HAL Id: jpa-00246232
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Submitted on 1 Jan 1990
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Modélisation dynamique du moteur pas à pas
Michel Kant, Jean-Paul Vilain
To cite this version:
Michel Kant, Jean-Paul Vilain. Modélisation dynamique du moteur pas à pas. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1990, 25 (7), pp.687-705.
�10.1051/rphysap:01990002507068700�. �jpa-00246232�
Modélisation dynamique du moteur pas à pas
Michel Kant et Jean-Paul Vilain
Laboratoire
d’Electromécanique,
Université deTechnologie
deCompiègne,
France(Reçu
le 18 mai 1989, révisé le 11 octobre 1989,accepté
le 30 mars1990)
Résumé. 2014 Le mémoire se propose de
systématiser
la modélisationdynamique
de tous les moteurs pas à pas, de manière à lever un certain nombred’ambiguïtés
sur leurtechnologie
et surtout sur leurpilotage.
Lamodélisation passe par trois
étapes
essentielles :équations
dans les coordonnéesimmobiles, équations
dans lescoordonnées mobiles et finalement
équations
adimensionnelles. Dans cette dernière écriture, tous les actionneurs pas à pasprésentent
réellement une structureanalytique unique.
Leséquations
du mouvementétant non
linéaires,
leur résolution ne peut être quenumérique.
Laprogrammation correspondante
faitapparaître
clairement lespropriétés physiques
des différentesétapes
de fonctionnement : comme lepositionnement
sur un pas, le mouvementquasidynamique
et le mouvementdynamique.
On montre, par ailleurs, l’influence desparamètres
de construction surl’espace
de fonctionnement de la machine. Un certain nombre de ces considérations ontdéjà
étéprésentées,
notamment dans[1, 5-8],
par des modélisationsphysiques partielles,
relatives aux structures et aux alimentationsparticulières.
Notre démarche, outre laglobalisation
des résultats, doit contribuer à unifier la théorie des machines pas à pas, d’une part, etindiquer
lerepère approprié
pour les étudesspécifiques,
d’autre part.Abstract. 2014 The aim of this paper is to
systematize
thedynamical
modelisation of all step motors patterns, in order to remove someambiguities
abouttechnology
andparticularly
about drive. The modelisation is madethrough
three mainapproaches : equations
in unmoved coordinates,equations
inmoving
coordinates andfinally
the dimensionlessequations.
In this last case, all step actuators offer asingle analytical configuration.
As the
dynamical equations
are nonlinear,
a solution but numerical can begiven.
Thephysical properties
ofthe different
working
cases appearclearly :
for instance, the stepposition,
or the almostdynamical working
and the
dynamical working.
On the otherhand,
the effect of the construction parameters on the machineworking
area is shown. Some of thisproperties
werealready
taken into accountnamely
in[1, 5-8],
withphysical models, relating
toparticular configurations
andsupplies.
This paper should contribute tounify
the step motorstheory
and, moreover, indicate theappropriate
coordinates forspecific
studies.Classification
Physics
Abstracts07.50 - 89.29 - 83.10D
Glossaire des
repères
utilisés.a,
03B2: désignent
les axes desrepères immobiles,
liésaux deux
plots
consécutifs du stator, ou aux deux voies d’enroulement(phase),
entourant evant être ilotées sé agrément.
ainsi, Ua, i a
sontrespectivement
les valeurs instantanées de la tension ou du courant dans la voie(phase)
a,L a a
l’inductance propre de laphase
a,Lal3
l’inductanceréciproque
desphases a
et03B2,
etc...a, b :
désignent
lescomposantes orthogonales
dansle
repère
tournant du rotor ; u.,,i a
les valeurs instantanéescorrespondantes
de la tension et du courant.m : indice du
repère mécanique qui correspond
àl’angle géométrique, repère qui
décrit uncycle mécanique complet (c’est-à-dire qu’après
un tour, il revient surlui-même) parcourt
2 03C0 radiansmécaniques (2 7T’ m).
: indice du
repère électrique :
onappelle,
dansce
mémoire,
uncycle électrique
= 2 03C0 radians03C0c ,
deux
pôles magnétiques
consécutifs de même nom, situés au rotor(ou
entre deux dentsconsécutives,
situéeségalement
aurotor) ; ainsi,
un vecteur duchamp magnétique
consi-déré revient sur lui-même
après
avoir décrit2 7r radians
électriques. L’angle électrique
esttoujours
directementproportionnel
àl’angle géométrique
et constitue un outil mathémati-que
d’emploi commode, permettant
de traiter les structuresmultipolaires (ou
multidentai-res),
àsymétrie
derévolution,
comme desArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:01990002507068700
structures
bipolaires (ou bidentaires) ;
la subs-titution des
angles mécaniques
réels auxangles électriques
se faittoujours
au stadefinal du calcul.
