SPIXIANA 7 2 1,35-L60 Münchetr, 1. Juli 198a ISSN 0341-8391
Les bourdons du genre Bombus Latreille sensu stricto en Europe Oècidentale et Centrale
(Hymenoptera, Apidae)
Par Pierre Rasmont
Abstract
Four species of bumblebees of the gents Bornbas Latreille sensu stricto occur in the main part of Central and §ÿ'e- sternEurope: Bombusterestrlsauct., B.lucorum(L., 176l),B.magnus Vogt, 1911 andB.cryptarutn (Fabricius, 1775)."Ihey are all redescribed and new characters are listed and illustrated to permit a safe determination of queens and workers. Three new subspecies of Bornbus oyptdrotm are described: reinigianus Rasmont, anneniensis F.as-
mont and caacasicnsis Rasmont. Bornbus ntdgnr.ts and Bombus cryPtaram eppear to be confined to Ericaceae
moorlands, they can be named «stenotopic ericophil". These two species can probably be distinguished from= one
anotherbyphenology':8. typtaril.n appearstobeaprecociousspecieswithrelativelysmallcolonieswhichdecline
quickly; the colonies of .8. tndgnas are greater and they appear and decline later in the season. Preliminary maps of
European an Belgian distributions of Bombus magnus and Bombtts cryptdrafi? are provided. The hercynian-distri-
buted Bombus cryptdriltn seems to have driven the armorican-distrib rted Bombus magnus westward.. The relict di- stribution of B. rnagnr.ts in Central and Eastern Europe confirms this hypothesis and provides further evidence that
this species and B. cryptarurT, are îot conspecific.
L'étude des bourdons du genrc Bornbus sensu stricto est particulièrement difficile pourplusieurs rai-
sons: d'une part, les espèces qui constituent ce genre ont toutes une morphologie et une coloration très
semblables, même si leur mode de vie les sépaie fortementl d'autre part, relativement peu d'auteurs se
sont penchés sur l'étude de ce groupe malgré tout l'intérêt quil représente du fait de l'abondance des
espèces qui le constituent dans la plupart des biotopes.
Les caractères utilisés jusqu'ici pour leur détermination étaient assez vagues, mal définis et ne per-
mettaient pas de déterminer la totalité du matériel. Du plus, ces caractères généralement basés sur d'in-
fimes variations de la coloration du pelage, n'autorisaient pas l'identification d'individus en mauvais
êtat, malpréçiarés ou mal conservés et donc, la majeure partie du matériel récolté lors de piégeages sy-
stématiques.
Jusqu'aux travaux de Knuctn (7951,1954,7956,1958), seules deux espèces B. terrestris auct. (nec
L.,
1758) et B. lucorum(L.,
176l) étaient connues de Belgique et d'Europe centrale. Knucrn ayantêlevé B . tnagnils Vogt, 1911 au rang d'espèce, ce nombre s'est vu porté à trois. Mais, si beaucoup d'au-
teurs ont admis l'existence de cette troisième espèce (LarrN, 1973; LuNIc , 7973, 1976,1981 ; Arrono,
1975; DuIraes,1976), d'autres ne l'ont pas reconnue comme telle (ErrvrNc, 1960; Ar.ônn, 1965) ou en
ont contesté la validité (PrrranrxeN, 1979) de sone qre nwgnns VoBt est resté un taxon critique. Quant
aux problèmes de nomenclature signalés par Dev (1979), ils ne peuvent qu'aggraver la situation déjà
confuse de la systématique de ce groupe.
Alors que, sous l'impulsion du regetté
Dr.
§û. F. Reinig, je me suis intéressé à ces bourdons, il m'estapparu que non seulement .B . terrestris, B. lucomwn et B . rnagnus sont de bonnes espèces, mais encore
qu'un quatrième taxon devait être élevé au rang spécifi qlue: Bornbus cryparum labricius,lTT5 (= fuaçs-
cyyPtdrilTn Ball, 1914; Rasrr,ror.rr, 1981).
Les recherches ont dès lors été orientées dans les directions suivantes:
-
recherche de carâctètes mor-phologiques permettant une détermination sûre des quatre expèces. Ce sont principalement les résul-
tats de cette recherche qui sont exposés ici.
-
Recherche sur la réparition géographique, la phénologie etl'écologie des quatre espèces en Europe et plus particulièrement en Belgique.
i"r .é.oltrir
sont errcoretrès fragmentaires mais permettent déjà d'en dégager les câractéristiques générales.
-
Recherche sur lataxonomie numérique de ces quatre espèces. Ce sujet ne sera qu'effleuré ici et fera l'objet d'une publica-
tion ultérieure.
Ajoutons encore qu'un programme d'étude des possibilités d'hybridation entre les espèces du genre
Bombus s. s. a été entamé par le
Dr.
vét. R. de Jonghe de'§ÿesterlo (or JoNcHn, 1982).Je remercie tout d'abord le regretté Dr.
V.
