HAL Id: jpa-00208709
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Submitted on 1 Jan 1977
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Influence des collisions élastiques sur les propriétés énergétiques d’ions confinés dans une trappe
électrodynamique
J. Andre, F. Vedel
To cite this version:
J. Andre, F. Vedel. Influence des collisions élastiques sur les propriétés énergétiques d’ions con- finés dans une trappe électrodynamique. Journal de Physique, 1977, 38 (11), pp.1381-1398.
�10.1051/jphys:0197700380110138100�. �jpa-00208709�
INFLUENCE DES COLLISIONS ÉLASTIQUES
SUR LES PROPRIÉTÉS ÉNERGÉTIQUES D’IONS CONFINÉS
DANS UNE TRAPPE ÉLECTRODYNAMIQUE
J. ANDRE et F. VEDEL
Interactions
Ioniques,
Université deProvence,
Centre de StJérôme,
13397 Marseille Cedex4,
France(Reçu
le 23 décenlbre1976,
révisé le13 juillet
1977,accepté
le27 juillet 1977)
Résumé. - Nous avons précédemment établi des
équations spécifiques qui
ont étéappliquées
àun modèle de collision à une dimension. Ces
équations
sont utilisées, ici, avec différents modèles plusréalistes. Une
partie
de cet article est consacrée àl’exposé
d’un modèle tridimensionnel et à la recher- che des modèles s’en approchant. Ceux-ci permettent d’évaluer laperturbation
des collisions élasti- ques sur larépartition énergétique
des ions confinés. Certains paramètres, très utiles enspectroscopie
sont
plus
spécialement étudiés :dispersion
des vitesses ioniques, paramètres de forme de la distri- bution des vitesses et température des ions. L’étude numériqueprécise
l’incidence de la nature du gaz collisionnel sur ces paramètres. Elle montre enparticulier,
que latempérature
ionique croît avec lamasse
atomique
du gaz etqu’il
estpossible
de remédier à cet effet par l’introduction d’un gaz tamponléger.
Abstract. 2014
Specific equations
werepreviously
established and wereapplied
to a one-dimensional collisional model. These equations are now used with various more realistic models, such as three- dimensional orequivalent
ones. They are used to study the effects of elastic collisions on theenergetic properties
of stored ions. Some of the parameters which are usefull for spectroscopy are morespecially
studied : standard deviations of ions velocities, shape parameters of the
velocity
distribution and ion temperatures.Computations specify
the influence of the colliding gas nature. Particularly, itis shown that ion temperature increases with the gas atomic
weight
and that it ispossible
to avoidthis effect by the introduction of a
light
buffer gas.Classification Physics Abstracts
07.75 - 05.40
A.
MÉTHODES D’ÉTUDES
1. Introduction. - Le confinement d’ions dans un
champ quadrupolaire radiofréquence [1, 2]
a d’abordété utilisé pour la
spectrométrie
de masse[3, 4, 5], puis
dans desexpériences
dephysique atomique [6, 7, 8, 9],
et despectroscopie
en vued’applications métrologiques [10].
Cette méthodeprésente
en effetplusieurs propriétés
intéressantes pour ces deux dernierstypes d’application :
lespopulations
ioni-ques
peuvent
être confinées durant delongs
inter-valles de
temps
sans collision avec lesparois
de latrappe (appelée trappe électrodynamique),
et sanschamp magnétique
externe. La détection des ions confinés est très sensible[7]. Enfin,
des travaux théo-riques [11, 12]
ont montré que dans le cas de la spec-troscopie R.F.,
lespectre
defréquence
dû à l’effetDoppler
dupremier
ordre est discret. La raie centrale n’est pasélargie
par l’effetDoppler
dupremier
ordre.Le
déplacement
desraies,
dû à l’effetDoppler
dusecond ordre doit par contre être considéré en spec-
troscopie
à ultra haute résolution.Il est
cependant
nécessaire pour ces utilisations de connaître lespropriétés énergétiques
des ions. Ceux-ciont, lors de leur
création,
une certaineénergie
et leurévolution,
enprésence
du seulchamp électrodyna- mique,
a été étudiée[13, 14, 15, 16]. Quand
ils sontconfinés avec
d’importantes
durées devie, l’énergie
est modifiée par les collisions avec le gaz résiduel ou
tampon [9],
et leur étatdynamique
évoluejusqu’à
atteindre une loi de distribution
asymptotique
dontl’étude permet de
préciser
lesqualités
de latrappe
comme source d’ions.
Dans ce
but,
nous étudions lespropriétés énergéti-
ques d’une
population ionique
diluée enprésence
degaz et nous supposons que les interactions se réduisent
aux seuls chocs
élastiques (en particulier,
lacharge d’espace
estsupposée négligeable).
