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1 : Interaction des ´ electrons de haute

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Mention Physique - M2 - Ann´ ee 2012-2013

Master de Sciences et Technologies : ing´ enierie pour le nucl´ eaire NP800 :

Probl` eme trait´ e en cours N

1 : Interaction des ´ electrons de haute

´ energie avec les noyaux (Test de connaissance)

A Interaction des ´ electrons de haute ´ energie avec les noyaux [1] [2]

• On veut d´ecrire l’interaction [1], [2] et [3] d’un ´electron incident d’ impulsion~p0(´energie E0) avec un noyau au repos dans le laboratoire. Ce noyau est constitu´e deZprotons et deN neutrons et son ´energie de masse vautM c2.

• Apr`es l’interaction, on note l’´energie cin´etique (l’impulsion) du noyau cible parTc(P) et~ l’impulsion (l’´energie) de l’´electron par~p(´energieE).

• Pour illustrer la m´ethode et les id´ees physiques avec plus de clart´e et de transparence, nous faisons, au d´ebut, l’approximation que le noyau et l’´electron sont sans spin ( par hypoth`ese, ils poss`edent donc tout les deux un spin nul). Nous verrons par la suite comment les r´esultats sont modifi´es si on prend en compte leurs spins.

A1 Description du dispositif exp´ erimental et des r´ esultats exp´ erimentaux

1. D´ecrire bri`evement le dispositif exp´erimental repr´esent´e sur les figures 1 et 2.

2. D´ecrire bri`evement le comportement des donn´ees exp´erimentales montr´ees sur les figures 3 et 4.

3. D´ecrire bri`evement le comportement des donn´ees exp´erimentales montr´ees sur les figures 5 et 6.

4. D´ecrire bri`evement la densit´e nucl´eaire donn´ee par la figure 7.

5. D´ecrire bri`evement le comportement des sections efficaces de la figure 8.

6. Quelle caract´eristique physique important traduit le facteur de forme sur la figure 9 ?.

7. D´ecrire bri`evement la densit´e de charge du proton et du neutron donn´ee parr la figure 10.

A2 Etude de la cin´ ´ ematique de la r´ eaction

1. Dans le laboratoire, on noteP1le quadrivecteur de l’´electron incident,P2le quadrivecteur du noyau cible consid´er´e au repos,P3le quadrivecteur de l’´electron apr`es interaction et P4 le quadrivecteur du noyau apr`es interaction. L’ordre de grandeur de l’´energieE0 de l’´electron incident est la centaine de MeV, ˆetes-vous en accord avec les approximations faites ci-dessous ?

P1=

E0≃p0c

~ p0c

, P2= M c2

~0

, P3=

E≃pc

~ pc

, P4=

Tc+M c2 P c~

(1)

2. `A partir de la relationP42= (P1+P2− P3)2que vous justifierez, vous d´eduirez la relation 2, ci-dessous, entre les impulsions finale et initiale de l’´electron.

p= p0

1 +M c2E02sin2θ2 (2)

o`uθest l’angle entre la direction de l’´electron incident et la direction de l’´electron finale.

3. `A partir de la relationP2· P4que vous justifierez, vous d´eduirez l’´equation 3, ci-dessous, qui donne l’´energie cin´etiqueTcdu noyau lourd apr`es interaction.

Tc= 2E02 M c2

sin2θ2

1 +M c2E02sin2θ2 (3)

4. On d´efinit le quadrivecteur transfertqede l’´electron par la formule ci-dessous 4.

~c×qe=P1− P3 (4)

(a) Quelle est la dimension du quadrivecteur transfertqede l’´electron ?

