rapidement

on va y revenir.

On sait que la

sym6trie temporelle peut s'exprimer,

en

adoptant

les stats de base des

spins habituels,

par

~°'

(1 ((

~ ~°'

(i

o

((' (

o

-1((

~ ~°'

(

o i

((' (i

o

(

~~~

off K

d6signe

la

conjugaison complexe

et off la matrice

porte

sur [es ktats de

spin

de

chaque particule

de

spin 1/2.

On considdre

qu'en

subissant la diffusion une

particule

passe d'un canal d'entr6e dans un canal de sortie. Donc contrairement I une dkfinition

plus

courante off un canal est assoc16 I un type d'6volution de la

particule,

diffusion

blastique

par

exemple,

la subdivision des canaux est bien

augmentbe

ici et leur nombre est

beaucoup plus grand

: un

canal sera caractbrisb par a

(bnergie, quantitb

de mouvement ou

direction,

mais de sens

indbtermink,

ce sens Etant fixk par le fait que le canal est d'entrke ou de

sortie)

et par le nombre «, celui-ci dkterminant l'btat de base de

spin

et

auquel

on affectera la valeur

+ I ou I suivant l'ktat

(avec

«_

= «, «

employs quand

ce nombre interviendra

comme un facteur dans un

produit,

«_

quand

il caract6risera un

canal).

Les autres canaux

qui

interviendront seront

d6sign6s

par a'

«',

a " « ". On d6terminera

l'amplitude

q~ assoc16e I un canal I

partir

de la fonction d'onde q~

(a

« exp

(e

2

vikr~, ). (4

vu

~,

)~

~'~

rjj

~P

~,, avec s =

I pour l'onde incidente et + I pour l'onde

diffus6e,

off

~P~,

est la fonction d'onde

partielle

du

diffuseur,

r~, la distance au diffuseur de la

particule qui

diffuse et u~, sa vitesse. La transformation

(I),

sous la forme du deuxidme

membre,

fait passer d'un ktat

d'amplitude

q~

(

am

)

=

I « arrivant » par le canal

a « I un stat

d'amplitude

q~

(a

«_

)

= «

dans le canal a«_ et « sortant» du fait de la

conjugaison complexe (qui

ne

change

pas

«, nombre

r6el).

Une onde

d'amplitude

I arrivant seule par le canal a«_

donnera,

en

sortie,

une

composante

not6e

S(a' ml,

am dans

chaque

canal a' ml Par la

sym6trie temporelle,

on

passe de

chaque

canal

a'ml

en sortie I un canal a' «' en entr6e off se trouve une source

«' S*

(a' ml,

am et du canal en entr6e a «_ I un seul canal am en sortie off se trouve

une onde diffuske

d'amplitude

«. On

peut

consid6rer que [es

amplitudes

« ou 0 dans [es

canaux en sortie a" «" sont dues aux sources «'.

S*,

donc

«.I~,,,«' S*(a'«',a«_).S(a"«",a'«')=8(a",a).8(«",«).

(6)

M 12 DIFFUSION

tLASTIQUE

DE PARTICULES DE SPIN

1/2

1685

En

appliquant, aprds

et avant

diffusion,

la conservation au cours du

temps

du

produit

scalaire de deux fonctions

d'onde,

on obtient :

I~,,,S*(a'«',a«_).S(a'«',a"«")=8(a",a).8(«",«)

I condition que l'6mission se fasse