1. Introduction.
Nous pouvons
distinguer
deuxprincipaux types
demoteurs pas à pas :
a)
les machines à structurerotorique passive,
danslesquelles
le rotor est constitué par une couronneferromagnétique
dentée et dont lecouple synchroni-
sant « courant du stator-fer » :
Ccfem,
n’est dûqu’à
lavariation de la réluctance dans deux axes caractéristi- ques. Ces machines seront
appelées
par la suite « à réluctance variable » ou « MRV ».b)
Les machines à structurerotorique
active oupolarisée,
danslesquelles
le rotor est constitué parplusieurs
aimants(pôles),
depolarité alternée,
situéssur sa
périphérie.
Ces machines serontappelées
« àaimant permanent » ou « MP ». Une autre variante de la machine à rotor actif
comporte
deux couronnesdentées, décalées,
réunies par un aimantpermanent central, qui
confère aux dents dechaque
couronnedes
polarités différentes ; ainsi,
le stator voit autantde
pôles magnétiques qu’il
y a de dents sur les deuxcouronnes. Cette machine sera
appelée
«hybride
»ou « MH ». Les machines à rotor actif fonctionnent
grâce
aucouple synchronisant
« courant-aimant » : Ccaem.En
principe,
sauf constructions trèsparticulières,
les deux
couples synchronisants (Ccfem
etCém)
necoïncident
jamais
sur la même machine.Néanmoins,
afin d’unifier les
analyses dynamiques
de toutes lesmachines pas à pas, nous proposerons un modèle
physique qui
met enjeu
les deux interactionspréalablement définies,
ainsi que les trois structuresgéométriques
de base(MRV, MP, MH).
Lasépara-
tion des
caractéristiques correspondantes
sera effec-tuée au niveau du modèle
numérique
final.Au
point
de vueélectrotechnique,
le moteur pas à pas ressemble à une machinesynchrone,
dont lestator
(le plus
souvent àpôles saillants) porte
les enroulements depilotage
et le rotor(toujours
àpôles saillants)
est soit muni d’un aimantpermanent (structure
dite «polarisée »
ou «active »),
soit cons-titué par une
pièce ferromagnétique
dentée(struc-
ture dite « réluctante » ou «
passive »).
La machine
synchrone triphasée (m
=3, Fig. la)
est alimentée par le réseau de
fréquence, f, qui
luiimpose
une fonction depilotage
continue :y (t) =
w t = 2
’TT’ f t (Fig. 1 b),
etpartant
unchamp statorique
tournant
circulaire,
à la vitesseélectrique
constantew
(ou mécanique
il = w/p,
avec p : nombre depaires
depôles).
Dans une machine pas à pas, à 3 voiespilotables séparément (trois phases) (Fig.
2a), l’électronique
depuissance
et de commandeFig.
2. - Fonction depilotage
du moteursynchrone
et dumoteur pas à pas.
[Driving
function for asynchronous
motor and for a stepmotor.]
entraîne une alimentation
séquentielle
des différen- tes bobines du stator. A uneétape
d’alimentationdonnée, correspond
uneposition angulaire
électri-que de repos du rotor :
y (t).
Laséquence
suivanteconfère à la machine une nouvelle
position
derepos :
où :
a pe
est un pasangulaire électrique.
La
position
instantanée du rotor :03B8e,
tend vers y avec une évolutionqui dépend
ducouple
moteur, del’inertie,
des frottements et ducouple
decharge.
Lamachine pas à pas ne diffère de la machine
synchrone
que par la rotation discrète de
03B3(t),
que nousappellerons
«angle
depilotage
».A la différence de la machine
synchrone,
la valeurinstantanée de la vitesse
angulaire
de la fonction depilotage
n’est pas constante, maispulsée
autourd’une valeur moyenne
03C9e
= 27T 1 e (Fig. 2b),
avecfe : fréquence électrique
des commutations. Si ledéplacement
discret del’angle
depilotage s’opère
conformément aux
gradins
de lafigure 2b,
la droite :matérialise la rotation de la
première harmonique
etla fonction :
mesure la
pulsation
instantanée de la vitesse angu- laire.Sous réserve de tenir
compte
de lagéométrie particulière
et de bienreprésenter
la fonction depilotage,
on doitpouvoir
dériver le modèledynami-
que de toutes les variantes de la machine pas à pas du modèle similaire de la machine
synchrone.
Le passage de la commande au mouvement méca-
nique
du rotor est mené par troisétapes
successives :- la fonction de
pilotage y (t), qui
constitue unevariable
indépendante
duproblème, impose
la ten-sion aux différentes voies d’enroulement.
Dans le cas d’une alimentation en
tensions,
l’évolutiontemporelle
de cette fonction estl’image
de la
position
instantanée du vecteur de la tension U dans l’axeélectrique
dechaque
voie[2] ;
- les courants
statoriques
et leschamps qu’ils engendrent
suivent U avec un retard dû à la relaxa- tionélectromagnétique ;
- l’interaction aimant
(ou fer)
avec lechamp
créé par le courant est à
l’origine
ducouple
électro-magnétique synchronisant, qui
met le rotor enmouvement, selon une loi
qui
necorrespond
pas aumouvement du
champ
à cause des inerties et despertes
tantmécaniques qu’électriques.
