• Nenhum resultado encontrado

no leitor o efeito da angústia e do medo, a narrativa fantástica assenta na ambiguidade da apresentação do fenómeno meta-empírico, fingidamente verdadeiro, inserindo, assim, num

quadro real verosímil, algo de escandalosamente inverosímil que instaura o paradoxo nos

quadros de referência do mundo conhecido, podendo conduzir à loucura ou/e à morte. O

fantástico afasta-se, então, por um lado, da inverosimilhança pressuposta pelo pacto

ficcional do maravilhoso, mas ele distancia-se, igualmente, por outro lado, do imperativo da

verosimilhança absoluta que, de Aristóteles ao Classicismo (seiscentista e setecentista) e, já

no séc. XIX, à estética realista, enforma o pacto ficcional das várias manifestações do

“realismo” na literatura francesa e europeia. É na passagem de um código ao outro que

poderemos inserir tanto o Sylphe de Crébillon como os exemplos de Le Spleen de Paris de

Baudelaire acima estudados, onde a irrupção do sobrenatural, a confirmar-se, acabaria por

ser bem aceite, nomeadamente por destruir o tédio da vida quotidiana quer da Condessa,

quer do Poeta. No entanto, a narrativa de Maupassant evidencia já uma assunção plena do

código do novo género fantástico, jogando com todos os seus aspectos estruturais. Nela, o

“efeito de real” mostra-se absolutamente imprescindível de forma a, paradoxalmente, fazer

irromper e tornar admissível a aparência sobrenatural dos fenómenos encenados,

satisfazendo o delicado equilíbrio da ambiguidade estrutural que caracteriza o género.

Justamente porque a sua ambiguidade estrutural, ao impedir a exclusão da hipótese

sobrenatural, acaba por, paradoxalmente, a reforçar, o fantástico pode ser considerado

como reacção romântica contra os excessos de confiança do racionalismo iluminista,

denunciando a curiosidade intelectual como perigosa. “Reacção retrógrada contra o avanço

das ‘luzes’ e o inevitável triunfo da razão ou, pelo contrário, polémica esclarecida sobre uma

presumível ruptura dos limites do universo conhecido?”, questiona F. Furtado para, de

seguida, responder (?): “vago e indeliberado, o fantástico transporta ainda para este plano,

mantendo-a, a ambiguidade que lhe dá forma” (Furtado, 1980: 138). Ou, como no poema

em prosa de Baudelaire “Le joueur généreux”, Sua Alteza, supostamente o próprio Diabo,

explica ao sujeito da narração

l’absurdité des différentes philosophies qui avaient jusqu’à présent pris possession du cerveau humain […]. [Son Altesse] ne se plaignit en aucune façon de la mauvaise réputation dont elle jouit dans toutes les parties du monde, m’assura qu’elle était, elle-même, la personne la plus intéressée à la destruction de la superstition, et m’avoua qu’elle n’avait eu peur, relativement à son propre pouvoir, qu’une seule fois, c’était le jour où elle avait entendu un prédicateur, plus subtil que ses confrères, s’écrier en chaire: “Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas!” (Baudelaire, 1972: 116-117)

Bibliografia

ARISTÓTELES (1992). Poética. Lisboa: Imprensa Nacional – Casa da Moeda.

BAUDELAIRE, Charles (1972). Le Spleen de Paris: petits poèmes en prose. Paris: Le Livre de Poche/Librairie Générale Française.

BESSIÈRE, Irène (1974). Le récit fantastique: la poétique de l’incertain. Paris: Larousse Université. BOZZETTO, R. et al. (1980). “Penser le fantastique”. In: Europe, nº 611 (Les Fantastiques). Paris: Les

Editeurs Français Réunis, pp. 26-31.

CASTEX, P.G. (1951). Le conte fantastique en France de Nodier à Maupassant. Paris: José Corti. CAZOTTE, Jacques (1965). Le Diable amoureux, nouvelle espagnole. In: Romanciers du XVIIIe siècle,

T.II. Paris: Bibliothèque de la Pléiade / Gallimard. Communications nº 11 (1968). Paris: Seuil.