Ce travail fait suite à un article[17] qui présentait
un modèle uni- dimensionnel. Ilcomporte
deuxparties;
dans lapremière,
nous exposons les méthodes de calcul dansun modèle tridimensionnel
(paragraphes
2 et3)
et la recherche de modèles
simplifiés (paragraphe 4).
Nous utilisons sans démonstration les résultats pro- venant de
techniques qui
sont desimples générali-
sations de celles utilisées dans la référence
[17].
Dansla seconde
partie,
nous exposons les résultats(théori-
ques ou
numériques)
concernant lespropriétés
éner-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197700380110138100
gétiques
etspatiales (paragraphe 5),
latempérature
des ions
(paragraphe 6),
et nous nous intéressons à leur évolutionlorsqu’on
introduit dans latrappe
ungaz
tampon (paragraphe 7).
2. Etude du processus
régissant
le confinement. - 2.1 CHOIX DES PARAMÈTRES CARACTÉRISANT L’ÉTATDE L’ION. - Dans les trappes couramment
utilisées,
telles que celles décrites dans[2],
leséquations
dumouvement des
ions,
dans unsystème
de coordon- nées cartésiennes fixe(Oz, Ox, Oy)
seséparent
et ontla forme
d’équations
de Mathieu caractérisées par lesparamètres :
où
VAc, VDc, Q
caractérisent lechamp radiofréquence appliqué
et ro etzo la
taille de latrappe (On
a ro = zo
J2).
Pour certaines valeurs de a et q, le mouvement d’un ion est stable
[18].
Il est décrit parl’équation :
Dans cette
expression,
Coi, ak,Pk
sontuniquement
fonctions de a
et q ;
lesconstantes ;
et (pidépendent
de la
façon
dont les ions sont créés et caractérisent le mouvement.Nous choisissons a
pratiquement
nulet q
trèspetit (comme
cela est souvent le cas dans lesappli-
cations à la
physique atomique)
cequi simplifie
les
expressions
sans nuire à lagénéralité
de la méthode.La loi du mouvement est alors donnée par la relation suivante :
Remarque.
-L’état . IRécanique
de l’ion est àchaque
instant caractérisé par les sixparamètres {
;, lpi}.
L’existence de l’axe desymétrie
Oz sembleindiquer
que lesystème
le mieuxadapté
au traite-ment du
problème
est lesystème
de coordonnéescyclindrique [19] (Oz, Or, 0).
Dans un telsystème, l’équation
décrivant l’évolution de la variable rest difficile à
intégrer.
Nous conservons donc unereprésentation cartésienne,
mais en choisissant lesaxes
perpendiculaires
à Oz defaçon plus précise.
En
effets,
une étude de laprojection
du mouvementdans le
plan (Ox, Oy) (Fig. 1)
montre l’existence de directions propres,orthogonales
entre elles et immo-biles. On note
Oxp (resp. Oyp)
lepremier (resp.
second)
axeprincipal.
Enrepérant
l’état de l’ion dans lesystème (Oz, Oxp, Oyp),
on obtient lesystème d’équations :
Posons : Les
paramètres : (u,
ip,0, Sgn)
caractérisent àchaque
instant l’état
mécanique
de l’ion. Ce sont ces para- mètresqui
nousparaissent
lesplus intéressants,
FIG. 1. - Projection du mouvement d’un ion dans le plan (ox, Oy).
[Projection of the ionic motion on the (Ox, Oy) plane.]
les dimensions de la trappe s’introduisent par les valeurs maximales que
peut prendre
leparamètre
Uo. :
(Moz.
Uor,uor)
avec :Le
paramètre
uoZ(exprimé
en m .s - 1) désigne
dans lasuite la dimension de la
trappe.
L’ion touche laparoi
de la
trappe
si et seulement si l’une au moins des deux conditions :u,- >,
u,,, ouu., >
uo, est réalisée.2.2 DÉFINITION DU PROCESSUS. - L’étude faite dans ce
paragraphe
ainsi que dans le suivant est unegénéralisation
de l’étude effectuée sur le modèle unidimensionnel[17] ;
certaineshypothèses
et résul-tats,
classiques,
concernant l’évolution des para- mètres sous l’effet des collisions sont énoncés sansdémonstration. De
plus,
la dilution despopulations ioniques
nous amène ànégliger
les interactions ions- ions devant l’effet duchamp
extérieur et les interac- tions ions-atomes.Ainsi,
nous déduisons des pro-priétés statistiques
à un seul ion celles relatives à lapopulation
entière. SoitDans le cas réaliste où l’ion considéré subit de
temps
en
temps
une collisionélastique
avec des moléculesou atomes de gaz, nous associons à ces interactions les deux
temps caractéristiques
suivants :b ti,
durée del’interaction
ion-atome; At,,
intervalle de temps moyen entre deux collisions. Les conditionsexpéri-
mentales
impliquent
que lesinégalités
suivantes sonttoujours respectées :
Nous affectons de l’indice 1
(resp. 2)
lesgrandeurs
attachées à l’ion
(resp.
atome oumolécule).