Pour une
fréquence électrique
constantef e
desimpulsions
decommutation,
le mouvement se stabi-lise et le
déplacement
discret du vecteur U(ou
duchamp statorique 03C8) apparaît
comme une oscillation parrapport
au rotor,qui
s’atténue avec la diminutionde ày.
Dans les raisonnementsprécédents,
nousavons considéré les vitesses et les
angles
dans les’appliquent
évidemment aurepère mécanique.
2.
Equation
du mouvement dans unrepère
immobile.Soit le modèle d’une machine pas à pas de la
figure 3, qui
se compose d’un stator àquatre plots
etd’un rotor
bipolaire
à électro-aimant. Le choix d’un électro-aimant en matériauferromagnétique permet
deprendre
encompte
à la fois les machines :- à aimant
permanent (MP
etMH),
enrempla-
çant le courant par une aimantation
équivalente
et leREVUE DE PHYSIQUE APPL1QUÉE. - T. 25, N’ 7, JUILLET 1990
matériau
ferromagnétique
par un mobilemagnétique
avec 03BCr
~ 1
et nonconducteur ;
- à réluctance
variable,
enposant
le courantrotorique égal
à zéro.1
Fig.
3. - Modèlegénéralisé
du moteur pas à pas.[General
model of a stepmotor.]
Les
quatre
voiesrotoriques
sont alimentées deux àdeux,
selon lecyclogramme (1, 2) (2, - 1) (- 1, - 2) (- 2, 1)
mettanten jeu
àchaque séquence
l’ensembledu cuivre
statorique.
Cesystème
d’alimentation constitue le cas leplus général,
d’où l’onpeut
déduire l’alimentation par une seule voie ou par une seulephase.
L’ensemble de la machine est
rapporté
aux deuxaxes immobiles a et
03B2, passant
par lesplots
11’ et22’
respectivement.
Le rotorbipolaire,
où lesangles électriques
etmécaniques
sontconfondus,
modélisele pas
polaire
den’importe quelle
machine à struc-ture
symétrique (Fig. 4).
Fig.
4. -Configuration
d’un paspolaire.
[Configuration
of apole pitch.]
25
Le schéma
électrique simplifié
de la machinebipolaire,
ou le schéma d’un paspolaire
d’unemachine
multipolaire,
estreprésenté
sur lafigure
5.Fig.
5. - Modèleélectrique
du moteur pas à pas.[Electrical
model of a stepmotor.]
On supposera, par la
suite,
que la machine à circuitmagnétique simple (single-stack) présente 2 p pôles
au rotor
ou/et 2 p,,
dentsferromagnétiques.
Si
Nps
est le nombre deplots statoriques,
s =
2 03C0mec/Nps :
est l’écart entre deuxplots
statori-ques.
Par ailleurs :
03B8’e
: estl’angle électrique pris
lelong
de l’entre-fer par
rapport
àl’origine
immobile a ;03B8e(t) :
estl’angle électrique
de laposition
instanta-née du rotor.
y (t) :
est la fonction depilotage ;
~
(t) : représente
l’écartangulaire
entre laposition
du rotor et la
position
duchamp ; :
est la vitesse dans lerepère électrique.
La liaison entre les
grandeurs
desrepères
électri-que et
mécanique s’écrit,
pour le modèle choisi :La
machine,
modélisée sur lafigure 5, présente théoriquement
troisdegrés
de liberté : deux électri- ques : tensions(courants)
du rotor et du stator, et unmécanique.
Ce
qui
se traduit par deuxéquations électriques :
avec :
et une
équation mécanique :
avec :
Cr : couple
résistantDrû :
coefficient de frottementvisqueux
du moteurJo
: inertie du rotorCfso : couple
de frottement sec du moteurle
couple électromagnétique s’exprime classique-
ment :
On
peut répartir
les forces électromotrices induitesen :
- f.e.m. de transformation d’une
part :
- et f.e.m. de rotation d’autre
part :
où :
Mij = d Lij/d03B8m
est le mutuelcyclique
deKron.
Les
expressions (2)
se mettent sous la formedéveloppée :
Les f.e.m. de rotation sont
indépendantes
dutemps
et se calculent à l’aide des schémasélectriques équivalents
durégime statique.
En l’absence desaturation,
lesystème
est linéaire.On
peut
déduire desfigures 4,
5 et 6 :L’inductance
réciproque
entre deux voies du statorprésente
la mêmevariation,
en fonction del’angle
03B8e(03B8m),
que les inductances propres, mais sa valeur maximalecorrespond
à laposition
du rotor(ou
d’une dent
rotorique)
entre deuxplots
du stator(Fig. 6).
