• Nenhum resultado encontrado

HAL Id: jpa-00237380

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2023

Share "HAL Id: jpa-00237380"

Copied!
6
0
0

Texto

(1)

HAL Id: jpa-00237380

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237380

Submitted on 1 Jan 1878

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Emploi du chlorure de méthyle comme agent frigorifique

Camille Vincent

To cite this version:

Camille Vincent. Emploi du chlorure de méthyle comme agent frigorifique. J. Phys. Theor. Appl.,

1878, 7 (1), pp.123-127. �10.1051/jphystap:018780070012301�. �jpa-00237380�

(2)

elle donne alors

En faisant le

calcul,

on trouve :

Cette limite

supérieure

du second terme est de même ordre de

grandeur

que

lui

car la

quantité dC

doit décroître

rapidement;

on

voit par

qu’il

n’est pas

négligeable

devant le

premier

terme.

EMPLOI DU CHLORURE DE MÉTHYLE COMME AGENT FRIGORIFIQUE;

PAR M. CAMILLE VINCENT.

Le chlorure de

méthyle peut

être

appliqué j udicieusement

à la

production

du froid dans les laboratoires. Je crois

utile,

avant

d’examiner cette

application,

de

rappeler quelques-unes

des pro-

priétés physiques

de ce corps, et

d’exposer

sommairement un pro- cédé nouveau de

préparation qui permet

de l’obtenir en abondance industriellement.

Le chlorure de

méthyle,

dont la

composition

est

représentée

par la formule

C2 H3 C1,

est gazeux à la

température ordinaire;

il est

incolore,

et

possède

une odeur douce et une saveur sucrée rappe- lant celle du chloroforme. Soumis à la

compr ession,

il se résout

facilement en un

liquide

incolore et

très-mobile,

dont la tension de vapeur est de

3m,

13 de mercure à la

température

de I5°. Ce

liquide

entre en ébullition à 201323° sous la

pression

de

om, 76

de

mercure.

Le chlorure de

méthyle

a été découvert en 183 5 par MM. Dumas

e t

lPeligo t, qui

le

préparaient

en traitant l’al cool

méthylique

par

un

mélange

de sel marin et d’acide

sulfurique. Il y

a eu

jusqu’ici

peu

d’applications

de ce corps, en raison de son

prix

élevé et de la

difficulté de sa

préparation

industrielle à l’état de

pureté.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070012301

(3)

I24

Ayant

été conduit à étudier les

produits complexes qui

se

dégagent pendant

la calcination des vinasses de

betteraves,

pour la fabrication du salin

(1), j’y

ai trouvé toute une série de

produits intéressants,

et entre autres une

quantité

considérable de tri-

méthylamine Az (C2H3)3 .

Voulant utiliser cette matière alcaline

très-abondante, j’ai

étudié ses

principales combinaisons,

et

en

particulier

son

chlorhydrate.

Le

chlorhydrate

de

trimé thyl-

amine soumis à l’action de la chaleur se

décompose

nettement

vers

295°

en

triméth3’lamine libre ,

chlorure de

méthyle

et

chlorhydrate

de

monométhylamine, qui

reste dans

l’appareil;

en

continuant l’action de la

chaleur,

ce dernier se

décompose

à son

tour en

ammoniaque

et en chlorure de

méthyle.

Les deux

équa-

tions suivantes

expliquent

ces deux réactions successives:

Le

mélange

gazeux étant traité par un acide abandonne ses pro- duits

alcalins,

tandis que le chlorure de

méthyle

reste à l’état de

pureté.

Ce gaz, étant

desséché,

est ensuite

comprimé.

Il y a donc là une source abondante de chlorure de

méthyle

pur

qui

en

permet

de

larges applications.

J’ai

pensé

que ce

produit

trouverait un .

emploi judicieux

dans les laboratoires pour pro- duire de basses

températures économiquement.