F. Reinig de Nürtingen-Hardt et le Professeur J. Leclercq du Servicede Zoologie générale et Faunistique de la Faculté des Sciences agronomiques de l'Etat à Gembloux qui ont été tous deuxles initiateurs de ce travail. Je remercie aussi Madame L. Reinig qui m'a si aimablement accueilli lors de mes vi-
sites à Hardt et m'a permis d'étudier la collection de feu son mari. Le Dr. vet. R. de Jonghe a été un précieux colla-
borateur grâce à sa très grande connaissance du mode de vie des bourdons et de leur êlevage. Je l'en remercie de même que Monsieur I'Ir. A. Rassel et Monsieur B. Taminiaux de la Station de Chimie et Physique agricole du Centre de Recherches agronomiques de Gembloux qui ont collaboré activement à la réalisation des photographies aumicroscopeêlectroniqueàbalayage.JeremercieencoremessieursP, Lefébure,S. §(éryetC. §(onvilledemême
que mesdames M. Lamort et M. Bolzonello pour leur précieuse collaboration technique.
Classification des esSces du genre Bombus Latreille, 1802
(:
TerrestribombusVogt,
1911)dans la région ouest-paléarctique
Dans son catalogue mondial des bourdons, Sronxov (1922) cite drx-neuf espèces du genre Borubus
s. s. dont quatre espèces de la région néarctique et sept exclusivement asiatiques,
hüt
espèces étant ci-tées de la région ouest-paléarctique. Malheureusement, ce catalogue est fort ancien et ne donne que des
renseignements très succints. Depuis, de nouvelles espèces ont été décrites, le statut de nombreux ta-
xons a été modifié et d'autres devront encore être révisés. Les espèces et sous-espèces suivanres doivent
être considérées corlme appaftenant à la faune ouest-pâléarctique:
Groupe de Bombus sporadicus
l.-
Bornbws sporadicus Nylander, 1.8482 233ssp. sporadicus Nylander, L848: 233
D'après Trarcü (1967), deux autres sous-expèces de cette espèce existent en Asie:
ssp. czershianus Vogt, l9l1: 56 du nord de l'Asie
ssp. rnalaisei Bischoff
,
l93O: 4 du Kamtchatka.Groupe d,e Bornbws terrestris
2.- Bombus terrestris auct. (nec Linnaeus, 1758: 578) ssp. terrestris aucr. (nec Linnaeus, 1758: 578)
ssp. africanws Krüger, 19562 91
ssp. audax (Harris, 1780: 130)
ssp. calabricws Krüger, 1958: 328
ssp. dalmatinws Dalla Torre, 1882: 26
ssp. ferrwginew.s Schmiedeknecht, 1 878: 359
ssp. sass aricus Tournier, 1 890 : 223
ssp. ura,licola Krüger, 1956: 89
ssp. xd.ntbopus Kriechbaumer, 1870, L57
3.- Bombus canariensis Pérez, 1895 z
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4.- Bombas maderensis Erlandsson, 1, 979: lB7136
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Jnal slsrrl
Description de Bornbis cn)ptarî,tn', armeniensis ssp. nov.
Ç. Morphologie à peu près semblable à celle de Bornbus ctyptaram c-ryptarun'r. Les poncflrations du
clypeus sont toutefois d'un diamètre légèrement plus grand et plus régulier de même que chez reinigia-
nus maisici,les ponctuations sont nettement plus espacées, particulièrement dans les partie centro-api-
cale du clypeus. La lamelle du labrum me semble aussi très légèrement plus large que chez la ssp. crypta-
ranl
et reinigi.anus, L'arête postérieure du metabasitarsus est aussi un peu plus arquée que chez cesdeux sous-espèces. Ces légères différences morphologiques sont partagées par les sous-espèces arme-
niensis, caucasiensis et iranicws, toutes trois de Ia régions caucâso-iranienne.
{.,ffià
ffi
Figs. 1-2-3. - Schêma de coloration du pelage chez Bombus cry?ta.rarn (Fabricius). a. vue dorsale. b. flanc gauche
du thorax. 7. ssp. reinigianas îoÿ. (Holotype Ç).2. ssp. arrnenien\is nov. (Holorype Ç).3. ssp. cawcasiensis
nov. (Holoryps Q).
Coloration: voir figure 2. Le collare et la bande du tergite 2 sont de couleur crème, nettement plus
pâles que chez la ssp. reinigianas et qlue chezle B . lucorum tenestrifurrnis. Le collare est très peu varia-
ble, sans aucune addition de poils noirs (Tableau
III). Il
s'étend assez bas sur la partie supérieure des138
: w1,
: w2,
episterna, jusqu'à la hauteur du milieu des 2èmes épimérites, nettement plus bas que chez les ssp. cryp-
td.rr,rm et reinigianus, mais pas aussi bas que chez les ssp. caucasiensis et iranicus. Tergite 1 noir avec
quelques poils clairs au centre (très nombreux chez un exemplaire). Tergite 2 avec une frange de poils
noirs à I'apex. Tergite 3 noir avec une petite touffe de poils blancs à la partie centro-apicale. Tergite 4
entièrement blanc avec une fine frange de poils noirs à la partie antérieure. Tergite 5 entièrement blanc.
Ç. Coloration identique aux ÇÇ mâis avec des poils clairs plus nombreux au centre du tergite 1.
