Je tiens à le remercier de m'avoir initié à la recherche expérimentale sur la structure nucléaire. Les motivations de l'étude expérimentale menée dans le cadre de cette thèse sont ensuite données.
Noyaux exotiques
Répartition spatiale Les noyaux de la vallée de stabilité sont bien modélisés par des densités proportionnelles de protons et de neutrons. Outre la modification ad hoc des modèles existants, les développements théoriques actuels se concentrent sur le renforcement du lien entre interaction nucléaire et QCD.
Mod` eles th´ eoriques de structure nucl´ eaire
Approches microscopiques
Outre la résolution du problème du corps A, c’est la méconnaissance de l’interaction entre les nucléons qui complique la situation. Ils permettent de déduire directement des informations sur les propriétés de l’interaction entre nucléons au sein des noyaux.
Mod` ele en couches
Dans l’état fondamental, les nucléons sont classés séquentiellement de l’orbitale la plus fortement liée à l’orbitale la moins liée. Ce type de calculs est très prédictif dans une région limitée de la carte du cœur [53], leur comparaison avec de nouvelles données expérimentales représente une première approche pour étudier l'évolution des propriétés du cœur.
Sondes exp´ erimentales
R´ eactions directes
Les réactions nucléaires composites enlèvent la majeure partie de la section efficace de réaction. La section efficace des réactions directes est liée aux propriétés de la sonde et du noyau étudié (Jπ, densité de matière ρ(r), etc.).
Diffusion ´ elastique
L'utilisation de deux formes différentes de densité entraîne une modification de la distribution angulaire de la section efficace à des angles supérieurs à 50◦cm. Le changement de rqm entraîne une modification de la section efficace aux petits angles et une translation du premier minimum.
Diffusion in´ elastique
Dans le cadre du modèle collectif, cette observable permet d'extraire la longueur de déformation de la répartition des protons dans le noyau [58]. Lel correspondant à la transition peut être dérivé de la forme de la distribution angulaire inélastique.
Probl´ ematique du noyau 24 O
- Position de la drip-line neutron
- Energie de s´ ´ eparation d’un neutron
- Spectroscopie des isotopes d’oxyg` ene
- Calculs th´ eoriques
Le noyau 24O semble donc sur le point de subir un changement dans la structure des noyaux. Le schéma de l'énergie d'excitation du premier état excité 2+1 pour des isotopes égaux de l'oxygène est visible sur le côté gauche de la figure 1.13.
Objectifs de l’exp´ erience
Les objectifs de l'expérience sont de mesurer... 2) la distribution angulaire de la diffusion élastique des protons (p,p). Ce deuxième chapitre est consacré à la description du dispositif expérimental utilisé lors de l'expérience RIBF57.
Principe de l’exp´ erience
Le principe de cette expérimentation et les contraintes expérimentales régissant le choix du matériel sont détaillés.
Choix du dispositif
Faisceau radioactif
Cin´ ematiques de la r´ eaction
Les relations entre l'angle de diffusion au centre du référentiel de masse et le référentiel de laboratoire sont données dans la figure 2.4. Relation entre l'angle de diffusion du proton dans le référentiel du laboratoire et celui du centre de masse pour la diffusion élastique (noir) et inélastique (rouge) (à droite).
Dispositif de l’exp´ erience RIBF57
Une vue de la chambre de réaction prise lors de la mise en place de l'expérience est présentée à la figure 2.6. L'expérience RIBF57 est la première mesure de la distribution angulaire de coupe effective sur la ligne BigRIPS. Cela fait partie d'une campagne de deux mesures réalisées par Missing Mass à l'accélérateur RIBF en 2010 [97].
Production du faisceau 24 O
Faisceau primaire
Ligne BigRIPS
Il représente l'angle en fonction de la position du noyau dans un plan donné. Le séparateur de moments achromatiques de BigRIPS permet donc de sélectionner les noyaux provenant de la cible primaire en fonction de A/Z et Z. Le faisceau secondaire obtenu est composé du noyau d'intérêt et des contaminants dits nucléaires à l'intérieur adoptant la ligne BigRIPS.
Intensit´ e du faisceau 24 O
Le faisceau secondaire atteignant le plan focal F3 est appelé cocktail car il contient le noyau d'intérêt et les noyaux contaminants. La méthode de reconstruction du rapport A/Z et de la charge Z est décrite en détail dans la section 3.1. Les fluctuations occasionnelles sont liées à l'instabilité de la cavité accélératrice du RILAC.