On

peut

facile-

ment

transporter

le chlorure de

méthyle

dans des vases

métalliques

relativement

minces,

et l’avoir en

provision

pour les

expériences.

Si on le

fait jaillir

dans un vase ouvert, il entre aussitôt en vive ébullition

pendant quelques instants, puis

l’ébullition

s’arrête,

et

l’on a alors un bain à - 23° dans

lequel

on

peut plonger

les corps à refroidir. Si l’on vient à activer

l’évaporation

du chlorure de

méthyle

par une

simple injection d’air,

on

peut

abaisser de beau- coup la

température

de la

portion

restée

liquide

et solidifier en

quelques

instants des

quantités

considérables de mercure. Un ther- momètre à alcool

plongé

dans le

liquide

descend dans ces condi-

tions à 2013 55° environ.

Les mélasses, résidus de la fabrication du sucre, sont utilisées pour la prépara-

tion de l’alcool. On les étend d’eau, on les fait fermenter, on les distille, et le résidu liquide est la vinasse.

(4)

Ce mode

opératoire,

assez

primitif,

ne se

prête

pas aux

exigences

du

laboratoire,

et

j’ai pensé qu’il

serait utile de faire un

appareil simple,

peu

coûteux, permettant

de maintenir

pendant plusieurs

heures un bain de 1 lit environ de

liquide incongelable,

soit à la

température

constante de

2013 23°,

soit à une

température plus

basse

allant

jusqu’à

201350°. Le

frigorifère que j’ai

fait construire à cet

effet se compose d’un vase

cylindrique

en cuivre à doubles

paroi s

A

(fig. i),

entre les deux

enveloppes duquel

on

peut

introduire du

Fig. i.

chlorure de

méthyle,

à l’aide d’un robinet B formé d’une

tige

d’acier

filetée

C,

terminée par un cône

s’appliquant

sur un

siége

en

bronze,

et

que l’on peut

facilement manoeuvrer à l’aide d’une

poignée.

Une

vis

K, s’appliquant

sur une rondelle en

plomb,

étant

légèrement desserrée,

laisse

échapper

l’air et

permet

au chlorure de se

préci- piter rapidement

dans

l’appareil.

Le chlorure de

méthyle

étant en

provision

dans un

cylindre

en

cuivre servant à son

transport,

et

portant

un robinet à vis

pareil

à

celui du

frigorifère,

on le fait facilement passer dans ce dernier

appareil

au moyen d’un tube en caoutchouc renforcé par des toiles.

On

peut

introduire ainsi

2kg,500

environ de chlorure dans

l’appa-

(5)

reil ;

on verse alors dans le vase central E un

liquide incongelable,

de l’alcool par

exemple,

pour former le bain dans

lequel

on pourra

plonger

tous les corps à refroidir. Tout

l’appareil

est entouré de

matières peu conductrices de la

chaleur ,

telles que de la

râpure

de

liége,

maintenues par une

enveloppe F,

afin d’éviter l’échauf- fement par l’air ambiant.

Les choses étant ainsi

disposées, l’appareil

est

prêt

à fonction-

ner et, pour abaisser la

température

du bain à

2013 23°

il suffit alors d’ouvrir le robinet B. Le chlorure de

méthyle

entrant aussitôt en

ébullition,

la

température

s’abaisse

rapidement,

et au bout de

quelques

instants le bain d’alcool se trouve à - 9-30. Si l’on veut

obtenir une

température beaucoup plus basse,

il suffit de relier le tube de sortie du

frigorifique

avec une forte machine

pneumatique

et de faire le vide. On peut ainsi faire des

expériences

de

liquéfac-

tion de gaz et de solidification de

liquide qui exigent

encore

aujour-

d’hui

l’emploi

du

protoxyde

d’azote

liquide

ou de l’acide carbo-

nique

solide.