Pour la référence dans l’axe a, ledévelop-
pement en séries
harmoniques
deLap
s’écrit :Fig.
6. - Influence de laposition
du rotor sur lecouplage magnétique
entre lesphases.
[Influence
of the rotorposition
on themagnetical coupling
between
windings.]
Par la
suite,
nous limiterons les calculs aux deuxpremiers
termes de cedéveloppement.
Ainsi :
Par ailleurs :
Soit :
En introduisant
(8)
dans(7),
nous avons :Les f.e.m. de rotation
induites,
dans une voied’enroulement,
par la variationspatiale
des induc-tances
statoriques (eaa, e /3/3)
et par la variationspatiale
du mutuel « rotor-stator »,s’écrivent,
entenant
compte
de l’aimant permanent du rotor(ir
=Cte ; di r/dt = 0),
comme :Le
couple électromagnétique, développé
par lamachine,
se déduit leplus
aisément de la for- mule(4) :
Les
expressions (9)
et(10)
décrivent ladynamique
de la machine à deux voies
(phases)
commutables enmême
temps.
Pour une machine commutable voie parvoie,
il suffit de poser ïg = 0.Montrons
l’application pratique
deséquations
dumouvement à la
configuration
de lafigure 3, qui
secaractérise par :
Dans ce cas :
L’inductance
réciproque
entre deux voies du sta- tor :où
Laf3 peut
êtreapprochée
par la formule :car les axes
magnétiques
des enroulements concer-nés,
décalés dansl’espace
de03C0/2
radianmécanique,
sont en
quadrature électrique : 8 e
=2 Pz 8m
= 2 03C0/2
= 7r rad électr.(c’est-à-dire
entière-ment
couplés),
pour les f.e.m. de transformation induites par leurs fluxréciproques.
Lafigure
6illustre bien ce
phénomène. Ainsi, lorsqu’une
dentdu rotor se
positionne
en face d’unplot
du stator, onpeut
considérerque ~03B103B2
=min ;
par contre, le flux est maximal pour03B8m
= 03C0/4 ;
or, dans cetteposition,
la
partie spatialement
variable de l’inductance propre de l’enroulement(dont
le flux est fermé par un circuitmagnétique pratiquement identique
à~03B103B2)
correspond
àLp. Remarquons
que certains auteurs étudiant les machinessynchrones proposent
de met-tre
L03B103B2
sous la forme d’une inductancenégative :
car les axes des enroulements
couplés par
sontgénéralement
décalés d’unangle supérieur
à03C0/2,
etle courant «
positif »
dans un enroulement induit le courant« négatif »
dans l’autre.En ce
qui
nous concerne, nous ne voyons pas l’utilité d’une telle formulation pour les machines pas à pas. Parailleurs,
l’action deL03B103B20, pratique-
ment
négligeable,
nepeut
concerner que la f.e.m. de transformation etn’apporte
rien aupoint
de vuephysique
dans les raisonnementsqui
vont suivre.Les inductances « enroulement-aimant » s’écrivent
simplement :
ce
qui
donne finalement :Le
couple électromagnétique
se calcule conformé- ment à(10) :
Rappelons
que la constante duflux
est définieclassiquement :
K~
=pl«rmax 4
=p03C8m :
pour MPet la constante de la réluctance est
égale
à :Pour un modèle
hypothétique
de la machinehybride,
où les deuxcouples (13)
et(14) peuvent
êtredéveloppés :
avec :
Ndr :
nombre de dents sur une couronnerotorique.
Remarquons qu’une
telle machinepeut
être cons- tituée par deux couronnesrotoriques
de lafigure 3,
décalées dansl’espace
d’undemi-pas
dentaire.Les
expressions (11), (12), (13)
et(14)
définissentpleinement
lecomportement dynamique
des moteurspas à pas. Les
équations correspondantes
étant nonlinéaires,
la solutiongénérale
nepeut
être obtenue que sous une formenumérique.
Laprogrammation correspondante
s’effectueplus
facilement par unchangement
derepère
et le passage à desgrandeurs
adimensionnelles.
3.
Equation
du mouvement dans unrepère
mobile.La résolution
numérique
desexpressions (11), (12), (13)
et(14),
estbeaucoup plus
commode dans unrepère mobile, qui
faitdisparaître
leproduit
desvariables et des fonctions
trigonométriques
de laposition
du rotor.En
prenant
comme référence l’axe a du rotor(vecteur
duchamp
tournantrotorique
pour une machine àaimant),
tournant à la vitessemécanique n,
défini dans lerepère électrique
par(1),
latransformation des tensions ua,
ua,
s’effectue classi-quement
à l’aide de lafigure
7 :, et :
Fig.
7. -Diagramme
vectoriel du moteur pas à pas.[Vectorial diagram
of a stepmotor.]
Comme les
puissances
instantanées dans les deuxsystèmes
sontidentiques :
p = Uai a
+Uf3 i03B2
=ua ia + ub ib :
et :
Remarque importante.