(b) Donner la dimension du quadrivecteur transfertqede l’´electron si on adopte les unit´es de Planck [4],[5] o`u l’on a renormalis´e `a 1 les cinq constantes physique fondamentales, soit la constante gravitationnelleG, la constante de Planck r´eduite~, la vitesse de la lumi`ere dans le videc, la constante de BoltzmannkBet la constante de Coulomb

1 4πε0, soit

G=~=c=kB= 1

4πε0= 1 (5)

(2)

(c) On d´efinit leq2 de l’´electron par la relation 6 suivante :

q2=−qe2 (6)

Donner la relation entre leq2 et la longueur d’onde r´eduite de de Broglieλ de l’´electron incident d´efinit par l’´equation 7 :

λ= ~ p0

(7)

(d) Montrer que la perte d’´energie ∆E de l’´electron est de l’ordre de M cE202 et que si le noyau cible est massif M cE02≪1

elle est de la forme

∆E=E0−E≃~2q2

2M (8)

et que l’on a la relation 9 suivante :

~2q2≃ |~p0−~p|2=~2|~q|2≃4p20sin2θ

2 (9)

(e) Calculer en fm et en mbarn la valeur num´erique duq2pour des angles de diffusion de 30, 50 et 70 degr´e correspondant `a l’interaction d’´electrons de 420 MeV sur du

12C. Que deviennent ces grandeurs en unit´e de Planck ?

D’apr`es le PDG (particle data group)[6] les constantes de conversion~cet (~c)2pren-

nent les valeurs suivantes~c= 197,3269631(49) MeV fm et (~c)2= 0,389379304(19) GeV2mbarn.

A3 Etude de la dynamique de la r´ ´ eaction

Pour d´ecrire l’interaction, nous traitons le probl`eme `a l’approximation de Born. La prob- abilit´e de transition par unit´e de tempsw, d’un ´etat initiale dans lequel l’´electron a une impulsion ~p0 (´energie E0) vers un ´etat final dans lequel l’´electron a une l’impulsion~p (´energieE), est donn´ee par la th´eorie des perturbations au premier ordre de la m´ecanique quantique :

w=dw dt =2π

~|H|2 dn dEf

(10) o`uHest l’´el´ement de matrice entraˆınant la transition etdEdn

f est la densit´e d’´etats finaux d’´energieEf.

A3 .1 Etude de l’´´ el´ement de matrice de l’interaction

• Soit ψ(~r) la fonction d’onde d’une onde plane d’impulsion ~p normalis´ee dans le volumeL3, on a

ψ(~r) = 1 L3/2exp

i~p·~r

~

(11)

• On note Φi

R~1, ~R2,· · ·, ~RZ

≡Φila fonction d’onde, num´erot´ei, d’onde du noyau contenant les coordonn´eesR~k(k= 1,· · ·, Z) desZ protons de chargeeconsid´er´es comme ponctuel. Φ0 est la fonction d’onde de l’´etat fondamentale du noyau. Il est `a noter que, par mesure de simplicit´e, nous avons omis dans nos notations les coordonn´ees des neutrons contenus dans le noyaux.

• On d´efinit le potentiel ph´enom´enologique d’interaction ´electromagn´etiqueVa

~r par

Va

~r

= e

|~r|exp

−|~r| a

(12) (a) Commentez le potentiel d’interaction ´electromagn´etiqueVa

~r

et comparer le param`etre a`a de la taille du noyauR.

(b) Montrer que l’´el´ement de matrice de l’interactionHentre l’´etat initial et l’´etat final peut se mettre sous la forme suivante,

H=e2 Z

Φf

1 L3/2exp

−i~p·~r

~ k=Z

X

k=1

exp

|~r−aR~k|

|~r−R~k| Φ0

1 L3/2exp

i~p0·~r

~

d~rd ~R1· · ·d ~RZ

(13) (c) ´Ecrire l’´el´ement de matriceHen fonction du termeϕ

R~1· · ·R~Z

d´efinit ci-dessous par l’´equation 14. Que repr´esente ce termeϕ

R~1· · ·R~Z

?

