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HAL Id: jpa-00240084

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HAL Id: jpa-00240084

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240084

Submitted on 1 Jan 1897

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E. Perreau, M. Dufour

To cite this version:

E. Perreau, M. Dufour. Philosophical magazine5 e série, T. XLIII ; avril 1897. J. Phys. Theor. Appl.,

1897, 6 (1), pp.389-396. �10.1051/jphystap:018970060038900�. �jpa-00240084�

(2)

PHILOSOPHICAL MAGAZINE 5e série, T. XLIII ; avril 1897.

E. RUTHERFORD. - On the electrification of gases exposed to Rôntgen rays, and the absorption of Rôntgen radiation by gases and vapours (Sur l’électri-

sation des gaz exposés aux rayons Rôntgen et l’absorption de ces rayons par les gaz et les vapeurs). - P. 241;

L’action des rayons X

permet

d’obtenir de l’air

électrisé,

au

moyen de la

disposition

suivante : une des

parois

d’une

large

caisse

métallique

est

percée

d’un trou dans

lequel

est

mastiqué

un tube de

verre ; suivant l’axe du tube de verre est fixé un fil

métallique qui

s’avance dans l’intérieur de la

caisse,

au-delà de l’extrémité du tube de verre ; le fil est relié à l’une des extrémités d’une

pile

dont l’autre extrémité est au

sol;

la caisse

métallique

est

également

au

sol ; si,

à travers une des

parois

de la

caisse,

formée par

exemple

par une lame mince

d’aluminium,

on envoie des rayons

X,

il s’établit un

courant entre le fil et la

caisse ;

si alors on provoque un courant d’air dans le tube de verre, une

partie

des

particules chargées

n’arrive

plus jusqu’au fil,

et l’air entrainé est

chargé

d’une électricité de

signe

contraire à celui de la

charge

du fil.

On

peut,

avec certaines

précautions,

recevoir cet air sur une

plaque métallique

reliée à

l’aiguille

d’un

électromètre, qui

dévie

d’une

façon progressive

aussi

longtemps

que les rayons X et le cou-

rant d’air sont en action.

Au lieu d’une

plaque métallique,

contre

laquelle

le courant d’air

..

vient se briser d’une

façon plus

ou moins

irrégulière,

on

peut employer

un tube

métallique

à travers

lequel

on

dirige

le courant

d’air électrisé.

En faisant croitre le

potentiel

du fil

chargé,

les autres conditions

restant les mêmes, l’auteur a obtenu les résultats suivants :

Ainsi l’électrisation de l’air passe par un

maximuin, qui correspond

J. de Phys., série, t. VI. (Juillet 1897.) 28

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018970060038900

(3)

justement

à la différence de

potentiel

pour

laquelle

le courant à tra-

vers le gaz soumis aux rayons X atteindrait sa valeur

limite;

on s’ex-

plique

que l’électrisation diminue ensuite

lorsque

la différence de

potentiel augmente,

bien que le débit sous l’action des rayons X reste alors constant, par ce fait que, à mesure que le

potentiel croît,

la vitesse avec

laquelle

les

particules

électrisées se

dirigent

vers les

conducteurs croît

également,

de sorte

qu’une proportion

de

plus

en

plus grande

de ces

particules

peut

échapper

à l’action du courant

d’air.

La

rapidité

de la

décharge

dans le passage de l’air électrisé à tra-

vers un tube

dépend

du métal

qui

constitue ce tube et aussi du

signe

de la

charge

du gaz : ainsi un tube de zinc se

charge plus

facilement

lorsque

l’air est

négatif

que

lorsqu’il

est

positif,

la différence étant d’environ 20

0/0 ;

la même chose a lieu pour

l’étain,

le

cuivre,

l’alu-

minium,

le

plolnb,

la différence étant

toujours

dans le même sens, mais

plus

ou moins

marquée.

On

peut opérer

de la même

façon

avec différents gaz ; leur élec- trisation est d’autant

plus

forte que la conductibilité sous l’action des rayons X est

plus grande;

ainsi

l’oxygène

et

l’oxyde

de

carbone,

toutes choses

égales d’ailleurs,

s’électrisent moins que

l’air,

tandis

que l’acide

carbonique

s’électrise

davantage,

les électrisations étant sensiblement

proportionnelles

aux

conductibilités ;

les

expériences

faites sur

l’hydrogène

s’accordent

également

bien avec la conducti- bilité de ce gaz soumis aux rayons X.