D´ etecteurs de faisceau
Parallel-Plate Avalanche Counter (PPAC)
Les trois plans sont fabriqués en évaporant 30 nm d’or ou d’aluminium sur une matrice Mylar de 1,5 µm d’épaisseur. Le PPAC dispose de cinq canaux de sortie : le signal rapide provenant de l'anode et quatre signaux mesurés à l'extrémité des lignes à retard. Le délai entre les signaux des deux extrémités de la ligne à retard et le signal rapide de l'anode sont utilisés pour reconstruire la position de la particule chargée qui a traversé le détecteur.
Plastique scintillant
Cibles
Le choix de l'épaisseur est le résultat d'un compromis entre la probabilité d'interaction, la perte d'énergie du proton diffusé dans la cible et les effets de dispersion en énergie et en angle. L'énergie minimale des protons détectables dépend de l'épaisseur de la cible et du seuil de détection d'énergie des télescopes MUST2. Les protons diffusés à faible énergie sont ceux qui perdent le plus d'énergie dans la cible.
D´ etecteurs de particules l´ eg` eres charg´ ees MUST2
- Premier ´ etage : silicium ` a pistes
- Deuxi` eme ´ etage : silicium dop´ e au lithium
- Troisi` eme ´ etage : cristaux d’iodure de c´ esium
- Electronique ´
- Position et efficacit´ e g´ eom´ etriques
Les cristaux CsI peuvent mesurer l'énergie d'un proton jusqu'à 115 MeV avec une résolution d'environ 8 %. Le temps mort de l'électronique d'acquisition des télescopes MUST2 est d'environ 100 µs, dont 400 ns pour l'encodage des données. Les deux cartes MUFEE installées au dos d'un télescope MUST2 dégagent environ 12 W de chaleur.
Spectrom` etre ZDS
Dans cette configuration, la raideur magnétique maximale est de 8,1 T.m, l'acceptance angulaire est de 90 mrad dans le plan horizontal et de 60 mrad dans le plan vertical. Si ZDS était réglé en permanence sur le cœur 24O, les cœurs de sortie 23O et 22O ne seraient pas acceptables. 23O, c'est-à-dire la mesure de l'énergie d'excitation des états excités du noyau 24O, qui se situe au-dessus de l'énergie de séparation des neutrons.
D´ eclenchement et acquisition
L'un des points les plus importants est la mise en place d'un arrêt commun aux deux acquisitions. La mesure de référence (22O) a été réalisée dans des conditions satisfaisantes, la cadence de comptage était d'environ 200 Hz avec un temps mort légèrement supérieur à 10 %. En revanche, pour la mesure du noyau 24O, le taux de comptage était de l'ordre de 900 Hz avec un temps mort variant entre 25 et 40 %.
Identification des noyaux
- Principe
- Ligne BigRIPS
- Spectrom` etre Zero Degree (ZDS)
- Remarques sur le traitement des donn´ ees
La figure 3.1 montre la perte d'énergie de rayonnement mesurée dans le plastique et la reconstruction de la vitesse des noyaux incidents tirée des données du premier calage sur le noyau 23O dans le ZDS (voir tableau 2.4). La représentation de ∆E en fonction de Tvol permet d'obtenir une première séparation des différents noyaux présents dans le faisceau (voir Figure 3.2 à gauche). Les projections A/Z et Z sont présentées sur la figure 3.5, les résolutions obtenues, respectivement 0,6% et 7% (LTMH), sont meilleures que sur la gamme BigRIPS.
Caract´ erisation du faisceau
Trajectoire du noyau incident
La reconstruction de la trajectoire des carottes aux niveaux d'étalement (F5 et F9) n'est pas obligatoire pour identifier les carottes. Avant (à gauche) et après (à droite) prenant en compte la correction sur la position du PPAC 3. Le résultat de la reconstruction des coordonnées du point d'impact sur la cible correspondant aux éléments de valeur pour lesquels au moins un télescope MUST2 a été activé est visible sur la figure 3.9.
Propri´ et´ es du faisceau
D´ etection du proton avec MUST2
- Etalonnage des t´ ´ elescopes
- S´ election des ´ ev´ enements
- Identification des particules l´ eg` eres charg´ ees
- Energie du proton ´
- Angle de diffusion du proton
L'énergie résiduelle est directement reconstruite avec le dépôt d'énergie de la particule dans le DSSD. A ce stade du traitement des données MUST2, l'énergie déposée par les protons dans le DSSD et dans le CsI est connue. Cette quantité doit être corrigée par des pertes d'énergie dans la cible et dans les zones mortes des télescopes.
Cin´ ematique des protons
Mesure de r´ ef´ erence
Celle-ci sert de mesure de référence pour valider l’ensemble de la méthode expérimentale. La cinématique des protons avec et sans triple coïncidence 22O−proton−22O est présentée sur la figure 3.21 pour l'ensemble des données des télescopes 1 et 4 (1 936 coups). Les événements élastiques sont bien alignés avec la ligne cinématique élastique théorique.