ϕ R~1· · ·R~Z

=e

k=Z

X

k=1

exp i(~p0−p)~ ·R~k

~

!Z exp

|~r−aR~k|

|~r−R~k| exp

i(~p0−~p)·

~r−R~k

~

 (14)

≃ 4πe

|~p0−~p|2

~2 k=Z

X

k=1

exp i(~p0−~p)·R~k

~

!

(15) (d) En d´eduire que l’´el´ement de matriceHpeut se mettre sous la forme de l’´equation

16, ci-dessous :

H≃ 4πe2~2

L3|~p0−~p|2Mf0 (16) avec

Mf0= Z

V.N.

ΦfΦ0 k=Z

X

k=1

exp i(~p0−~p)·R~k

~

!!

d ~R1· · ·d ~RZ (17) o`u l’int´egration est faites sur le volume nucl´eaire (V.N.)

(e) ´Ecrire |Mf0|2. Quel lien le terme Pk=Z k=1exp

i(~p0−~p)·R~k

~

dans Mf0 a-t-il avec les ph´enom`enes physique d’interf´erence et de diffraction ? Que mesure |Mf0|? Ces ph´enom`enes sont-ils observable sur la figure 5 ?

5. ´Ecrire la probabilit´e de transition par unit´e de tempswen fonction de|Mf0|.

(3)

A3 .2 Etude de la densit´´ e en ´energie de l’´etat final .

1. D´emontrer que, pour un ´electron libre, le nombre d’´etats dn´electron o`u l’impulsion de l’´electron estp`adppr`es et le vecteur position de l’´electron est dans l’angle solide Ω `adΩ pr`es vaut :

dn´electron=L3p2dpdΩ

(2π~)3 (18)

On rappelle que la m´ecanique quantique nous montre que le nombre de niveauxnd’une particule ponctuelle libre ayant un degr´e de libert´e dans un intervalle de longueurLet dont l’impulsion est comprise entre une valeur nulle et la valeurpvaut :

n=L×p

2π~ (19)

2. Que peut t-on dire de l’´etat quantique du noyau et de l’´etat quantique de l’´electron apr`es la r´eaction ?. En d´eduire une relation entredn´electronet le nombre d’´etatsdndu syst`eme compos´e de l’´electron et du noyau, o`u l’impulsion de l’´electron estp`adppr`es et le vecteur position de l’´electron est dans l’angle solide Ω `adΩ.

3. D´emontrez la relation suivante dEf

dp =p−p0cosθ

M +c≃ 2p0

M csin2θ

2 (20)

En d´eduire que la densit´e d’´etats finaux en ´energie

dn dEf

peut se mettre sous la forme suivante

dn dEf

=L3p2dΩ (2π~)3c

1

1 +M c2E02sin2θ2 (21) 4. ´Ecrire la probabilit´e de transition par unit´e de tempswen fonction|Mf0|2

A4 Section efficace

1. ´Ecrire la probabilit´e de transition par unit´e de tempswen fonction de la section efficace σX+e→X+e ≡ σ et du flux Φe d’´electrons incident. Pour cela vous ´ecrirez le taux de r´eaction par unit´e de tempsRde deux fa¸cons diff´erentes.

2. En d´eduire que pour un ´electron ultra-relativiste la section efficace diff´erentielle de la r´eaction peut se mettre sous la forme suivante

dσ=L3

c w (22)

3. En d´eduire que pour des noyaux cibles massifs d´efinis par M cE02≪1

la section efficace diff´erentielle s’´ecrit

dσ dΩ=

e2 2E0

2

1 sin4θ2

1

1 +M c2E02sin2θ2|Mf0|2 (23)

A5 Prise en compte du spin de l’´ electron (en plus- n’est pas au programme

Dans cette partie nous allons voir comment on peut simplement prendre en compte le spin de l’´electron. La fonction d’onde de l’´electron libre, de quadri-impulsionP, transportant un spin est maintenant un spineurψ, elle v´erifie l’´equation 24 de Dirac :

