HAL Id: jpa-00246446
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Submitted on 1 Jan 1991
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Sur la diffusion élastique par les surfaces de particules polarisées, en particulier sur celle des particules de spin
1/2
P. Croce
To cite this version:
P. Croce. Sur la diffusion élastique par les surfaces de particules polarisées, en particulier sur celle des particules de spin 1/2. Journal de Physique I, EDP Sciences, 1991, 1 (12), pp.1681-1693.
�10.1051/jp1:1991236�. �jpa-00246446�
J.
Phys.
I France1(1991)
1681-1693 DtCEMBRE1991, PAGE 1681Classification
Physics
Abstracts28.20 61.12 61.14D
Sur la diffusion klastique par les surfaces de particules
polariskes,
enparticulier
surcelle des particules de spin 1/2
P. Croce
Institut
d'optique,
U-A- C-N-R-S-, n14, Centre universitaired'orsay,
Bit. 503, BP 147,F-91403
Orsay
Cedex, France(Repu le 27 mars 1991, rdvisd le ii
juillet
1991, acceptk le 30 aeon 1991)Rksumk. On
reprend l'ktude,
faire dans un articlepr6ckdent,
sur [essyrnktries
que poutprksenter
lephknomdne
de diffusion par la surface et la masse d'unspdcimen.
On fait ressortir la structure dessymktries
ou groupes desymktdes possibles, dkji
ktudiks pour [esphotons,
mais enimposant
ici moins de contraintes auxsymktries statisfiques
que doitprksenter
lespdcirnen
et enapportant
quelques
corrections etcomplkments. Cependant
l'essentiel dupr6sent
article porte surl'ktablissement des relations que ces
sym6tries
entrainent pour [es coefficients de diffusion departicules
despin
1/2,plus
ou moins bierpolariskes.
Abstract. This
study
builds up on conclusions reached in aprevious
articleconceming
thesymmetries
which may be found inscattering
by the surface and the bulk of anyspecimen.
It underlines the structure ofpossible symmetries
or groups ofsymmetries~ already
studied with respect tophotons,
byreducing
the number ofhypotheses
andincluding
some corrections and additions. The present article bearsessentially
on the establishment of the relationsresulting
from thesesymmetries
connected with thescattering
coefficients ofspin 1/2 particles polarized
tovarious
degrees.
1. Introduction.
Dans un article
prhcbdent [I],
on a htudik (es relations linhaires ou (es cas de nullithqui
peuvent exister pour (es
paramdtres caract6ristiques
de la diffusionklastique
des ondeshlectromagnhtiques,
comme ceux deStokes,
par dessphcimens qui prhsentent
dessymktries frkquemment
rencontrkes et dont lasurface,
enparticulier
sesrugositks, joue
un r61e nonnhgligeable.
La surface moyenne serasupposbe plane
etdhsignke
par fl(elle
ktaitdhsignke
par P dans
[I]).
Accessoirement leprobldme
de la diffusion dans la masse, c'est-I-direlorsque
[es surfacesjouent
un r01enhgligeable,
seprksente
comme un casparticulier.
Ainsiqu'il
htait dit enconclusion,
cette ktudepout
se transposer directement I d'autresparticules
que (es
photons,
notamment auxparticules
despin 1/2 (klectrons, protons,
neutrons surtout,), probldme auquel
on s'intbresseraprincipalement
ici.S'il
s'agit
de neutrons, les mesures enprksence
d'unchamp magnhtique
sont nombreuses etimportantes.
On pourra dtre amenh I inshrer un nouvelhlkment,
unchamp magnbtique H,
d'ampfitude
sutlisammentgrande
pour avoir un effet mesurable etqu'on
supposeramacroscopiquement
uniforme. Cetteadjonction
n'introduiragudre
decomplications,
car ellene peut que dbtruire kventuellement des
symktries prkexistantes
on conservera en fait laprbsentation
des mdmessym6tries qu'en [I]
avec [es mdmes titres deparagraphes,
mdme siparfois
ces titres ne sontplus
tout I faitadaptks.
On passera ainsi facilement d'un article I l'autre. On affinera certainspoints
et onrajoutera
unparagraphe
oublik en[1].
2.
Rappel
dessylnkkies.
La
prhsence
de H dktruitl'isotropie
quepeuvent prhsenter
[esspkcimens. Ainsi,
s'il resteindispensable
que [essp6cimens
soientstatistiquement homogdnes (invariance statistique
parrapport
I toute translationparalldle
I lasurface,
ou toute translationquelconque
si la diffusion se faituniquement
dans lamasse),
il faut abandonner [espropri6t6s d'isotropie statistique (invariance
parrotation) qui
leur btaient demandkes en[I].
IIsullira,
danschaque
cas, que le
sp6cimen (masse
etsurface)
soitstatistiquement
invariant par toutes [essym6tries g60mbtriques
de ce cas. Par invariancestatistique
on entend que toutsp6cimen
d'un ensemble despkcimens btudib,
soumis I l'une dessym6tries qu'il prksente, redonne, approximativement
sinon exactement, un
spkcimen
de cetensemble,
le r6sultat de la mesure 6tant la moyenne des r6sultats obtenus pour l'ensemble dessp6cimens.
Les
propriktks
moinscontraignantes
demandbes auxspkcimens
introduisentquelques
nouveaux cas de
sym6trie.
