Para ela – que mesmo tendo vivido muitos anos na Argélia, foi educada em francês, língua materna de sua mãe francesa e língua escolhida pelo pai na sua prática pedagógica –, escrever só [r]
Nous tenterons de voir comment cette rhétorique du quotidien se manifeste dans certains textes littéraires québécois, plus par t icu li êrern ent dans quelques monologues de Clémence Des[r]
L’écriture d’invention (pastiches, parodi- es, amplifications...) permet de rééquilibrer une “culture du commentaire” par une “culture de la rhétorique” (Michel Charles). Il ne s’agit plus seulement d’analyser des texteslittéraires, ce à quoi se réduisait l’activité des élèves et des étudiants, mais d’imiter et de transformer. Cet exercice, introduit à la rentrée 2000, est lié aux ateliers d’écriture qui ont connu un remarquable développement à l’extérieur du système scolaire avant d’entrer timidement à l’école et à l’université. La prise en compte des intentions de l’auteur dans l’analyse d’une oeuvre littéraire ne conduit pas pour autant à négliger préfaces et correspondances, informations diverses sur la vie de l’auteur quand celles-ci sont disponibles. Là encore c’est l’équilibre qui est recherché, voire la tension qui laisse parfois l’interprétation ouverte.
En ce qui concerne les activités après la lecture ce sont le résumé et l analyse d un texte à l aide de questions concrètes. La reformulation du texte dans un autre genre, la rédaction d un commentaire du texte sont autres activités pour l étape après la lecture. Pour chaque niveau on peut utiliser des activités différentes par l intermédiaire du texte littéraire dans une classe de langue. “lors quand est-ce qu on commence à utiliser le texte littéraire dans une classe ? Peytard répond à cette question sans hésiter que plutôt est le mieux en choisissant de textes à leur portée : . Si l enseignant identifie les besoins et les attentes des apprenants, il est vraiment possible de trouver des texteslittéraires accessibles aux enfants. Ils ont plusieurs particularités pédagogiques.
Une autre classification, présentée par Peter Brang (apud Reiss, idem : 19) et basée sur la typologie d’A. Fedorov, un théoricien de la traduction de l’ancienne Union soviétique, repose sur les divers types de textes à traduire. L’auteur fait ainsi la différence entre journaux, revues, documents d’affaires ou officiels, textes scientifiques, d’une part, et documents organisationnels et politiques, discours, etc., d’autre part. Une troisième catégorie comporte les texteslittéraires. Le premier groupe est caractérisé par la présence des termes spécialisés et des expressions propres au domaine respectif. Selon Fedorov, une traduction réussie demande au traducteur de préserver la syntaxe littérale du texte d’origine et d’y intervenir personnellement le plus rarement possible. La maîtrise d’une terminologie sophistiquée d’un certain domaine est essentielle si l’on désire que le texte soit accepté par la culture cible et non pas perçu comme bizarre, traduit par un amateur. Fedorov saisit les caractéristiques du deuxième groupe, celui des textes organisationnels et politiques, comme une interconnexion entre scientifique (la terminologie technique respective, par exemple) et littéraire (figures rhétoriques, métaphores, etc.). Le troisième groupe, les œuvres littéraires, est caractérisé par une variété d’éléments stylistiques et syntaxiques (dialectes, archaïsmes, etc.) et par l’utilisation libre des collocations. Reiss affirme que cette description peut aussi être appliquée aux autres types de textes, comme les articles informatifs de presse, mais elle « est limitée et périphérique » parce qu’elle ne tient pas compte du besoin de préserver la qualité esthétique de l’œuvre lorsque l’on traduit des texteslittéraires (cf. Reiss, idem : 20)
La modernité chez C. Baudelaire et la pensée d’É. Benveniste, proposant une anthropologie historique du langage – d’où l’on ne peut plus séparer l’historicité de la vie et celle de l’art, selon le premier, et l’action de signifier de celle de vivre, pour le second – nous conduit vers les études du discours. La littérature sort d’une conception qui la définit en tant qu’esthétique, lieu de la beauté, de l’ornement, du sacralisé pour devenir une manière de vivre-écrire. Aussi, en étudiant les texteslittéraires, nous ne partons plus de modèles prédéterminés, préfabriqués, sinon de l’analyse d’un discours toujours singulier et unique. De même, en linguistique, les études du discours proposées par É. Benveniste, nous amènent à écarter le domaine sémiotique pour rentrer dans le domaine sémantique, où nous observons le discours comme unique et singulier.