Le gaz neutre de densité moyenne, p2, est enéquilibre thermodynamique
à latempérature T2.
La densitéde
probabilité
maxwellienne de la vitesse dechaque particule
de gazs’exprime,
en fonction de celle d’une loi de Gauss centrée réduitefo
par :Ces
particules
se distribuent dansl’espace
desphases
suivant un processus de Poisson de densité P2IX2(x2) [20].
Nous supposons que la section efficace moyenne de collisionsélastiques s
entre l’ion et legaz est constante dans le domaine des
énergies
consi-dérées
(modèle
boules debillard) [20].
Sous l’effet des
chocs,
lesparamètres
du mouve-ment
(u,
(p,0, Sgn)
évoluent defaçon
aléatoire etsuivent un processus de Markov-Poisson. En raison des
symétries
duproblème,
0 est, àchaque
instantéquiréparti
sur(0,
27r) indépendamment
de la valeur des autresparamètres,
etSgn peut prendre
defaçon équiprobable
les deux valeurs(+)
ou(-).
Nousfaisons
également l’hypothèse
del’équirépartition
des
phases
(pindépendamment
des valeurs des autresparamètres [17].
La densité deprobabilité
de (p est donc :Ainsi,
seules restent à étudier lespropriétés
statis-tiques
d’une fonction aléatoireU(t),
dont les valeurs sont u =(uz,
uxp,uyp)
et dont nous devons déterminer lesprobabilités
de transition. L’évolution deU(t)
est
régie
par les collisions. Sontemps caractéristique (Tc)
est doncsupérieur
ouégal
àAt,.
Lesinégalités (13)
montrent que nous ne
perdons pratiquement
aucuneinformation sur
Û(t)
en ne s’intéressantqu’aux instants tk
=kT., k
=0, 1, 2,
..., oo.En raison de
l’équirépartition
de cp, lesprobabilités
de transitions de
U(t)
entre deuxinstants tk
successifsne
dépendent
pas de k et nous ne considérons dans la suite que cesinstants;
nousremplaçons
le processus permanentinhomogéne U(t)
par une chaîne de Markov discrète ethomogène.
Si à un instant ta, un choc donneà l’un des deux
paramètres
Uz ou ux une valeursupé-
rieure à Moz ou uor, dans un délai inférieur à
Ts,
iltouche une
paroi,
se désionise et n’intervientplus.
Comme
Ts
est faible devantTc,
tout état dutype (U-, 1>
uoZ, ux,uy)
ou(uz, U,, 1>
UOr,uy) peut
être consi- déré comme un état instantanément absorbant etta assimilé à
l’instant tk
immédiatementsupérieur (Fig. 2).
Dans cetteétude,
tous les états de cetype
sont
équivalents
et nous lesremplaçons
par un seul état discret : uo. Noussymbolisons
parUo(t)
lachaîne discrète
homogène
à valeurs dans :FIG. 2. - Schéma d’évolution d’un ion dans la trappe. Le vecteur u
est conventionnellement remplacé par le réel Uz ; ta : instant du choc ; t f : instant où l’ion touche l’une des parois de la trappe; tk - 1,
tk : instants correspondant à la phase zéro du champ R.F.
[Schema of the ionic evolution in a trap. Vector u is conventionally replaced by the number u. ta : impact time with a gas atom. t f : impact time with a wall of the trap. tk-l, tk correspond to a zero
phase of the R.F. field.]
2.3 ETUDE DES PROBABILITÉS DE TRANSITIONS. -
Deux
paramètres
sont nécessaires pour décrire les collisions. Leshypothèses précédentes
montrent que dans lesystème
du centre de masse, ladirection prise
par l’ion
après
le choc estisotrope [21].
Nous choisis-sons pour
paramètres
lesangles il et’ô, longitude
etcolatitude du vecteur unitaire définissant la direc- tion
prise
par l’ion à l’issue du choc dans lesystème
du centre de masse
repéré
par les directions fixes(Ocz, Ocxp, OcYp),
oùOcxp
et0,,,yp
sontparallèles
aux directions propres du mouvement de l’ion avant le choc. La densité de
probabilité
ducouple (q, b)
est :
Les axes propres du mouvement
(Oxp, Oyp)
avant lechoc ne le restent
généralement
pasaprès.
Nousrepérons toujours
les états u dans lesystème
propre associé au mouvement..Le choc entraîne donc unerotation de ce
système
autour de l’axe Oz dont nousdevons tenir
compte.