Ellespermettent
aussi de mieux coordonner [essym6tries
dessp6cimens
avec celles dudispositif
pardispositif
on entend lemontage exp6rimental
r6duit Ises 616ments
g60mbtriques cssentids,
c'est-I-dire leplan
fl et [es directions des vecteurs d'ondc k~ etk~
dcs faisceaux incident et diffus6.On se limitera I la diffusion vers le milieu incident. Los
sym6tries g60m6triques qui peuvent
exister pour le
dispositif
doivent conserver leplan fl,
ne pas intervertir le milieu diffusant et le milieu incident(suppos6
lui nondiffusant),
cequi
exclut (es centres desym6trie,
et fairecoincider (es nouveaux vecteurs d'onde incident et diffusk
k(
etk] respectivement
soit aveck~ et
k~
soit aveck~
etk, (le
transport surk~
et k~, ou surk;
etk~
n'est paspossible
sansinterversion des
milieux).
Cela permet comme 616ments desym6trie
un axeA~
d'ordre2perpendiculaire
I fl et deuxplans perpendiculaires
I fl:P,, qui
amdnek;
sur-k~;
P~, qui
laissek;
etk~
enplace.
On constatera que dans tous [es cas desym6trie qui
seront ktud16s en d6tailplus
loin ledispositif
admet au moins un de cesplans
pourplan
desym6trie.
Le groupe des
sym6tries
de l'ensembleexp6rimental (c'est-I-dire dispositif plus sp6cimen)
est formb par [essymbtries qui
sont I la foissym6trie
dudispositif
etsymbtrie statistique
duspbcimen.
L'introduction d'unchamp
Hperturbe
[essp6cimens;
on recherchera [esk;
IFig.
I.Disposition
desplans Pi, P~
et de l'axe A~.[Disposition of the
planes Pi, P~
and of the axis A~.]bt 12 DIFFUSION
#LASTIQUE
DE PARTICULES DE SPIN 1/2 1683compatibilitbs
entre cechamp
et les 616ments desym6trie possibles
de l'ensembleexp6rimen-
tal. On dira
qu'une symktrie,
ouproduit
desym6tries,
estpossible
enprksence
de H si (esmoments
cin6tiques
d'axeparalldle
I H ncchangent
pas de sensaprds
cessym6tries.
Cettecondition
peut
ne pas dtresullisante,
la discussiongbnbrale
seraittrop longue,
il seraplus simple
de vkrifier directement surchaque type
despkcimens
que cessymktries
existenteffectivement.
La considkration des
symktries guide
dans le choix d'unsystdme
de coordonnkes. En[I]
(es contraintes de transversalit6 durayonnement
lumineux(ou
departicules
despin
I et de massenulle) imposent plusieurs systdmes
d'axes. Pour uneparticule
despin 1/2
[es choses sesimplifient
du fait que toutes [espolarisations
sontpermises,
doncqu'on
peutchoisir,
pour [es faisceaux incident etdiffus6,
un seulsystdme
d'axes afin de dbfinir [es stats de base despin.
Le
plus simple
est deprendre
l'axe Ozperpendiculaire
auplan fl,
de d6finir Ox comme intersection de fl etPi
siPi existe,
ouOy
d'unefapon
semblable siP~ existe,
d'ofi le triddreOxyz qui permettra,
avec [es conventionsadmises,
de d6finir (es stats de base desspineurs
et [esop6rateurs
despin
habituels«x
iii iii
my -i iii
«zi iii
Les forces
qui jouent
un r01e essentiel dans ces Etudes sont61ectromagnbtiques (et
fortes pour [esneutrons),
ellespermettent
donc (essym6tries gbom6triques
parrapport
I unplan,
un axe ou un
point.
Ellespermettent
aussi l'inversion dutemps, appe16e
par la suitesym6trie temporelle T,
etl'application
du th60rdme der6ciprocitb.
Lessp6cimens prksentent
lasymbtrie temporelle,
mais celle-ci fait coinciderrespectivement k/
etk]
avec-k~
etki,
donc de toutefapon (sauf
sik;
etk~
sontsuperposks,
c'est-I-dire enrktrodiffusion,
casqui
sera examinkskparkment)
elle nepeut
pas existerseule,
il faut luiadjoindre
l'une dessymktries A~
ouPi qui
fait coincider [es vecteurskl'
etkl'
associks auproduit
dessymktries
avec k~ et
k~.
Ainsi l'ensembleexp6rimental
peut satisfaire auxsym6tries produits (ou globales) TA~
ouTPI
mais nepeut
pas satisfaireskparkment
I chacune d'ellesT,
A= ouP,.
Le casTA~
demande que la diffusion soit enposition
de rkflexion.D'autre part la
symktrie temporelle
entraine l'inversion de tous [es momentscinktiques,
elle
exige
le retournement de H si celui-ci estprksent.
II faudra alors lui associer unesymktrie qui permette
de rktablir lechamp magnktique
dans sa directionpremidre
enchangeant
le sensdes moments
cinbtiques
d'axeparalldle
I H : soit lasymktrie TA~
avec H nkcessairementperpendiculaire
I l'axeA~,
soit lasymbtrie TPj
avec H n6cessairement dans leplan Pi (plan Oxz).
En
pr6sence
deH,
et sans utiliser lasym6trie temporelle,
la mdme d6marche montre que le seulplan
desymhtrie possible
pour l'ensembleexphrimental
est leplan P~,
H htant alorsn6cessairement
perpendiculaire
hP2
doncparalldle
h Ox. Laprbsence
d'un fortchamp 61ectrique
E entrainerait aussi ladisparition
d'une hventuelleisotropie
desspbcimens mais,
Il'opposb
deH,
son sens ne doit paschanger
lors d'unesymktrie temporelle.
Laplupart
de cesconsidhrations ne font pas intervenir le
type
despin (I
ou1/2)
desparticules.
3. Transformations.
On va examiner maintenant (es transformations des htats des
particules
despin 1/2
sous l'effet des diffhrentessymktries
blhmentairesT, A=, Pi, P~.
