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[PENDING] ÉTUDE DU PEUPLEMENT D’UNE PRAIRIE NATURELLE PAR LES LARVES INFESTANTES DE ” STRONGLES ” PARASITES DU TRACTUS DIGESTIF DES OVINS II. – DÉPLACEMENTS LARVIAIRES VERTICAUX (1)

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ÉTUDE DU PEUPLEMENT D’UNE PRAIRIE NATURELLE PAR LES LARVES INFESTANTES DE

” STRONGLES ” PARASITES DU TRACTUS DIGESTIF DES OVINS II. – DÉPLACEMENTS

LARVIAIRES VERTICAUX (1)

J. Gevrey, Thérèse Lestra

To cite this version:

J. Gevrey, Thérèse Lestra. ÉTUDE DU PEUPLEMENT D’UNE PRAIRIE NATURELLE PAR

LES LARVES INFESTANTES DE ” STRONGLES ” PARASITES DU TRACTUS DIGESTIF DES

OVINS II. – DÉPLACEMENTS LARVIAIRES VERTICAUX (1). Annales de Recherches Vétéri-

naires, INRA Editions, 1970, 1 (2), pp.233-252. �hal-00900669�

(2)

ÉTUDE DU PEUPLEMENT D’UNE PRAIRIE NATURELLE PAR LES LARVES INFESTANTES DE

«

STRONGLES »

PARASITES DU TRACTUS DIGESTIF DES OVINS

II. — DÉPLACEMENTS LARVIAIRES VERTICAUX

( 1 )

J. GEVREY

Thérèse LESTRA

Laboratoire de Recherches de La Ghaive de Parasitologie-Toxicologie, École nationale vétéyinaive, 2, Quai Chauveau, 69 - Lyon

Institut national de la Recherche agronomique

RÉSUMÉ

Les déplacements larvaires ont été évalués de façon indirecte en se référant aux variations

du taux de larves présentes dans des échantillons d’herbe recueillis à quelques heures d’intervalle,

au cours de la journée.

Cette étude montre qu’il y a des déplacements larvaires herbe/sol, dont l’aspect le plus carac- téristique est un déplacement ascendant en fin de matinée/début d’après-midi.

Ces déplacements sont moins évidents chez les genres Nematodirus et surtout Trichostvongylus

que chez les autres genres.

Leur étude en fonction de la température ambiante d’une part, et de l’humidité relative d’autre part, montre le rôle prépondérant du premier paramètre, l’ascension larvaire étant géné-

ralement liée à une augmentation de température.

AVANT-PROPOS

La

première partie

de notre travail

(G EVREY , rg6g)

était consacrée à l’étude

qualitative

et

quantitative

des

populations

larvaires de «

Strongles digestifs

» et à

l’évolution de celles-ci : évolution au cours du

temps

et en fonction de certaines données

climatologiques :

la

température

ambiante et la

pluviométrie.

La seconde

partie

est relative aux

déplacements

larvaires

verticaux, indépen-

damment des variations

numériques

de

population.

Cette

question

a été

beaucoup étudiée, principalement

au

laboratoire,

pour deux motifs : - en raison de son intérêt

( 1

) La première partie de cette étude a paru dans Recherches vétérinaires, rg69(3).

(3)

biologique,

car le déterminisme des mouvements verticaux est encore

incomplète-

ment connu, et, surtout, en raison de son intérêt

épidémiologique :

en

effet,

au

pâtu-

rage, les animaux courent un

plus grand risque

d’infestation

quand

les larves sont situées sur les brins d’herbe que

lorsqu’elles

demeurent au ras du sol ou sont enfouies

dans celui-ci.

Il est bien connu que les larves infestantes sont mobiles et il est d’observation courante au laboratoire de les voir « nager n en milieu aqueux.

Des

déplacements comparables

ont

lieu, également,

dans les conditions natu-

relles,

sur les

prairies,

mais dans ce cas de nombreux facteurs interviennent pour :

- rendre ou non

possibles, mécaniquement,

les

déplacements,

- inciter les larves à se

mouvoir,

- enfin orienter leurs

déplacements.

Ces différents facteurs sont difficiles à

dissocier,

c’est

pourquoi

les auteurs

qui

s

°sont

penchés

sur cette

question

ont relaté des observations semblant

parfois

contra-

dictoires alors

qu’elles

sont seulement non

comparables,

car effectuées dans des condi- tions différentes.

Nous avons utilisé les données recueillies

grâce

à l’étude d’une

prairie naturelle, pendant

trois années

consécutives ;

les

caractéristiques

de cette

prairie,

ainsi que la

méthode et les

techniques

de récolte des

larves,

ont été

exposées

dans la

première partie

de notre étude.