pendant

une dur6e

limit6e,

de telle sorte

qu'aux

deux instants pour

lesquels

la conservation est

appliqude

les

particules soient, aprds diffusion, uniquement

dans des canaux de sortie et, avant,

uniquement

dans des canaux d'entr6e. Los

deux demidres relations conduisent

finalement,

comme le

systdme

de fonctions de base

S est

complet,

I

l'expression

du th60rdme de

rkciprocitk

pour les

particules

de

spin 1/2

:

S(a'«',a"«")=«'.«" S(a"«",a'«'). (2)

On va studier maintenant la

fapon

de faire se

correspondre

[es

spineurs

dans [es

symbtries gkombtriques.

II faut dbterminer des matrices U~ de

changement

d'« axes » des

spineurs,

de telle

fapon

que (es

expressions

U~ des lois de l'bvolution du

spbcimen

et de la diffusion de la

particule

soient les mdmes

aprds

la

symbtrie

avec (es nouveaux axes

qu'avant

avec [es axes de

dbpart.

On commencera par le cas des

sym6tries A,

«continues »,

puis

celui des

sym6tries

C par

rapport

I un

point

pour traiter le cas des

sym6tries P, qu'on peut

consid6rer comme des

produits

AC. Pour [es

sym6tries A,

d'ordre

deux,

il suffit de suivre l'6volution des

spineurs

dans une rotation d'un demi-tour autour de A on sait que (es transformations U~~ sont

donn6es par (es matrices 6crites au

d6but,

I un facteur ±I

prds.

Les

symbtries

C laissent invariants [es moments

cinbtiques,

[es

champs

et

dip61es magnbtiques,

tandis

qu'elles changent

de

signe

[es

champs

et

dip61es blectriques

si on suppose que [es

charges 61ectriques

restent

inchang6es,

ce

qui

est normal. On peut

prendre

pour

U~c

la matrice unitb :

pour deux ktats

qui

se

correspondent

par

C,

on

peut prendre

de mdme valeur [es

spineurs

d'une

particule

its kvolueront de la mdme

fapon

et resteront

kgaux

au cours du

temps. (En

ce

qui

conceme [es

photons,

[es

amplitudes

relatives a d6finies page

517,

article

[Ii,

ne

changent

pas

quand

on effectue

C,

il en est de mdme pour [es coefficients de

diffusion).

On

appellera

assoc16es (es

symbtries

A et P

qui

se

correspondent

par

C,

car elles sont assoc16es I la mdme matrice U~. D'une autre

fapon

on peut dire que [es

symbtries

P font

changer

de

signe

[es

moments

cinbtiques respectivement paralldles

I ces

plans

et laissent

inchang6s

(es

perpendicu-

laires. Il taut

qu'il

en soit de mdme pour [es

op6rateurs

de

spin correspondants.

Pour

Pi, qui

est

paralldle

I

Oxz,

comme «~ commute kvidemment avec lui-mdme et anticommute

avec «~ et «~, on pourra

reprbsenter

l'effet de cette

symktrie

par

l'opkrateur

«~.

U~~, ml

On a donc pour

Pi

un

opkrateur

U~~ et une transformation

~/

~/-1

0 -I ~~