En fait onn'explicitera
[es coordonnkes despin
que pour laparticule
diffuske et on excluera toutepossibilith d'kchange.
Oncommencera par une remarque sur ces transformations. On peut caracthriser la
position
angulaire
F d'un corps par [es rotationsqui
l'amdnent d'uneposition
Dfixbe,
lespineur
assoc16 I D 6tant fixk
kgalement,
I laposition
considkrke F. Ces rotations forment deux ensembles off dans chacun on peut passer continfiment d'une rotation I l'autre et tels que (esspineurs
assoc16s I F diffdrent d'un facteur I. Cela semble apporter unecomplication compar6
I larepr6sentation
vectorielle utilisbe pour [esspins
I. Mais d'une part (essymbtries
temporelles
ou parrapport
I unplan
nepeuvent
dtre r6duites par continuit6 aud6placement nul,
et de l'autre lasymbtrie
d'axe d'ordre2, qui
permet cetter6duction, peut
dtre effectu6edans un sens ou dans
l'autre,
cequi correspond, quand change
le sens derotation,
I unemultiplication
desspineurs
finaux par I. On est donc libre demultiplier
par + I ou-I la transformation
spinorielle
U~ associbe I lasym6trie,
toutefois le mdmesigne
6videmment doit dtre utilis6 pour (es transformations
appliqu6es
aux deux orientations duspin,
avant etaprds
la diffusion de laparticule
celle-ci sera caractbrisbe parl'opbrateur
U~.
D'ailleurs, puisque
l'effet de lasym6trie
est dechanger
U~ enU~. U~. U/
~, onpourrait
mdme
multiplier
U~ par tout nombre r6el oucomplexe.
On 6tudiera d'abord l'effet sur (es
spineurs
q~~, q~_ de la transformation discontinue » T. Lasym6trie temporelle
entrine le th60rdme der6ciprocitk d'emploi
trds commode. Sa d6monstration se trouve dans laplupart
des livresqui
traitent de la diffusion on trouvera en[2]
une d6monstration moinsrigoureuse
que d'autres maisparticulidrement simple
etqui
montre bien la
g6n6ralit6
de ce th60rdme et sa relation avec lasym6trie temporelle;
cependant
comme lapartie
relative auspin
y est trait6e trdsrapidement
on va y revenir.On sait que la
sym6trie temporelle peut s'exprimer,
enadoptant
les stats de base desspins habituels,
par~°'
(1 ((
~ ~°'
(i
o
((' (
o
-1((
~ ~°'(
o i
((' (i
o(
~~~off K
d6signe
laconjugaison complexe
et off la matriceporte
sur [es ktats despin
dechaque particule
despin 1/2.
On considdrequ'en
subissant la diffusion uneparticule
passe d'un canal d'entr6e dans un canal de sortie. Donc contrairement I une dkfinitionplus
courante off un canal est assoc16 I un type d'6volution de laparticule,
diffusionblastique
parexemple,
la subdivision des canaux est bienaugmentbe
ici et leur nombre estbeaucoup plus grand
: uncanal sera caractbrisb par a
(bnergie, quantitb
de mouvement oudirection,
mais de sensindbtermink,
ce sens Etant fixk par le fait que le canal est d'entrke ou desortie)
et par le nombre «, celui-ci dkterminant l'btat de base despin
etauquel
on affectera la valeur+ I ou I suivant l'ktat
(avec
«_= «, «
employs quand
ce nombre interviendracomme un facteur dans un
produit,
«_quand
il caract6risera uncanal).
Les autres canauxqui
interviendront seront
d6sign6s
par a'«',
a " « ". On d6termineral'amplitude
q~ assoc16e I un canal Ipartir
de la fonction d'onde q~(a
« exp(e
2vikr~, ). (4
vu~,
)~
~'~rjj
~P~,, avec s =
I pour l'onde incidente et + I pour l'onde
diffus6e,
off~P~,
est la fonction d'ondepartielle
dudiffuseur,
r~, la distance au diffuseur de laparticule qui
diffuse et u~, sa vitesse. La transformation(I),
sous la forme du deuxidmemembre,
fait passer d'un ktatd'amplitude
q~(
am)
=
I « arrivant » par le canal
a « I un stat
d'amplitude
q~(a
«_)
= «
dans le canal a«_ et « sortant» du fait de la
conjugaison complexe (qui
nechange
pas«, nombre
r6el).
Une onde
d'amplitude
I arrivant seule par le canal a«_donnera,
ensortie,
unecomposante
not6eS(a' ml,
am danschaque
canal a' ml Par lasym6trie temporelle,
onpasse de
chaque
canala'ml
en sortie I un canal a' «' en entr6e off se trouve une source«' S*
(a' ml,
am et du canal en entr6e a «_ I un seul canal am en sortie off se trouveune onde diffuske
d'amplitude
«. Onpeut
consid6rer que [esamplitudes
« ou 0 dans [escanaux en sortie a" «" sont dues aux sources «'.
S*,
donc«.I~,,,«' S*(a'«',a«_).S(a"«",a'«')=8(a",a).8(«",«).
M 12 DIFFUSION
tLASTIQUE
DE PARTICULES DE SPIN1/2
1685En
appliquant, aprds
et avantdiffusion,
la conservation au cours dutemps
duproduit
scalaire de deux fonctionsd'onde,
on obtient :I~,,,S*(a'«',a«_).S(a'«',a"«")=8(a",a).8(«",«)
I condition que l'6mission se fasse
pendant
une dur6elimit6e,
de telle sortequ'aux
deux instants pourlesquels
la conservation estappliqude
lesparticules soient, aprds diffusion, uniquement
dans des canaux de sortie et, avant,uniquement
dans des canaux d'entr6e. Losdeux demidres relations conduisent
finalement,
comme lesystdme
de fonctions de baseS est
complet,
Il'expression
du th60rdme derkciprocitk
pour lesparticules
despin 1/2
:S(a'«',a"«")=«'.«" S(a"«",a'«'). (2)
On va studier maintenant la
fapon
de faire secorrespondre
[esspineurs
dans [essymbtries gkombtriques.