Ondoit,
enprincipe,
déroulerles
calculs, qui
vontsuivre, séparément
pour les machines MP etMRV,
car, d’unepart,
lafréquence spatiale électrique
n’est pas la même dans ces deuxdispositifs,
et, d’autrepart,
leurscouples,
de naturedifférente, n’agissent
pas simultanément dans les constructionsclassiques. Néanmoins,
en vue del’écriture d’un programme
numérique
commun,nous
préférons
traiter lesexpressions (11), (12), (13)
et
(14),
d’un seul bloc. Dans cesconditions,
on va considérerimplicitement
le modèle d’uneMH,
dontla constante de flux est définie par
(15)
et laconstante de la réluctance par
(16).
Compte
tenu de(17), (18), (19)
et(20) :
soit :
et :
donc :
En
multipliant
maintenantl’expression (11)
parcos
03B8e
etl’expression (12)
par sin03B8e,
onobtient, après
la sommation :De
même,
enmultipliant l’expression (11)
par- sin
8 e
etl’expression (12)
par cos8 e,
nous obte-nons :
1 ....t: ....t: 1
L’expression
ducouple électromagnétique (14)
et(15)
s’écrit dans les coordonnées mobiles :D’où
l’équation complète
du mouvement mécani-que :
Soit en
regroupant
leséquations
du mouvement :On
peut
remarquer aisément que lesystème (25), quoiqu’établi
pour une machinehybride,
alimentéepar deux tensions à la
fois, peut
servirmoyennant
les initialisationsappropriées
et l’introduction de para- mètres différents pourK,
etK-0
à la modélisation den’importe quelle
machine àrépartition régulière
desplots
et des dents(pôles).
Cette machinepeut
être alimentée en tension(par
une ouplusieurs voies)
ouen courant. Le
chapitre
4 va illustrer ces propos surun
exemple
d’initialisation concrète.Le
système (25) permet
de calculernumérique-
ment i t et t et
partant
escaracteristiques
u fonctionnementdynamique Cem(03A9), Cem(t),
pourune
charge Cr
donnée. Lesparamètres Lo, Lp, K~, K,, Dr0, CfSo,
peuvent être mesurés ou recher- chés dans lescatalogues
des constructeurs.Pour faciliter l’écriture des programmes
qui englo-
bent le
plus grand
nombre demachines,
il estsouhaitable de mettre
(25)
sous une forme adimen-sionnelle,
enrapportant
tout d’abord les tensions à la tension résultante d’alimentation. Pour une ali- mentation simultanée des deuxphases
avec la ten-sion U
(Fig. 7) :
Par la
suite,
il est souhaitable(’),
pour la clarté descalculs,
deséparer
les machines à aimants(MP MH)
des machines à réluctance variable(MRV).
3.1 MACHINES A AIMANT
(Lp
=0, DONC Kr
=0).
- Le
temps
de basepeut correspondre
à lapériode
des oscillations libres
TO,
soit pour une MP selon[3] :
d’où le
temps
relatif:En divisant
(21)
et(22) par B/2 U,
on obtient :soit :
comme :
d’où :
(’)
Mais pas nécessaire comme va le montrer le résultat final.et finalement :
ou encore
de même :
comme :
et :
avec
Temo = J0 R K203A6 constante de temps électromécani- que de l’actionneur.
Nous avons finalement pour la deuxième
équation électrique :
La
charge
se compose dans un casgénéral :
- d’un élément inertiel :
Jh ;
- d’un élément
dissipatif,
fonction de la vitesse :Dch ;
- d’un élément
dissipatif,
fonction du sens dedéplacement (frottement
sec,amortissement) : Cfsch.
En posant :
(2)
On peut considérer que lacharge dissipative, D,,,
est du type interne à la machine etqu’elle englobe
nonseulement les frottements
visqueux,
maiségalement
les-
dissipations électriques,
fonctions de la vitesse, c’est-à-direune
partie
des pertes fer au moins.l’expression (24)
se met sous la forme :en divisant par
Jr,
on obtient :comme :
en
multipliant
parp/03C92~,
nous avons :ou sous une forme adimensionnelle :
avec :
constante de
temps mécanique
de lacharge
et del’actionneur,
ramenée au référentiel commun.En
résumé,
leséquations
adimensionnelles de la machine à aimant s’écrivent :3.2 MACHINE À RELUCTANCE
(Ko = 0).