Des dimensions de

l’appareil,

de la vitesse du courant gazeux et de la

proportion

des ions entraînés, on peut déduire un calcul

approché

de la vitesse des ions sous l’influence du

champ électrique ;

on trouve ainsi une vitesse d’environ 1 centimètre par seconde pour

un

gradient

de 1

volt, quantité qui

est du même ordre que celle

déduite,

dans le mémoire

précédent,

de considérations différentes

(~ ).

M. Rutherford étudie ensuite par une méthode différentielle

ingé-

nieuse

l’absorption

des rayons X par différents gaz,

qui

peut être

mesurée par

le

coefficient X de

l’exponentielle e-Ãl, l

étant

l’épaisseur

du gaz traversée. Il trouve que les valeurs de ~ varient dans le même

sens que celles de la conductibilité sous l’action des rayons

X,

et à

peu

près proportionnellement,

sans bien

préciser

dans

quelles

con-

ditions ces conductibilités ont été déterminées :

(i) Voir ci-dessus, p. 387.

(4)

M.

Benoist,

en étudiant

l’absorption

des rayons X dans

l’air,

l’acide sulfureux et le chlorure de

méthyle,

a trouvé

qu’elle

est sen-

siblement

proportionnelle

à la densité

(~ ) ;

les résultats de M. Ruther-

ford,

relatifs à l’air et à l’acide

sulfureux,

s’accordent bien avec ceux

de M.

Benoist,

mais la loi de

proportionnalité

à la densité n’est pas

générale ;

ainsi l’acide

chlorhydrique

est environ deux fois

plus

absorbant que

l’hydrogène sulfuré,

bien que les densités des deux gaz soient

voisines,

et six ou

sept

fois

plus

que

l’oxyde

de

carbone,

dont la densité est

cependant supérieure

à la sienne.

D’autre

part,

M. Perrin a trouvé la conductibilité de

l’hydrogène,

dans des conditions bien

déterminées,

notablement

plus

faible que ne

l’indique

M. Rutherford

(z).

Ch. MAUBAIN.

G.-J. BURCH. - The Tangent Lens-Gauge (Plan tangent pour la mesure des lentilles). - P. 256-259.

Sur une lentille

sphérique

convexe, on pose un

petit appareil

très

rudimentaire formé de deux

plans

de verre, faisant entre eux un

angle

très obtus. On a au contact deux

systèmes

d’anneaux de New- ton, dont on mesure la distance des centres. La connaissance de

l’angle

des deux lames

planes

de verre suffit dès lors pour détermi-

ner le rayon de courbure de la lentille ..

B.

(1) C. R., t. XXXIV, p. 146; 18 janvier 1897.

(2) Séances de la Société française de Physique; 19 mars 1897.

(5)

LORD RAYLEIGH. - On the Passage of QVaves through Apertures in Plane Screens and Allied Problems (Sur le passage d’ondes à travers des ouvertures percées dans des écrans plans, et problèmes analogues). - P. 259-273.

Lord

Rayleigh,

en

exprimant

au moyen du

potentiel 4J

des vitesses les conditions

auxquelles

doit satisfaire

l’équation

des

ondes,

ramène

le

problème

à la détermination d’une certaine fonction dont les pro-

priétés

sont

identiques,

dans

chaque

cas, à celles d’une fonction rencontrée dans un autre

chapitre

de la

physique (électricité,

mou-

vement d’un fluide

incompressible) :

cette remarque lui donne immé- diatement la solution cherchée. Il est

question

d’ondes

planes, qui pourront

être ou des

ondes

sonores, ou des ondes

électriques

propa-

gées

dans un

diélectrique.

10

Écran percé

d’une ouverture

infiniment

- Condition aux

l.. P . 1 .b’ .

limites :

dn

dn = o. - Pour avoir le mouvement vibratoire en un

point,

il faut

ajouter

à celui

qui

existerait si l’écran était

complet,

la

pertur-

bation

apportée

par l’ouverture.

L’expression

des conditions de continuité et de limite donne en

avant de l’écran :

en arrière de l’écran :

Les conditions

auxquelles

doit satisfaire W montrent que M

repré-

sente aussi la

capacité électrique

d’un

disque

conducteur

qui

aurait

la forme et les dimensions de l’ouverture et

éloigné

de tout autre corps : le

problème

est donc résolu.