II faut dbterminer des matrices U~ dechangement
d'« axes » desspineurs,
de tellefapon
que (esexpressions
U~ des lois de l'bvolution duspbcimen
et de la diffusion de laparticule
soient les mdmesaprds
lasymbtrie
avec (es nouveaux axesqu'avant
avec [es axes dedbpart.
On commencera par le cas dessym6tries A,
«continues »,puis
celui dessym6tries
C par
rapport
I unpoint
pour traiter le cas dessym6tries P, qu'on peut
consid6rer comme desproduits
AC. Pour [essym6tries A,
d'ordredeux,
il suffit de suivre l'6volution desspineurs
dans une rotation d'un demi-tour autour de A on sait que (es transformations U~~ sont
donn6es par (es matrices 6crites au
d6but,
I un facteur ±Iprds.
Lessymbtries
C laissent invariants [es moments
cinbtiques,
[eschamps
etdip61es magnbtiques,
tandisqu'elles changent
designe
[eschamps
etdip61es blectriques
si on suppose que [escharges 61ectriques
restentinchang6es,
cequi
est normal. On peutprendre
pourU~c
la matrice unitb :pour deux ktats
qui
secorrespondent
parC,
onpeut prendre
de mdme valeur [esspineurs
d'une
particule
its kvolueront de la mdmefapon
et resterontkgaux
au cours dutemps. (En
cequi
conceme [esphotons,
[esamplitudes
relatives a d6finies page517,
article[Ii,
nechangent
pas
quand
on effectueC,
il en est de mdme pour [es coefficients dediffusion).
Onappellera
assoc16es (es
symbtries
A et Pqui
secorrespondent
parC,
car elles sont assoc16es I la mdme matrice U~. D'une autrefapon
on peut dire que [essymbtries
P fontchanger
designe
[esmoments
cinbtiques respectivement paralldles
I cesplans
et laissentinchang6s
(esperpendicu-
laires. Il taut
qu'il
en soit de mdme pour [esop6rateurs
despin correspondants.
PourPi, qui
estparalldle
IOxz,
comme «~ commute kvidemment avec lui-mdme et anticommuteavec «~ et «~, on pourra
reprbsenter
l'effet de cettesymktrie
parl'opkrateur
«~.U~~, ml
On a donc pour
Pi
unopkrateur
U~~ et une transformation
~/
~/-1
0 -I ~~~~~,
,, ,,,~
, ,,~~,,
,, ,,j
~~~~ = ~ = b W_, ~Y W_ = W W
~ a W
,
~Y W
' '
~l
0
puisque
ii iii iii+ i ii+ - iii i iii i ii ii
iii
(on distingue
par a et b [es deuxpositions
de la surface et des atomes dans la masse dusp6cimen,
avant etaprds
unesymktrie
par rapport I un axe ou I unplan).
On a de mdme pourP~ l'opbrateur
U~~ et la
transformation,
mais cette fois sans lapermutation
a'- a
",
du fait que (es directions de k~ etk~
ne sont pasinterchang6es
:Ill Ill
etSb(«"«",«~«~)=Sa(«"«",«~«~). (4)
Pour la
sym6trie A~,
on al'op6rateur
U~~ et la transformation :I('
°
(
et
Sb(a'«",a"«')=«',«" S~(a"«",a'«'). (5)
0 -1
II est
simple
etphysique
de caractbriser [esopbrateurs
U~ par leur effet sun [es momentscin6tiques,
mais il seraitplus rigoureux
etg60m6trique
de voir leur effet sur [es rotations infinit6simalesd'angle d@j, d'op6rateur
1+I.1«~.
doj/2 (1
btant ici la matriceunitb).
Cependant
ces deuxpoints
de vue sont trds voisins : le momentcin6tique
est lib I la variation de la fonction d'onde entrain6e par une rotation infinimentpetite.
Pour ce
qui
va suivre onprbcise
(es notations : dans laparenthdse
relative I S vient I droite le canald'entr6e,
Igauche
celui desortie,
a' et a " caractbrisent les directions(et
non lesens)
des faisceaux que le canal soit d'entr6e ou de
sortie,
et seulement cesdirections, puisqu'on
ne s'intkressequ'aux
diffusionsblastiques
etqu'on
ne conserve doncqu'une partie
des canaux.Pour suivre
plus
aiskment l'utilisation des relations(2), (3), (4), (5)
entre [es termesS,
on se souviendra que, dans cesrelations,
[esspins
des voies d'entr6e et de sortieaprds sym6trie
sont d6terminbsrespectivement
par [esspins
des voies d'entr6e et de sortie avantsym6trie
pour lessym6tries g60m6triques,
alors que pour lessym6tries
faisant intervenir T its sont d6terminbsrespectivement
par lesspins
des voies de sortie et d'entr6e.Dans
l'application
de ces transformations on se limitera aux moments d'ordre deux(dont
on a
rappels l'importance
dans l'article[I]),
c'est-I-dire auxquatre
61bments (q~(
a I q~*(a j ) (avec
I,j repr6sentant
+ ou) apparaissant
dans la matrice densit6 likeaux
spins, qu'on appellera paramdtres
etqu'on
condensera en(q~,.
q~j*)
pour laparticule
incidente et(q~).
q~j*)
pour la diffus6e. Les coefficients de diffusion sont [es termes de la matrice 4 x 4qui
lie (es 4paramdtres (q~)
q~j *)
aux 4paramdtres (q~,
q~j*)
; ils sont de la formeS(a
" « I', a' « S*(a
"«I',
a'«() qu'on
pourra,puisque
a' et a "gardent toujours
la mdme
place,
condenser en(«l'«() («I'«()*,
parexemple (+ ) (+
+)*
si«I'=
«I'= «(
= + I et
«(
=
I.