- Enprenant
ici letemps
de basecorrespondant
à lapériode
des oscillations libres de la MRV[3] :
Les
équations
du mouvementélectrique
s’écriventd’une
façon
similaire à(31),
comme :L’équation
du mouvementmécanique
se déduitde
(26),
oùKcfJ
=0,
comme :de la même
façon
quel’équation (33),
car :en
multipliant
cette dernièreexpression
parNdr/2/03C92~r,
on obtient le second membre de(37) :
De
plus,
avec :L’équation (37)
se met sous la forme adimension- nellecomplète :
En
résumé,
lesexpressions
des mouvements élec-triques
etmécaniques,
pour une machine à réluc- tance, s’écrivent :avec :
On remarque aisément une forme
quasi-identique
des
équations (35)
et(38) :
cequi permet,
par lasuite,
l’établissement d’un programme de calculunique
pourl’exploration
de toutes les machines pas à pas.Par
ailleurs,
lessystèmes (35)
et(38)
sont trèssimilaires aux
expressions
adimensionnelles des machinessynchrones [4],
où l’excitation est matéria- lisée par unecomposante homopolaire
du courant.4. Considérations
générales
sur la modélisation du fonctionnementdynamique.
En assimilant la
dynamique
des machines pas à pas à celle des machinessynchrones,
alimentées par lesimpulsions
de tension(courant),
nous avons pu établir les trois ensemblesd’équations,
que nous regroupons sous une forme directement programma- ble :a) EQUATIONS
DANS UN REPÈRE IMMOBILE(a, /3 )
DU STATOR.
- pour MP
(ou MH)
- pour MRV :
b) EQUATIONS
DANS UN REPÈRE MOBILE(a, b)
DUROTOR.
- pour MRV :
c) EQUATIONS
ADIMENSIONNELLES DANS UNREPÈRE MOBILE
(a, b)
DU ROTOR.- pour MP
(ou MH) :
Dans toutes ces
expressions,
lacharge
résistante(Cr)
est considérée comme une combinaison d’iner- tie de frottement sec et de frottementvisqueux
et lesparamètres correspondants
sont cumulés avec ceuxde l’actionneur
(C fso, Do, Jrü).
Classiquement,
le passage des coordonnées immo- biles(naturelles)
vers les coordonnéesmobiles, puis
vers la notation
adimensionnelle,
a pour but desimplifier
l’écriture deséquations
etpermet
les résolutionsnumériques
lesplus simples possible.
Parailleurs,
l’écriture de forme(43), (44),
unifie les deuxtypes
de machinesrégies
par desprincipes
différents et conduit
plus
aisément à des conclusionsgénérales.
Le
désavantage
de l’écriture adimensionnelleapparaît
surtoutlorsque
l’on doit établir la liaison entre l’alimentation électroni ue et la machine« normalisée ». C’est
pourquoi,
certains chercheurspréfèrent
manier l’écriture dans les coordonnéesimmobiles, qui, quoique plus lourde, présente l’avantage
des’intégrer
immédiatement dans leséquations
des circuitsélectroniques pilotant
l’action-neur. Un tel raisonnement est d’autant
plus
fondéque les micro-ordinateurs modernes mettent à la
portée
de tous unecapacité
de calcul suffisammentimportante,
pourprendre
encompte
les transforma- tionsanalytiques (comme
le passage matriciel(17), (18), (19)
et(20)),
et n’ont pas besoin de formula- tionsallégées.
En ce
qui
nous concerne, tout enprésentant
l’ensemble des écritures
possibles,
nouspréférons toujours
la formulation dans les coordonnées mobi- les sous une forme adimensionnelle et ceci pour deux raisons :- pédagogiques
d’abord : lagénéralisation
del’écriture bien assimilée conduit
toujours
à unemeilleure
compréhension
duphénomène étudié ;
-
numériques
par la suite : la résolution deséquations
par la méthodeRunge-Kutta permet
unalgorithme
interactifidentique
pour l’ensemble des actionneurs et assure une convergencerapide
danstous les cas de
figure
que nous avons pu tester ; parailleurs,
les fonctionsgraphiques
adimensionnelles sontplus
faciles àanalyser.
Remarque.
Lorsque
les constantes detemps électriques peuvent
êtrenégligées (alimentation
en courant, inertiemécanique
trèsimportante ...),
l’élimination deTeo
dans(43) conduit,
pour une machine àaimant,
à:
d’un élément oscillatoire du second
ordre, identique
en
principe
à celui des formules linéarisées[3].
Il estintéressant de constater que la même
hypothèse,
concernant une MRV
(soit Teo
= 0 dans(44)),
conduit à des
systèmes
oscillatoires d’ordresupé-
rieur.
5. Fonctionnement
dynamique
stable.5.1 MACHINE DE RÉFÉRENCE.
- L’analyse du
mou-numérique
deséquations (43), (44).
Pour les études
numériques,
nous avons choisi unemachine
hybride
de faible résolution(Npt
=40),
alimentée en tension ou en courant par une ou
plusieurs
voies. Lesparamètres correspondants
sontaffichés sur
chaque
série de courbes.5.2 POSITIONNEMENT APRÈS UNE IMPULSION. - La
figure
8 compare les oscillations du rotor sanscharge,
pour une alimentation en tension : « unephase
à la fois »(Fig. 8a)
et « deuxphases
à la fois »(Fig. 8b).