~~~,

,, ,,

,~

, ,,

~~,,

,, ,

,j

~~~

~ = ~ = b W_, ~Y W_ = W W

~ a W

,

~Y W

' '

~l

0

puisque

ii iii iii+ i ii+ - iii i iii i ii ii

iii

(on distingue

par a et b [es deux

positions

de la surface et des atomes dans la masse du

sp6cimen,

avant et

aprds

une

symktrie

par rapport I un axe ou I un

plan).

On a de mdme pour

P~ l'opbrateur

U~~ et la

transformation,

mais cette fois sans la

permutation

a'

- a

",

du fait que (es directions de k~ et

k~

ne sont pas

interchang6es

:

Ill Ill

et

Sb(«"«",«~«~)=Sa(«"«",«~«~). (4)

(7)

Pour la

sym6trie A~,

on a

l'op6rateur

U~~ et la transformation :

I('

°

(

et

Sb(a'«",a"«')=«',«" S~(a"«",a'«'). (5)

0 -1

II est

simple

et

physique

de caractbriser [es

opbrateurs

U~ par leur effet sun [es moments

cin6tiques,

mais il serait

plus rigoureux

et

g60m6trique

de voir leur effet sur [es rotations infinit6simales

d'angle d@j, d'op6rateur

1+

I.1«~.

do

j/2 (1

btant ici la matrice

unitb).

Cependant

ces deux

points

de vue sont trds voisins : le moment

cin6tique

est lib I la variation de la fonction d'onde entrain6e par une rotation infiniment

petite.

Pour ce

qui

va suivre on

prbcise

(es notations : dans la

parenthdse

relative I S vient I droite le canal

d'entr6e,

I

gauche

celui de

sortie,

a' et a " caractbrisent les directions

(et

non le

sens)

des faisceaux que le canal soit d'entr6e ou de

sortie,

et seulement ces

directions, puisqu'on

ne s'intkresse

qu'aux

diffusions

blastiques

et

qu'on

ne conserve donc

qu'une partie

des canaux.

Pour suivre

plus

aiskment l'utilisation des relations

(2), (3), (4), (5)

entre [es termes

S,

on se souviendra que, dans ces

relations,

[es

spins

des voies d'entr6e et de sortie

aprds sym6trie

sont d6terminbs

respectivement

par [es

spins

des voies d'entr6e et de sortie avant

sym6trie

pour les

sym6tries g60m6triques,

alors que pour les

sym6tries

faisant intervenir T its sont d6terminbs

respectivement

par les

spins

des voies de sortie et d'entr6e.

Dans

l'application

de ces transformations on se limitera aux moments d'ordre deux

(dont

on a

rappels l'importance

dans l'article

[I]),

c'est-I-dire aux

quatre

61bments (q~

(

a I q~*

(a j ) (avec

I,

j repr6sentant

+ ou

) apparaissant

dans la matrice densit6 like

aux

spins, qu'on appellera paramdtres

et

qu'on

condensera en

(q~,.

q~

j*)

pour la

particule

incidente et

(q~).

q~

j*)

pour la diffus6e. Les coefficients de diffusion sont [es termes de la matrice 4 x 4

qui

lie (es 4

paramdtres (q~)

q~

j *)

aux 4

paramdtres (q~,

q~

j*)

; ils sont de la forme

S(a

" « I', a' « S*

(a

"

«I',

a'

«() qu'on

pourra,

puisque

a' et a "

gardent toujours

la mdme

place,

condenser en

(«l'«() («I'«()*,

par

exemple (+ ) (+

+

)*

si

«I'=

«I'= «(

= + I et

«(

=

I.

Ce

qu'on recherche,

ce sont [es relations

qu'il peut

y avoir entre [es coefficients de

diffusion,

selon le groupe de

sym6tries auquel

satisfait l'ensemble

exp6rimental.

De mdme

qu'en klectromagnktisme

ces coefficients sont au nombre de 16. De mdme on peut

remplacer

[es quatre tenures de la matrice

densitk,

dont deux sont

complexes,

par des combinaisons linkaires rbelles

qu'on appellera

encore

paramdtres

de Stokes :

I

=

iv~+ v~l>

+

iv~-

V~*>

M"

(iP+ iPi)

+

(iP- iPl)

c

=

jq7~, q7fj jq7_ q7*j

s=

((~P+

w

*) l~P+,

~P

*I)li

Quand

cet S ne sera pas

groupb

avec

M,

C et I et

risquera

d'dtre confondu avec [es S

prbcbdents,

on

rappellera qu'il

est

paramdtre

de Stokes. Ces

paramdtres

sont

indbpendants

on peut donc s'attendre h ce

qu'il

y ait 16 coefficients rbels

indbpendants

dans le cas

gbnbral, quand

le

dispositif

et (es

spbcimens

ne

prbsentent

pas de

symbtries (statistiques

pour [es

sp6cimens)

