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Propagation des ondes acoustiques dans les milieux granulaires confinés

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Academic year: 2023

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Ensuite, nous vérifions l'implémentation de l'approximation de diffusion dans les milieux granulaires et dérivons le coefficient de diffusion et l'absorption inélastique en fonction de la contrainte appliquée et de la fréquence de l'onde incidente. Enfin, on observe l'évolution du transport diffusif lorsque la fréquence de l'onde incidente devient trop élevée.

Figure 1.1 : (a) Visualisation photoélstique des chaînes de forces dans un empilement bidimensionnel de disques sous  compression,  extrait  de[4]
Figure 1.1 : (a) Visualisation photoélstique des chaînes de forces dans un empilement bidimensionnel de disques sous compression, extrait de[4]

Acoustique*dans*les*milieux*granulaires*denses*

La figure 1.32 montre les amplitudes de la composante fondamentale et de la deuxième harmonique du train d'ondes, mesurées en fonction de l'amplitude d'excitation [36]. À droite : Réduction de la vitesse des vagues. a) amplitude d'excitation (b) changement de vitesse (c) changement d'épaisseur de l'échantillon (d) fonction de corrélation croisée des ondes diffusées.

Figure  1.4 :  (a)  Transmission  d’une  onde  impulsionnelle  à  faible  amplitude  dans  le  milieu  granulaire  sous  gravité
Figure 1.4 : (a) Transmission d’une onde impulsionnelle à faible amplitude dans le milieu granulaire sous gravité

Conclusion*

Diffusion*multiple*en*optique*

Genack et ses collègues ont étudié la propagation des micro-ondes à travers des milieux désordonnés quasi-1D composés de billes d'alumine et de polystyrène (Fig. 2.2a) [42]. Ils ont mesuré les spots à l’aide d’une antenne et calculé l’intensité de transmission à partir de la réponse temporelle du champ. Là encore, les profils d'intensité mesurés peuvent être décrits par le modèle de diffusion (Fig. 2.2b).

Diffusion*multiple*en*acoustique*et*sismologie*

Les profils d'intensité en fonction du temps, pour 3 épaisseurs différentes de l'échantillon, sont en bon accord avec les solutions de l'équation de diffusion (Fig. 2.3c). Lorsque l'épaisseur de l'échantillon devient très grande par rapport au libre parcours moyen, l'amplitude du mode cohérent devient négligeable par rapport à celle des ondes diffusées (Fig. 2.4 b et c). Ainsi, ce résultat confirme l'applicabilité de l'équation de diffusion « scalaire » (équation 2.1) pour décrire des ondes élastiques qui se propagent de manière multiple et dominées par des ondes de cisaillement.

Les solutions de l'équation de diffusion correspondant aux trois coefficients de réflexion différents R = 0, 0 < R < 1 et R = 1 sont respectivement données par [60]. Nous observons que la montée de l'intensité diffusée à temps court est déterminée par D, tandis que la décroissance à temps long est fortement déterminée par τa. La largeur de l'intensité transmise est affectée par les réflexions internes aux interfaces de l'échantillon.

Dans ce régime, plusieurs ondes dispersées se propagent le long de chemins spécifiques pour chaque configuration de pile de grains.

Figure 2.3 : (a) Représentation schématique de l’expérience de Page et al. [5] réalisée dans une suspension concentrée  de  billes  de  verre  immergées
Figure 2.3 : (a) Représentation schématique de l’expérience de Page et al. [5] réalisée dans une suspension concentrée de billes de verre immergées

Montage*expérimental*

Jia [35], prouvant l’approximation de diffusion pour le transport de ces ondes multidiffusées de faible amplitude. Cette fréquence d'excitation est proche de la fréquence centrale de la bande passante des transducteurs de compression que nous utilisons dans notre expérience. Pour étudier quantitativement les caractéristiques statistiques des ondes diffusées, nous comparons le profil d'intensité de plusieurs ondes diffusées obtenu en faisant la moyenne sur différentes configurations avec le flux d'énergie calculé à partir de la solution de l'équation de diffusion.

On remarque un changement de pente du profil d'intensité (représenté en rouge sur la figure 2.13) vers 900 µs. Ce changement anormal est associé à des parasites provenant de signaux d'écho se propageant dans les parois cellulaires [61]. La figure 2.13 compare les résultats expérimentaux obtenus avec le pinducteur placé sur la paroi cellulaire (rouge) et à l'intérieur de l'échantillon (bleu).

On remarque que les signaux issus de la réverbération sont quasiment absents lorsque le détecteur est placé dans l'échantillon.

Figure 2.11 : Diffusion multiple d’ondes élastiques dans un milieu granulaire, d’épaisseur L, soumis à une contrainte  P
Figure 2.11 : Diffusion multiple d’ondes élastiques dans un milieu granulaire, d’épaisseur L, soumis à une contrainte P

Application*du*modèle*de*diffusion*

Dans cette section, nous étudions la dépendance du coefficient de diffusion D et du facteur de qualité Q sur la fréquence d'excitation f0. Un filtre passe-bande relativement étroit est appliqué aux signaux temporels afin que les composantes autour de la fréquence d'excitation soient sélectionnées. Pour étudier l'influence de la tension de confinement P et de la fréquence d'excitation f0 sur le coefficient de diffusion D et le facteur de qualité Q, nous avons fait varier f0 pour un P donné, puis avons répété l'expérience sous différentes tensions P.