Le
temps
d’annulation desvibrations,
tnv, est de l’ordre de 20 ms, pour une machine alimentée« deux
phases
à la fois », etbeaucoup plus long (-
65ms),
pour une machine alimentée par uneseule
phase.
Cecis’explique
par l’allure des courantstransitoires i a
eti03B2, qui, dirigés pratiquement
dansle sens
contraire,
dans les deuxphases alimentées,
seferment à l’intérieur de la
machine,
et par ladissipation d’énergie correspondante, qui
constitueun amortisseur naturel des vibrations. Le
phéno-
mène est encore
plus flagrant
dans unemachine,
dont une
phase
est alimentée en tension et l’autrecourt-circuitée
(Fig. 8c). lci,
l’évolution transitoire du courant induit dans laphase court-circuitée, iacc, permet
la circulationde i03B2
à l’intérieur de la machine et un «autofreinage »
presque aussi efficace que sur lafigure
8b. Par contre, l’alimentation encourant des deux
phases
à lafois, qui supprime
totalement les
régimes
transitoiresde i a
etin (Fig. 8d), empêche
lepositionnement
stable de la machine nonchargée.
Lecouple
résistant constant(Fig. 8e)
et encoreplus
l’amortisseurvisqueux (Fig. 8f)
contribuent à la stabilisationdynamique
surun pas.
Fig.
8. -(a)
Alimentation en tension d’unephase,
l’autre étant en circuit ouvert.(b)
Alimentation en tension des deuxphases
simultanément.(c)
Alimentation en tension d’unephase,
l’autre étant en circuit ouvert.(d)
Alimentation en courant des deuxphases
simultanément.(e)
Influence d’uncouple
résistant.(f)
Influence d’un frottementvisqueux.
[(a)
Tensionfeeding
for onephase
on - open circuit for the other.(b)
Tensionfeeding
twophases
on.(c)
Tensionfeeding
for onephase
on - short circuit for the other.(d)
Currentfeeding
for bothphases. (e)
Influence of anapplied
torque.(f)
Influence of a viscousfriction.]
Fig.
8 (suite).Fig.
8 (suite).5.3 MOUVEMENT QUASI-DYNAMIQUE. - Le mouve- ment
quasi-dynamique correspond
àl’accomplisse-
ment par le rotor d’une série de pas de
fréquence
suffisamment
faible,
pour que le processus d’oscilla- tion soitpratiquement
amorti au commencement dechaque
nouveau pas.La
fréquence
maximale de fonctionnementquasi- dynamique
est donc limitée par :et la vitesse au début de
chaque
pas :0.
= 0. Lafigure
9a montre la simulationnumérique
du mouve-ment, où la machine effectue 5 pas, de
période égale
à
10 ms,
selon lecyclogramme (1, 2) (- 1, 2) (- 1,
-
2) (1, - 2),
soit à unefréquence mécanique f m
= 100pas/sec. Décomposons
le fonctionnementquasi-dynamique
à vide et encharge,
enprocédant
par les
étapes
successives : A vide(Fig. 9b).
- Avant t =
0,
le rotor se trouve àl’équilibre stable,
aupoint 03B8e
= 0(0.
=0 ), correspondant
aubranchement d’une
séquence
de tension:(1, - 2)
par
exemple.
- A l’instant t =
0,
la tension est commutée de(1, - 2)
vers(1, 2)
et,pendant
l’établissement ducourant i a
=1 p
=I,
le rotor effectue unetrajectoire qui
l’amène à t = tl aupoint d’équilibre Pl (eel = p03B8m1).
- A cause de la vitesse
à
m max(Fig. 9c)
et del’énergie acquise (qui,
à cetinstant,
sontmaximales),
le rotor continue son
déplacement (contre
lecouple Cem),
pour atteindre unesurrégulation 039403B8m ;
lemouvement
oscillatoire, qui
enrésulte,
estpratique-
ment
amorti, lorsque l’énergie cinétique
du rotor setransforme en
pertes électriques (enroulement, fer)
et
mécaniques,
donc en chaleur.- A l’instant t = t2 ~ tn,, la commutation sui- vante fait
répéter
le processus décritpréalablement.
Si avant t =
0,
le rotor estchargé (3) (Fig. 10) :
- Son
point
de fonctionnementinitial, Po,
est ramené à l’arrière d’unangle :
par un
couple
résistantCr.
-
Lorsqu’à
l’instant t =0,
la tension est commu-tée de
(1, - 2)
vers(1, 2),
le mouvement du rotor sedéroule de la même
façon
que pour le fonctionne-ment à
vide,
mais cette fois laposition
stablePl (03B8e1)
est décalée en arrière parrapport
à l’axemagnétique
duchamp (imposé
pary (t))
d’unangle
du
couple
7y(Fig. 11 ).