ou

quand

leurs

sym6tries

ne s'accordent pas entre elles. On ne peut alors den en

dire de

plus

et bien que cette

possibilit6

se

prbsentera

dans

chaque paragraphe

on

n'y

reviendra pas.

Quant

aux autres

possibilitbs,

on [es 6tudiera en [es caract6risant par le groupe des

symktries

communes au

dispositif

et aux

spkcimens. Chaque

groupe d6termine d'une

fapon univoque

des relations entre [es coefficients ; II peut se retrouver dans

plusieurs

paragraphes

mais ne sera

d6tail16,

au

plus, qu'une

seule fois.

(8)

bt 12 DIFFUSION

#LASTIQUE

DE PARTICULES DE SPIN 1/2 1687

Le passage des

paramdtres (q~,,

q~

j*)

aux

paramdtres I, M, C,

S est essentiellement du

type

A

= u + u, B

= u u si

iii'ii

-

iii iii iii11

on a

On effectuera cette transformation sur [es 4 sous-matrices 2 x 2 de la matrice 4 x 4

dont,

de

plus,

la dernidre colonne sera

multiplibe

par I et la demidre

ligne

par I, pour tenir compte du dknominateur du

paramdtre

de Stokes S.

On

peut

maintenant btablir [es

relations,

selon [es groupes de

symktries,

entre [es

coefficients.

4. DiRusion dans la direction de rkflexion

spkculaire.

Le

dispositif

admet toutes [es

sym6tries g60m6triques A~, P,

et

P~.

4.I MILIEU (ISOTROPE) SANS PLAN DE SYMtTRIE. Contrairement au

titre, ici,

le milieu

diffusant,

c'est-I-dire celui du

sp6cimen,

n'a pas besoin d'dtre

isotrope statistiquement.

Les

symktries

contenant P sont

exclues;

la seule

symktrie statistique

I

laquelle

l'ensemble

exp6rimental

peut satisfaire est

TA~,

(es

spkcimens

devant admettre 6videmment la

symbtrie

A~. On fait

jouer

(es transformations

(2)

et

(5)

en s6rie.

Aprds

ces

opkrations

:

Sb(a"«',a'«")=S~(a"«",a'«'); (6) mais,

comme dans

[I],

cette distinction entre a et b

disparaitra, aprds

la moyenne

statistique qu'il

faudra faire sur [es

sp6cimens

pour obtenir [es moments d'ordre deux

(S,. S?),

si

Sj

et S~* sont tous [es deux du

type

a ou du

type

b.

D'aprds (6)

on a

(«I'«() («I'«()*

=

(«(_ «I'_ ) («(_ «I'_ )*

Deux coefficients sont

bgaux quand

ils se

correspondent

par la

permutation

des btats de

spin

d'entrbe et de sortie suivie d'un

changement

d'un btat dans

l'autre,

I la fois dans

chaque parenthdse.

Tous [es coefficients

s'expriment

alors en fonction des 4 coefficients r6els

(+

+

(+

+

)~

"

(~ ) (~ )~, (+

+

(~ )~

"

(~ (+

+

)~, (+ ) (+ )~,

(-

+

(-

+

)*

et des 3 coefficients

complexes (+ (-

+

)*, (+

+

) (+ )*

=

(- (+ )*, (+

+

(-

+

)*

=

(- ) (-

+

)*

et de leurs

conjugu6s.

II y a donc

10

paramdtres

rkels

indkpendants.

On a donc pour

TA~.

et pour [es

paramdtres

de Stokes :

I' ~l

bj b2 b3

~

M'

hi

a~

b~ b5

M

C'

b~ -b4

a~

b~

C ~~'~

S' b~

-b5 b~

a~ S

(9)

4.2 MILIEU PR#SENTANT DES PLANS DE SYMtTRIE. L'ensemble

expbrimental

peut

prbsen-

ter [es

sym6tries TA~ (cas qui

vient d'dtre

vu), TPI, P~ (cas

traitks

plus loin)

ou la somme de deux de ces

symktries,

ce

qui

entr#ne la troisidme: en

effet,

par

exemple, TA~,

TP

i =

TTA~ Pi

=

P~ puisque symbtries temporelle

et

gkom6trique

sont

permutables

et que TT= I.

Donc,

comme dans

[I],

on ne traitera dans ce

paragraphe

que du groupe

TA~+P~.

Les relations

(4)

et

(6)

doivent dtre satisfaites et la matrice 4 x4 doit dtre invariante par la transformation

(4) qui

permute tout ktat de

spins

en l'autre +

-

Tous [es coefficients

s'expriment

alors en fonction des 4 coefficients rkels

(+

+

) (+

+

)~

"

(~ (~ )~, (+

+

) (~ )~

"

(~ ) (+

+

)~, (+ ) (~

+

)~

"

(-

+

) (+ )*, (+ (+ )*

=

(-

+

(-

+

)*

et du coefficient

complexe

(+

+

) (+ )*

=

(- (-

+

)*

=

(- (+ )*

=

(+

+

(-

+

)*

et de Son

Coniuguk.

II y a donc 6

paramdtres

rkels

indbpendants.

On a donc pour

TA~

+

P~.