Notons
(v,
u,t)
l’événement réalisé si l’ion se trouvesur un état inférieur à v =
(vz, vx, vy)
à l’instantt + dt
après
avoir subi un choc durantdt,
sachantqu’il
se trouvait sur un état u =(uz,
uxp,uyp)
à l’ins-tant t. v, u et t étant
fixés,
cet événement peut être réalisé demultiples façons qui dépendent
de lavaleur de cp, de
X2
et de(il, ô). Supposons
ip etX2
connus à des infiniment
petits près ;
pour que cet événement seréalise,
il fautqu’il
y ait un choc(évé-
nement de
probabilité P2 S 1 :i2 - Xl dt),
et que lesparamètres ( 5) appartiennent
à un domaineD(v,
u, t, cp,X2),
domainequi peut
éventuellement seréduire pour certaines valeurs de
ses arguments
à l’ensemble vide. Laprobabilité
de l’événement 8 est alors donnée par :Puisque
gp etX2
ne sont pas connus, il faut considérer la somme de toutes les valeurspossibles
de ces para- mètres en lespondérant
par leurprobabilité
de réalisa-tion.
Enfin,
la rareté des chocs(à t,
»Tm)
rend trèsimprobable
le faitqu’il
seproduise plus
d’une inter- action durantTm.
Nous supposons doncincompatibles
les événements
9(v,
u,t) correspondant
à des inter- valles de tempsdisjoints
etengendrant T..
Posonsalors
La
probabilité
pour que l’ion se trouve sur un état inférieur à v à l’instantkTm après
avoir subi un choc durant l’intervalle de temps((k - 1) T., kTm),
sachantqu’il
se trouvait sur un état u à l’instant(k - 1) T.
ne
dépend
pas de k(chaîne homogène)
ets’exprime
par la relation :
De la même
façon
que dans l’étude unidimension- nelle[17],
cetteexpression
permet de calculer la densité d’interaction totale :la densité d’interaction absorbante :
et la densité de
transition
élémentaire :2.4 MÉTHODE DE CALCUL DES PROBABILITÉS DE TRANSITION. - La
complexité
de la formule(19)
rend difficile le calcul
numérique
par une méthodeclassique
carest inconnu. Par contre, une méthode de Monte Carlo est bien
adaptée.
Effectuons sur les trois para- mètres(t,
qJz,qJp)
lechangement
de variable suivant :Lors de ce
changement,
leparallélépipède rectangle d’intégration (0, Tm; 0,2
n ;0,2 n)
se déforme. Toute-fois,
les nouvelles variables ne sont définiesqu’à
2 nprès
etgrâce
à des translations nous pouvons nousramener à un domaine
d’intégration
défini par le cube d’arête(0,2 n).
La fonctionfT fi
se transformeen :
f,(I)
définie par :qui
est la densité deprobabilité
d’une loi uniformesur le cube
précédent.
Effectuonségalement
le chan-gement
de variableset soit
x(v,
u,h)
la fonctioncaractéristique
du domaineAlors :
Fo(v, u) représente l’espérance mathématique
d’unefonction d’un ensemble de huit variables aléatoires
indépendantes
oùdésigne
le vecteur aléatoire dont les valeurs sont h.La loi de H est donnée par la densité de
probabilité Ib (h) :
Cette
expression
est estimée en tirant au hasard néchantillons
hj
de H suivant la loi définie parIh(h)
et en calculant la moyenne
arithmétique
associée àl’espérance mathématique.
Ces échantillons sontdon-
nés par les méthodes habituelles
[22].
La valeur dex(v,
u,hj)
est obtenue ainsi : à un état dedépart
uet à l’échantillon
hj correspond
un état final aj =(azj,
axj,ayj) représentant
un échantillon d’un vecteur aléatoire A. La nature duproblème
est telleque
x(v,
u,h)
vaut 1 ou 0 selon que aj v ou non.Il suffit donc de
remplacer
dansl’expression (33) x(v,
u,h)
parK(v - a/u, h)),
où K est la fonction de Heaviside.Fo(v, u)
est estimé àpartir
des échantil- lons du vecteur aléatoire H et des relations du tableauI,
en accord avec la formule :
3. Méthodes d’études des
grandeurs
caractérisant la nature du confinement. - 3. 1 DÉFINITION DESPARAMÈTRES. - Une étude fine du confinement demande
l’exploitation
d’untrop grand
nombre derésultats. Il est nécessaire de définir certains
paramètres
donnant une information moins étendue mais pou- vant être
plus
facilement visualisés etcomparés.
Ondéfinit ainsi trois familles de
paramètres.
3.1.1
Temps caractéristiques.
- Unepopulation
créée à l’instant initial dans une
trappe
de dimension finie tend àdisparaître,
c’est-à-dire à seplacer
toutentière dans l’état absorbant uo
qui
est le seul état stable. Cette évolution versl’équilibre peut
sepréciser
à l’aide d’un temps de relaxation r
(constante
detemps
de la décroissanceasymptotiquement exponentielle
de la
population).