Holotypus: Q, Anatolie, Kars, Yalnizçam geçidi près de Ardahan (U.T.M. grid ref. KL74),2800 m,
23.y1.1971, sur Taraxacam a[f. offirinale §[eb. et Gentiana aff. nioali.s L., leg. et coll. §[. F. Reinig.
Paratypus: idem, 1
ÿ
coll.V.
E. Rèinig et 1 Q dans la collection de l'auteur à la FSAGx. Anatolie, Kars, hautevallée duKuruçay, entre Çayirbagiet Okam (U.T.M. grid ref. LL 03),2200 m,22.Y1.1971,1 Ç et 1 Ç,leg. etcoll.
I[.
F. Reinig. Anatolie, Kars, Ardahan-Gôlebert (U.T.M. grid ref. LL 15), 1 800-2000 m,24.YI.1971,leg. V. F.Reinig, 2 Q Ç coll. Reinig, 1 Ç coll. de l'auteur à la FSAGx.
Description de Bombus crrytar,,trn car,tcasiensis ssp, nov.
De cette sous-espèce, je n'ai pu examiner que trois exemplaires dont deux en très mauvais état.
Il
m'ont paru néanmoins différer suffisamment des ssp. anneniensis et iranicus pour les considérer
comme constituant une sous-espèce bien caractêrisêe,
Ç. Morphologie identique à celle des ssp. armeniensis et iranicus auxquelles cette ssp. est certaine-
ment apparentée.
Coloration: voir figure 3. Le collare et la bande du tergite 2 sont de couleur crème comme chezla
ssp. armeniençls. Le collare est très large et n'est mêlé d'aucun poil noir (Tableau
III). Il
s'étend bien au-dessous des tegulae sur la moitié supérieure des episterna jusqu'au dessous de la base des 2èmes épi-merites. Ces derniers sont entièrement couverts de poils clairs mêlés de quelques poils noirs. Le pelage
de l'apex du scutellum est mêlé de très nombreux poils clairs. Tergite 1 couvert de poils noirs mêlés de
très nombreux poils clairs. Tergite 2 couvert de poils crèmes sauf sur la partie centro-apicale
qü
estcouverte de poils noirs. Tergite 3 noir. Tergite 4 couvert de poils noirs sur le tier antérieur et de poils
blancs sur les deux tiers restants. Tergite 5 entièrement couvert de poils blancs.
Holotype:
I,
U.R.S.S., Karachayevo-Cherkesskaya A. O. (Nord-Ouest du Caucase), Dombay, vallée duAmanaus (U. T. M. grid ref. GH 19), 1800 m, 31.Yfl.1976, leg. Bernd Miiller, coll. Reinig.
D'aprèsDev(7979),leholotypede.B. tenestris estmalidentifiéetseraitunE.lucorum, lenomprio-
ritaire pour B. terrestris auct. serait B. audax (Harris, 1780). N'ayant pas revu personellement les ty-
pes, je préfère conserver provisoirement les noms de B . lucorurn et B. terrestris dans leur sens tradi-
tionnel. Une décision de la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique serait d'ailleurs
souhaitable pouf stabiliser l'usage dans ce sens.
La détermination des bourdons du genre Bombus Latreille sensu stricto de Belgique
Parmi les 8 espèces et 27 sous-espèces existant en Europe, 4 espèces existent en Belgique et dans la
majeure partie de l'Europe Centrale, reprlsentée chacune par une seule sous-espèce: Bombus terrestris
terrestris atct., Bomb,ls lucoram lucorurn (Linnaeus) 1761, Bombws cryptdru.tn cntPtararn Ball,7974
etBombas magnus flaooscutelkris G. Sr
§f.
Trautmann, 1915.Leur détermination se base sur deux grands types de caracÈres: les caractères de coloration du pela-
ge, qui sont plutôt d'ordre subspécifique et peu utilisables en dehors du territoire belge et des régions
limitrophes, et les caractères morphologiques externes de l'exosquelette, qui sont, eux, spécifiques, as-
sez stables géographiquement et utilisables sur I'ensemble de la région ouest-paléarctique. J'ai réuni
dans deux tableaux de détermination les caractères de morphologie et de pigmentation qui permettent
de distinguer les espèces présentes en Belgique. La plupart des caractères cités sont nouveaux et peflnet-
tent de séparer les quatre espèces dans la très grande majorité des cas.
l'y
ai ajotxê quelques caractèresTAbIEAU I : CARACTERES ITORPHOLOGIOUES DE DEiERI'IINATION DES Q DE BOXBUS LATREILLE S.§TR,
Ab!éviâtion6 êDployée9: Hs- longueur de 1a joue Aavche (,mlap sryce Lôken, 1973:8) ; DW= rargeur de 1a joue Sauche De3urée enÈre les condyles Endibulâirêg
(distat ùtdth of ml,e æea Ldkêû, 1971:8) ; n= effectif étudié pour la ûesure citée ; É rcyenf,e de 1â rcsure citée ; s- errêur standard de lâ resure citéê;
LLb' largeur de 1â lmerla du 1âbtn ; LLF larreur du tabruu ; LLf- Iargeur du fossé lâbrâl (distance entre les smets des tùbercules labrâux) i E- noobr.