~~~ '~~l

(+

+

)(+

+ )*

(+ )(+

)*

(+

+

)(+

)*

(+ )(+

+ )*

~~+ '~~ l l~l ~?l

=

(+ )(+

)*

(+

+

)(+

+ )*

(+ )(+

+ )*

(+

+

)(+ )* If- Pt PI

P

I*) (+

+

)(+

)*

(+ )(+

+ )*

(+

+

)(-

)*

(+ )(-

+

)*

p+

pi

~g~

j~j ~j*j (+ )(+

+ )*

(+

+

)(+

)*

(+ )(-

+ )*

(+

+

)(- )* j~_ ~j j

et pour [es

paramdtres

de Stokes

~, ai 0

b~

0

$ ~ ~ ~ ~~' $

~ ~~'~

S' 0

-b5

0 a~ S

4.3 RLTRODIFFUSION. On a vu

qu'en

rbtrodiffusion l'ensemble

expbrimental prbsente

la

sym6trie

T seule ; on s'intkresse d'abord au cas

off,

en l'absence de

plans

de

sym6trie

pour le

spbcimen,

cette

sym6trie

est la seule que

pr6sente

l'ensemble. l'incidence normale ayant 6tk 6tudike en

[I]

et devant l'dtre un peu

plus

loin pour (es

particules

de

spin 1/2,

on ne

considbrera que l'incidence non normale. Dans l'article

[Ii

on avait oublib ce cas

gknkral qu'on

traite

rapidement

en note (~). Ce

qui

se passe dans le cas T a 6t6 trds 6tud16

[3-5]

d'abord pour [es Electrons

puis

pour [es

photons

I propos de la localisation faible. Le fait

int6ressant,

pour la

diffusion,

est que l'indicatrice

pr6sente

une

pointe plus

ou moins

marqu6e

et

plus

ou moins

large

dans la direction de la r6trodiffusion. En effet si on

peut d6composer

la diffusion en

trajets 616mentaires,

I

chaque trajet

peut dtre assoc16 le mdme chemin

gbombtrique,

mais parcouru en sens

inverse,

ces deux parcours sont

coh6rents,

leurs contributions

s'ajoutent

en

amplitude

mdme pour un milieu diffusant d6sordonn6. En rktrodiffusion a' et a" sont

confondus,

d'autre part la surface et la

position

des atomes

restent

inchangkes,

par contre [es

spins

de ces atomes sont inversks. Si [es

spins

de tous [es

(')

Pour (es ondes

61ectromagnbtiques,

on

applique,

comma dans [Ii 4.I, lc thbordme de

rdciprocitd

aux deux points

Oj

et

O(,

alors confondus, off l'on met deux sources E~ et E~ qui crkent deux composantes des

champs

diffusds

E(

et

Ej (rbponses respectives

h E~ et E~). Ces

rbponses,

si elles dtaient mesurdes par rapport au

systdme

d'axes associd aux ondes incidentes donneraient a~ = a

~~

mais en Ii

on doit

repdrer

[es

rbponses

par rapport aux axes des ondes

diffus6es,

il en rbsulte un

changement

de signe de l'axe o'x' (ou

o'y')

et on a a~~ = a~~. C'est la mdme relation qu'en [1] 4.I

qui

entraine

kgalement [es relations ill 4 (7) et (7') relatives, elles, au cas TA~. Ainsi en

61ectromagn6tisme

(es relations d'ordre 2 sort les mdmes pour T et TA~. Il en est de mdme pour T+ P2 et TA~ + P2.

(10)

Pt 12 DIFFUSION

#LASTIQUE

DE PARTICULES DE SPIN

1/2

1689

atomes du diffuseur sont

nuls,

ou

plus pr6cisbment

si le diffuseur est dans l'ktat fondamental

et que cot stat n'est pas

d6g6n6r6,

l'6tat du

sp6cimen

est

inchang6

par la

sym6trie

T;

dans ces

conditions,

ou si l'effet de ces

spins

est

n6gligeable

sur la

diffusion,

on

peut

effectuer cette

sym6trie indbpendamment

sur [es deux diffusions 616mentaires assoc16es h

chaque parenthdse:

pour [es

particules

de

spin 1/2,

la relation

(2)

montre que deux

coefficients sont lids s'ils se

correspondent

par la

permutation

des btats de

spin

suivie d'un

changement

de tout stat dans l'autre dans

chaque parenthdse s6par6ment,

donc

(+ )

=

(+ )

= 0

=

(-

+

)

et

(+

+

=

(- ).