~

α· P+βmec2

ψ=Eψ (24)

o`u~αetβsont des matrices op´erateurs 4×4

~ α=

0~σ

~σ 0

, β= 1 0

0−1

(25) σxyetσz´etant les matrices de Pauli :

σx= 0 1

1 0

, σy= 0−i

i 0

, σz= 1 0

0−1

(26) Les deux solutionsψ±(~r, t) de l’´equation de Dirac 24 correspondant aux deux orientations possible du spin (spin up (+) et spin down (-)), dans le cas o`u on amec2≪E≃pcsont ;

ψ±(~r, t) =

 u±1

u±2 u±3 u±4

 expi

~(~p·~r−Et) =U±expi

~(~p·~r−Et) (27) avec

u+1 =− 1

√2cosθ, u+2 =− 1

√2(sinθcosφ+isinθsinφ), u+3 = 1

√2, u+4 = 0 (28) u1 = 1

√2(−sinθcosφ+isinθsinφ), u2 = 1

√2cosθ, u3 = 0, u4 = 1

√2 (29)

1. La partie de spin des fonction d’ondeψ±(~r, t) a ´et´e normalis´e `a l’unit´e, v´erifiez le.

2. On nomme I0+ I0

l’´etat initial de spin up (Down) etIf+ If

l’´etat final de spin Up (Down).

(a) On consid`ere la transition de spin de l’´electronI0+→If+de l’´etat initial spinI0+vers l’´etat final de spinIf+. D´emontrer que l’amplitude de probabilit´e, not´eA++, s’´ecrit :

A++=

j=4

X

j=1

u+(~p)u+j (~p0)= U+(~p)

U+(~p0) (30) En d´eduire que la probabilit´e de transitionP++vaut :

P++= cos4θ

2 (31)

(4)

(b) Combien y a-t-il d’autres transitions possibles de spin ? Calculer les probabilit´es correspondantes de transitions de spin.

(c) Le faisceau d’´electrons n’est pas polaris´e et on ne d´etecte aucune configuration parti- culi`ere du spin de l’´electron dans l’´etat final. On doit donc calculer la section efficace en sommant sur toute les configurations possibles du spin de l’´electron final et en moyennant sur toute les configurations possibles du spin de l’´electron initial. En d´eduire que si on tient compte du spin la section efficace diff´erentielle d’interaction entre un ´electron et un noyau vaut :

dσ dΩ=

e2 2E0

2

cos2θ2 sin4θ2

1

1 +M c2E02sin2θ2|Mf0|2 (32)

A6 Section efficace ´ elastique

1. Montrer que, lors d’une interaction ´elastique, l’´el´ement de matriceMf0 s’´ecrit :

M00= Z

V.N.0|2

k=Z

X

k=1

exp i(~p0−p)~ ·R~k

~

!!

d ~R1· · ·d ~RZ (33)

2. Montrer que si la longueur d’onde r´eduite de Broglieλde l’´electron incident est grande devant les dimensions de la mati`ere nucl´eaire, soit

λ≫ |R~k| (k= 1,· · ·, Z) (34) On peut faire l’approximation suivante :

(~p0−~p)

~ ·R~k≃0 (35)

et en d´eduire que la section efficace 32 est la fameuse section efficace de Mott d´ecrivant l’interaction d’un ´electron et d’une charge ponctuelleZe, soit

el

dΩ

point

= Ze2

2E0

2

cos2θ2 sin4θ2

1

1 +M c2E02sin2θ2 (36) Avec l’approximation faite, ce r´esultat ´etait-il pr´evisible?

3. Dapr`es la figure 7, l’approximation 34 est-elle valable dans le cas d’une interaction d’un

´electron de 420 MeV sur du carbone12C ? Commentaire ? 4. (a) D´efinir physiquement la quantit´eρ

R~

donn´e par l’´equation 37 : ρ

R~

= Z

V.N.0

R, ~~ R2,· · ·, ~RZ

|2d ~R2· · ·d ~RZ (37)

(b) Quelle est la normalisation deρ R~

?