La musique ou la littérature vivent dans cet intervalle de temps établi entre leur début et leur fin, modelant la distance ouverte entre deux points temporels. Le temps de l’œuvre, graphiquement représenté sur la page du livre ou de la partition, est actualisé lors d’une performance concrète. Les texteslittéraires et musicaux, avant leur concrétisation, ne sont que des desseins qui s’énonceront en sons ou en sons-mots. Cette énonciation aura lieu dans le temps performatif – celui de la durée de l’œuvre – qui a lieu à un moment précis, synchronique, de l’être ici et maintenant de la performance. Ce sera lors de ce temps performatif, lors de ce temps du Dasein heideggérien (Heidegger, 1990 : 70), qu’ils deviendront concrets, réels.
Ce que Mireille Calle-Gruber définit comme une « critique singulière » est celle dont la manière de construire des concepts et des définitions est différente de celle des auteurs purement théoriques. La critique d’écrivain étonne souvent le lecteur par la justesse de ses propos mais aussi par la beauté de son écriture car, dans la mesure où elle est également création et donne aussi un plaisir esthétique à celui qui la lit. Cette critique est ainsi peuplée de figures de style propres aux texteslittéraires, comme des associations, des comparaisons, des métaphores ou même des oxymores. William Marx (2005), dans son livre sur Valéry, Eliot et la critique moderne, utilise l’expression « poète-critique » pour parler de ces deux poètes. Il les insère également dans une « tradition poétique française » (MARX, 2005, p. 18) inaugurée par Baudelaire et souligne les différences entre leurs œuvres critiques et celles des auteurs plus académiques :
Nous nous proposons dans cette contribution de relire l’article de James Clifford (JC désormais) « De l’ethnographie comme fiction. Conrad et Malinowski », paru en 1985 (dans sa version traduite), en lien avec les trois ouvrages principalement évoqués dans ce texte : Au coeur des ténèbres de Conrad (1899), et les deux ouvrages de Malinowski mis en regard : les Argonautes du Pacifique occidental (1922) et son Journal (1967). En lisant/ relisant ces textes, deux points nous sont apparus comme particulièrement saillants : d’abord, ce que dit JC dans sa comparaison entre Conrad et Malinowski, à savoir la mise en évidence de l’écriture scientifique comme processus de masquage de la conflictualité et de l’irrationnel ; ensuite, ce que ne dit pas JC et qui constitue le point aveugle de sa comparaison, à savoir la possible relation entre écriture « de recherche » et écriture « poétique ».
Lukacs, en se privant ainsi de la possibilité de découvrir ce qu’il faut bel et bien désigner comme l’antipode de l’« ontologie phénoménologique » et de la Seynsphilosophie heideggérienne. Or une telle confrontation serait féconde. Confronter, par exemple, l’être-dans-le-monde heideggérien avec le réalisme ontologique de Lukacs, la conception éminemment dialectique de la relation sujet-objet du second avec la présomption heideggérienne d’avoir bouleversé la dualité sujet-objet et d’avoir institué une pensée radicalement nouvelle de la « subjectivité du sujet » permet de mesurer la portée des analyses ontologiques de Lukacs, ainsi que leur effi cacité dans la déconstruction de la pensée heideggérienne. Une lecture croisée des textes de Lukacs et de Heidegger, mais aussi de ceux d’Ernst Bloch ou de Nicolaï Hartmann, n’a rien de surprenant, si on tient compte qu’au-delà des clivages et des antagonismes, des incontestables similitudes de problématique existent entre des penseurs qui se sont