Le

spin

de la

particule

diffus6e n'est alors pas concemb par cette diffusion. Mais en

gbnhral

les atomes ont des

spins

non

nuts,

les liaisons

qu'introduit

T n'existeront que si la

permutation

et le

changement

sont faits dans (es deux

parenthdses

I la fois : [es coefficients

qui

sont lids sont alors

bgaux

s'ils

correspondent

I un

nombre total d'btats +

pair, opposbs

autrement. II y a donc 4 coefficients rbels

(+

+

(+

+

)*

~

(- (- )*, (+ (+ )*, (-

+

(-

+

)*, (- (+

+

)*

~

(+

+

) (- )*

et 3

CompieXes (+ ) (-

+

)*, (+

+

(+ )*

=

(- ) (+ )*,

(+

+

(-

+

)*

=

(- (-

+

)*

et leurs

conjugu6s,

soit 10 coefficients r6els

ind6pen-

dants pour la

sym6trie

T et on a :

et

~' ~l

~~l ~~2 ~~3

~

$~ ) ~ ~ ~ $ ~~'~

S'

b~ b5 b~

a~ S

En diffusion non

normale,

si le milieu

prksente

des

plans

de

symktrie,

l'ensemble

expkrimental

peut

pr6senter

le groupe de

sym6tries

T +

P~,

pour

lequel,

outre la relation

(2),

la relation

(4)

doit dtre satisfaite. II y a 4 coefficients r6els

(+

+

) (+

+ *

=

(- ) (- )*,

(+

+

) (~ )~

"

(~ (+

+

)~, (+ ) (+ )~

"

(~

+

) (~

+

)~, (+ (~

+

)~

"

(-

+

) (+ )*

et I coefficient

complexe (+

+

(+ )*

=

(- ) (-

+

)*

=

(+

+

) (-

+

)

*

=

(- (+

* et son

conjugu6,

soit 6 coefficients r6els

ind6pendants.

On a donc pour T +

P~

et

~, at 0

b~

0

~

M, 0 a~ 0

b5

M

,

c'

-b~

0 a~ 0 c

~~°~

S' 0

b5

0 a4 S

(11)

4.4 DIFFUSION vERs L'AVANT ou L'ARRItRE EN DIFFUSION NORMALE. L'introduction de la diffusion vers l'avant est en contradiction avec la condition

restrictive, poske

au

dbbut,

d'une diffusion vers le milieu incident. Son Etude est

cependant

n6cessaire si on veut traiter le

cas de la diffusion dans la masse vers l'avant. C'est l'occasion de revenir d'une

fapon g6n6rale

sur la diffusion dans la masse. L'introduction de la

surface,

en interdisant l'interversion des

milieux,

ne fait

qu'exclure

la

possibilit6

des

sym6tries g60m6triques qui

font coincider

k(

et

k] respectivement

avec

k~

et

k;

ou

-k;

et

k~

mais

celles-ci,

mdme suivies de la

sym6trie

T

qui

fait coincider alors

kl'

et

kl' (correspondant

I la transformation

produit) respectivement

avec

k;

et

k~

ou

k~

et

k,,

ne peuvent pas redonner le

dispositif

de

dkpart,

sauf

quand k~

= k~

(en rejetant k~

=

k;

=

0).

En somme, sauf en diffusion vers

l'avant,

l'introduction de la surface ne fait pas

disparaitre

de

symktries possibles

pour le

dispositif.

On se limite I l'incidence

normale,

ce

qui

suffit pour l'ktude de tous [es cas de diffusion

dans la masse vers l'avant. On regroupe diffusion vers l'avant et rktrodiffusion en incidence

normale parce que pour ces deux cas, et pour eux

seuls, apparait

un nouvel axe de

symktrie qui

est un axe de r6volution pour le

dispositif

et

qui peut

dtre pour

l'ensemble,

selon (es

spkcimens,

un axe

A~ d'ordre2,

un axe

A~

d'ordre n

(n

est diffbrent de

2),

un axe de

rkvolution A~.