Ces données ne constituent pas une

appréciation

directe des

déplacements

lar-

vaires,

mais une estimation

indirecte,

fondée sur la variation du taux des larves dans

l’herbe,

dans un

temps

relativement court, de

quelques

heures. Nous verrons

qu’il

y aune difficulté

méthodologique

car, les différentes

espèces n’ayant

pas un effectif constant, il est nécessaire de dissocier les variations de taux larvaires

qui

traduisent

un

déplacement herbe/sol

de celles

qui

reflètent l’évolution de la

population

telle

qu’on peut

l’observer d’une saison à l’autre et,

plus

encore, d’une année à l’autre.

Notre but n’est pas

d’analyser

le déterminisme des

déplacements

- notre obser-

vation sur le terrain ne

s’y prête

d’ailleurs pas -, mais d’établir s’il est

possible

de :

1

0 déceler des variations de densité larvaire

imputables

à des

déplacements herbelsol,

2

° mettre en évidence un

rythme journalier

de

celles-ci, 3

°

rechercher une éventuelle relation avec des

paramètres

tels que la

température

et l’humidité

atmosphériques ambiantes,

car, bien que ces

paramètres

n’aient que de lointains

rapports

avec ceux du microclimat dans

lequel

vivent les larves, ils

présen-

teraient l’intérêt d’être facilement mesurables et de fournir une référence commode pour

guider

des mesures de

prophylaxie.

INTRODUCTION

Ra!peL

de

biologie

concernant Les

déplacements

larvaires.

Les

déplacements impliquent

de toute évidence une mobilité

larvaire ;

celle-ci

dépend principalement

de la

température

ambiante. Dans la gamme de

températures

comprises

entre 10°C environ et le maximum

compatible

avec leur

survie,

soit

¢o-¢5!C,

(4)

les larves infestantes

(larves

du 3e

âge

ou

La)

sont

mobiles,

mais leurs mouvements sont ralentis en dessous de

15 0 C

et en dessus de

40 °C.

Ce sont surtout les

brusques

élévations

thermiques qui

stimulent la mobilité : nous avons ainsi pu observer que le passage de +

4 °C

à la

température

du laboratoire rendait les larves

plus

mobiles

que leur maintien à

température

constante, eût-elle été

optimale,

et

qu’on pouvait ainsi,

par

réfrigération

suivie de

réchauffement,

accroître leurs mouvements.

Le rôle de l’humidité est

prépondérant :

le substrat doit être

humide,

sinon la

progression

des larves n’est pas

possible.

Un film d’eau est nécessaire.

L’atmosphère

ambiante doit être humide

également

et l’on estime

qu’il

faut une

humidité relative voisine de 80 p. 100.

En cas de dessiccation momentanée du

substrat,

les larves s’immobilisent mais

peuvent cependant reprendre

leur activité

lorsque

l’humidité est redevenue conve-

nable.

Les

déplacements

larvaires

peuvent

s’effectuer de différentes

façons :

- dans

l’épaisseur

de la couche

humique :

des larves ont été retrouvées à

plu-

sieurs dizaines de centimètres de

profondeur (S’ruRxoct! rg65).

- à la surface du

sol,

dans le

plan

horizontal. Ces

déplacements

sont considérés

généralement

comme n’excédant pas

quelques

centimètres par mois. On

peut

penser que, s’ils sont de faible

importance,

alors que les conditions d’humidité à la base des

plantes

sont

satisfaisantes,

cela tient avant tout au fait

qu’ils

ne sont pas

orientés,

car le microclimat est relativement uniforme dans le

plan

horizontal.

- il en est différemment dans le

plan vertical,

le

long

des

tiges

herbacées.

Celles-ci constituent des axes de

déplacement privilégiés

et on a cherché à établir si

ces mouvements étaient le fait du hasard ou, au

contraire,

s’ils étaient orientés dans les sens descendant ou ascendant et, dans ce dernier cas,

quels

sont les stimuli

qui

interviennent.

Les

déplacements

verticaux ont été étudiés par de nombreux auteurs, entre autres : T,ix.I,oR

( 193 8),

ROGERS

(1940),

KAUZAL

(1941),

DINABURG

( 1944 ),

FURMAN

(

1944 )

,

CROFTON

( 1948 ) ,

REES

( 1950 ) ,

K!KiP!t,ovn

( 1958 ) ,

REINECKE

( 1 9 60 ),

Si-

I.ANGWA ! al.

( 19 64),

WILLIAMS

( 19 65),

KRAVETS

( 19 68).

La

plupart

de ces études ont été réalisées au laboratoire en

déposant

des larves

à la base des brins d’herbe ou à différents niveaux et en recherchant ensuite

l’empla-

cement de celles-ci par des sections

étagées.

Il

s’agit

donc de

techniques expérimen-

tales

qui permettent

d’étudier isolément les facteurs. Parmi ceux-ci on

peut signaler

le rôle de :

- la

température :

les larves

présentent

un thermotactisme

positif,

- l’humidité :

l’hydrotactisme positif

des larves est d’ailleurs mis à

profit

dans

l’appareil

de Baermann,

qui

fonctionne comme un véritable

piège.