2° Méme donnée. - Condition aux !imites : 4) = o. - On est ramené à déterminer une fonction

qui

est

précisément

le

potentiel

des vitesses lors du

déplacement

à travers un fluide

incompressible

d’une

plaque ayant

la forme de l’ouverture.

(1) x, est la distance à l’écran plan; r, la distance à l’ouverture; t, le temps.

(6)

3

Plaque réfléchissante infiniment petite.

- Conclition d(b =- 0. ,

3 2013

dn == o.

Lord

Rayleigh

ramène le

problème

à la détermination de la même fonction que dans le cas

précédent

de la

façon

suivante :

Si la

plaque

avait le mouvement même du fluide

qui

se trouve-

rait à la même

place,

l’onde suivante ne serait pas

troublée;

on

aura donc l’onde résultante en

ajoutant

à cette onde non modifiée

celle

produite

par un mouvement

égal

et directement

opposé

de la

plaque.

Plaque réfléchissante.

-- Condition = o. - Ramené au

premier

cas, comme le troisième est ramené au second. - Lord

Ray leigh

traite en suite les mêmes

problèmes

en

remplaçant

ces ouvertures

infiniment

petites

par des fentes infiniment étroites. La fonction

potentiel

des vitesses relatif à une source

punctiforme

est

r

remplacée

par la fonction

analogue

D

(kr) correspondant

à une source

linéaire,

dont lord

Rayleigh

a donné

l’expression

dans

Theory

of

sound.

. db

Les

quatre problèmes

dans

lesquels

q 2013 == dn o

correspondent

aux

ondes sonores.

Les

quatre problèmes

relatifs aux fentes

correspondent

à la pro-

pagation

d’ondes

électriques,

l’écran étant un conducteur

parfait.

E. PERREAU.

G. JOHNSTONE STONEY. - Discussion of a New Theorem in Wave Propagation (Discussion d’un nouveau théorème relatif à la propagation des ondes). - P. 273-28L

M.

Stoney

donne une démonstration

géométrique

du théorème

déjà

énoncé par lui : que toute

perturbation die

l’éther lumineux

peut

être

considérée comme la résultante de

perturbations

dues à des ondes

planes

indéfinies. Cette

décomposition peut

être faite d’une infinité de manières : dans

chaque

cas le

phénomène

naturel se déterminera par des considérations relatives à

l’énergie

reçue, absorbée ou trans-

mise par le

système,

par

exemple

en tenant

compte

du

principe

de

la moindre action.

E. PERREAU.

(7)

s. ROSLINGTON MILNER. 2013 Note on the variation of the Dissociation Coeffi- cient with Temperature (Note sur la variation du coefficient de dissociation

avec la température). - P. 286-291.

Un

électrolyte

binaire dissous dans l’eau est

partiellement

décom-

posé

en

ions,

et,

lorsque l’équilibre

est

atteint,

on

peut,

conformé-

ment à la théorie des actions de masse, écrire Kc . -

e’2,

en dési-

gnant

par c et c’ les nombres

respectifs

des molécules non dissociées

et dissociées.

Pour les solutions d’àcides

organiques

faiblement

dissociées,

K est

indépendant

de la

concentration,

mais varie avec la

température.

Pour trouver la loi de cette

variation,

M. Milner suppose que, le

long

des isothermes d’un certain

cycle réversible,

la concentration varie par diffusion à travers une

paroi semi-perméable,

et il admet

que le travail effectué est la somme des travaux effectués par les molécules c et c’. Le travail est donc

ou, en

remplaçant p

et

p’

par leurs valeurs en fonction de

La chaleur absorbée par la dissociation

qui

accompagne la dilu- tion est

où Q désigne

la

quantité

de chaleur

qui correspond

à une molécule-

gramme.

M. Milner écrit que .

égalité qui

se trans-

forme en

expression déjà

obtenue d’une autre manière par Van’t Hoff.

M. DUFOUR.

(8)

S. ROSLINGTON MILNER. - The Heats of Vaporisation of Liquids (Les chaleurs

de vaporisation des liquides). - P. 291-305.

