• Nenhum resultado encontrado

Les sphécides (Hymenoptera, Apoidea) de la commune d’Eyne

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2023

Share "Les sphécides (Hymenoptera, Apoidea) de la commune d’Eyne "

Copied!
52
0
0

Texto

Aucune étude sur les sphécidés (Sphecidae s.l.) n'a jamais été réalisée dans la paroisse d'Eyne, hormis quelques collectes ponctuelles. Par ces quelques lignes, je voudrais remercier toutes les personnes qui ont contribué de loin à l'élaboration de cet ouvrage. Je tiens tout d'abord à exprimer mes sincères remerciements au Professeur Pierre Rasmont pour m'avoir accepté dans son service, ainsi que pour ses sages recommandations et la suite qu'il a donnée à ce travail.

Staats, le responsable de la réserve, pour l'accueil chaleureux et les moyens techniques mis à notre disposition pendant le voyage d'étude. Patiny pour leur aide et leur attention au contenu de ces pages. Je tiens à exprimer ma reconnaissance à toutes les personnes qui ont directement ou indirectement contribué à la réalisation de ce travail et qui n'ont pas été citées personnellement.

INTRODUCTION

C ONTEXTE DE L ’ ÉTUDE

C ADRE GÉOGRAPHIQUE

  • Localisation
  • Climat
  • Géologie
  • Végétation

Les données utilisées pour définir son climat sont donc celles de Mont-Louis, à 6 km au nord-est, à une altitude comparable à celle d'Eyne (Figure 3). Le diagramme ombrothermique de Mont-Louis permet d'observer un climat de type marin avec de fortes précipitations et des basses températures hivernales durables et l'influence de la Méditerranée qui se traduit par une chaleur estivale plus ou moins prononcée (Figure 3) . Certaines données du nivomètre et pluviomètre, qui se trouvaient dans la réserve de 1967 à 1987, permettent de déterminer le climat d'Eyne.

Les cornichons, vents froids et humides soufflant de la Méditerranée ; - Vent d'Espagne, vent du sud-ouest, chaud et sec. La zone basse autour du village, sur laquelle porte l'étude, est principalement constituée de prairies de fauche et de prairies - qui forment un paysage ouvert - et de forêts fortement humanisées. Prairies boisées Prairies de fauche Habitations Cultures Haies Prairies de fauche pseudoalpines Prairies alpines Prairies subalpines Forêts.

Figure 3. Diagramme ombrothermique de Mont-Louis (d’après Walter & Lieth, 1960).
Figure 3. Diagramme ombrothermique de Mont-Louis (d’après Walter & Lieth, 1960).

LES SPHÉCIDES

  • G ÉNÉRALITÉS
  • P LACE DES S PHECIDAE S . L . PARMI LES ACULÉATES
  • S YSTÉMATIQUE ET PHYLOGÉNIE
  • M ODE DE VIE
  • R ÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE ET CENTRE DE DIVERSITÉ
    • Dans le monde
    • En France et dans les régions limitrophes

Les femelles creusent généralement une galerie dans le sol qui peut être unique ou ramifiée en grappes se terminant par plusieurs cellules. Pour les apodes apiformes, Michener (1979) note que les climats continentaux ou méditerranéens, qui laissent le sol sec une grande partie de l'année, sont assez favorables aux habitats du sol. Ils ne trouvent pas de nid et ne chassent pas, ils se contentent de pondre d'autres sphécidés dans le nid.

Les sphécidés se trouvent partout dans le monde et les habitats visités par les sphécidés sont divers, mais la plus grande diversité est observée dans les milieux aux climats tropicaux, arides ou semi-arides. Lors de l'étude biogéographique de la France, de la Belgique et des régions limitrophes, Barbier (1998) constate une plus grande diversité dans l'espace méditerranéen. De nombreux inventaires ont été réalisés dans les régions limitrophes de la France : Jacob-Remacle et Jacob (1983), Barbier et al.

Tableau 1. Division de la famille des Sphecidae en sous-familles et tribus (Bohart &
Tableau 1. Division de la famille des Sphecidae en sous-familles et tribus (Bohart &

OBJECTIFS

MATÉRIEL ET MÉTHODES

M ÉTHODES DE RÉCOLTE ET ÉCHANTILLONNAGE

  • La récolte au filet et à l’aspirateur
  • Le bac à eau coloré
  • Période de piégeage
  • Stations de piégeage

Lors de la campagne 2007, les stations ont été choisies pour représenter les principales formations végétales de la commune. Les bacs de la campagne 2008 ont été posés pour compléter les premières vendanges de la campagne. Les stations intéressantes ont été conservées, les stations les moins riches en sphécides ont été supprimées ou déplacées.