proposé chacun d’élaborer une ontologie dans les conditions spécifi ques du XXème siècle. Il nous semble évident, par exemple, que la volonté de circonscrire la spécifi cité de l’humanitas de l’homo humanus, le niveau ontologique singulier qui défi nit l’existence humaine par rapport à d’autres types d’existence, traverse comme un axe central la réfl exion de Lukacs aussi bien que celle de Heidegger. Peut-on établir, par conséquent, une proximité quelconque entre le « monde » lukacsien (la Welthaftigkeit, dont il parle dans son Esthétique, ou le « monde » de la quotidienneté, dont nous entretient le chapitre sur l’idéologie de son Ontologie) et le « monde » heideggérien, dont il faut rappeler qu’il est un Existenzial, une caractéristique consubstantielle au Dasein, à la réalité-humaine? Choisissons comme terrain de comparaison entre les différentes ontologies la relation sujet-objet et le concept de « monde ». Heidegger, on le sait, refuse à la question de l’autonomie ontologique du monde extérieur une quelconque portée philosophique, en affi rmant expressis verbis que le surgissement d’un monde n’est possible qu’avec l’émergence du Dasein (de la réalité-humaine), l’existant en-soi (das Seiende) étant par lui-même a-mondain (ou weltlos, sans monde). Le syntagme heideggérien « die Welt weltet », ou « es weltet » (le monde se mondanéise) implique la co-présence d’un sujet, l’être-subsistant (das Vorhandene) restant fi gé par son a-subjectivité dans une inertie d’extériorité (selon l’expression de Sartre). Lukacs, en revanche, fait de l’autonomie ontologique du monde extérieur un pilier de sa réfl exion, en soulignant constamment que sans la prise en compte du das Ansichseiende (de l’être-en-soi), de l’autonomie et de la consistance objective du réel, au-delà de toute ingérence de la subjectivité, on ne peut pas comprendre la genèse de la praxis humaine.
à enseigner n’est ici fournie, un certain nombre d’exemples de ce type de contenus sont donnés, qui sont illustratifs de l’élargissement opéré : les caractéristiques d’un genre de texte, la cohésion textuelle (désignation, reprises), l’emploi et la morphologie du passé composé, les phénomènes de synonymie, hyperonymie, etc. On le constate, l’allure des contenus grammaticaux a sensiblement changé ; et ce changement, est relayé par le Plan d’études romand (PER) qui procède au même type d’extension sous l’appellation « fonctionnement de la langue » (FDL), puis par certains manuels (voir infra), où la rubrique FDL regroupe sous une seule appellation des contenus d’enseignement hétérogènes, relevant de la grammaire de la phrase (types et formes de phrases, classes grammaticales, groupes, fonctions syntaxiques, etc.), du fonctionnement des textes, du lexique, de l’orthographe et de la conjugaison, voire des contenus hybrides difficilement attribuables à un sous-domaine particulier.
leurs pratiques artistiques, ou bien, parallèle à leurs activités créatives. Devenant un outil important pour le positionnement de leur pensée au sein du monde de l’art, leurs écrits couvrent diverses catégories discursives et leur publication s’étend à divers supports. D’après une étude proposée par Olivier Mignon, parmi les nombreux textes diffusés, entre tracts, livres, catalogues d’exposition et périodiques, ce sont ces derniers qui leur ont octroyé un espace considérable (MIGNON (éd.), 2010, p. 5). Ce phénomène est corrélé au fait qu’à partir de 1945, des nombreuses revues relevant du domaine artistique sont née un peu partout dans le monde, notamment à Paris et New-York (ALLEN, 2011, p. 227).