- la lumière : son influence est

plus controversée ;

on considère

généralement qu’il

y a un

phototactisme positif

lors de faibles éclairements

(RoGExs,

1940, TRI- r.!’rxr,

1969).

Il existe vraisemblablement d’autres

stimuli, chimiques (variation

de la teneur

en

oxygène

et en gaz

carbonique

de l’air au sein de la couche d’herbe par

exemple)

ou

mécaniques (ébranlements) qui,

à notre

connaissance,

ne sont pas bien définis.

Selon les variations du

microclimat,

les larves

peuvent

donc être soumises à des
(5)

stimuli

synergiques

ou

antagonistes :

dans les observations

écologiques,

c’est une

réponse globale qu’on

doit

analyser :

elle se traduit par une densité de

peuplement plus

ou moins

grande

dans l’herbe récoltée.

MÉTHODE

Nous avons fondé l’appréciation des déplacements larvaires sur les écarts de peuplement,

c’est-à-dire sur les différences du nombre de larves recueillies à intervalles réguliers, au cours

d’une même journée dans des échantillons d’herbe prélevés selon un parcours défini et selon une

technique exposée dans notre première partie.

Les limites et la valeur de la méthode découlent des considérations suivantes :

10 La comparaison de prélèvements effectués à niveau constant ne fournit évidemment

aucune information sur l’amplitude des déplacements :

- il faudrait pour cela effectuer des coupes à différents niveaux - mais elle permet une appréciation indirecte du cheminement entre le sol et l’herbe. Du fait que seule l’herbe est exami-

née, le niveau de coupe a une grande importance. En effet, bien que certains auteurs aient observé des déplacements de 20 cm (REINECKE, 1960), ils s’accordent généralement à reconnaître que la

plupart des larves limitent leurs déplacements à quelques centimètres de hauteur. Selon Rocr,xs

( 1940

), on observe lors de déplacements larvaires environ 10fois plus de larves à la base des brins d’herbe (sur les deux premiers centimètres) que dans les deux centimètres supérieurs ; de même

selon SILANGWAet TOOD(1964), 63p. ioo des larves qui se déplacent ne dépassent pas une hau- teur de mm environ. Par conséquent la constance du niveau de coupe est indispensable ; notre technique de récolte de l’herbe permet de respecter cette condition.

2

° Le principe de notre méthode est valable dans la mesure où l’on peut admettre qu’en quelques heures la population, quelle que soit sa localisation, ne se modifie pas de façon sensible,

ni par formation de nouvelles larves du 3eâge, ni par disparition des larves existantes.

La population des larves infestantes est, pendant la plus grande partie de l’année, en cons-

tant renouvellement, et la teneur en larves de l’herbe varie considérablement au voisinage im-

médiat des dépôts de fèces (RosE, 1970), mais on peut considérer une telle cause d’erreur comme

négligeable, car les variations de populations sont très progressives. Il est d’ailleurs possible de re-

connaître à l’examen microscopique, les larves mortes et, plus difficilement, les larves qui vien-

nent d’atteindre le 3e stade (1).

3° Enfin, et surtout, la méthode n’est valable que dans la mesure où les différences de peu-

plement observées ne sont pas dues à des différences d’échantillonnage, tenant aux quantités

d’herbe récoltée ainsi qu’aux emplacements sont effectués les prélèvements élémentaires.

Malgré les précautions prises (repérage du parcours etc.) il est certain qu’il y a là une source d’écarts aléatoires importants et seule l’analyse statistique des résultats peut permettre de déter- miner si les différences observées sont significatives, ou cttribuables au hasard.

Expression des déplacements larvaires

Les écarts de peuplement aux mêmes heures de la journée sont pris comme référence : ils sont caractérisés par leur valeur, absolue ou relative, et par leur signe : un écart positif est considéré

comme résultant d’une ascension larvaire, et, inversement, un écart négatif comme consécutif à

une descente des larves sur le sol.

Ce sont les écarts à la moyenne, relatifs, qui ont été principalement pris en considération.

Cette expression a l’avantage de permettre la comparaison de prélèvements non consécutifs et se

prête aux regroupements, même si la moyenne journalière de larves diffère d’un échantillonnage

à l’autre.

( 1

) Les larves mortes conservent leur aspect extérieur mais leur structure interne n’est plus visible;

les jeunes 1.3ont une u gaine !> à peine distincte car étroitement appliquée contre la larve.

(6)

RÉSULTATS

Les écarts de

peuplement

sont

importants

au cours d’une même

journée :

le

maximum observé a été de 220 larves

(novembre 19 6 4 ) ;

il

n’y

a pas une

proportion-

nalité entre la valeur absolue des écarts et le nombre moyen de

larves ; ainsi,

par

exemple,

dans le cas du genre Haemonchus nous avons observé un

peuplement

moyen

de

6 7 larves,

avec un écart maximal de 60 larves

(septembre zg6q.)

et un autre peu-

plement

moyen de 30

larves,

avec un écart de 123 larves

(novembre 19 6 4 ).