Des stations supplémentaires ont été ajoutées pour enrichir l'inventaire lorsqu'elles étaient trop éloignées pour être inspectées régulièrement ou à des endroits découverts au cours de l'étude. Enfin, des récoltes supplémentaires ont été réalisées avec des filets et des aspirateurs à insectes tout au long de la saison de piégeage, sur l'ensemble du territoire de la commune et lorsque la météo le permettait. Les plantes inconnues ont ensuite été botanisées et déterminées grâce à la Grande Flore des Pyrénées (Saule, 2002) et la Grande Flore en Couleurs (Bonnier & Drouin, 1990) de Gaston Bonnier.

Figure 8.  Localisation des 45 stations de récolte sur la commune d’Eyne (Cf. Fig. 5 pour la  légende)
Figure 8. Localisation des 45 stations de récolte sur la commune d’Eyne (Cf. Fig. 5 pour la légende)

D ÉTERMINATION ET PRÉPARATION

A NALYSE DES DONNÉES

  • Gestion des données et cartographie
  • Estimation de la diversité en espèces
  • Méthodes de captures
  • Préférences écologiques

Divers indices mathématiques (indice de Shannon-Weaver, indice de Hurlbert, indice de rareté cumulée) peuvent être utilisés pour quantifier la diversité d'un site. C'est une mesure de la quantité d'information et elle est exprimée en bits (Legendre & Legendre, 1984). L'indice de Hurlbert représente le nombre d'espèces attendues dans un tirage au sort pour un site d'échantillonnage donné.

Cet indice représente l'originalité d'un site ; elle est plus élevée si les espèces récoltées sont rares ou endémiques (Rasmont et al., 1990). Ni : nombre de spécimens de l'espèce i dans une zone de référence (dans notre cas la zone de référence comprend la Belgique, la France et l'Espagne). L'histogramme d'abondance-dominance est une représentation graphique qui donne une idée visuelle de la diversité d'un site Web.

Il représente le nombre d'individus pour chaque espèce, classés par ordre décroissant (Rasmont et al., 1990). Comparaison de la diversité de deux stations, la station A a une forte diversité spécifique, la station B une faible diversité spécifique (d'après Rasmont et al., 1990). La concavité du profil obtenu renseigne sur la diversité du site : un profil fouillé montre un très grand nombre d'espèces par rapport aux autres et est caractéristique d'un site à faible diversité.

En revanche, un profil moins profond montre que plusieurs espèces sont présentes en nombre égal et se partagent la zone ; est typique d'une zone à forte diversité (Figure 9). La courbe de richesse cumulée totale permet d'évaluer la richesse spécifique et la qualité de l'échantillonnage. La croissance de la courbe, initialement rapide, se stabilise lorsque l'échantillonnage est terminé.

Pour les distributions selon l'altitude ou la formation végétale, seules les espèces comptant plus de 5 spécimens ont été considérées.

Figure 9. Comparaison de la diversité de deux stations, la station A présente une diversité  spécifique élevée, la B une diversité spécifique faible (d’après Rasmont et al., 1990)
Figure 9. Comparaison de la diversité de deux stations, la station A présente une diversité spécifique élevée, la B une diversité spécifique faible (d’après Rasmont et al., 1990)

RÉSULTATS

  • D IVERSITÉ EN ESPÈCES
  • E CHANTILLONNAGE
  • D ISTRIBUTION LOCALE DES ESPÈCES
    • Relations espèce-habitat
  • P RÉFÉRENCES ÉCOLOGIQUES
    • Altitude
    • Habitats
    • Nidification
    • Régime alimentaire

Tachysphex pompiliformis, Nysson sp., Trypoxylon minus, Diodontus insidiosus et Ammophila campestris représentent à eux seuls 70 % des effectifs totaux. Comme on peut facilement le remarquer dans le tableau 2, on constate sur le graphique abondance-dominance (Fig. 10) la grande dominance de Tachysphex pompiliformis par rapport aux autres espèces présentes. La représentation graphique du nombre d'espèces accumulées (Fig. 11) montre que de nouvelles espèces ont été régulièrement capturées.

Les échantillonnages, tant en termes de techniques que d'années, étaient significativement différents (Tab. 3). La plupart des enquêtes sont localisées dans la partie basse de la ville, autour du village, à l'exception de deux observations (Fig. 12a). Malgré un échantillonnage à l'échelle de la ville, la prospection dans la vallée, à la fois avec des filets et des pièges à litière colorés, a permis l'observation d'un très faible nombre d'espèces de sphécides à haute altitude (Fig. 12a).

Plusieurs enquêtes ont été menées en parallèle pour la recherche de sphécidés dans cette étude et d'apoïdes non sociaux dans l'étude de Blondiau (2009), mais peu d'entre elles sont efficaces pour les sphécidés (Fig. 12b). Comme le montre la corrélation (Fig. 13), certaines espèces semblent plus spécialisées que prévu et sont très localisées. C'est le cas, par exemple, de Diodontus wahisi, dont 3 spécimens ont été observés à la même station.