Cetangle
estégalement
visible à la
première
commutation de lafigure
9a.Le mouvement
quasi-dynamique
est caractérisé par :- la
fréquence
maximale des pas : pour les machines dotées d’amortisseurs efficaces etayant,
de cefait,
uneréponse
indicielleapériodique,
onpeut
admettre :avec
Tma :
relaxation du mouvementapériodique ;
- la
surrégulation A 0 .,
c’est-à-dire l’écart maxi- mal transitoire dupoint d’équilibre pendant
l’accom-plissement
d’un pas ;(3)
La machinepréalablement
alimentée oupossédant
un
couple
de détente.Fig.
9. -(a)
Franchissement deplusieurs
pas.(b)
Varia-tion du
couple
avec laposition. (c) Comportement dynami-
que idéalisé.
[(a) Step
motordisplacement.
(b) Statical torque versusposition. (c)
Idealization ofdynamic behaviour.]
Fig.
10. - Variation ducouple
avec laposition
enpré-
sence d’un
couple
résistant.[Torque
versusposition
in the presence of anapplied torque.]
Fig.
1 l. -Comportement dynamique
idéalisé enprésence
d’un
couple
résistant.[Idealization
ofdynamical
behaviour in the presence of anapplied torque.]
- la valeur maximale de la vitesse
angulaire
transitoirem max ;
- le
temps
d’annulation(amortissement)
desvibrations tnv.
- Les
dispositifs,
dont la vocationpremière
est lepositionnement (après
un ouplusieurs pas)
etqui
fonctionnent donc leplus
souvent en modequasi- dynamique,
sont construits pour minimisertnv
et039403B8m (par un système d’amortisseurs),
tout en gar-dant une vitesse
angulaire
instantanée03B8m
élevée.5.4 MOUVEMENT DYNAMIQUE ÉTABLI. - Le mou- vement
dynamique
établicorrespond
à l’alimenta- tion de la machine par desfréquences quelconques,
de manière à
opérer :
- un
démarrage,
- un
positionnement,
- un fonctionnement à vitesse
variable,
- un
freinage (ou freinage
- arrêt sur unpas),
- un
changement
de sens de rotation.Plus la
fréquence
des commutationsaugmente (et
donc
plus
leurpériode diminue), plus
les oscillations de laposition
du rotor,Om(t),
diminuent(4),
comme en
témoignent
les simulationsnumériques
des
figures
12a(période
de commutation :7c
=2,5 ms)
et 12b(période
de commutation :T,
=1,5 ms).
Pour unepériode
de l’ordre de 1 ms, la machine deréférence, chargée
avec uncouple
de0,01 Nm, présente
un fonctionnementpratiquement synchrone,
soit :(4)
Phénomènes de résonance exclus.Fig. 12. - (a) Comportement dynamique
àfréquence
élevée.(b) Comportement dynamique quasi-synchrone.
[(a) Dynamical
behaviour athigh frequency. (b)
Almostsynchronous behaviour.]
Dans ces
conditions,
les calculsnumériques
paspar pas n’ont
plus
d’intérêt et il convient de recher-cher,
àpartir
deséquations
du mouvement, un certain nombre decaractéristiques globales,
en fonc-tion de l’utilisation de la machine étudiée.
La
caractéristique mécanique
du mouvement, soit la courbecouple-vitesse (ou couple-fréquence
decommutation),
se déduitnumériquement
àpartir
des
expressions (43), (44),
où l’on doitpréciser :
-
l’alimentation,
- les conditions
initiales,
- la
caractéristique
de lacharge.
Pour les tests
numériques
de la machine deréférence,
nous prenons donc :- une alimentation « deux
phases
à lafois »,
selon le
cyclogramme
de lafigure
9 : cequi permet
de considérer les ondes fondamentales de la tension de la forme :- deux conditions initiales : l’une concernant le
démarrage
àpartir
de lacharge statique,
soit~ ~ 0, OM 0 0, 0.
=0,
l’autre concernant l’accélé- ration àpartir
d’une vitesse constanteé.
=é.o;
- la
charge
extérieure est dutype
frottement sec(donc indépendante
de lavitesse), couplée
à uneinertie
indépendante
de laposition
du rotor.Le calcul commence à une
fréquence mécanique : f m
=100 pas /s (n
= 150tours/min),
pour se termi-ner à :
f m
= 4 000pas/s (n
= 6 000tours/min).
La
figure
13représente
lescaractéristiques
méca-niques
de lamachine, couplée
en fonction de lavitesse,
en considérant que l’ensemble despertes
et des inerties internes de la machine ont étéajoutées
àla
charge,
obtenues dans les deux cas suivants :- Courbe A :
Cem(n)
~(Jm
= 0 pour t = 0.- Courbe B :
Cem(n) ~ m
=m max
de lacourbe A pour t = 0.
En faisant varier
l’inertie,
onpeut
tracer, pourchaque type
de fonctionnement(A
ouB),
un réseaude courbes comme celui de la
figure
14.Les
caractéristiques
d’allure semblable sont obte-ajoutant
unecharge visqueuse : Dch
parexemple).
La
généralisation
des résultats à un fonctionne- mentdynamique établi,
avec une