Les écarts entre les valeurs extrêmes ont été

généralement supérieurs

à la valeur

moyenne du

peuplement.

Le nombre des larves récoltées dans une même

journée

varie en

général

dans le

rapport de r à 3 à z à 5.

Cela

souligne

combien il est illusoire d’estimer le

peuplement

larvaire d’une

prairie

si l’on n’effectue pas de

répétition

dans la même

journée.

I. -

Déplacements

verticaux en

fonction

des

heures de la journée

L’étude de la

répartition

du

peuplement

larvaire en fonction des heures de la

journée

a un double intérêt :

- établir s’il se

dégage,

sinon un

rythme journalier,

du moins des variations

de nature à confirmer que les écarts de

peuplement

sont bien dus à des

déplacements ;

- rechercher l’éventuelle

chronologie

de ces

déplacements

et en situer l’intérêt

épidémiologique.

Nous

disposons

de g3

prélèvements, constitués,

pour des raisons

techniques d’examen,

par 9

échantillonnages

de 5

prélèvements journaliers

et 12

échantillonnages

de 4

prélèvements.

Les

échantillonnages

ont été effectués selon deux

chronologies

différentes :

- pour les séries de 5

prélèvements :

Ier : 8 h 30 ; 2e : Io h 30 ; 3e : 1 3 heures ; 4e : 15 h 30 ; 5e : 17 h 30 ;

- pour les séries de 4

prélèvements :

I er

: g

heures ;

2e : 12

heures ;

3e : r5

heures ;

4e : 17 h 30.

Résultats.

I

. Nombre de larves en

fonction

de l’heure.

La

figure

i

représente

les

peuplements

aux diverses heures dans les 2 séries

d’échantillonnages ;

on note que :

-

quelle

que soit la série

considérée,

le

premier prélèvement

est inférieur à

celui

qui

lui

succède ;

dans la série de 5

prélèvements,

le

premier représente

même le

minimum de la

journée.

- Le dernier

prélèvement témoigne, également,

d’un

peuplement faible,

sauf

en ce

qui

concerne le genre Haemonchus.

- C’est vers le milieu de la

journée qu’on

observe le

plus

de larves. Le maximum

se situe lors du 2e

prélèvement ( 10

h 30 ou 12

h)

pour la

population globale,

mais il

existe des

décalages

selon le genre considéré.
(7)

Les différences entre les

peuplements

moyens par parcours aux diverses heures

ne sont pas

significatives ;

ceci

n’apporte

pas d’information car la

dispersion

des

valeurs, conséquence

des différences de

peuplement

au cours des

mois,

est évidente.

2

.

Écarts relatifs en fonction

dc l’het!re.

Les données étudiées

(écarts

relatifs de la

population

à une heure

déterminée)

ne suivant pas une distribution

gaussienne,

il a été

nécessaire,

pour les traiter de

façon statistique,

de leur faire subir une transformation

mathématique

telle que la variable transformée ait elle-même une distribution

gaussienne.

En l’occurrence la transformation

logarithmique

s’est révélée satisfaisante

(test

de la droite de

Henry).

Le calcul des écarts a donc été effectué à

partir

du

logarithme

des nombres de larves recueillies.

Les écarts relatifs moyens ont été

représentés graphiquement,

avec leur erreur

type (fig.

2 à

5).

La

signification

des différences a été

appréciée

par le test t. I,es séries

à et

à 4

prélèvements

ont été

analysées séparément.

a)

Séries de

5 prélèvements (fig.

2 et

3 ).

Aucun des écarts n’est

significativement

différent de la moyenne

journalière,

(8)

par contre, il y a des différences entre les

prélèvements correspondant

aux diverses

heures.

Population globale:

Le

prélèvement

de 13 heures est le

plus

riche en

larves ;

la différence par

rapport

au

précédent ( 10

h

30 )

est

proche

de la

signification (P

<

0,10).

Haemonchus contortus : Ce genre se caractérise par une

augmentation

brutale

entre 8 h 30et 10 h 30,

significative (P

<

o,oi).

Les erreurs

types, particulière-

ment

grandes, indiquent

une forte

dispersion des-écarts.

(9)

Ostertagia:

L’allure du

peuplement

est

beaucoup plus régulière.

Les

peuple

ments du milieu de la

journée (entre

10h 30et r5 h

30 )

ont même valeur et sont

significativement

différents de ceux du matin et de fin

d’après-midi (P

<

0 , 01 ).

Nemalodirus et

Tvichostrongytus :

Ces genres ne

présentent

pas d’écarts

significativement

différents.

b)

Séries de 4

prélèvements (fig.

4et

5).