Cependant

il faut traiter

spbcialement

la diffusion vers l'avant. On ne

peut

pas, par

exemple,

la consid6rer comme un cas limite de cas vus ici en

effet,

pour que la diffusion vers l'avant se fasse dans le milieu

incident,

faisceaux incident et diffus6 doivent dtre rasants, mais alors la surface

garde

un r61e

essentiel,

et mdme elle annule le

rayonnement

dans son

voisinage

et dans le milieu diffusant de

plus

dans ces conditions le

dispositif

n'admettrait pas l'axe de rkvolution dont il vient d'dtre

question.

Le moddle I deux milieux occupant chacun

un

demi-espace, adoptb

dans cet

article,

n'est pas non

plus adaptk

I ce

probldme

: il

conduit,

dans

l'application

du thkordme de

rkciprocitk,

I

prendre

un

point

dans chacun des

milieux,

ce

qui

semble peu intbressant pour 6tablir des relations entre [es coefficients et

n'apporte

que des

inforrnations sur l'intbrieur du milieu

diffusant,

non recherchbes ici.

Par contre on peut

prendre

un moddle

plus blabor6, qui

est souvent une bonne

approximation

du

dispositif expbrimental

pour l'btude de la diffusion dans la masse on rbduit le milieu diffusant I une tranche

M~ baignant

dans le milieu non diffusant et limitke par deux

plans paralldles, perpendiculaires

aux vecteurs

k, (ou k~).

On

applique

le thbordme de

rkciprocitk

I deux

points

se trouvant tous [es deux dans le milieu non

diffusant,

situks de part et d'autre de

M~

et I

bgale

distance de son

plan

mkdian. Cela revient I faire une

symbtrie

T

aprds laquelle

il

faut,

comme on l'a vu

plus haut,

que [es vecteurs finaux

kl'

et

k]

coincident avec k~ et

k~,

ce

qui

est

possible

si

M~

admet pour

plan

de

symbtrie statistique

son

plan

mkdian

P~

ou pour axe de

symktrie statistique

une droite

A~

contenue dans ce

plan.

En

rbsumb,

en incidence norrnale, alors que pour la diffusion vers l'arridre l'ensemble

expbrimental

a

toujours

la

symktrie

T, pour la diffusion vers l'avant il

peut prbsenter,

mais pas

nbcessairement,

[es

symbtries TA~, TP~

et

TA~+ TP~, qui

sont

bquivalentes

I

TP, TA=

et

TA~

+ TP

(P reprbsentant

aussi bien

Pi

que

P~, Equivalents

dans ce

cas).

II reste I introduire [es

symbtries gkomktriques

:

A~, A~,

A~ et P. S'il y a

plusieurs symbtries A~

telles que

l'angle

entre [es deux axes soit @, cela entraine un axe

A~

si

«lo

est un entier

p, un axe

A~

si

«lo

est un rationnel

u/u (u

et u entiers

premiers

entre

eux)

et un axe

A~ s'il est irrationnel s'il y a

plusieurs

axes

A~,

par

exemple

A~~ et A~~, cela entraine l'existence d'un axe A~~

unique

off n~ est le

plus plus petit

corrtrrun

multiple

de nj et n~. Les relations entre coefficients

qu'entrainent

ces

symbtries

sont [es mdmes que la diffusion soit vers l'avant ou vers

l'arridre,

ce

qui

rbsulte du

systdme

d'axes

unique (l'axe

oz

btant

paralldle

I

k;)

et n'est donc valable que pour [es

particules

de

spin 1/2.

Les

paramdtres

(q~~. q~~*),

forrnant une base de

reprbsentation

des rotations autour de oz, sont trds bien

(12)

Pt 12 DIFFUSION

ELASTIQUE

DE PARTICULES DE SPIN 1/2 1691

adaptks

au cas

prksent

ceux

qui

se combinent entre eux sous l'effet de la diffusion doivent

appartenir

I la mdme

reprksentation

irrkductible.

On va voir d'abord [es cas off intervient une seule

symktrie.

Les

symktries

T et

P seules sont btudibes ailleurs.

Si A~ est la seule

symktrie

de

l'ensemble,

(es relations

(((i

et

(12)

sont valables :

(v~l v~l*)

=

(+

+

(- )* (v~+, v~?)