Une belle

expérience

que ce nouvel

appareil permet

de faire est la cristallisation du mercure. On la réalise en maintenant

pendant quelques

instants un matras

plein

de mercure,

plongé

dans le bain

refroidi; puis ,

le retirant de

temps

en

temps

pour

l’examiner,

on

saisit le moment où la

plus grande partie

du mercure est solidi-

fiée,

et l’on fait vivement écouler la

portion

encore

liquide.

On

replonge

aussitôt le matras dans le bain pour le refroidir davan-

tage

et l’on

peut

alors le retirer et l’examiner

pendant quelques

in-

stants. On obtient ainsi de

magnifiques

cristaux brillants de mer- cure. A cette basse

température

l’alcool servant de bain est

sirupeux

et adhère au verre.

Si l’on se propose de refroidir un courant gazeux pour le con- denser totalement ou

partiellement,

on

peut disposer

dans le vase

central E un tube en U dont la

partie

inférieure

porte

un

aju-

tage

pour l’écoulement du

liquide

condensé. Le

frigorifère porte

à cet effet une

gaine

S pour la sortie de

l’ajutage.

Je pense que cet

appareil, très-simple,

d’un

prix

peu élevé et

d’un fonctionnement

facile,

pourra rendre des services dans les laboratoires.

Je fais construire en ce moment des

appareils

de laboratoire

plus

complets

que le

précédent, qui porteront

une pompe

aspirante

et

(6)

foulante, permettant

de faire le vide dans le

frigorifère,

de

liquéfier

et de faire rentrer dans

l’appareil le

chlorure de

méthyle vaporise.

Le chlorure de

méthyle, fabriqué industriellement,

est livré dans

des vases en cuivre ne

présentant

aucun

danger

dans leur manie-

ment

( 1 ) .

SUR LE NUMÉROTAGE DES VERRES DE LUNETTES;

PAR M. C.-M. GARIEL.

Les lunettes ou besicles

employées

en

oculistique

sont, dans la

grande majorité

des cas, des lentilles biconvexes ou biconcaves constituées par des calottes

sphériques égales ;

elles étaient défi-

nies, jusqu’à

ces derniers

temps,

par un numéro dont nous allons donner la

signification,

et par un

signe,

comme il suit :

Le numéro d’une lentille était la

grandeur,

évaluée en pouces, du rayon des calottes

sphériques ,

le

signe

+

s’appliquant

aux

lentilles convergentes, le

signe

- aux lentilles

divergentes.

On sait que la distance focale d’une lentille est donnée par la

relation 1

.-

(m

---

1 ) R + I R’ );

dans le cas

qui

nous occupe, on

a R = R’ et comme de

plus

m,

qui

est

égal

à 1,

54,

diffère peu de

1, 50, on

voit que

f est

mesuré à peu

près

par le même nombre que

R;

de telle sorte que le numéro de la lentille

qui

mesure R

détermine aussi sensiblement la distance focale en pouces.

Le

premier

inconvénient de ce

système

de

notation,

c’est que les pouces n’ont pas une unité fixe et

déterminée,

mais

qu’elle

varie

d’un pays à

l’autre;

de

plus,

pour les

Franchais,

elle ne

correspond plus

à une

grandeur

usitée. Il eût été facile d’obvier à cet incon- vénient en décidant que les mesures seraient

prises

en unités du

système métrique

décimal

(mètres,

décimètres ou

centimètres) ;

(1) M. Brigonnet, fabricant de produits chimiques à Saint-Denis, fabrique le chlorure de méthyle pur par mes procédés, et le livre à l’industrie chimique au prix de 4fr le kilogramme, dans des cylindres en cuivre en renfermant 2kg, 500, 25kg ou I00kg; il livrera cependant au même prix aux laboratoires, même pour 2kg,500.

MM. Crespin et Marteau, ingénieurs-constructeurs à Paris, construisent les appa- reils frigorifères.

Referências

Documentos relacionados

No dia marcado para montagem do painel, nos reunimos as 15h para       orientar a equipe de montagem e acompanhei todo processo de instalação.. companhias