Population globale:

On

observe,

comme

précédemment,

une

augmentation significative (P

<

0 , 05 ),

du nombre de larves entre le 2e et le 3e

prélèvement,

soit entre 12 heures et i5 heures.

(10)

Ostertagia :

Ce genre

présente,

contrairement à la

précédente

série d’observa-

tions,

un

peuplement

à peu

près uniforme,

sans différence

significative.

Trichost y ongyl 2

as:

L’écart de

peuplement

est maximal à 15

heures,

mais il

n’y

a pas de différence

significative.

Nematodirus : L’écart maximal se situe

également,

chez ce genre, à 1

heures ; l’augmentation

de

peuplement

est

significative

par

rapport

aux 2

premiers pré-

lèvements et elle l’est aussi

(P

<

o,o5)

par

rapport

à la moyenne de la

journée.

Hacmonchus n’était pas

présent

dans cette série.

Il

apparaît

donc effectivement des différences de taux larvaire selon

l’heure,

différences

significatives,

confirmant que les

inégalités

de

peuplement

sont en

partie

dues à des

déplacements

larvaires.

- Les variations de

peuplement

dans les deux séries ne sont pas en tous

points semblables,

mais on

peut

en retenir les

points

suivants :

a)

le

premier prélèvement (8

h 30-9

h)

n’est

jamais

très riche en larves : l’écart par

rapport

à la moyenne est

généralement négatif

ou nul.
(11)

b)

Le dernier

prélèvement ( 17

h

30 )

s’écarte

également

peu de la moyenne.

c)

Entre ces deux

niveaux,

on

peut

observer un maximum

qui n’apparaît

pas de

façon

constante, ni au même moment,

plus précocement (io

h

30 )

chez

Haemonchus et

Ostertagia

que chez Nematoctirus

( 15 h).

Les deux modes

d’appréciation

des

déplacements

larvaires

(nombre

de larves

et écarts relatifs en fonction de

l’heure)

fournissent donc des résultats assez concor-

dants.

Les niveaux de

peuplement

selon l’heure ne révèlent pas un

profil

constant, ce

qui

n’est pas

surprenant

étant donné la

multiplicité

des facteurs

susceptibles

d’inter-
(12)

venir,

mais la

ligne générale

est un

déplacement

ascendant le

matin,

descendant le

soir,

sans

préjuger

des variations

qui peuvent

se

produire

au milieu de la

journée.

II. -

Déplacemez2ts

verticaux en

fonction

de la

1e»ifiéralure

ambiante

Diverses

expériences

de laboratoire ont montré l’influence de la

température

sur

l’ascension larvaire.

D’après

SII,ANGWA et TooD

(ig6 4 )

dans une observation

où,

à

4,5!C,

0,13 p. 100 des larves effectuent un

déplacement ascendant,

ce taux était

porté,

à

2 6, 5 0 C

et

2,5 p. roo.

Nous avons

précédemment indiqué

que la

température agissait

d’une

part

en modifiant la mobilité des

larves,

ce

qui

pour certains auteurs est le facteur

essentiel,

et, d’autre

part,

en révélant un

tactisme,

mais encore faut-il pour cela que des gra- dients

thermiques

s’établissent dans les

biotopes larvaires,

ce

qui

n’est pas

toujours

le cas.

Des études de

microclimatologie

ont établi que la

température

au sein de la

couche d’herbe était

régie

par des

phénomènes complexes

faisant

intervenir,

entre autres, la transmission des

rayonnements infrarouges

par la

chlorophylle.

la

tempéra-

ture dans l’herbe est

généralement différente,

en

plus

ou en

moins,

de celle du sol et de l’air ambiant et les variations y sont moins brutales. Par

ailleurs, lorsque

la couche

d’herbe est

dense,

elle limite la circulation de l’air et

joue

un rôle

isolant ;

en

revanche,

lorsqu’elle

est courte et

clairsemée,

comme c’est le cas dans notre

observation,

les variations

thermiques

de l’air ambiant se

répercutent plus

directement.
(13)

C’est

uniquement

sur la

température

de l’air ambiant que

porte

notre observa- tion. Nous

disposons

d’un relevé

thermique

par

échantillonnage,

effectué à

mi-par-

cours, au niveau du

sol, toujours

au même endroit et dans les mêmes conditions.

La

figure

6

représente

les

températures enregistrées

lors de

chaque prélèvement.

On remarque que les écarts au cours d’une même

journée

sont moins

importants

que ceux observables d’un mois à l’autre : on ne

peut

par

conséquent

étudier les

déplacements

larvaires en fonction des valeurs absolues de la

température

mais il est

possible,

en

revanche,

de les étudier en fonction des variations

thermiques

au cours

d’une même

journée.

La

prise

en considération d’une telle relation est d’ailleurs

logique

car, d’une

façon générale,

ce sont les variations d’un facteur

qui

déclenchent une activité.