de microPonctuations du chaup ocêllaire droiÈ ; Oc= diaûètre de l'ocelle latéla1 droit ; LoÈ distance du bord exteme de I'ocetle 1aréral droit au bord suPériêur itrterne de l'oeil cmposé droit ; LIG disrance du bord interne de I'ocelle droit au bord extemê de 1toce11e central ; G longuêur radiâIe (distance etrtre le transector et I'extréûité distale dê 1a cê11u1e radiale, @êurée Êur lraile &olte, rad.ial, Length L6keî, 1973: 8); opr. opacité rcyenne de
la cellule radiale droite (Opacité. lo0 - TransEission optique en Z) ; opÂ= opacité myenne à lrapex de 1'aile droite (âu de1à des demières oeilures).
B. terrestris B. Lueorum
Plus court.es que chez les 3 autres espèces.
MS/DW(nÉ8) =o, 7OtO, 29 (n=21) Voir fig. 8a et b.
Lamella de grande largeur, LLm/LLb=o,57. Son bord esr
peu arqué, émoussé, souvent
recourbé vers le bas.
Tubercules peu marqués.
B. magnus B. c?Aptarum
Fossé 1abra1 assez étroit: Fossé LFL/tLb=o,36; avec des ponctuations 0,38;
moyennes; profil en "v" (fig. 7b) larges en ttUtt
De longueur intermédiaire entre Corune chez magnus
tervestris eL Lucoru:m.
MS/DlJ(mis) =o,72+o,29 6=16) MS/DW(mts) =o,72+o,o47 (n=?o)
Champ ocellaire:
Voir fig. 1'1.
Microponctuations très nom- breuses, MP(mf s)=32,0+6, 1
(n=20)
A la partie frontale du champ ocellaire, 1es ponctuations sont peu profondes et relati- vement peu serrées.
Ponctuations cotttrne terz,estris.
Entre la partie lisse du champ
ocellaire et le bord intérieur
de ltoeil composé, Ies grosses
ponctuatioûs sont larges, peu pro- fondes, peu serrées et peu nom-, breuses, laissant apparaître 1a
cuticule particulièrement
brillante et 1isse.
A la partie frontale du champ
ocellaire, 1es ponctuations
sont peu profondes mais légè- rement plus serrées que chez
terrestris.
Oce11es 1atéraux de diamètre
plutôt faible; Oc/LOO=O,43 ;
0C:LIO=1,00 (mesures sur
1 | individu illusrré) . )
Metabasitarsus étranglé dans sa partie proximale.
Bord postérieur (dorsal) arqué.
Disque central du clypeus 1égè- rement moins ponctué que chez t erz,e s tri s e t Lue oram.
Metabasitarsus cofitrne ct.ez Lueorwn.
Bord postérieur (dorsal) comne chez Lueorwn.
PoncÈuations en moyenne plus
larges et plus serrées que chez les
autres espèces, particulièrement chez
la ssp. reïnigianus et plus encore
chez 1es ssp. armeniensis eaueasiensis et iz.anieus.
Voir fig. 14.
Microponctuations très peu nombreuses, MP (mts) =5 rO+2 12 (n=21).
Entre la partie lisse du champ
ocellaire et le bord intérieur
de Itoeil composé, les grosses
ponctuations sont particulière- ment larges, serrées et nombreuses.
A la partie frontale du champ
ocellaire, 1es ponctuations
sont profondes et Èrès serrées.
Oce 1 1es magnus;
(mesures
Epine dorso-proximale de Epine dorso-proximale de lrauriculg moyenne à longue. liauricuLe *ày.rr.r" à courte.
A la partie extérieur proximale Conune chez Lueoy,wn.
du metabasitarsus, lraire couverte de poils peu branchus est peu étendue, ces poils y sont implantés jusqu'au bord postérieur, ne laissant pas de bande dénudée le long du bord.
140
Sculpture de la partie centro- Voir fig. 15.
PoncÈuations (bases des poils) très fines, très peu profon-
des et peu serrées. Entre les
ponctuations, 1a cuticule est
lisse et brillante.
La marge apicale est légèrement marquée de quelques cannelures transvprsales peu profondes.
Ailes :
Ailes moyennement enfumées.
Opacité moyenne de 1a cel1ule
radiale intermédiaire entre
ce11es de Lueorwn et nagnus .' OpR (m+s)=42,7 Z ! 4,4 7. (n=20).
Opacité moyenne à 1-rapex de 1tai1e assez forte : OpÀ (mts) =32,87.+3, 17,(n=2O) Longueur radiale très grande: RL (m+s)=4,92 mr !O,24 *1 (n=2C) Pelage i
Plutôt court et irrégu1ier.
le plus grand des Bombus d I Europe.
La marge apicale est bien marquée de cannelures transversales nombreuses et assez profondes.
Ailes peu enfumées.