CRÉBILLON, Claude (1999). “Le Sylphe”. In: Œuvres complètes. Paris: Classiques Garnier Multimédia, t. I, pp. 23-37.

FURTADO, Filipe (1980). A construção do fantástico na narrativa. Lisboa: Livros Horizonte.

MAUPASSANT, Guy de (1909). “Apparition”. In: Clair de Lune(Œuvres Complètes). Paris: Librairie Louis Conard, p. 155-168.

MILNER, Max (1960). Le Diable dans la littérature française, de Cazotte à Baudelaire. Paris: José Corti. MUCHEMBLED, Robert (2003). Uma história do Diabo (séculos XII a XX). Lisboa: Terramar.

POTOCKI, Jean (2002). Manuscrit trouvé à Saragosse. Paris: Gallimard. SCHNEIDER, Marcel (1985). Histoire de la littérature fantastique. Paris: Fayard.

TODOROV, Tzvetan (1977). Introdução à literatura fantástica. Lisboa: Moraes Editores. VAX, Louis (1972). A arte e a literatura fantásticas. Lisboa: Arcádia.

PEDRO MÉNDEZ Université de Murcia

Résumé

Face au Balzac réaliste, auteur engagé dans l’évocation vraisemblable d’une époque, et au Balzac philosophique et penseur, auteur de récits fantastiques, cet article se situe de l’autre côté, dans un domaine peu exploré de l’univers balzacien, celui de l’invraisemblable. Un insolite Balzac “voyageur” nous conduit dans un monde inédit de fantaisie et d’imagination où tout est possible. C’est en dehors du corpus de La Comédie Humaine, dans des œuvres marginales, que nous trouvons ces récits de voyages balzaciens (quatre seulement). Dans ce travail nous nous interrogeons sur les raisons de leur marginalité dans l’ensemble de la production balzacienne, tout en analysant leur signification et le rôle joué par la fantaisie et l’invraisemblable dans leur action narrative.

Abstract

In contrast to the general views of Balzac as a realistic author, philosopher and thinker, committed not only to the realistic depiction of his time but also to the creation of fantastic tales, this article focuses on an aspect of Balzac’s universe which has been very little studied: the implausible. An unusual Balzac “traveler” takes us to an unknown world of fantasy and imagination where everything is possible. It is outside the corpus of La Comédie Humaine, in less important works, where we can find these journey short stories, which are only four. In this project we will wonder what the reasons for this marginal importance are in the context of the whole of his production. We will also analyze its meaning and the role that fantasy and the implausible play in his narrative.

Mots-clés:XIXe Keywords: 19

siècle, récit court balzacien, voyage, fantaisie, invraisemblable

th

Les motifs du voyage peuvent être variés. Dans sa réalisation peut intervenir un but

scientifique, culturel, ludique ou un désir d'évasion personnelle. En tout cas, le voyage

implique toujours un “aller” vers l'Autre, vers ce qui est différent, vers ce qui est étranger pour

nous. Le récit de voyages raconte, donc, à partir d´approches très diverses, ce

rapprochement de l'homme à une nouvelle réalité qu'il souhaite ou qu’il a besoin de

connaître. Présent dans la création littéraire depuis ses origines, le voyage devient un sujet

spécialement récurrent et significatif dans la seconde moitié du XVIII

e

siècle et tout au long

du siècle suivant, dû à des facteurs conjoncturels, comme l'expansion coloniale et

l'amélioration qui commence à se produire dans les transports, facilitant les déplacements et

réveillant l'intérêt de connaître d'autres gens, d’autres manières de vivre et de penser. Le

romantisme français est attiré par l'exotisme d'autres époques comme celui de l’époque

médiévale; d’autres lieux comme l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, les pays nordiques, l’Orient

aussi. Le goût pour ce qui nous est inconnu, pour ce qui est perçu comme éloigné dans

l'espace ou dans le temps, continue dans la période réaliste, de sorte que les voyageurs et

les voyages abondent au XIX

e

Pourtant, Balzac constitue une exception à un siècle où le voyage, non seulement