Pour la

population globale

et pour

chaque

genre nous avons étudié la

répartition

des écarts relatifs de

peuplement

en fonction des écarts de

température.

Résultats.

Peuplement global.

La

figure

7 montre une

grande dispersion

des

écarts,

avec toutefois une faible

corrélation

positive (r

=

o,22c!), significative (P

<

0 , 05 ).

(14)

Genre

Ostertagia.

La

figure

8

indique également

une corrélation

positive (r

=

0 , 259 ) significative (P

<

0,05).

Genre Haemonchus.

La corrélation n’est que

proche

de la

signification (le

nombre de données concer-

nant le genre Haemonchus est moitié moindre que pour les autres

genres).

Genres

Trichostrongylus

et Nematodirus.

Les coefficients de corrélation sont très

éloignés

de la

signification.

Si l’on fait la même étude en sélectionnant les observations effectuées

lorsque

la

moyenne

thermique

est

égale

ou

supérieure

à

15 °C,

c’est-à-dire à une

température

les mouvements larvaires sont

favorisés,

on obtient une corrélation

positive,

avec des

coefficients améliorés pour tous les genres, sauf pour

Nematodi y us ;

en

particulier

pour Haemonchus on observe une

signification

à P < 0,01

(r

=

0 ,6 3 )

et, pour Oster-

tagia,

une

signification

à P < 0,05

(r

=

o,3r).

(15)

Il

apparaît donc,

dans

l’ensemble,

une corrélation entre la

température

et les

déplacements larvaires,

le réchauffement coïncidant avec ce

qu’on peut interpréter

comme une ascension des larves et,

inversement,

le refroidissement déterminant une

descente de celles-ci.

Il est très vraisemblable

qu’il s’agit

d’une relation de cause à effet : le f ait que

ce soit aux

températures

élevées que cette relation soit la

plus

évidente

s’explique

bien par une mobilité accrue, d’autant que

jamais

nous n’avons

enregistré

de

tempé-

ratures

incompatibles

avec une bonne survie larvaire. la

particulière

mobilité du genre Haemonchus aux

températures

élevées coïncide tout à fait avec les observations

de ROGERS

(ig4o).

III. -

Déplacements

verticaux en

fonction

de l’humidité relatii,t,

L’eau,

sous toutes ses

formes, joue

un rôle dans les

déplacements

larvaires : nous avons

signalé

que, d’une

part,

les larves infestantes étaient attirées par l’humidité et que, d’autre

part,

les

déplacements

n’étaient

possibles

sur un

support

que si celui-c était revêtu d’un film d’eau.

Le rôle du film d’eau est

imp d rtant :

SWAVGw! et al.

(r 9 6 4 ) rapportent,

par

exemple,

que dans des conditions

expérimentales

o,6 3

p. 100 d’une

population présente

des

déplacements

sur de l’herbe

mouillée,

ce taux tombe à 0,04 p. 100

lorsque

l’herbe sèche.

Quant

à l’humidité de l’air au

voisinage

des

larves,

son influence ne semble pas
(16)

avoir été nettement dissociée de celle du film d’eau. I,’auteur

précité indique

que, pour une humidité relative de

8 5

p. 100,

r, 3 6

p. ioo des larves se

déplacent,

et seule-

ment

0 , 0 6

p. 100

lorsque

l’humidité s’abaisse à 50 p. 100.

En

fait,

l’humidité de l’air hors de la couche d’herbe n’est pas en

rapport

direct

avec l’humidité au sein de celle-ci. Ainsi que

l’indiquent

CHAUVIN et d’AGUm,!x

(i

9

q.6)

des travaux très

précis

de

microclimatologie

ont montré que

l’hygrométrie

était

généralement

très élevée dans la couche

d’herbe,

surtout

lorsque

celle-ci est

dense. Elle

peut

atteindre

9 6

p. ioo alors

qu’elle

n’est que de 55p. ioo à un mètre au-

dessus du

sol,

car les

végétaux

libèrent par

transpiration

une

quantité importante

de

vapeur d’eau. Cette humidité varie

beaucoup

moins et

beaucoup

moins brutalement

qu’au-dessus

d’un sol nu.

La

prairie

que nous avons étudiée

présentant

une herbe très

clairsemée,

absente par

endroits,

nous avons cherché à établir s’il y avait une relation entre les variations de l’humidité relative de

l’air,

hors de la couche

d’herbe,

et les

déplacements

larvaires.
(17)

L’humidité relative a été mesurée par

psychrométrie,

au niveau du

sol,

en un

emplacement

où l’herbe était rase. Pour

chaque échantillonnage

d’herbe on a déter-

miné l’écart d’humidité relative par

rapport

à la moyenne des mesures effectuées au cours de la

journée.

Résultats.

La

figure

9

indique

les différentes valeurs

enregistrées.

On remarque que les variations d’un

prélèvement

à l’autre au cours d’une même

journée

sont très

inégales,

la

plus

faible est de 5 p. 100

(mars rg66),

la

plus

élevée est de 30 p. ioo

(juin i<)6 / ).).