Opacité moyenne de 1a cellule radiale faible : OpR (mts)=
39,6 7.!3,9 7. (n=21)
Opacité moyenne à ltapex de 1raile faible: OpA (mts)=27,97" ! 2,27" (n=21 ) Longueur radiale assez courte: RL (nts)=4,65 nmt 0,11 MM (n=21)
Plutôt long et'hirsute.
Moyenne, intermédiaire entre maginus eL eraptarwn.
La marge apicale est fortement marquée de cannelures transver- sa1es, nombreuses et profondes.
Ailes bien enfumées.
Opacité moyenne de la ce1lu1e
radiale forte: opR (mts)=45,2 Z
+ 5,9 7" 6=20) .
Opacité moyenne à ltapex de lraile forte: OpA (mts)=35,82 ! 4,52 (n=20) Longueur radiale grande : RL (m+s)=4,80 nm+ O,14 uun (n 20)
Plutôt court et régulier mais légère-
ment plus long et plus serré que chez
terrestris.
êralder intermédiaire entre
tev,r,estt'is et Lueorwn.
Voir fig. 18.
Corme cl:.ez magnus mais aire non ponctuée triangulaire très peu étendue à nulle ; ponc-
tuation§ légèrement plus serrées
et, entre 1es poncÈuations,
cuticule plus fortement chagrinée
(surtout si nous comparons à la
ssP. magnus. )
Marge apicale corme chez magnus.
Plutôt court et régulier mais légèrement
plus long et plus serré que chez
tev,restris et magnus.
morphométriques choisis parmi les plus discriminants et relativement facile à mesurer au moyen d'un
bon binoculaire équipé d'un micromètre.
Quant à la transmission optique de l'aile, bien que des différences soient déjà perceptibles à l'oeil nu,
les mesures sont réalisables au moyen d'un densitomètre optique ou tout autre dispositif semblable.
Dans ce cas précis, les mesures optique de l'aile ont été exécutées à l'aide d'un analyseur d'image Imango
Quantimet 720 System 23 (Cambridge Instrument) aimablement mis à ma disposition par Madame le
Dr.
S. Gaspar et avec la collaboration de Monsieur 1'Ir. P. Hecq. Je les en remercie vivement.Le diagramme de dispersion des variables OpR (opacité moyenne de la cellule radiale*) et OpA (opa-
cité moyenne à l'apex de l'aile*) (fig. 4) mesurées sur des spécimens de Belgique montre que la disper-
sion de ces caractères différencie assez bien rnagn,ts de lwcoram; cryptarun? et terrestris présentant une
dispersion intermédiaire.
Le diagramme de dispersion des variables OpA et MP (nombre de microponctuations du champ
ocellaire) (fig. 5) différencie assez bien les quatre espèces malgré le recouvrement partiel des nuages de
lucorurn et cryptariltn ainsi que de magnus et tenestris.
Enfin, le diagramme de MP et RL (longueur radiale) (fig. 0) montre qu'une relation d'allométrie
commune aux quatre espèces lie ces deux variables. Il paraît donc peu opporarn d'invoquer l'existence
de telles relations pour contester le statut spécifiqüe de ces tâxons, comme l'a fait PrrrenrNrN (1979) à
propos de B. rnagnas. Ce graphique montre aussi une dispersion qui différencie bien ryptarwn4 mag-
nas ette?Testris. Toutefois, B. lucorum nesedistinguepasbiende
uptdrum
etde/rTagnus pârcesca-ractères,
Ces diagrammes montrent qlue crypta,rrl.n et rnagnas, bien que très proches morphologiquement,
diffèrent sensiblementpar leur morphométrie ce qui tend à confirmer leur statut spécifique respectif.
LavariabilitédeB.terrestris âuct.,.B. lucorum (L.,)et B.magnus Vogtaétéabondammentétudiée
parKnucrn(1951,1954,1956,1958).Quantàlavariabilitéde B.cryptarum Ball,elleconcernesurtout
l'extension du collare. Ce que j'en connais est résumé dans le tableau
III.
II faut souligner la grande ressemblance entre les caractères morphologiques de 8. cryptarurn
Ballet
ceux cités par Tr
*ctt
(1967:54-55) pour B . patagiatas Nylander: "Lamelle terminale du labre un peuplus étroite que chez B. lucorum. (. . . ) Ponctuation de la partie supérieure du front, le plus souvent re-
>i) Opacité
-
100-
Transmission oprique en Vo'uoB?lâJJoJ eP 1uâr3
-rJJâO3
J
-
6etroJP elrB6l Jns âoJnsâru elErPEJ
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'U'dO
Figs.7-10.-Microphotographiesdulabrum.T. Bombust.terteshis ùLrct.8. Bombil.sl. lucorum (L.).9. Bombus
nwgnil.s flaooscatelhris (Trautmann). 70. Bombus c. cryptdrurn (Fabricius). a. vue de 3f o face, b. vue dorsale.
Echelle
:
0,50 mm.marquablement grossière et serrée, intervalles ffès étroits, parfois seulement côtelées, le plus souvent
entièrement mats et ridés (chez B. lucorum toujours plus larges et unis comme une glace, très brillants).