(ll) (9~l 9~l*)=(--)(++)* (~D- ~Dl)

l~Pl ~Pl*1

~

jj(+

+

(+

+

)* (+ (+ )* j

l~P+ ~Pll

l~Pl ~Pl*1 (-+)(-+)* (--)(--)* l~P~ ~P?I ~j~~

Quand

la

symbtrie

A~ est

seule,

il lui

correspond

6 coefficients rkels

indkpendants.

La

sym6trie A~

donne un rbsultat

identique

I

A~

aussi bien pour [es

particules

de

spin 1/2

que de

spin

I.

Par contre pour

A~, qui

est confondu avec

A~

et seulement pour [es

particules

de

spin 1/2,

(q~~

q~

?) engendre

la mdme

reprbsentation

irrbductible que

(q~_

q~

f) qui

est diff6rente de la

reprbsentation

unitb

qu'engendre (q~~

q~

i

ou

(

q~_ q~

? ), (I I')

et

(12)

sont valables

avec :

l~Pl ~Pl*1

~

jj(+

+

) (- )* (+ (-

+

)* j

l~P+

~P

?I

~jj,~

j~pi ~pj*j (-

+

(+ )* (- (+

+

)* j~p_ ~p11

C'est aussi ce que donne la relation

(5). Quand

la

symbtrie A~

est

seule,

il lui

correspond

8 coefficients r6els

indkpendants, puisque

dans la matrice des coefficients de

II')

[es terrnes des deux

diagonales

sont

conjugu6s

l'un de l'autre

(2).

II faut maintenant combiner ces

sym6tries.

Les

sym6tries

contenant P seront 6tud16es

plus

loin. La transformation T, par [es relations

(2),

donne pour [es coefficients

apparaissant

dans

('i), (11'),

'2

(+

+

(+

+

)~

"

(~ ) (~ )~

~~

(+

+

(~ )~

"

(~ (+

+

)~ qUi

devient donc rbel ; ii en est de mdme pour la

sym6trie TA~ puisque A~ n'apporte

aucune information

supp16mentaire

sur ces deux coefficients. En

rbtrodiffusion,

ii ne reste

plus

que

4 coefficients rkels

indkpendants

pour T +

A~

ou T +

A~

et 6 pour T +

A~.

Pour la diffusion

vers

l'avant,

outre

A~,

A~~, A~, ii peut y avoir

TA~

seule ou avec des

sym6tries

A et on a les mdmes relations que pour T: pour les groupes

TA~

+

A~, TA~

+

A~

ii y a 4

coefficients

ind6pendants

et 6 pour

TA~

+

A~.

4.5 MILIEU PRtSENTANT DES PLANS DE SYMfiTRIE. Les

symbtries

off

apparait

P sont

nombreuses :

P, TP, A~

+

P, A~

+ TP,

A~

+

P,

A~ + P, A~ + T +

P,

etc. on ne cherchera pas h les studier routes. La

symbtrie P, qui

sera vue

plus

loin avec

P~,

entraine (es relations

(

+ +

) (

+ +

)*

~

) ( ) *, (

+ +

) ( )

*

~

( ) (

+ +

) *, (

+

) (

+

)*

~

+

(

+

*,

+ + * =

(

+

) (

+

) *,

relations

plus

nombreuses que celles

assoc16es 1 T donn6es

plus haul, lesquelles

sont routes

comprises

dans cette dernidre lisle. On pourra donc btudier facilement

chaque

cas

particulier.

Par

exemple

le nombre de coefficients

(2) Pour (es

photons

et pour cette

sym6trie

A~, comme (es quatre

paramdtres

ne

changent

pas

aprds

une rotation de II autour de Oz, ils appartiennent I la mdme

reprbsentation

unitb, ce

qui

n'entraine

aucune relation

particulidre

entre les coefficients et fait que, dans ces conditions, la transformation

TA~ est la mdme que T. Cela permet de reprendre la discussion du

paragraphe

4.2.I de l'article [I] sur des bases

plus

6tendues en

adoptant

le dassement des

sym6tdes possibles

ktabli dans ce

paragraphe.

JOURNAL DE PHYSIQUE T I, M12, DkCEMBRE 1991 67

Referências

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