L’étude de la

répartition

des écarts relatifs de

peuplement

en fonction des écarts d’humidité relative ne montre pas de corrélation

significative

pour la

population globale.

Une corrélation

négative, significative (P

<

0,05)

r = - 0,232 s’observe

pour le

genre

Oste y tagia (fig. 10 ).

Pour les autres genres la corrélation

négative

n’est pas

significative ;

par ordre de coefficient de corrélation décroissant on trouve

H aemonchus, puis Nematodi y us, puis Trichostrongylus.

Une telle corrélation ne

peut

être

interprétée

comme un effet des variations de
(18)

l’humidité relative sur les

déplacements larvaires,

car celle-ci est étroitement liée aux

variations de

température.

En

effet,

l’étude de la corrélation écarts de

température/écarts

d’humidité

(fig. 11 )

nous montre une très nette corrélation

négative

r = -

0 , 4 85, significative (P

<

o,or).

DISCUSSION

r. L’étude des

déplacements

larvaires en fonction des variations de

température apporte

des résultats conformes avec ce que l’on sait de la

biologie

larvaire. La corré- lation entre les

déplacements

ascendants et

l’augmentation

de

température

de l’air

ambiant laisse supposer que celle-ci se

répercute

effectivement dans la couche d’herbe et

qu’il

s’établit un

gradient

entre le sol et le sommet de

l’herbe,

ainsi que l’admet C

ROIETON

(rg 4 8).

Cela laisse

également

supposer que la

température

est un facteur

dominant.

Il n’est pas

exclu,

certes, que les larves

puissent également réagir

à un autre

stimulus variant comme la

température,

l’éclairement par

exemple, qui échappe

à

nos mesures.

Quoi qu’il

en

soit,

il n’en demeure pas moins que la

température

ambiante

est, dans notre

observation,

un

paramètre qui

mérite d’être retenu.

2

. L’étude des

déplacements

en fonction des variations d’humidité relative de l’air hors de la couche d’herbe

présente

peu d’intérêt : il ne se

dégage

pas de lien entre

hygrométrie

et

peuplement,

en

particulier

on ne retrouve pas une corrélation

positive.

Ce

point

n’est en fait pas en contradiction avec les données

admises,

pour trois rai-

sons :

a)

l’humidité relative de l’air hors de la couche d’herbe n’est pas en relation directe avec l’humidité au contact du sol et des brins

d’herbe ;

b)

il ne

s’agit

pas des valeurs absolues de l’humidité mais de ses

variations,

or, différents auteurs

(REES,

1950 ;

K N A PP , 19 6 3 ,

entre

autres)

considèrent

qu’il

y a un

optimum

d’humidité

propice

aux

déplacements,

que l’on

peut

situer

aux environs de

8 5 -go

p.

100 ).

Nos mesures se trouvent

réparties

de

part

et d’autre de cet

optimum ;

on

conçoit

alors que toute

augmentation

d’humidité

relative ne soit pas

favorable,

en

particulier

l’atteinte de la saturation

lorsque

celle-ci

s’accompagne

de forte

pluie,

car il

peut

se

produire

un entraînement

mécanique

des larves vers le sol. Dans cet ordre d’idée on

peut rapprocher l’expérimentation

de ROGERS

( 1940 )

relative à l’influence de l’humidification de l’herbe

(réalisée

par

aspersion d’eau)

sur l’ascension larvaire. Cet auteur remarque

qu’une trop grande

humidification limite la montée des

larves ; c) enfin,

la forte corrélation

négative qui

unit

température

et humidité relative

suffit à masquer l’influence de cette dernière.

3

. L’étude des

déplacements

en fonction de

l’heure,

bien que le

nycthémère

n’ait pas été

exploré

en

totalité,

est intéressante : elle montre que

lorsqu’il

se

produit d’importants déplacements

larvaires

sol/herbe,

ceux-ci ont lieu dans le milieu de la

journée

et non pas le matin et le

soir, lorsqu’il

y a de la rosée.
(19)

Ceci

s’explique

à la lumière des

paramètres

que nous avons

pris

en

considération

si l’on admet que la

température joue

un rôle déterminant et que l’humidité est suffi- sante pour ne pas intervenir comme facteur limitant. Il n’en aurait

peut-être

pas été de même

si,

dans la

prairie

que nous avons

étudiée,

nous avions cherché à

apprécier

la hauteur des

déplacements

larvaires.

Il est évident que l’heure est un

paramètre qui représente l’intégration

de nom-

breux facteurs incontrôlés et il n’est pas

surprenant

que les observations relatives

aux

déplacements

larvaires au cours de la

journée

diffèrent selon les auteurs et les

régions

elles ont été effectuées. Nos résultats sont en désaccord avec ceux de RoG!RS

( 1940 ),

en

Australie, lequel obtient,

par infestation

expérimentale

de par-

celles,

un maximum de larves le matin. Ils sont aussi en désaccord avec les observa- tions de REES

( 1940 ),

en Australie

également, qui

note un maximum de larves le

matin et un le soir.