(c) Donner la relation entreρ R~

et la quantit´e 38 d´efinit ci-dessous : Z

V.N.0

R~1, ~R,· · ·, ~RZ

|2d ~R1d ~R3· · ·d ~RZ (38)

(d) D´efinirρe

R~

la densit´e de charge du noyau.

5. D´emontrer que la section efficace d’interaction entre l’´electron incident et le noyau peut se mettre sous la forme 39, ci-dessous :

el

dΩ

= Ze2

2E0

2

cos2θ2 sin4θ2

|F(~q)|2

1 +M c2E02sin2θ2 (39) o`uF(~q) est le facteur de forme nucl´eaire donne par

F(~q) = Z

V.N.

ρ R~

exp i~q·R~

d ~R (40)

et

~

q=(p~0−~p)

~ (41)

6. Montrer que si le noyau est sph´erique le facteur de formeF(~q) s’´ecrit : F(~q) =4π

|~q| Z

r=0

ρ(~r) sin (|~q||~r|)rdr (42)

7. On fait `a partir de maintenant l’hypoth`ese que ρ0, la densit´e de pr´esence d’un proton dans le volume sph´erique du noyau de rayonR0est constante. Donner la valeur.

(a) D´emontrer que le facteur de formeF(~q) vaut alors

F(~q) = 3~3c3 8R30E03sin3θ2

sin

2R0E0

~c sinθ 2

−2R0E0

~c sinθ 2cos

2R0E0

~c sinθ 2

(43)

(b) et que la section efficace diff´erentielle vaut dσel

dΩ = e2

4π~c

23πZ~4c4 4E04R03

2

cos2θ2 sin10θ2

sin 2R~c0E0sinθ2

2R~c0E0sinθ2cos 2R~c0E0sinθ22

1 +M c2E02sin2θ2

(44)

(5)

References

[1] ROBERT HOFSTADTER est laur´eat d’une moiti´e du prix Nobel de physique de 1961 (l’autre moiti´e a ´et´e remise `a Rudolf Ludwig M¨ossbauer) “ pour ses ´etudes pionni`eres de la diffraction de l’´electron dans le noyau atomique et pour les d´ecouvertes sur la structure des nucl´eons qui en ont d´ecoul´ees “... (Extrait de wikipedia)

[2] R. Hofstadter Frontiers In Physics: A Lecture Note and Reprint Electron scattering and nuclear and nucleon structure

[3] Les figures sont extraites de : The electron-scattering method and its application to the structure of nuclei and nucleons (Nobel Lecture, December 11, 1961)

I am very conscious of the high honor that has been conferred on me and I wish to thank the Swedish Academy of Sciences sincerely for this recogni- tion. It is a privilege and a pleasure to review the work which has brought me here and which concerns a very old and interesting problem. Over a period of time lasting at least two thousand years, Man has puzzled over and sought an understanding of the composition of matter. It is no... Pour en savoir plus voir :http://nobelprize.org/nobelprizes/physics/laureates/1961/hofstadter-lecture.html [4] M. Planck, Uber irreversible Strahlungsvorgange, S.-B. Preuss Akad. Wiss.(1899) 440-480;

Ann. d. Phys. 1 (1900) 69 reprinted in Max Planck, Physikalis-che Abhandlungen und Vor- trage, Band I. Friedr. Vieweg. 1958, pp. 560–600,pp. 614–667.