Les figures 2.20 et 2.21 illustrent respectivement le coefficient de diffusion D et le facteur de qualité Q, mesurés en fonction de la tension P et de la fréquence d'excitation f0. Concernant l'influence de la fréquence d'excitation f0, augmenter f0 diminue la longueur d'onde λ, ce qui provoque une diffusion des ondes plus forte, probablement accompagnée d'une diminution du libre parcours moyen l* et par conséquent d'une diminution du coefficient de diffusion D. Ce graphique est le résultat d'un effondrement des coefficients de diffusion D sur la Figure 2.20 (a et b), sachant que la vitesse de transport assimilée à la vitesse de l'onde de cisaillement Vs(P) dépend de la tension de confinement P (éq.

Le facteur de qualité Qvis dépend alors de la tension appliquée P, de la fréquence ω et de la viscosité dynamique η.

Figure 2.14 : (a) Signal original (en bleu) et signal filtré (en rouge). (b) Spectre du signal (en bleu) et le spectre filtré  (en rouge)
Figure 2.14 : (a) Signal original (en bleu) et signal filtré (en rouge). (b) Spectre du signal (en bleu) et le spectre filtré (en rouge)

Localisation*d’Anderson*en*milieu*complexe*

Dans un empilement de billes sans frottement, la distance relative au point de transition est contrôlée par la contrainte de confinement P. Dans une autre simulation, dans un réseau élastique pénétré 2D [72], Sheng et Zhou ont également calculé le coefficient de dispersion D en fonction de la fréquence ω (Fig. 2.27 a). D et ω sont normalisés en utilisant la fréquence propre ω0 = (β/m) 1/2 et la distance interparticulaire a0 avec m la masse des particules et β la rigidité.

À titre de comparaison, nous présentons à nouveau nos mesures de D (Fig. 2.23) en fonction de la fréquence ω sur la Fig. Tout d’abord, nous calculons le profil d’intensité à partir de la solution de l’équation de diffusion en utilisant le coefficient de diffusion décroissant proposé en optique [46]. Nous testons l'impact de la variation de D dans cette gamme de fréquences par rapport à la décroissance non exponentielle observée à partir de l'équation.

La figure 2.33a illustre une variation qualitative du coefficient de diffusion D que nous avons dérivé de la simulation numérique (cf.

Figure 2.25 : (a) Profil d’intensité en régime de diffusion, décroissance exponentielle
Figure 2.25 : (a) Profil d’intensité en régime de diffusion, décroissance exponentielle

Conclusion*

Introduction*

Cependant, la théorie de la diffraction intégrale montre que le champ en tout point d'un volume dépend uniquement du champ à la surface délimitant ce volume [79]. Ce principe est à l'origine de l'idée d'une cavité à inversion temporelle bordée de transducteurs piézoélectriques pouvant suivre l'évolution temporelle du champ de pression (Figure 3.1). Contrairement à la cavité à retournement temporel, le MRT n'enregistre qu'une partie des ondes.

L'inversion du temps conduit à une recompression temporelle et à un recentrage spatial de l'onde multidiffusée. La mesure du champ de pression autour de la source montre que l'onde est spatialement focalisée à une taille bien inférieure à celle prédite par les lois de diffraction et de mesure en milieu homogène (Figure 3.3) (hyperfocalisation). Si un autre détecteur R est installé en plus de la source S, le signal généré en R sera à nouveau RT de la même manière.

Dans ce cas, la largeur de la tache focale est une estimation de la longueur de corrélation spatiale des ondes diffusées, qui ne dépend plus de l'ouverture du MRT [81].

Figure 3.1 : Principe de fonctionnement d’une cavité à retournement temporel. (a) Etape 1 ; (b) Etape 2
Figure 3.1 : Principe de fonctionnement d’une cavité à retournement temporel. (a) Etape 1 ; (b) Etape 2

Montages*expérimentaux*

  • Recompression*temporelle*via*un*détecteur*
  • Interaction*irréversible*ondeBmatière*

La figure 3.17 montre les signaux transmis à travers les piles de billes d = 1,5 mm et 5 mm, respectivement. Les signaux recomprimés via RT à partir de ces quatre signaux sont représentés sur la figure 3.23. Pour comparer les signaux recompressés à l'instant t = 0, la figure 3.24 montre un zoom, qui illustre la contribution des différentes fréquences à la recompression du signal autour de l'instant t = 0.