Nous pouvons facilement montrer que r est inversementproportionnel
à P2 s. Nous utilisons par la suite leparamètre
réduit :Si un choc n’exclut pas l’ion de la
trappe,
il tend à le mettre sur un ensemble d’états u suivant une densité deprobabilité 1ta(u) [17]
définissant une loi de distri-bution
asymptotique.
Larapidité
de convergence vers cette loi limite estrepérée
par untemps
deréorganisa-
tion :
r’(u).
Ilindique
l’intervalle detemps
nécessairepour que le processus de confinement ne se souvienne
plus
des conditions initiales. r’ est inversement pro-portionnel
à P2 s. Dans lasuite,
nous utilisons leparamètre
réduitT’O(U)
=’r’(U)
P2 s de même dimen- sion que ro.3.1.2 Paramètres
énergétiques.
- Nous étudionsles
propriétés énergétiques
de lapopulation ionique quand
le temps deréorganisation
estdépassé.
Apartir
de la fonction
n,,(u),
nousexprimons
lespremiers
moments de la loi de la vitesse d’un ion dans la direc- tion Oz ou
n’importe quelle
direction duplan (Ox, Oy).
Ceux-ci
permettent
de définir :- Les vitesses moyennes dans chacune des direc- tions. Elles sont nulles.
- Les
dispersions
de la loi des vitesses danschaque
direction(a,,, u,).
_- La vitesse
quadratique
moyenne d’un ion : W.Elle
s’exprime
par- Les
paramètres
de forme de la loi des vitessesg,).
L’étudequi
suit montre que la loi de la vitesse d’un ion est assezproche
d’unegaussienne
centrée.Dans ce cas, le
rapport
de la racine carrée du moment du 4e ordre et du moment du 2e ordre est un nombresans dimension
égal
à.J3.
Lerapport
desquantités
analogues
relatives à la vraie loi des vitesses définit gz et gr. Lacomparaison
entre la valeur de ces para- mètres et.J3
donne une idée de l’écart à la loi de Gauss. Une valeursupérieure
à.J3 indique
uneimportance
accrue despieds
de larépartition.
- La
température
d’ions(T).
Dans le cas del’équilibre thermodynamique,
la loi des vitesses estisotrope
etgaussienne.
Latempérature
T se définitalors à
partir
de ladispersion
J par la relationquoique
nous ne soyons pas exactement dans le casprécédent,
nous définissons unetempérature
d’ionsT¡
par la relation :Ce
paramètre, qui
a été introduitexpérimentalement
par H. G. Dehmelt
[13]
donne une indication immé- diatement utilisable par lephysicien.
Les
paramètres énergétiques
utilisés ici sont indé-pendants
duproduit
P2 s.3 .1. 3 Paramètres
spatiaux.
- Les mêmes méthodesqui permettent
de définir lesparamètres énergétiques
dans la
région asymptotique peuvent
être utilisées à l’étude desparamètres spatiaux.
Ils sontsimplement
liés aux
premiers.
Nous avons choisi :- La
position
moyenne dans chacune des direc- tions. Elle est nulle.- Les
dispersions
de la loi de laposition
suivantl’axe Oz et
chaque
direction duplan (Ox, Oy) : (Jsz’ (sr)’
- Les
paramètres
d’écart à unegaussienne
cen-trée
(gsz, gsr)’
Ces
paramètres
sont aussiindépendants
du pro- duit P2 s.3.2 ETUDE DES
ÉQUATIONS
GÉNÉRATRICES. - Lesparamètres
utilisés ici sont obtenus àpartir
d’unensemble de
grandeurs
fonctionnelles ou scalaires dont laplupart
ontdéjà
été étudiées dans le modèle unidimensiônnel[l’7].
Lagénéralisation
de leurspropriétés
au modèle tridimensionnel est évidente.Ces
paramètres
sont, outre r et1ta(u) qui
ont étéprécédemment
définies :0
mk(u) :
moments d’ordre k de la loi de la durée de vie d’un ion créé dans l’état u. mk est inversementproportionnelle
à(p2 s)k.
Nous utilisons les moments réduits :e
f,(u, t)
densité deprobabilité
de la loiprécédente.
A
fi(t)
nous associons une fonction réduite par la relation :£(u, t)
peut se mettre sous la forme :où
Co(u)
estindépendant
de t et deP2 s et D(u, t), proportionnelle
à p2 s, tend vers 0quand t
croît.Nous posons
D(u, t)
= P2 sDo(u,
P2st).
