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Submitted on 1 Jan 1951
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Étude spectrométrique du rayonnement γ de As76
P. Hubert
To cite this version:
P. Hubert. Étude spectrométrique du rayonnement γ de As76. J. Phys. Radium, 1951, 12 (8),
pp.823-824. �10.1051/jphysrad:01951001208082301�. �jpa-00234486�
823.
LETTRES AUX ÉDITEURS
SUR
L’BMPLOI DESTHERMISTORS
Par Y.DOUCET,
Maître de
Conférences
àDijon.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME
12,
OCTOBRE1951,
On sait toute la difficulté
qu’il
y a à mesurer, avec des thermomètres à résistance deplatine
des diffé-rences de
température
à io-4 ou même 10-5degré près.
Se référant à la littératureaméricaine,
on pour- rait penser que ces difficultésdisparaissent
avecl’emploi
des thermistors.Depuis quelque temps,
on entrouve de nombreux modèles sur les marchés fran-
çais
etanglais.
Certainstypes
seulement ont descaractéristiques
stables et neprésentent
pas, àl’usage,
de
phénomène
de vieillissement.I. Les meilleurs avec
lesquels
nous avonsexpéri-
menté sont du genre « sonde » ou « F ». C’est une
perle logée
dans l’extrémité même d’un tube de verre vide d’air. Ils sont directementimmergés
dans unmélange
à oo, dans des
eutectiques
et aussi dans des solutions de KCI dans l’eau. La fixité detempérature
estassurée à
degré près (contrôle
parthermocouple
d’une centaine
d’éléments),
parl’usage
derécipients adiabatiques
et d’uneagitation convenable.
Les -résistances sont mesurées aupont
en courant continu.On trouve alors que la
précision
de lamesurés
estlimitée par des variations
brusques
etsporadiques qui,
pour le modèle leplus stable,
sont de l’ordre de -!-o, 5
Q pour des résistancesde 7
ooo à o ooo Q.Cette ’précision
est insuffisante enthermométrie :
le coefficient detempérature
de ce modèle est ce =0,0302.
On ce
qui
donne dT = ± 0,002. Dans l’intervalle detempérature envisagé,
un bon thermo-mètre Roberteau donnerait mieux.
II. Le tracé de la courbe
log
n’est pas linéaire comme levoudrait
la théorie. La conditionthermodynamique d’équilibre électronique
dans uncristal semi-conducteur est le minimum de la fonc- tion F
énergie
libre.Nijboer [1]
a calculé F. Il arriveb
à une
expression
de la forme R = A T aeT,
oùA, a, b
sont des constantes
indépendantes
de T. Auxtempé-
b ratures utiliséesci-dessus,
a serait nul. Il reste R = Ae T.Les
hypothèses
du calcul ne sont vraisemblablement pasremplies
pour le thermistor enexpérience puisque,
W ’ême dans lepetit
intervalleétudié,
desdivergences
se manifestent.
L’équation
dela droite
« moyenne » estmais les résultats sont
beaqcoup
mieuxreprésentés
si l’on
décale
l’échelle des abscisses en écrivantDes mesures sont
entreprises
dans un intervalle detempérature beaucoup plus large.
III. Le
thermistor
seprête admirablement
bienà
la
régulation
d’un thermostat. Lavariation
detempé-
rature provoque le
déséquilibre
d’unpont alimenté
par le secteur à 5o p. Le courantamplifié
commande, àl’aide d’un
thyratron,
le circuit dechauffage
du ther-mostat. On obtient ainsi une
régulation
continueexempte
des oscillations inhérentes auxsystèmes
par relais.Un
collaborateur,
P.Chauchefoin,
a réalisé unmontage inspiré de
Vodden[2]
pour lemontage
duthyratron
et de R. Aumont[3]
pourl’amplificateur
etle
pont
dedéphasage.
Toutesprécautions
étantprises
pour éliminer les influences
perturbatrices,
on arriveà maintenir la
température
d’un bain auvoisinage
de 3oo à une
précision qui
n’est limitée que par l’insta- bilité duthermistor,
soitEn
calorimétrie adiabatique,
il est nécessaire derégler
deux enceintes à la mêmetempérature.
Lemontage
avec deux thermistors dans deuxbranches
du
pont
de mesures doit résoudre leproblème.
Desessais sont en cours à ce
sujet.
[1]
NIJBOER. - Proc. Phys. Soc., I939, 51, 575.[2]
VODDEN. 2014 J. Soc. Ch., I, I950, 69, 5I.[3]
AUMONT, Rev. gén.Électr.,
I950, 59, I75.Manuscrit reçu le 9 août 195 1.
ÉTUDE SPECTROMÉTRIQUE
DU
RAYONNEMENT
03B3 DEAs76
Par P.HUBERT,
Attaché de Recherches au C. N. R.