Ce
qu'on recherche,
ce sont [es relationsqu'il peut
y avoir entre [es coefficients dediffusion,
selon le groupe desym6tries auquel
satisfait l'ensembleexp6rimental.
De mdmequ'en klectromagnktisme
ces coefficients sont au nombre de 16. De mdme on peutremplacer
[es quatre tenures de la matrice
densitk,
dont deux sontcomplexes,
par des combinaisons linkaires rbellesqu'on appellera
encoreparamdtres
de Stokes :I
=
iv~+ v~l>
+iv~-
V~*>M"
(iP+ iPi)
+(iP- iPl)
c
=
jq7~, q7fj jq7_ q7*j
s=
((~P+
w*) l~P+,
~P
*I)li
Quand
cet S ne sera pasgroupb
avecM,
C et I etrisquera
d'dtre confondu avec [es Sprbcbdents,
onrappellera qu'il
estparamdtre
de Stokes. Cesparamdtres
sontindbpendants
on peut donc s'attendre h ce
qu'il
y ait 16 coefficients rbelsindbpendants
dans le casgbnbral, quand
ledispositif
et (esspbcimens
neprbsentent
pas desymbtries (statistiques
pour [essp6cimens)
ouquand
leurssym6tries
ne s'accordent pas entre elles. On ne peut alors den endire de
plus
et bien que cettepossibilit6
seprbsentera
danschaque paragraphe
onn'y
reviendra pas.
Quant
aux autrespossibilitbs,
on [es 6tudiera en [es caract6risant par le groupe dessymktries
communes audispositif
et auxspkcimens. Chaque
groupe d6termine d'unefapon univoque
des relations entre [es coefficients ; II peut se retrouver dansplusieurs
paragraphes
mais ne serad6tail16,
auplus, qu'une
seule fois.bt 12 DIFFUSION
#LASTIQUE
DE PARTICULES DE SPIN 1/2 1687Le passage des
paramdtres (q~,,
q~j*)
auxparamdtres I, M, C,
S est essentiellement dutype
A= u + u, B
= u u si
iii'ii
-iii iii iii11
on a
On effectuera cette transformation sur [es 4 sous-matrices 2 x 2 de la matrice 4 x 4
dont,
deplus,
la dernidre colonne seramultiplibe
par I et la demidreligne
par I, pour tenir compte du dknominateur duparamdtre
de Stokes S.On
peut
maintenant btablir [esrelations,
selon [es groupes desymktries,
entre [escoefficients.
4. DiRusion dans la direction de rkflexion
spkculaire.
Le
dispositif
admet toutes [essym6tries g60m6triques A~, P,
etP~.
4.I MILIEU (ISOTROPE) SANS PLAN DE SYMtTRIE. Contrairement au
titre, ici,
le milieudiffusant,
c'est-I-dire celui dusp6cimen,
n'a pas besoin d'dtreisotrope statistiquement.
Lessymktries
contenant P sontexclues;
la seulesymktrie statistique
Ilaquelle
l'ensembleexp6rimental
peut satisfaire estTA~,
(esspkcimens
devant admettre 6videmment lasymbtrie
A~. On faitjouer
(es transformations(2)
et(5)
en s6rie.Aprds
cesopkrations
:Sb(a"«',a'«")=S~(a"«",a'«'); (6) mais,
comme dans[I],
cette distinction entre a et bdisparaitra, aprds
la moyennestatistique qu'il
faudra faire sur [essp6cimens
pour obtenir [es moments d'ordre deux(S,. S?),
siSj
et S~* sont tous [es deux dutype
a ou dutype
b.D'aprds (6)
on a(«I'«() («I'«()*
=
(«(_ «I'_ ) («(_ «I'_ )*
Deux coefficients sontbgaux quand
ils secorrespondent
par lapermutation
des btats despin
d'entrbe et de sortie suivie d'unchangement
d'un btat dansl'autre,
I la fois danschaque parenthdse.
Tous [es coefficients
s'expriment
alors en fonction des 4 coefficients r6els(+
+(+
+)~
"
(~ ) (~ )~, (+
+(~ )~
"
(~ (+
+)~, (+ ) (+ )~,
(-
+(-
+)*
et des 3 coefficientscomplexes (+ (-
+)*, (+
+) (+ )*
=
(- (+ )*, (+
+(-
+)*
=
(- ) (-
+)*
et de leursconjugu6s.
II y a donc10
paramdtres
rkelsindkpendants.
On a donc pourTA~.
et pour [es
paramdtres
de Stokes :I' ~l
bj b2 b3
~
M'
hi
a~b~ b5
MC'
b~ -b4
a~b~
C ~~'~S' b~
-b5 b~
a~ S4.2 MILIEU PR#SENTANT DES PLANS DE SYMtTRIE. L'ensemble
expbrimental
peutprbsen-
ter [es
sym6tries TA~ (cas qui
vient d'dtrevu), TPI, P~ (cas
traitksplus loin)
ou la somme de deux de cessymktries,
cequi
entr#ne la troisidme: eneffet,
parexemple, TA~,
TPi =
TTA~ Pi
=
P~ puisque symbtries temporelle
etgkom6trique
sontpermutables
et que TT= I.Donc,
comme dans[I],
on ne traitera dans ceparagraphe
que du groupeTA~+P~.