,Nous pouvons aussi écrire :
To(u)
est défini àpartir
de cette dernière relation.En
effet,
Do(u, t)
est pour tout u une fonction inconnue mais dont le module décroîtrapidement lorsque t
croît.On associe à
Do(u, t)
untemps caractéristique : ïo(u)
de lafaçon
suivante :To(")
est lalargeur
durectangle ayant
pour hauteur le module de la valeur initiale deDo(u, t) : Do(u, 0),
et dont l’aire estégale
Quoique
lafaçon
de définirr§(u)
ne soit pasunique,
nous utilisons cette formule de
préférence
à touteautre, celle-ci donnant les résultats les
plus
stables.Il faut aussi noter que si
Do(u, t)
était une fonctionexponentielle, T’(u)
en serait la constante detemps.
Les
grandeurs (ro, na(u), { JLk(U) }, Co(u))
sont solu-tions
d’équations intégrales
ou aux valeurs propreset
respectent
certainesrègles
de normalisations.Posons :
les
équations qu’on peut
utiliser sont :Les
équations
ci-dessus(1) permettent
le calculs desparamètres
par deux méthodes différentes.La
première
consiste à résoudre lesystème d’équa-
tions
(41)
par discrétisation desopérateurs intégraux jusqu’à
un ordre maximalkmax
tel que lerapport J1kmax(U)/ J1kmax- 1 (u)
nedépende plus (à
laprécision souhaitée)
de u et constitue uneapproximation
de(48).
Nous obtenons alors
Co(u)
en utilisant la relation(49) puis ïo(")
parl’éq. (40)
etenfin, 1ta(u)
au moyen del’éq. (41) (Fig. 3a).
La seconde méthode utilise
uniquement
desprocédés itératifs, na(u)
et io sont calculés simultanément enintégrant l’éq. (42)
et enimposant qu’à chaque étape
les
éq. (44)
et(45)
soient vérifiées.Co(u)
est ensuitedéterminée en utilisant
l’éq. (43), l’éq. (47)
devantêtre
respectée.
Nous déduisons enfinzô(u)
del’éq. (40) (Fig. 3b).
FiG. 3. - Organigrammes représentant les méthodes de calculs utilisables.
[Schema of numerical methods which can be used.]
Les deux méthodes ont été testées sur le modèle unidimensionnel et l’accord excellent des résultats permet d’utiliser l’une ou l’autre et la seconde a été choisie pour des raisons de
techniques numériques.
(1) L’éq. (45) fait le lien entre les propriétés énergétiques et temporelles. Elle montre qu’un élargissement de Hju), donc une augmentation des valeurs moyennes énergétiques, entraîne une
diminution de io.
4. Utilisation de modèles
approchés.
- 4.1 COM-PARAISON AVEC LE MODÈLE DU PUITS DE POTENTIEL HARMONIQUE. - Les
éq. (4), (6), (7)
montrent que le mouvement d’un ion estpratiquement (à ql4,
ouq/2 près)
celuiqu’il
aurait dans unpuits
depotentiel harmonique d’équation :
Cette notion est couramment utilisée pour caractériser
l’aptitude
de la trappe au confinement[13];
le termeprofondeur
de trappedésigne,
engénéral,
laprofondeur
maximale
Epm
deEp
lelong
de l’axeOz,
reliée à uo_,par :
Malgré
la différence entre la loi réelle de la vitesse(donnée
par leséq. (5), (8), (9))
et cellequ’aurait
uneparticule ayant
les mêmesparamètres
du mouvementet confinée par le
potentiel U(x,
y,z),
la méthode de Monte Carlo montresimplement qu’on peut
utiliser lepseudopotentiel
pour le calcul de certainsparamètres lorsque q
est voisin de zéro et la masseatomique
du gaz neutre faible devant celle de l’ion. On doit pourcela,
vérifier que les
probabilités
de transitions sont voisines dans les deux modèles.En
effet,
la suite desexpressions permettant
d’obte- nir des échantillons du vecteur aléatoireA,
décrite dans le tableauI,
reste valable dans le modèle dupuits
de
potentiel
à condition de poser :Dans ce cas, les
grandeurs analogues
sont faciles àcalculer et sont affectées du
signe -.
Supposons q pratiquement nul,
nous pouvonsfacilement exprimer Xp (resp. p, z)
en fonction dexp (resp. ÿp, 1) (voir
le détail des relations dans le tableauII).
(J 2 est inversementproportionnel
à laracine carrée de M2.
Lorsque
celle-cidécroît,
les valeurs des échantillons tirés au hasard(xo2, 02, Z02)
donnent des valeurs(x2, 2, Z2) (cf.
eq.(28))
deplus
enplus grandes
donc(à partir
d’une certaine valeur dem2) plus grandes
que(xp, p, z)
ou(jp, yp, i)
saufpeut-être
pour un ensembled’échantillons dont la
probabilité
detirage
tend vers 0avec M2. Nous écrivons donc :
TABLEAU II
Ainsi l’écart entre
Wo
etWo
=t5Wo,
donné par la relation :est faible devant
Wo
ouWo.