M. Milner admet que les

énergies cinétiques

moyennes d’un

liquide

et de sa vapeur sont

égal6s;

la chaleur de

vaporisation

interne est alors

représentée

en unités

mécaniques

par la différence

entre les

énergies potentielles (rapportées

à 1

gramme) ;

et pour que ’1 molécule du

liquide puisse

franchir la couche

superficielle,

il

faut que la composante normale de sa vitesse soit

supérieure

à une

certaine valeur. Si on connaît les lois du mouvement moléculaire dans le

liquide,

le nombre des molécules satisfaisant à cette condi- tion est connu, et pour que l’état stationnaire soit

atteint,

il faut

qu’un

nombre

égal

de molécules repasse en sens inverse de la vapeur

au

liquide ;

il faut pour cela que la densité de la vapeur

atteigne

une

certaine valeur. La densité de la vapeur saturée est donc fonction de la

température

et de la chaleur de

vaporisation.

L’auteur

complète

et

précise

cette

explication

en tenant

compte

des chocs mutuels des molécules. Il considère la couche

superficielle

comme formée de la

superposition

de couches infiniment

minces,

et,

admettant que le passage à travers une de ces couches

correspond

à une variation

d’énergie potentielle dLi,

il écrit que les nombrcs des molécules

qui

la traversent dans les deux sens sont

égaux,

ce

qui

le

conduit à .

L’intégration

de

(1)

entre les limites v et v’

(volumes spécifiques respectifs

du

liquide

et de la vapeur

saturée)

donne

(1) Cette équation se déduit aisément de la formule de Van der Waals (2,

1, t~

réduite à la forme simplifiée

On différentie, et l’on tient compte de l’équation fondamentale de l’hydrosta- tique,

dV est la variation de l’énergie potentielle, qu’on égale ici à - JdLi ; p est la

densité, ou l’inverse de v..

(9)

Cette formule contient une

quantité

b, que l’on

peut

calculer gros-

sièrement,

si on connaît le volume

critique,

ou avec

plus

de

précision,

en

portant

dans

l’équation

de Van der Waals les volumes du

liquide correspondant

à deux

pressions

différentes. Mais, comme des raisons

théoriques (1) portent

à croire

que b

varie lentement avec la

tempé-

rature, il sera

préférable

de tirer de

(3)

la valeur de b et de la

porter

dans

(2),

pour voir si on peut attribuer à a une valeur constante.

L’auteur fait ce calcul pour l’eau et la benzine en

appliquant

les for-

mules

empiriques :

En

général,

on

peut

trouver des valeurs de b variant lentement

avec la

température

et vérifiant à la fois les

équations (5)

et

(3),

la

quantité a

de

l’équation (~)

étant une constante

(ceci

a lieu pour

l’eau,

la

benzine, l’éther,

l’alcool

méthylique,

le chlorure

d’étain,

le for-

miate de

méthyle,

le formiate

d’éthyle,

l’acétate de

méthyle.

le for-

miate de

propyle,

l’acétate

d’éthyle).

L’alcool

propylique

et le tétrachlorure de carbone font

exception :

a varie avec la

température.

L’élimination de b entre les

équations (2)

et

(3)

conduit à une for-

. mule donnant L et

qui

contient a. Aux basses

températures,

cette

formule se

simplifie;

et on en

peut

conclure en

particulier

que

l, . 1B1L . ,

d, ’b Il’ ..

F expression T prise

aux

températures

d’ébullition v arie peu pour les différentes

substances.

C’est la loi connue de Trouton.

M. DUFOUR.

WIEDEMANN’S ANNALEN T. LX, 4; 1897

MAX PLANK. - Ueber electrisch Schwingungen welche durch Resonnanz

erregt und durch Strahlung ged,mpit werden (Sur les vibrations électriques

excitées par résonnance et amorties par rayonnement). - Wied. Ann., t. LX,

p. 577-599.

Le

problème

est traité d’une

façon

assez

générale,

pour un réson- nateur

rectiligne

dont la

longueur

est

petite

par

rapport

à la lon-

(1) SUTHERLANn, Phil. Mag., t. XXXVI, p. 507; 1893.

Referências

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En l’espèce, le Conseil constate que la circonstance que la partie défenderesse renvoie à l’ordre de quitter le territoire susmentionné dans la décision querellée, aux fins d’enjoindre