Les relations(4)
et(6)
doivent dtre satisfaites et la matrice 4 x4 doit dtre invariante par la transformation(4) qui
permute tout ktat despins
en l'autre +-
Tous [es coefficients
s'expriment
alors en fonction des 4 coefficients rkels(+
+) (+
+)~
"(~ (~ )~, (+
+) (~ )~
"
(~ ) (+
+)~, (+ ) (~
+)~
"
(-
+) (+ )*, (+ (+ )*
=
(-
+(-
+)*
et du coefficientcomplexe
(+
+) (+ )*
=
(- (-
+)*
=
(- (+ )*
=
(+
+(-
+)*
et de SonConiuguk.
II y a donc 6
paramdtres
rkelsindbpendants.
On a donc pourTA~
+P~.
~~~ '~~l
(+
+)(+
+ )*(+ )(+
)*(+
+)(+
)*(+ )(+
+ )*~~+ '~~ l l~l ~?l
=
(+ )(+
)*(+
+)(+
+ )*(+ )(+
+ )*(+
+)(+ )* If- Pt PI
PI*) (+
+)(+
)*(+ )(+
+ )*(+
+)(-
)*(+ )(-
+)*
p+pi
~g~j~j ~j*j (+ )(+
+ )*(+
+)(+
)*(+ )(-
+ )*(+
+)(- )* j~_ ~j j
et pour [es
paramdtres
de Stokes~, ai 0
b~
0$ ~ ~ ~ ~~' $
~ ~~'~S' 0
-b5
0 a~ S4.3 RLTRODIFFUSION. On a vu
qu'en
rbtrodiffusion l'ensembleexpbrimental prbsente
lasym6trie
T seule ; on s'intkresse d'abord au casoff,
en l'absence deplans
desym6trie
pour lespbcimen,
cettesym6trie
est la seule quepr6sente
l'ensemble. l'incidence normale ayant 6tk 6tudike en[I]
et devant l'dtre un peuplus
loin pour (esparticules
despin 1/2,
on neconsidbrera que l'incidence non normale. Dans l'article
[Ii
on avait oublib ce casgknkral qu'on
traiterapidement
en note (~). Cequi
se passe dans le cas T a 6t6 trds 6tud16[3-5]
d'abord pour [es Electrons
puis
pour [esphotons
I propos de la localisation faible. Le faitint6ressant,
pour ladiffusion,
est que l'indicatricepr6sente
unepointe plus
ou moinsmarqu6e
et
plus
ou moinslarge
dans la direction de la r6trodiffusion. En effet si onpeut d6composer
la diffusion entrajets 616mentaires,
Ichaque trajet
peut dtre assoc16 le mdme chemingbombtrique,
mais parcouru en sensinverse,
ces deux parcours sontcoh6rents,
leurs contributionss'ajoutent
enamplitude
mdme pour un milieu diffusant d6sordonn6. En rktrodiffusion a' et a" sontconfondus,
d'autre part la surface et laposition
des atomesrestent
inchangkes,
par contre [esspins
de ces atomes sont inversks. Si [esspins
de tous [es(')
Pour (es ondes61ectromagnbtiques,
onapplique,
comma dans [Ii 4.I, lc thbordme derdciprocitd
aux deux points
Oj
etO(,
alors confondus, off l'on met deux sources E~ et E~ qui crkent deux composantes deschamps
diffusdsE(
etEj (rbponses respectives
h E~ et E~). Cesrbponses,
si elles dtaient mesurdes par rapport ausystdme
d'axes associd aux ondes incidentes donneraient a~ = a~~
mais en Ii
on doit
repdrer
[esrbponses
par rapport aux axes des ondesdiffus6es,
il en rbsulte unchangement
de signe de l'axe o'x' (ouo'y')
et on a a~~ = a~~. C'est la mdme relation qu'en [1] 4.Iqui
entrainekgalement [es relations ill 4 (7) et (7') relatives, elles, au cas TA~. Ainsi en
61ectromagn6tisme
(es relations d'ordre 2 sort les mdmes pour T et TA~. Il en est de mdme pour T+ P2 et TA~ + P2.Pt 12 DIFFUSION
#LASTIQUE
DE PARTICULES DE SPIN1/2
1689atomes du diffuseur sont
nuls,
ouplus pr6cisbment
si le diffuseur est dans l'ktat fondamentalet que cot stat n'est pas
d6g6n6r6,
l'6tat dusp6cimen
estinchang6
par lasym6trie
T;
dans cesconditions,
ou si l'effet de cesspins
estn6gligeable
sur ladiffusion,
onpeut
effectuer cette
sym6trie indbpendamment
sur [es deux diffusions 616mentaires assoc16es hchaque parenthdse:
pour [esparticules
despin 1/2,
la relation(2)
montre que deuxcoefficients sont lids s'ils se
correspondent
par lapermutation
des btats despin
suivie d'unchangement
de tout stat dans l'autre danschaque parenthdse s6par6ment,
donc(+ )
=
(+ )
= 0
=
(-
+)
et(+
+=
(- ).