Cin´ ematique de la r´ eaction 24 O(p,p ′ )
R´ eduction du bruit de fond
Les spectres de temps de vol des protons ayant traversé la première phase sont présentés sur la figure 3.23. La cinématique de la réaction 24O(p,p'), après ajout de cet état au temps de vol, est visible sur la figure 3.25. Le bruit de fond est réduit, mais toujours supérieur à celui de la mesure de référence (voir figure 3.21).
Spectre en ´ energie d’excitation
M´ ethode de la masse manquante
La méthode de reconstruction des spectres d'énergie d'excitation et leur alignement sont détaillés. Les données contiennent également des informations sur la structure et la spectroscopie des noyaux d'oxygène riches en neutrons 23,22,21O, des noyaux de fluor 25,23F et des noyaux d'azote. Une fois les événements sélectionnés, le spectre d’énergie d’excitation peut être reconstruit à partir de la cinématique des protons.
Mesure de r´ ef´ erence et simulation
Leur reconstruction énergétique dépend fortement de la position du pic dans la cible, ils dégradent donc la résolution en énergie d'excitation. Une cible en carbone a été utilisée à la fin de l'expérience pour vérifier la forme du bruit de fond provoqué par la diffusion des noyaux incidents dans le carbone contenu dans la cible riche en carbone, les protons (CH2)n. Le spectre d'énergie d'excitation correspondant à la cible carbone est visible sur la figure 4.2.
Spectres des isotopes d’oxyg` ene riches en neutrons
Le spectre d'énergie d'excitation du noyau 22O présente, en plus de l'état fondamental, une structure localisée autour de 3 MeV (voir figure 4.4). Le résultat de l'ajustement du spectre d'énergie d'excitation du noyau 22O est présenté dans la figure 4.4. Les spectres d'énergie d'excitation du noyau 24O sont présentés dans les figures 4.5 et 4.6.
Distributions angulaires
Principe et m´ ethode d’extraction
La cinématique de la mesure de référence représentée à droite sur la figure 4.7 illustre la méthode d'extraction. La ligne cinématique élastique de la réaction 22O(p,p) à 262,5 MeV/n est représentée par des tirets rouges. Ce travail a été réalisé à partir des données de la mesure de référence 22O et de l'expérimentation.
ZDS ∈
Incertitudes
L'incertitude sur la valeur d'origine est due à l'erreur statistique associée au nombre fini d'événements détectés et aux erreurs systématiques. L'incertitude de la valeur constante est estimée à 4 % sur la base de l'incertitude de position MUST2. L'incertitude systématique de la valeur de la section efficace est estimée à 10 % en prenant la somme des carrés des erreurs ci-dessus.
Distributions angulaires ´ elastiques exclusives
La valeur du jacobien J (θcm) dépend de la réaction et des tranches d'angle du centre de masse choisies. La résolution angulaire d'un télescope MUST2 placé à 23 cm de l'objectif est de 0,17◦ , l'erreur dans le jacobien est estimée sur un intervalle angulaire de ±0,17◦ autour de la valeur centrale de chaque tranche angulaire. La sélection de l'état fondamental est assurée par une plage de MeV dans le spectre d'énergie d'excitation.
Interpr´ etation des r´ esultats
- Spectroscopie du noyau 24 O
- Distributions angulaires de section efficace
Les calculs de la systématique de l'énergie de liaison des isotopes de l'oxygène sont présentés à la figure 4.14. Les données expérimentales obtenues pour la distribution angulaire transversale de la réaction 24O(p,p) sont ensuite comparées à des calculs microscopiques. Calculs de la réaction (p,p) réalisés avec l'interaction matricielle G Melbourne (ligne noire) et le potentiel phénoménologique KD (lignes noires).
Le spectre d'énergie d'excitation du noyau 24O a été déduit de la cinématique du proton. L'épaisseur de la cible protonique est limitée par la perte d'énergie du proton de retour.
M´ ethode de la masse manquante
Cin´ ematique du proton diffus´ e
Changement de r´ ef´ erentiel
Nous pouvons d'eterminer β etγ, c'est-'a-dire la speed du center de masse dans le r'ef'erentiel du laboratoire. Fröhner, Evaluation and analysis of nuclear resonance data, (JEFF Report 18). 118] http://wiki.ganil.fr/gap/browser/Documents/Hardware/VXI/GMT/TRIGGER. of these returning questions. Of the empty and useless years of the rest, intertwined with the rest of me, The question: O me.