Ce

rythme peut s’expliquer

par la forte

température (supérieure

à

40 °C)

et la

faible humidité relative

(inférieure

à

40° C)

existant au milieu de la

journée.

En

revanche,

notre observation corrobore celle de CROFTON

(ig l g),

effectuée en

Grande-Bretagne, qui

établit que le nombre des larves sur les brins d’herbe est le

plus

faible le matin et le

soir, quand

il y a de la

rosée,

et le

plus

élevé entre midi et

17 heures.

Il est

permis

de penser que, dans nos

régions tempérées,

la

plupart

des facteurs

ne

s’approchent

de

l’optimum

que dans le milieu de la

journée.

L’étude des

déplacements

larvaires verticaux telle que nous l’avons

effectuée, malgré

les

imprécisions qu’elle comporte

et le cas

particulier qu’elle représente,

montre que des

déplacements

larvaires verticaux sont

décelables,

mais

qu’ils

n’obéissent pas à un

rythme

aisément définissable.

D’un

point

de vue

pratique,

la mesure de l’humidité relative de l’air n’offre

aucun

intérêt ;

la mesure de la

température permet, jusqu’à

un certain

point, d’expli-

quer, mais non de

prévoir

les

déplacements

larvaires.

On

peut

considérer le milieu de la

journée

comme favorable à l’ascension des

larves ;

il

n’y

a pas

lieu,

au

contraire,

dans nos

régions,

de retarder l’accès au

pré,

ni

d’écourter le

temps

de

pâture

des animaux

qui

ne sont pas en

pâturage permanent

sous

prétexte

de limiter leur infestation par les larves de

Strongles digestifs

comme

des observations effectuées sous d’autres climats

pourraient

inciter à le faire.

CONCLUSIONS

i. La

comparaison

des différents niveaux de

peuplement

d’une

prairie naturelle,

par les larves du 3e

âge

de «

Strongles digestifs

>·, aux différentes heures de la

journée,

révèle des écarts

supérieurs

à ceux résultant de

l’hétérogénéité

de

l’échantillonnage.

2

. Ces écarts de

peuplement peuvent

être

interprétés

comme le résultat de

déplacements

larvaires entre le sol et les brins

d’herbe,

sans

précision

de la hauteur à

laquelle

s’effectue cette

migration.

(20)

3

. On n’observe pas un

rythme

diurne absolument

régulier,

mais il est

fréquent

de constater une ascension larvaire vers le milieu de la

journée.

4

. Les

déplacements

ascendants sont en corrélation faible avec les

augmentations

de

température

de

l’air,

hors de la couche d’herbe.

5

. Il

n’apparaît

pas de corrélation avec les écarts d’humidité relative mesurée

également

hors de la couche d’herbe.

Reçu pouv publication en juillet 1970.

REMERCIEMENTS

Nous remercions :

- M. P. LARVOR, pour l’aide qu’il nous a apportée dans l’analyse de nos résultats.

- M. J. WAUTIER et Mme G. Ricou.

- M. J. EUZEBY, dans le Service de qui cette étude a été effectuée, pour son assistance et les moyens de travail qu’il a mis à notre disposition.

SUMMARY

POPULATION STUDY ON A NATURAI, MEADOW OF THE INFECTIVE STRONGYI,E LARVAE PARASITES OF THE GASTRO-INTESTINAL TRACT OF’ SHEEP.

II. - VERTICAL MOVEMENTS OF THE LARVAE

The author has compared the number of infectious Strongyloid larvae (Trichostrongylidae)

recovered by the method of Taylor from a meadow at different hours of the day.

He finds great variations in the population which he attributes partly to vertical migration

of the larvae from the ground to the grass.

The upward movement of the larvae usually takes place at the end of the morning or at midday.

The increased number of larvae on the vegetation usually coincides with the increase in ambient temperature and the correlated fall in relative humidity. Temperature is the more impor-

tant of these two factors and it partly explains the observed diurnal rhythm.

The observaions apply to only three of the genera of the larval population : Haemonchus, Ostevtagia and to a lesser extent Nematodivus. Tvichostvongylus does not show a consistent pattern

of movement.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I3ucxLçy J. J. C., 1940. Observations on the vertical migration of infective larvae of certain bursate nematodes. J. Helminth., 18, 173-182.

CHAUVIN R., d’AGmLnx J., xg¢6. Les données récentes de la microclimatologie et leur importance en écologie entomologique. Année biol., 22, 165-y95.

C

ROFTON H. D., 1948. The ecology of immature phases of Trichostrongyle nematodes. 1 : the distri- bution of infective larvae of Trichostrongylus retortaejormis in

Referências

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