La ponctuation du ,Parafacettenfelô ressemble à celle du B. lwcorum mais est un peu plus grossière et
plus régulière." Les deui espèces sont d'ailleurs encore impossible à distinguer sur la seule base de leur
morphologie. Néanmoins, leur coloration est suffisamment divergente pour empêcher toute confu-
sion. D'autre part, la méconnaissance actuelle de la géonemie de ces espèces en Asie et le manque de ren-
seignement sur le mode de vie de patagi.atus Nylander interdisent une conclusion définitivequant à lew
éventuelle conspécificité. Le fait que les deux taxons se trouvent ensemble dans la région de l'Oussouri
invite à les considérer,-au moins provisoirement, comme deux espèces bien distinctes.
Les ouvrières sont déterminables d'après les mêmes indications que les Ç Ç et leur coloration est,
grosso-modo, semblable mais la plupart des caractères morphologiques sont beâucoup moins nets sauf
les formes du labrum et du tergite 2 qui restent discriminantes. Sur la base de la morphologie, les ou-
vrières de /r748n:4s et cryptar,,lnl sont indisdnguables mais, la coloration claire très typique des Ç Ç de
n agnus empêche
bute
confusion dans la plupan des cas.Figs' 1 1-14. - Microphotographies de la partie droiæ du vert ex.
il.
Bombus t. tewestis euct. 72; Bombits l. luco-rum
(L.\13.
Bombus magnas flaooscutelkris (Trarrlrrtann). 14. Bombus c, cryptarun (Fabricius).f.h"lL :
0,20 mm.)
Les mâles n'ayant pas été étudiés dans le détail à l'occasion de ce travail, il ne m'est pas possible de les
reconnaître avec ceftitude.") Toutefois, les premiers exemplaires rout récemmert obi.rru, des nids éle-
vés par le-Dr. de Jongh.
pei-"tt.rt
de fairË une petiteobr..urrio, fài*i"a*,
lescÿd
de terrestrissont sombres sans aucun poil clair sur la face ni sur le vert"*, ,rrm poil, launes au scuællgm; les
d d
delucoram sont très clairs avec de très nombreux poils jaunes à la face et sur le scutellum ai.rsi'qu,une fine
pilosité grise dispersée dans l'ensemble du pelage; les
dd
de magnus sonr de.colorarion intermédiaireentre ceux de lucorum et oyPtararn, c'est-à-dire avec des poils jàunes et noirs mélangés sur la face du
vertex
ff
quelques poils jaunes au srutellum (plus nombreux qrÉ"h",
oypiorn*1mais sans poils grismélangés au pelage. Les trois types de coloration cités et illustrés par PmânrNw (1 979: 12) pàwraient
correspondre à ces trois espèces:
,,8.
lwcorumdarh"
porrrait bien être le Cf de ày,ptorui,-,,8.
loro-rum
light"
serait.led
de lucorum et ,,8 . lwcorummediam ligbt,. serait ded
d"*i§rn
.f.,
prefa""_ces. écologique s dg
!
typtarum
rendent très probable l'abÀdance de""tt. "rpè..i, F.";;*di;.;
qui rend vraisemblable cette interprétation.
't) Bien qu'atténuées, les différeâces de structure du Tergite 2, très nettes chez les ÿ Ç (figs. 15-18), se retrouvent
-
chez les|
ÿ de lucoram de ceux du gtoupe cryptar,,nn-rndgntus. Lesdcf
de terreistris"ontdes ocelles plus rap-prochés et de plus grand diamètre que les espèces du groupe d,e lucorum.
144
Figs'15=18.-Microphotographiesdelacuticuledelapartiecentraledelamergeapicaledt2èmetergite. 15. Born-
bas t. tenes*is auct. 16. Bombus L lucorum (L.). 17. Bombas magnas fhtosiutiltaris (fra.rt-"rrrr). lB. Bombus
c. cry?tdrilrn (Fabricius). Echelle
:
0,20 mm.Commentaires à propos des deux espèces critiques: Bombus magnus
Vogt, lgll
et Bombus cryptarum
Ball,
1914-
Ecologie et phénologieLes observations sont encore assez fragmentaires mais permettent déjà de se faire uné idée de la phé-
nologie et des préférences écologiqres de Borubat
*ogin, vogt
et B.,rypto**
(Fabricius).Tous les spécimens de ces deux espèces issus de'mes récoltes personelles'et la majorité de ceux de la
colle.ction Reinig ont été-capturés dans des landes à Ericaceae. Ôes de,r* espèces pourraient donc être
qualifiées d'
"éricophiles sténotopiques,. Elles se rapprochen t an cela &t Pyrobombus jonella.s (Kirby,
1802) que l'on capture d'ailleurs souvent dans les mêmes srations (RrrNre, 1976).
Ci
caractarÈ Crico-phile semble confirmé par les distributions géographiques centrées sur les régionsde landes à Ericaceae
des B. magnus et B. crypururn Ball en Belgiqui.
TAbIEAU 2: CARACTERES DE COLCRATION DU PELAGE DES 9 DE BOMBU,S LATREILLE S,STR. DE BELGISUE
B. t. terrestris
Poils du vertex noi-rs.