Enfin dans toutes les relations dutableau,
m2 intervient par lespuissances
successives de
Jm2’
Nous pouvons donc effectuer pourchaque
relation de cetableau
undéveloppement
limité au
premier
ordreen J m2 et
comparer pas à pas les relations liant lesgrandeurs
relatives au modèleréel et au modèle du
puits
depotentiel harmonique.
A ne diffère de
À
que d’unequantité
dupremier
ordreen
Jm2. Fo
etFo
ont même limitelorsque
m2 tendvers 0. Il en est de même pour : yo et
o,
ao etôi,, 30
et
Jo
intervenant dans leséquations
duparagraphe 3-2,
et pour les
grandeurs
résultant de ceséquations : (10, 1ta(u), /Àk(U), Co(u))
et(io, na(u), i4(u), Co(u))
ainsique pour les
paramètres temporels
etspatiaux qui
s’endéduisent. Par contre,
puisque
les vitesses sont dis- tinctes dans ces deuxmodèles,
lesparamètres
éner-gétiques
sont eux différents.4.2 UTILISATION DES MODÈLES UNI ET BIDIMENSION- NELS. - Le modèle tridimensionnel
exige d’impor-
tants moyens
informatiques.
Aussi avons-nous envi-sagé
lapossibilité
d’utiliser des modèlessimplifiés (tel
le modèleprécédent).
Le modèle unidimension- nel[17]
est obtenuquand
on considère lesparamètres
associés au seul axe Oz et
quand
on suppose que seulesse
produisent
les collisions frontales. Nous avonségalement
étudié un modèle bidimensionnel où nousconsidérons les
paramètres
associés auplan (Ox, Oy)
et supposons que les collisions sont telles que l’ion reste dans le
plan.
L’emploi conjoint
des modèles unidimensionnel et bidimensionnel(au
lieu du modèleréel)
nous amèneà
remplacer
chacune deséq. (41)-(49)
et lesintégrales triples
associées par deuxéquations
contenant l’uneune
intégrale simple,
l’autre uneintégrale double,
et conduit à un
important gain
detemps.
Nous allonsen
préciser
sa validité.4.2.1 Etude des
paramètres énergétiques
etspatiaux.
- Considérons d’abord une
trappe
degrande
dimen-sion contenant un gaz
léger.
Soitn,,(u) (resp. naz(uz), n.,(u,»,
la loi derépartition
d’un ion sur les étatsu
(resp.
uz,u,)
et soitna(U) (resp. naz(uz), nar(ur))
lamême loi dans le modèle du
puits
depotentiel
associé.Nous pouvons écrire na sous la forme :
Une étude semblable à celle
développée précédemment
montre
qu’il
y a identité entre 1taz etnaz,
ainsiqu’entre
1tar et
îî.,.
Nous en déduisonsl’équation approchée
suivante :
Lorsque
la relationprécédente
estvérifiée,
nouspouvons utiliser le modèle
simplifié :
Uz, gz, esz et gsz sont calculés àpartir
du modèleunidimensionnel,
Ur, grg esr5 g sr’ du modèle bidimensionnel et W
de U z
et Ur,
Quant
àT,
elle est obtenue àpartir de Uz (modèle unidimensionnel). Quand
lerapport M2/Ml
croîtou
quand
laprofondeur
de latrappe diminue, l’égalité précédente
est moins bienthéoriquement
établie.Nous testons sa validité par un calcul
numérique
dansle cas suivant : ions Cs+ en
présence
de gaz rares(He, Ne, Xe,
enéquilibre thermodynamique
à 300K).
Nous avons utilisé la méthode de Monte Carlo avec
10 000 échantillons pour le modèle unidimensionnel et 2 000 pour les autres.
La
figure
4 décrit l’évolution deaz(uoz)
etU,(UOr) correspondant
à unephase particulière (Zéro)
duchamp
R.F. Les résultats sontreprésentés
par lescourbes,
dans le modèlesimplifié
et par lessymboles,
dans le modèle tridimensionnel. Dans le cas du
couple Cs+-He,
lespoints expérimentaux
convergent bien vers la valeur estimée àpartir
du modèle depuits
de
potentiel.
Lafigure
5 montre l’évolution deYz(uoz)
et
Yr(UO,)
dans les mêmes conditions. Nous constatons, dans ces deuxfigures,
le bon accord entre les deux modèles.4.2.2 Etude des
paramètres temporels.