S.
Le nuclide AS76
qui
sedésintègre
parémission p
avec une
période
de26,7
h, adéjà
faitl’objet
denombreux travaux dont on trouvera les références dans les articles
[1]
de A. Mitchell et[2]
de Mmes N.Marty,
J.Laberrigue
et H.Langevin.
Les résultats obtenus
jusqu’à présent
n’étant pasparfaitement concordants,
il m’a paru intéressant dereprendre
l’étude durayonnement
yaccompagnant
cette transformation. Ce travail a été effectué avecle
spectromètre
à lentillemagnétique
dontj’ai indiqué
les
principales caractéristiques
dans une lettreprécé-
dente
[3].
Les sources
utilisées,
d’une intensité de l’ordre de h mc, étaient fournis par les servicesdu,
C. E. A.La,
figure
ireprésente
lespectre
obtenu avec unradiateur, de cuivre. On y
distingue quatre
distri-butions
caractéristiques
dont les limites sont indi-quées
par des flèches. Seul lerayonnement
leplus
mou donne un effet
photoélectrique
notablesignalé
par une raieélargie.
Laprésence
de cette raie a pourArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01951001208082301
824
résultat de masquer la distribution d’électrons
Compton
due aurayonnement
y2. ,La
figure
2représente
lespectre
obtenu enplaçant
sur la
capsule
de cuivre unepastille
deplomb
ded’épaisseur (courbe a)
ou de ioo li(courbe b).
On dis-tingue
sixpics correspondant
à l’effetphotoélectrique
Fig. 2.
dans le
plomb
decinq
rayons y différents. Le 3epic
y2 L est attribué à la conversion sur la couche L d’unrayonnement
y dont la raie de conversion K est confondue avec Y1L. Ce fait a été établi enutilisant,
à laplace
duplomb,
des matériaux différents commel’or et l’uranium.
La décroissance de toutes ces raies a été contrôlée et trouvée conforme à la valeur attendue. Les
prin- cipaux renseignements
sontconsignés
dans le tableau ci-dessous :Les valeurs
précises
desénergies
ont été obtenues(sauf
pour la raie nD 4trop
peuintense)
en utilisantcomme radiateur une feuille d’or
de 7
mg : cm2 afin de réduire les corrections dues àl’épaisseur.
On remarquera l’absence du
rayonnement
y de 1,7 ou1,8
MeVsignalé
parplusieurs
auteurs.En
fait, l’aspect
étalé de la distributionCompton
attribuée à y5
suggérerait
assez bien l’existence d’unrayonnement possédant
cetteénergie
et d’une inten- sité voisine de celle de y5 ; la distributionCompton
observée serait alors la somme des deux. Cette
hypo-
thèse a été
rejetée,
car il n’a étépossible
dans aucuncas de voir la raie
photoélectriqu.e correspondante.
En
outre,
l’intensité relative de y5 calculée par effetCompton
aurait alors ététrop
forte parrapport
àcelle calculée par effet
photoélectrique.
On voitque
c’estplutôt
le contrairequi
seproduit.
La
présence
de cescinq
raiespermet
desuggérer,
pour la
désintégration
deAS76,
le schémaci-dessous, qui
est assez voisin de celuiproposé
par N.Marty [2]
à la suite d’une étude sur la forme du
spectre p
et sursa
décomposition
en droites de Fermi.Ce travail a été
effectué grâce
à une bourse duC. N. R. S., sous la direction de M. le Professeur F. Joliot. ’
[1] MITCHELL A. C. G. - Rev. Mod. Phys., I950, 22, 32.
[2]
MARTY N., LABERRIGUE J. et LANGEVIN H. - C. R.Acad. Sc., I949, 228, I722.
[3]
HUBERT P. - J.Physique
Rad., I950, 12, 763.Manuscrit reçu le 5 juillet 1951.
MESURE RAPIDE DES COEFFICIENTS
D’ÉCHANGE
DANS LES
LIQUIDES
BOUILLANTS Par L. WEIL.Pour déterminer le coefficient
d’échange
ce= P/03B8,
P étant la
puissance
cédée par unité de surface d’un élément de 03B8°plus
chaud que leliquidé,
on;fait,
en
général,
desexpériences successives
avec diverses valeurs de 0.P
peut
être fourniélectriquement
à l’élémentchauffant, mais,
tout au moins dans le cas de fils[1],
on ne
peut
alorsdépasser
un écart6m,
oùapparaît
lacaléfaction.
Nous avons doncutilisé,
pour fournirl’énergie
Ps dt la variation mcp d6 de la chaleur totale del’élément,
de masse m et de surface s, se refroidis- sant de dO. On a doncet il suffit de mesurer 0 en fonction de t au cours de l’immersion de
l’élément, préalablement
à latempé-
rature