Thorax:
Collare jaune sombre occupant j usqu' à t lrr de la longueur du thorax; fréquernent entremêlé de nombreux poils noirs particu- lièrement au centre et sur 1es côtés du pronotum.
Le collare stétend parfois sur les côtés jusque sur 1e bord supérieur des episEerna.
Reste du thorax couvert de poils no irs.
Abdomen (gastre) : Tergite 1 couvert de poils noirs.
)
Tergite 6 couvert de crins noirs
plus ou moins mêlés de nombreuses
soies blanc cassé à brunes surtout
sur les côtés.
B. L. Lueorum
Poils de la face noirs.
Poils du vertex noirs.
Collare jaune citron occupant
de 1/4 à 113 de Ia longueur du
thoraxl souvent mê1é de poils
noirs, surÈout au centre du
Pronotum.
Le collare stétend souvent sur 1es
côtés jusque sur le bord supérieur des episterna.
du thorax couvert de poils
Tergite 1 couvert de poils noirs.
Tergite 2 couvert d'une bande jaune pâ1e à jaune citron, plus étroite que chez teruestrisl cilié dtune frange de poils à son apex.
Conme clr.ez terrestyis
Tergite 6 couvert de crins noir brun plus.ou moins mêlés de longues soies blanc cassé nombreuses surtout
à ltavant et sur 1es côtés.
B. m. flatoseuteLLaris
Poils de Ia face noirs.
Poils du vertex noirs avec souvent quelques poils clairs (très nombreux chez les 99)
Collare jaune citron, 1égèreuent plus
pâle que cbez Lueorutn, occupant au moins 113 de la longueur du thorax;
très rarement mêlé de quelques poils
noirs au centre du pronotum.
Le collare stétend, sans sol-ution de
continuité, sur 1a moitié supérieure
des episterna, jusqutau dessous du
niveau de Ia base des épimérites 1,
parfois jusqu'à la base des épimérites
2. Les épimérites 1 sont fréquenrment couvertes de poils jaunes et noirs
mêlés. 11 nry a jamais de frange de
poils noirs entre 1e pronotum et 1es episterna.
Tergite 1 couvert de poils noirs rnêIés 1a plupart du temps à de nombreux poils jaunes au centre (entièrement couvert de poils jaunes mêlés de quelques poils noirs sur 1es côtés chez les I ).
Tergite 2 couvert dtune large-bande jaune citron, 1égèrement plus pâle que chez Lueotum; cil-ié df une f ine frange de poils noirs à son apex.
Conrme dnez terrestyis
Tergite 6 couvert de crins noir brun, plus ou moins mê1és sur les côtés de soies blanc cassé à brunes moins nombreuses que chez Lucorwn eE e"aptarum
B. e. eryptarum
Poils de la face noirs avec
parfois quelques poils bruns
entre 1es bases des antennes.
Poils du vertex noirs.
Collare iaune verdâtre, plus
pâle que chez Lucorwn, occupant
jusqutau maximum 1/4 de 1a longueur du thorax; la plupart du temps mê1é
de très nombreux poils noirs.
Le collare stétend jusque sur
le 114 ou le 1/3 supérieur des
episterna. 11 y a toujours une
frange de poils noirs en forme de tt5tt entre 1es poils jaunes du pronotum et ceux des episterna
(ce-caractère, très constant, Pennet
de .reconnaître ltespèce sur le vif).
Reste du thorax couvert de poils noirs.
Tergite 1 couvert de poils noirs
mêIés 1a plupart du temps de quelques poils jaunes au eentre.
J Aune cilié son
Conrme chez terrestris
De 112 à 213 de la partie postérieure du tergite 4 et la totalité du tergite 5 couverts de poils blanc pur.
Tergite 6 conrme chez Lueorwn
De 1/2 à Zll de la partie posté- De 112 à z/l de la partie postéri-
rieure du tergite 4 et la Eotalité eure du tergite 4 et la totalité du
du tergite 5 couverts de poils tergite 5 couverts de poils blanc
blanc pur. cassé.
Dans ce pays, le climat très variable du printemps rend difficiles les observations phénologiques pré-
cises. Certaines années (par exemple 1980), les bourdons sortent très tôt en fin-février; d'autres années
(par exemple 1979), les premiers bourdons n'apparaissent qu'a la mi-avril. Il est de ce fait délicat d'étab-
lir
une règle bien précise.Les quelques observations suivantes, faites en 1981, permettent quand même de se faire une idée de
l'ordre de sortie des reines de Bombus s. s,: la première espèce, sortie cette année vers la mi-mars, aêté
Bombus cryptdram Ball. (1 Ç, Laeken 13.III. 1981 leg.
Ir.
P. Paulissen, I Ç \flesterlo 16.III. 1981,2Çǧ7esterlo22.IIl.1981 sur Salix aff.caprea*)etB. lacorum (L.)(1 ?'§ÿ'esterloswSalix aff.ca-
prea\'). B . magnus Vogt a été le dernier Bombzs s. s. à sortir un mois après B . cryptarum (Kalmthout
29 .III.1981 sur Salix sp., 1 Ç très apathique, visiblement à peine sortie d'hibernation, en compagnie de
S Ç Ç de lucorum et de 9 Ç Q de
ryptaram,
ces dernières técoltant déjà du pollen indiquant ainsi l'étatdéjà avancé de la fondation de leur colonie).