Lespin
de laparticule
diffus6e n'est alors pas concemb par cette diffusion. Mais engbnhral
les atomes ont desspins
nonnuts,
les liaisonsqu'introduit
T n'existeront que si lapermutation
et lechangement
sont faits dans (es deuxparenthdses
I la fois : [es coefficientsqui
sont lids sont alorsbgaux
s'ilscorrespondent
I unnombre total d'btats +
pair, opposbs
autrement. II y a donc 4 coefficients rbels(+
+(+
+)*
~
(- (- )*, (+ (+ )*, (-
+(-
+)*, (- (+
+)*
~
(+
+) (- )*
et 3CompieXes (+ ) (-
+)*, (+
+(+ )*
=
(- ) (+ )*,
(+
+(-
+)*
=
(- (-
+)*
et leursconjugu6s,
soit 10 coefficients r6elsind6pen-
dants pour la
sym6trie
T et on a :et
~' ~l
~~l ~~2 ~~3
~$~ ) ~ ~ ~ $ ~~'~
S'
b~ b5 b~
a~ SEn diffusion non
normale,
si le milieuprksente
desplans
desymktrie,
l'ensembleexpkrimental
peutpr6senter
le groupe desym6tries
T +P~,
pourlequel,
outre la relation(2),
la relation
(4)
doit dtre satisfaite. II y a 4 coefficients r6els(+
+) (+
+ *=
(- ) (- )*,
(+
+) (~ )~
"
(~ (+
+)~, (+ ) (+ )~
"
(~
+) (~
+)~, (+ (~
+)~
"
(-
+) (+ )*
et I coefficientcomplexe (+
+(+ )*
=
(- ) (-
+)*
=
(+
+) (-
+)
*=
(- (+
* et sonconjugu6,
soit 6 coefficients r6elsind6pendants.
On a donc pour T +
P~
et
~, at 0
b~
0~
M, 0 a~ 0
b5
M,
c'
-b~
0 a~ 0 c~~°~
S' 0
b5
0 a4 S4.4 DIFFUSION vERs L'AVANT ou L'ARRItRE EN DIFFUSION NORMALE. L'introduction de la diffusion vers l'avant est en contradiction avec la condition
restrictive, poske
audbbut,
d'une diffusion vers le milieu incident. Son Etude estcependant
n6cessaire si on veut traiter lecas de la diffusion dans la masse vers l'avant. C'est l'occasion de revenir d'une
fapon g6n6rale
sur la diffusion dans la masse. L'introduction de la
surface,
en interdisant l'interversion desmilieux,
ne faitqu'exclure
lapossibilit6
dessym6tries g60m6triques qui
font coinciderk(
etk] respectivement
aveck~
etk;
ou-k;
etk~
maiscelles-ci,
mdme suivies de lasym6trie
Tqui
fait coincider alorskl'
etkl' (correspondant
I la transformationproduit) respectivement
aveck;
etk~
ouk~
etk,,
ne peuvent pas redonner ledispositif
dedkpart,
saufquand k~
= k~
(en rejetant k~
=k;
=
0).
En somme, sauf en diffusion versl'avant,
l'introduction de la surface ne fait pas
disparaitre
desymktries possibles
pour ledispositif.
On se limite I l'incidence
normale,
cequi
suffit pour l'ktude de tous [es cas de diffusiondans la masse vers l'avant. On regroupe diffusion vers l'avant et rktrodiffusion en incidence
normale parce que pour ces deux cas, et pour eux
seuls, apparait
un nouvel axe desymktrie qui
est un axe de r6volution pour ledispositif
etqui peut
dtre pourl'ensemble,
selon (esspkcimens,
un axeA~ d'ordre2,
un axeA~
d'ordre n(n
est diffbrent de2),
un axe derkvolution A~.
Cependant
il faut traiterspbcialement
la diffusion vers l'avant. On nepeut
pas, parexemple,
la consid6rer comme un cas limite de cas vus ici eneffet,
pour que la diffusion vers l'avant se fasse dans le milieuincident,
faisceaux incident et diffus6 doivent dtre rasants, mais alors la surfacegarde
un r61eessentiel,
et mdme elle annule lerayonnement
dans sonvoisinage
et dans le milieu diffusant deplus
dans ces conditions ledispositif
n'admettrait pas l'axe de rkvolution dont il vient d'dtrequestion.
Le moddle I deux milieux occupant chacunun
demi-espace, adoptb
dans cetarticle,
n'est pas nonplus adaptk
I ceprobldme
: ilconduit,
dansl'application
du thkordme derkciprocitk,
Iprendre
unpoint
dans chacun desmilieux,
cequi
semble peu intbressant pour 6tablir des relations entre [es coefficients etn'apporte
que desinforrnations sur l'intbrieur du milieu
diffusant,
non recherchbes ici.Par contre on peut
prendre
un moddleplus blabor6, qui
est souvent une bonneapproximation
dudispositif expbrimental
pour l'btude de la diffusion dans la masse on rbduit le milieu diffusant I une trancheM~ baignant
dans le milieu non diffusant et limitke par deuxplans paralldles, perpendiculaires
aux vecteursk, (ou k~).
Onapplique
le thbordme derkciprocitk
I deuxpoints
se trouvant tous [es deux dans le milieu nondiffusant,
situks de part et d'autre deM~
et Ibgale
distance de sonplan
mkdian. Cela revient I faire unesymbtrie
T
aprds laquelle
ilfaut,
comme on l'a vuplus haut,
que [es vecteurs finauxkl'
etk]
coincident avec k~ etk~,
cequi
estpossible
siM~
admet pourplan
desymbtrie statistique
son
plan
mkdianP~
ou pour axe desymktrie statistique
une droiteA~
contenue dans ceplan.
En
rbsumb,
en incidence norrnale, alors que pour la diffusion vers l'arridre l'ensembleexpbrimental
atoujours
lasymktrie
T, pour la diffusion vers l'avant ilpeut prbsenter,
mais pasnbcessairement,
[essymbtries TA~, TP~
etTA~+ TP~, qui
sontbquivalentes
ITP, TA=
etTA~
+ TP(P reprbsentant
aussi bienPi
queP~, Equivalents
dans cecas).