La figure 3.25 montre un zoom du signal transmis (t < 1 ms) dans un empilement de billes d = 1,5 mm ainsi que deux signaux où les ondes cohérentes sont supprimées par fenêtrage. La figure 3.27b montre que l'amplitude du signal recomprimé au temps t = 0 diminue rapidement à mesure que le signal fenêtré est décalé dans le temps. Les signaux ainsi recomprimés provenant de différents signaux fenêtrés et normalisés sont représentés sur la figure 3.28b.

Enfin, sur la Figure 3.29 nous présentons le signal recomprimé par RT du signal transmis et la somme des signaux recomprimés à partir des signaux fenêtrés. Nous allons dans un premier temps tester l'inversion temporelle avec les détecteurs situés dans les différentes zones du MRT représentées sur la figure 3.5a. Les signaux recomprimés via le RT avec les groupes de détecteurs sont représentés sur la Figure 3.34.

Figure  3.5 :  (a)  Une  matrice  4  x  4  de  transducteurs  joue  le  rôle  de  MRT
Figure 3.5 : (a) Une matrice 4 x 4 de transducteurs joue le rôle de MRT

Conclusion*

Conclusion*générale*

Compte tenu de la forte réflexion interne R (~ 0,9), nous avons déterminé D ainsi que le facteur de qualité Q en fonction de la tension externe appliquée P et de la fréquence d'excitation f0. De plus, nous avons également étudié l’évolution du libre trajet de transport moyen l*(= 3D/Ve) en fonction de la longueur d’onde λ. Deux régimes ont été observés : i) à basse fréquence, lorsque λ > d, on trouve l* ~ (λ /d) 4, correspondant au processus diffusif de Rayleigh ; ii) à haute fréquence, lorsque λ ~ d, l* ~ (λ /d). Cependant, les résultats numériques montrent qu'aucun modèle ne peut décrire quantitativement cette diminution non exponentielle observée en raison de l'importance des pertes par absorption inélastique frictionnelle et/ou par transmission à travers les parois cellulaires.

Le rapport signal/bruit de la recompression temporelle peut être amélioré en augmentant le nombre d'éléments MRT et/ou de configurations indépendantes. Ce changement de milieu perturbe le processus de retournement temporel, qui peut se produire soit lors de la transmission directe des ondes (étape 1), soit lors de la retransmission des ondes (étape 2). Cependant, nous notons que les ondes cohérentes basse fréquence et les ondes diffusées haute fréquence affectent respectivement la recompression du signal temporel et le recentrage du point focal.

Il sera intéressant de trouver l'origine de la décroissance non exponentielle du profil d'intensité long temps, observée à haute fréquence d'excitation, ce qui permettra de mieux comprendre la présence ou non d'un phénomène de localisation dans un milieu granulaire à identifier.

Bibliographie*

Mills, « Sound propagation in dense granular materials », dans In Kishino, éditeur, Powders and Grains, page, Rotterdam, 2001, pp. Ovarlez, "Statique et rhéologie d'un milieu granulaire confiné", Thèse d'Université, Université Paris-Sud, Paris XI, (2002). Laurent, "Etude d'un matériau granulaire sec par ondes ultrasonores : effet non linéaire, atténuation et diffusion", Thèse d'Université, Université de Marne-la-Vallé.

Brunet, « Etude des milieux granulaires secs et humides par ondes ultrasoniques », Mémoire d'Université, Université de Marne-la-Vallé (2006).

Annexe *

We see that weakly compressed packings can exhibit both amplification and attenuation of the speed of sound and transmission amplitude when excited by high-amplitude sound. The data obtained, averaged over ~1s, allows us to simultaneously measure the speed of sound V and the amplitude of the transmitted signal. The striking similarity we observed between the temporal variations in the amplitude ratio and in the speed of sound can be interpreted in terms of the acoustic impedance using an effective medium approximation.

In the nonlinear regime, two types of nonlinearity can be distinguished on the scale of the grain contacts. We suggest that changes in the contact number Z are a significant step towards understanding the magnitude of the observed strengthening and weakening phenomena. In fact, the important variation of the sound speed (~10%) via the contact number change is correlated to the rearrangement of the contact network, which results in the breakdown of the affine approximation in EMT.

Our experiments thus prove the evolution of the packing beyond what can be captured by effective medium theories.

FIGURE 2.   For a given protocol of excitation (i), the sound  velocity  (ii)  and  the  amplitude  ratio  (iii)  are  measured  as  a  function of time in glass bead packing
FIGURE 2. For a given protocol of excitation (i), the sound velocity (ii) and the amplitude ratio (iii) are measured as a function of time in glass bead packing

Imagem

Figure  1.4 :  (a)  Transmission  d’une  onde  impulsionnelle  à  faible  amplitude  dans  le  milieu  granulaire  sous  gravité
Figure 1.5 : (a) Signal ultrasonore transmis à travers un empilement de billes de verre d = 0.4 – 0.8 mm confiné par P
Figure 1.11 : (a) Relation force et déplacement tangentiel : boucle hystérétique associée à la dissipation frictionnelle  lors  d’un  cycle  de  chargement-déchargement  acoustique
Figure 1.17: Quelques protocoles couramment utilisés pour préparer un échantillon granulaire sec.
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