*)
Le22.II.1981 à §ÿ'esterlo, le temps était très mauvais: température 10-15"C, ciel couvert, vent de tempète100-120 km/h. Cela n'empêchait pes quetre espèces de bourdons de voler activement: B. oyptaram (Fabri- cius), B. terestis auct., B. lucorwm (L.,) et Pyrobornbus pratoram (L., 1758). Voilà qui confirme, si le besoin
en est encore, I'extraordinaire capacité de ces insectes à supporter le mauvais temps.
146
,
Je ne bénéficie pas encore d'observations faiæs sur des colonies sauvages de ces bourdons mais,d'après le Dr- de Jonghe qui pratique leur élevage en conditions contrôlées, les deux espèces se distin-
guent par l'effectif et la précocité de leurs colonies: B . cryptarum ferait des colonies plutôt petites très
précoces et se décomposant rapidement, alors qlue B, magna.r aurait des colonies trèi populeuses, tar- dives et persistant longtemps dans la saison. Ces observations nécessitent confirmation mais indiquent
déjà de grandes différences dans la phénologie de ces espèces.
Tableau 3
Variation de l'extension du collare chez les
ÿ
de Bombus cryptdntrn (Fabricius, l7Z5)Dans Kriiger (1939:122, fig. 36) nous trouvons l'illustration de la variabilité de l'extension du collare che z Bombas
lucorutrn. On peut utiliser cette série de dessins comme référence pour comparer lextension du collare chez les diffé-
rentes sous-esPèces de Bombas cryPtdrum, Au 6 grades représentés par Krüger, je rajouterai deux extrêmes: le
grade 0 chez lequel il n'y a plus de poils noirs à la panie antérieure du pronotum, le grade VII où il n'y a plus que de
très rares poils clairs au centre du bord antérieur du mesonotum (comme chez le lectotype de lacocrypta-
run, ci. Rasmont, 1981). Cela constitue ainsi une,écheile de 8 grades (sans doute plus simple à uiiliser que l'écÊele de Krüger [1951 : 154] qui utilisait 10 grades dén ommês cryptarum, cyyptdroi.d.es,iemipostiothris, postcolhis, pro- pecollaris, collaris, propehtocolkris, htocollaris, peilatocolkris et latissimocolhriÿ,
Grades 0 r rr TrI rV v VI VIr Tot a]
Belgique ssp.reinigianus
Makenonija
U lu da§
6 13 46
33 20
3
I
3 9 3 7 Yal-n izçam g eci di
Va11âe du Kuruçay
flgaz gecidi-
10 19
7 1r
3
I 3 B 3 7
Distribution géographique
Le tês grand nombre de bourdons existant dans les collections belges (plus de 80 000 pour le seul In-
stitut Royal des Sciences naturelles de Belgique), n'a pas permis la confection rapide des cartes de répa-
rationpourcepaysde B. magnas
VogtetB.
cnrytun.on BalldanslecadredeCanhographiedeslnver-tébrés européens, de telles canes complètes sbnt actuellement en préparation. Il m'a quand même paru
utile de repérer sur des cartes préliminaires à quadrillage U.T.M. (cartes 1 et 2) les spêcirnens de la col-
lection de la Facultê des Sciences agronomiques de l'Etat à Gembloux (F.S.A.Gx), du Dr. vét. R. de
Jonghe,duDr.§7. F. Reinigetdel'auteur.PourB. cryptararn Ball, j'yaiajoutélesexemplairesran-
gés par F. J. Ball lui-mêtne dans une boîte à part en compagnie des types de lucocryptarum Ball à
f
I. R. S. N. B. (RasuoNr, 1981).Les cartes d'Europe (carte 3 et 4) ont êtê rêalisées d'après l'examen des spécimens de la très vaste col-
lection du
Dr.
Reinig. Pour .8. rnagnlts Yogt, j'y ai ajoutê les données trouvées dans la littérature: Prr-KARINEN (1979) pour la Finlande et la Carélie soüétique, Knücrn (1954), KnusBrr,reN (1958), ScHverr,r-
urnnrncrn (1969) et RrrNrc (1976) pour l'Allemagne, les Pyrénées etla Pologne; Knusrr"raN (1955, 1969)
et BALL( 1920: 40,1e nid de Helchteren étant certainement à rapporter ar B. magnus Vogt) pour les
Pays-bas et la Belgique; DBuvras (1976) et MemoN (1977) pour la France; Trercû
(tll+1 pi"*lrt"t
e-coslovaquie. Lacartedel-arcN (1973) pour la Scandinavi e aêtéadaptéeapproximativement au quadril-
Carte 1.
-
Distribution de Bombus magn*s flaooscatelhris (lrautmann) en Belgique. Nombre de reines êtudiéespar cairê U.T.M. de 10 km de côté.
Ca.rce 2.
-
Distribution de Bornbus c. cryptdram (Fabricius) en Belgique. Nombre de reines étudiées par carcéU.T.M. de 10 km de côté.
t
148