II reste I introduire [es
symbtries gkomktriques
:A~, A~,
A~ et P. S'il y aplusieurs symbtries A~
telles quel'angle
entre [es deux axes soit @, cela entraine un axeA~
si«lo
est un entierp, un axe
A~
si«lo
est un rationnelu/u (u
et u entierspremiers
entreeux)
et un axeA~ s'il est irrationnel s'il y a
plusieurs
axesA~,
parexemple
A~~ et A~~, cela entraine l'existence d'un axe A~~unique
off n~ est leplus plus petit
corrtrrunmultiple
de nj et n~. Les relations entre coefficientsqu'entrainent
cessymbtries
sont [es mdmes que la diffusion soit vers l'avant ou versl'arridre,
cequi
rbsulte dusystdme
d'axesunique (l'axe
ozbtant
paralldle
Ik;)
et n'est donc valable que pour [esparticules
despin 1/2.
Lesparamdtres
(q~~. q~~*),
forrnant une base dereprbsentation
des rotations autour de oz, sont trds bienPt 12 DIFFUSION
ELASTIQUE
DE PARTICULES DE SPIN 1/2 1691adaptks
au casprksent
ceuxqui
se combinent entre eux sous l'effet de la diffusion doiventappartenir
I la mdmereprksentation
irrkductible.On va voir d'abord [es cas off intervient une seule
symktrie.
Lessymktries
T etP seules sont btudibes ailleurs.
Si A~ est la seule
symktrie
del'ensemble,
(es relations(((i
et(12)
sont valables :(v~l v~l*)
=(+
+(- )* (v~+, v~?)
(ll) (9~l 9~l*)=(--)(++)* (~D- ~Dl)
l~Pl ~Pl*1
~
jj(+
+(+
+)* (+ (+ )* j
l~P+ ~Pll
l~Pl ~Pl*1 (-+)(-+)* (--)(--)* l~P~ ~P?I ~j~~
Quand
lasymbtrie
A~ estseule,
il luicorrespond
6 coefficients rkelsindkpendants.
Lasym6trie A~
donne un rbsultatidentique
IA~
aussi bien pour [esparticules
despin 1/2
que despin
I.Par contre pour
A~, qui
est confondu avecA~
et seulement pour [esparticules
despin 1/2,
(q~~
q~?) engendre
la mdmereprbsentation
irrbductible que(q~_
q~f) qui
est diff6rente de lareprbsentation
unitbqu'engendre (q~~
q~i
ou(
q~_ q~? ), (I I')
et(12)
sont valablesavec :
l~Pl ~Pl*1
~
jj(+
+) (- )* (+ (-
+)* j
l~P+
~P?I
~jj,~
j~pi ~pj*j (-
+(+ )* (- (+
+)* j~p_ ~p11
C'est aussi ce que donne la relation
(5). Quand
lasymbtrie A~
estseule,
il luicorrespond
8 coefficients r6els
indkpendants, puisque
dans la matrice des coefficients deII')
[es terrnes des deuxdiagonales
sontconjugu6s
l'un de l'autre(2).
II faut maintenant combiner ces
sym6tries.
Lessym6tries
contenant P seront 6tud16esplus
loin. La transformation T, par [es relations
(2),
donne pour [es coefficientsapparaissant
dans('i), (11'),
'2(+
+(+
+)~
"
(~ ) (~ )~
~~(+
+(~ )~
"
(~ (+
+)~ qUi
devient donc rbel ; ii en est de mdme pour la
sym6trie TA~ puisque A~ n'apporte
aucune informationsupp16mentaire
sur ces deux coefficients. Enrbtrodiffusion,
ii ne resteplus
que4 coefficients rkels
indkpendants
pour T +A~
ou T +A~
et 6 pour T +A~.
Pour la diffusionvers
l'avant,
outreA~,
A~~, A~, ii peut y avoirTA~
seule ou avec dessym6tries
A et on a les mdmes relations que pour T: pour les groupes
TA~
+A~, TA~
+A~
ii y a 4coefficients
ind6pendants
et 6 pourTA~
+A~.
4.5 MILIEU PRtSENTANT DES PLANS DE SYMfiTRIE. Les
symbtries
offapparait
P sontnombreuses :
P, TP, A~
+P, A~
+ TP,A~
+P,
A~ + P, A~ + T +P,
etc. on ne cherchera pas h les studier routes. Lasymbtrie P, qui
sera vueplus
loin avecP~,
entraine (es relations(
+ +) (
+ +)*
~
) ( ) *, (
+ +) ( )
*~
( ) (
+ +) *, (
+) (
+)*
~
+
(
+*,
+ + * =(
+) (
+) *,
relationsplus
nombreuses que cellesassoc16es 1 T donn6es
plus haul, lesquelles
sont routescomprises
dans cette dernidre lisle. On pourra donc btudier facilementchaque
casparticulier.
Parexemple
le nombre de coefficients(2) Pour (es
photons
et pour cettesym6trie
A~, comme (es quatreparamdtres
nechangent
pasaprds
une rotation de II autour de Oz, ils appartiennent I la mdme
reprbsentation
unitb, cequi
n'entraineaucune relation
particulidre
entre les coefficients et fait que, dans ces conditions, la transformationTA~ est la mdme que T. Cela permet de reprendre la discussion du
paragraphe
4.2.I de l'article [I] sur des basesplus
6tendues enadoptant
le dassement dessym6tdes possibles
ktabli dans ceparagraphe.
JOURNAL DE PHYSIQUE T I, M12, DkCEMBRE 1991 67