Ceci suggère qu'une relation spécifique entre ces espèces et les stations qu'elles occupent peut exister, mais aucune relation n'a pu être établie. Passaloecus sp. – Tac.ful : Tachysphex fulvitarsis – Tac.obs : Tachysphex obscuripennis - Tac.Pom : Tachysphex pompiliformis – Tac.uni : Tachysphex unicolor – Try.fig : Trypoxylon figulus – Try.med : Trypoxylon medium – Try.min : Trypoxylon . D'autres espèces sont plus ubiquistes que prévu et sont réparties sur de nombreuses stations malgré leur faible nombre.

Ils sont suivis en nombre égal par des sphécides arborescents ou des sphécides qui se reproduisent dans des cavités préexistantes (14 % des espèces) (Fig. 14).

Figure 10. Histogramme d’abondance – dominance des Sphécidae de la commune d’Eyne.
Figure 10. Histogramme d’abondance – dominance des Sphécidae de la commune d’Eyne.

DISCUSSION

  • D IVERSITÉ
    • Distribution locale
    • Biogéographie
  • P RÉFÉRENCES ÉCOLOGIQUES
  • M ÉTHODE DE CAPTURE
  • E CHANTILLONNAGE

Malgré des prospections sur l'ensemble de la commune, cette diversité est plus importante en terrain découvert de basse altitude, et seule cette zone de basse altitude présente une diversité spécifique remarquable. La forêt est en réalité une barrière entre les zones de basse et de haute altitude que les sphécides ne semblent pas franchir. La forte proportion d'espèces terrestres observées dans la zone de basse altitude s'explique par la situation climatique à Eyne.

La base d'altitude plus basse pourrait constituer un milieu favorable, ce qui expliquerait le plus grand nombre d'espèces. Une espèce très dominante (Tachysphex pompiliformis) et une forte proportion d'espèces rares (20 espèces qui représentent moins de 1% de la population totale) ou singletons (13 espèces) sont observées à Eyne. Il faut également tenir compte du fait qu'un faible nombre médian d'espèces par station peut être due à une forte compétition entre les espèces.

Contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre, les grands sphécides (exemple : Sceliphron) n'ont pas été capturés plus spécifiquement dans le filet que dans le bassin (50% dans chacun). Les petits sphécides (exemple : Ammoplanus) étaient plus souvent capturés dans des bacs. L'utilisation de ce type de piège en plus de la capture au filet et à la poubelle permettrait dans des études futures d'étendre l'échantillonnage à des espèces qui n'ont pas été capturées lors de ce travail.

Ces espèces ont une phénologie plus printanière et sont plus nombreuses au mois de juin. Ces deux espèces sont parmi les plus répandues à Santa Coloma et n'ont cependant pas été trouvées à Eyne. Une prospection au mois de juin à Eyne permettrait peut-être d'observer ces deux espèces.

La faible concordance d'échantillonnage entre les inventaires fauniques de 2007 et 2008 nous suggère que des prospections supplémentaires devraient être menées.

Figure 15. Isotherme 5°C (en trait gras) (d’après la carte de végétation n°78:
Figure 15. Isotherme 5°C (en trait gras) (d’après la carte de végétation n°78:

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

Estudio de una comunidad de esfécidos en el paraje natural "Las Arribes del Duero" (Salamanca, Oeste de España) (Hymenoptera, Sphecidae). Estudio comparativo de la biodiversidad de esfécidos recogidos por la trampa Malaise en un sector arenoso de la cuenca del Duero (España) (Hymenoptera: Sphecidae). Diversidad y abundancia de esfécidos (Hymenoptera, Sphecidae) en un sector arenoso de la submeseta norte (España).

L'extraordinaire diversité des bourdons (Hymenoptera : Apidae : Bombus) dans la Vallée d'Eyne (France, Pyrénées-Orientales). Apidae) d'Eyne (Pyrénées-Orientales, France). Une contribution à la connaissance des Sphecidae de la Réserve Naturelle du Mas Larrieu (Argelès-sur-Mer, Pyrénées-Orientales). Inventaire des Hyménoptères Sphecidae (Hymenoptera, Sphecidae) de la Réserve Naturelle de la Forêt de la Massane (commune d'Argelès-sur-Mer, département des Pyrénées-Orientales).

Bilan préliminaire sur la faune des bourdons (Hymenoptera, Bombinate) dans les Pyrénées-Orientales ; Réserve La Massane et Vallon d'Eyne.

Imagem

Figure  1.  Département  des  Pyrénées- Pyrénées-Orientales (en noir).
Figure 3. Diagramme ombrothermique de Mont-Louis (d’après Walter & Lieth, 1960).
Figure 4. Carté végétation (d’après la carte de végétation n°78: Perpignan, 1970).
Figure 6. Occupation des sols. Les amorces figurent le quadrillage kilométrique en  Lambert Zone III (d’après Iserbyt et al., 2008b)
+7

Referências

Outline

Documentos relacionados

Determinar a sensibilidade e a especificidade da termografia computadorizada no diagnóstico de trigger points miofasciais através da análise de imagens termográficas,