- Lescalculs
numériques
concernant le modèle tridimen- sionnelindiquent
que la fonctionao(uz, Ur) peut grossièrement
se mettre sous la forme :Fie. 4. - Comparaison des valeurs de Qoz et Qor calculées dans les différents modèles. Les cercles clairs (resp. noirs) représentent
les valeurs de Ooz (resp. (J’Or) calculées dans le modèle tridimen- sionnel. Les courbes en traits pleins représentent les valeurs calculées dans le modèle simplifié (dimension 1 et dimension 2). Les droites
en traits discontinus représentent les valeurs asymptotiques de Ooz et ao, dans le modèle du puits de potentiel.
[Comparison of numerical values of Qoz and ao, which
result,
from dînèrent models. Open circles represent Qaz in the three- dimensional model and black ones represent Qo, in the same model.
Solid line curves represent the simplified model. Broken right lines represent the asymptotical values of uo,, and 60, resulting from the
potential well model.]
FiG. 5. - Comparaison des valeurs g., et gr calculées dans les différentes modèles. Mêmes légendes que dans la figure 4.
[Comparison of calculated values of gz and gr. Symbols are explained
in the previous figure.]
où ao2 et aor sont les
grandeurs analogues
des modèles unidimensionnel et bidimensionnel. En admettant que la relation(53)
estvérifiée, l’équation (45)
montreque les
temps
de relaxations dans les trois modèles(notés ro,
ïoz?1:or)
doivent êtreapproximativement
liéspar la relation :
D’après
l’étudenumérique (Fig. 6),
cette relation estsensiblement
respectée.
Fic. 6. - Comparaison des valeurs des durées de vie réduites calculées dans les différents modèles. Les cercles représentent les points calculés dans le modèle tridimensionnel. Les courbes sont
obtenues à partir du modèle simplifié.
[Comparison of calculated values of io in different models. circles represent the threedimensional model and curves the simplified
one.] ]
Le calcul de
T’(u)
par la relation(40)
est difficilement réalisable car lesgrandeurs
intervenant doivent êtreconnues avec une
grande précision.
Toutefois-r’(u)
intervient seulement pour donner une indication sur
le
temps
de mémoire des conditions initiales. Le bon accordqualitatif
entre le modèle unidimensionnel et le modèle réel nous a conduit àremplacer r’(u)
par la valeur
analogue
dans lepremier
modèle.4.2.3 Conclusions. - Bien que le modèle unidi- mensionnel donne dans de nombreux cas des indi- cations intéressantes sur l’évolution des
grandeurs
caractéristiques,
une étudequantitative
nécessite sou-vent de faire
appel
au modèle réel. Malheureusementce modèle
impose
des moyenstrop importants
pour être effectivement utilisé. Lasuperposition
du modèleunidimensionnel et du modèle
bidimensionnel,
modèlesimplifié
mais néanmoinsréaliste,
est donc essentielle pour toute étudethéorique
du fonctionnement de cetype
detrappe
ainsi que de sesapplications
fonda-mentales et c’est dans ce cadre
qu’est
réalisée l’étudequi
suit.B.
ÉTUDE NUMÉRIQUE
5. Influence des conditions
expérimentales.
- Lesparamètres
que nous étudions ont été définis en 3. 1.La
température
des ions est traitée àpart
en 6. Cesparamètres dépendent a priori
des variables ml, m2,T2, uo_, et
éventuellement de u et dutemps.
Cettedépendance
estquelquefois
suffisammentsimple
pourapparaître analytiquement (5-1, 5-2).
Onpeut déjà
noter que mi, m2,
T2
interviennent par l’intermédiairede rm
= 2M2/(Ml
+m2)
et Q2(eqs. (40-49)).
5. 1 INFLUENCE DU TEMPS. - Les
paramètres
tempo- rels se mettent sous la forme(eqs. (41), (48), (40)) :
Les
paramètres énergétiques
etspatiaux
se calculentà
partir
de la loi des variables aléatoiresX, Z, X, Z
(X et
Xcorrespondant
à une directionquelconque
fixe(Ox, Oy)).
Leursexpressions
s’obtiennent facilement à l’aide des moments du vecteur aléatoireU,
déduits dena,
fonction de rm, Qr et uo,,(eq. (41)).
Soit
Mk( Ui)
lek°
moment de la variablealéatoire U,
et
M2,2(Ux, Uy)
le moment mixte d’ordrequatre
ducouple (Ux, Uy).
Les relations(4)-(11)
danslesquelles
les
grandeurs classiques
sontremplacées
par les variables aléatoires associéespermettent
de relierces moments aux
paramètres
choisis :Seules les
dispersions
de la loi des vitessesdépendent
nettement dutemps.
5.2 INFLUENCE DE r., p2 et UOz, -
D’après
les relations du tableau I, W et A s’écriventLes relations
(34), (20), (21)
montrent quePosons : r
chacune des relations
(41), (47) s’exprime
en fonction desgrandeurs
réduites. La forme del’éq. (41) impose :
et celle de la relation