J’ai tenté de lire ainsi, suivant trois lignes, le travail qui a per- mis à Maurice Blanchot de distinguer le neutre, de le nommer, de l’extraire, de l’écrire, de l’ex-crire, de le reconnaître. C’est cette re- connaissance qui vaudra à son auteur la reconnaissance d’autres penseurs et d’autres œuvres. Il faudrait, par exemple, mesurer lon- guement le rapport du neutre au dehors, dès le premier texte de Foucault sur Blanchot, ou du neutre à la force, dans les premiers textes de Derrida, ou encore du neutre à l’extériorité, chez Nancy. Il faudra, dans le cadre de ce travail collectif sur “Les désaccords du temps”, mesurer concrètement les rapports entre ce neutre de Blanchot et les multiples occurrences d’un neutre sensible dans le récit de Clarice Lispector, La Passion selon G.H. Je voudrais revenir, pour en finir ici, sur une autre reconnaissance. Barthes donne son cours sur le Neutre quatre ans après la publication du Pas au-delà. Comme pour Blanchot, il s’agit, dans ces mêmes années soixante- dix, et sur la fin de l’œuvre, de procéder à la reconnaissance du neu- tre. Mais il y va aussi d’une reconnaissance de Blanchot, des textes de Blanchot sur le neutre, abondamment et autoritairement cités,
Senghor et le sérialísrne', Même les oeuvres blasphématoires étalent une certaine culture religieuse dans leur contenu et dans leur forme tout comme des textes de thématique différente; [r]
D’autres textes ont, certes, contribué à enrichir le droit de la presse et par extension le droit de l’information en incluant par exemple le statut des entreprises de presse écrite et a[r]
La didactique des langues étrangères considère généralement que les textes (input) authentiques peuvent être de na- ture trop complexe pour l’apprenant, surtout aux stades initiaux et intermé- diaires de son apprentissage, et qu’il est préférable de lui offrir dans ce cas, des textes (input) modifiés ou didactisés, con- sidérés comme plus « faciles » à com- prendre, et donc, à acquérir. La modifica- tion textuelle la plus répandue en didac- tique est la modification connue sous le nom de «simplification», quoique ré- cemment on se penche plutôt pour un autre type de modification appelée « éla- boration ». L’objet de notre recherche est d’étudier si les textes « élaborés » se com- prennent mieux que les textes authen- tiques, et quel type de compréhension (littérale ou inférentielle) est favorisée. Pour ceci, nous avons réalisé une investi- gation comparant la compréhension écrite d’un texte authentique et de ce même texte élaboré de la part d’étudiants espa- gnols de Français Langue Étrangère de niveau intermédiaire. Nos resultats mon-
(2001 et 2002) et de Jean-Paul Bronckart (1997) ou, de façon plus générale, les travaux de ce dernier auteur concernant l´interactionnisme socio-discursif (dorénavant ISD) joueront un rôle spécial au cours de notre travail – quoique nous nous limitions à souligner les aspects que nous considérons les plus importants par rapport aux objectifs de ce colloque : d’une part, la certitude, maintes fois soulignée par Rastier, que le global détermine le local; d’autre part, l’approche descendante (ou dialectique) qui est privilégiée dans le cadre de l’ISD : des activités, ou discours, aux textes, ceux-ci soumis à des contraintes génériques; et des textes à la langue – ou aux ressources linguistiques qui y sont présentes.
L’Aviarium s’y présente sous une forme tronquée qui est certainement due à la présence du texte sous cette forme dans le model du copiste. Mais il n’est pas exclu non plus qu’il s’agisse d’un choix du commanditaire du manuscrit, si l’on en juge par la présence dans le même codex de nombreux autres textes sous une forme abrégée ou tronquée, ainsi que de florilèges et autres extraits. Le texte est assez fidèle à celui de l’édition de W. Clark, et plus particulièrement du texte du manuscrit de Bruxelles, KBR, ms. 18421-29, qui fut réalisé en Flandres au début du XIIIe siècle, et provient de l’Abbaye bénédictine de Saint-Martin de Tournai. Ces ressemblances permettent de rattacher notre portion d’Aviarium au groupe de Saint-Martin selon la classification de W. Clark 27 . Ce groupe qui comprend désormais 15 manuscrits (ce qui en fait le
En 1976 paraît le nº 5 de Digraphe dont l’éditorial intitulé “Le moment venu” en dit long sur l’impression d’impasse qu’éprouvent des revues littéraires nées dans les années soixante-dix, désireuses de “briser le cercle narcissique dans lequel les groupes littéraires tend[aient] à se refermer” 3 . Dans un discours daté (“positions révolutionnaires”, etc.), mais en franche évolution, Digraphe fait le point sur les enjeux du moment. L’éditorial commence par reconnaître que la rupture avec le texte représentatif et l’accentuation à des fins théoriques du signifiant ont conduit à une interchangeabilité de l’écriture et de la théorie censée en rendre compte, perceptible dans des “textes surcodés” 4 et passibles, à la longue, d’illisibilité. En somme, la surenchère formaliste s’est faite au prix de la
a1) Die Schüler sollen fähig sein, den Sinn eines bestimmten Aspekts eines Textes mit Hilfe eines gezielten Lesens zu erfassen. a2) Die Schüler sollen auch fähig sein, eine sinnvolle In[r]