[5] M. J. Duff Comment on time-variation of fundamental constants arXiv:hep-th/0208093v3 [6] K. Nakamura et al. (Particle Data Group),Journal of Physics G 37, 075021 (2010)

http://pdg.lbl.gov/

[7] Extrait de wikipedia : http://fr.wikipedia.org/

Figure 1: Sch´emas du dispositif exp´erimental d’interaction d’un faisceau d’´electrons avec une cible, par exemple de compos´ee de noyaux de carbone. Ce type de g´eom´etrie est employ´ee dans les hall exp´erimentales modernes d’interaction avec des ´electrons. Le cercle est la trace qui symbolise le dispositif sur lequel les d´etecteurs de spectrom´etrie peuvent circuler, le rayon est de 13,5 pieds (1 pied = 1 ft= 0,30480 m)

Figure 2: Photographie du dispositif exp´erimental. Les deux spectrom`etres peuvent ˆetre utilis´es en co¨ıncidence ou en parall`eles. Ces d´etecteurs peuvent courber la trajectoire des ´electrons et mesurer leurs ´energie jusqu’au GeV (ou BeV ancienne unit´e pouvant ˆetre employ´ee dans de vieux texte). Leur r´esolution en ´energie et position est assez grande pour ˆetre utilis´ee dans presque tout les types de processus d’interaction ´electron-noyau qu’ils soient ´elastiques ou in´elastiques. Un exemple de telle r´esolution en ´energie obtenue exp´erimentalement est montr´ee dans les figures 3 et 4. De mˆeme qu’en on mesure la distribution angulaire des ´electrons ´emis apr`es l’interaction avec une cible de carbone 12C, avec de telle r´esolution angulaire on peut obtenir la position du pic de diffraction et du minimum, ce qui est montr´e dans la figure 5.

(6)

Figure 3: Cette figure repr´esente le nombre d’´electrons d´etect´ees (counts) `a 80 d´egr´ee en fonction de leur ´energie en MeV pour des ´electrons incident d’´energie de 187 MeV interagissant sur une cible de carbone12C. Cette figure montre le pic d’interaction ´elastique avec le noyau de carbone pour des ´energies d’´electrons d´etect´ees proche de 185 MeV. Elle montre aussi les pics provenant de l’interaction in´elastique avec les ´etats excit´es du noyaux de carbone. Le pic dont le maximum est proche 180,7 MeV est associ´e au niveau d’´energie de 4,43 MeV du carbone.

Figure 4: Cette figure montre, en d´etail, l’association entre l’´etat fondamental ainsi que les

´etats excit´es du carbone12C et les ´energies des ´electrons apr`es la r´eaction. Plus on a laiss´e le noyau de carbone dans un ´etat excit´e de grande ´energie, plus l’´energie de l’´electron d´etect´ees apr`es l’interaction est faible

Figure 5: Cette figure montre la section effi- cace diff´erentielle en cm2par st´eradian en fonc- tion de l’angle en degr´e de l’´electron d´etect´e apr`es interaction pour une ´energie d’´electrons incident de 420 MeV sur des noyau de car- bone 12C. On peut voir les courbes de l’interaction ´elastique et in´elastique. Les cercle pleins repr´esentent les donn´ees exp´erimentales de l’interaction ´elastiques et les carr´ees pleins les donn´ees exp´erimentales de l’interaction in´elastiques avec le niveau d’´energie de 4,43 MeV du carbone. La ligne solide (pointill´ee) montre le r´esultat du calcul th´eorique pour l’interaction ´elastique (in´elastique). Ce cal- cul prend en compte la distribution de nucl´eon dans le noyau qui est montr´ee dans la figure 7. La valeur de l’angle au minimum de diffrac- tion donne imm´ediatement une indication de la taille de la mati`ere nucl´eaire.

Figure 6: Cette figure repr´esente la section efficace en cm2 en fonction de l’angle de l’´electron d´etect´es apr`es interaction en degr´es pour trois valeur de l’´energie de l’´electron inci- dents (183 MeV,· · ·). Les points repr´esentent les donn´ees exp´erimentales de l’interaction en- tre un ´electron incident d’´energie donn´ee et un noyau d’or. Les lignes solides sont les distribu- tions angulaires calcul´ees th´eoriquement avec un mod`ele de noyau d’or comparable `a celui de la figure 5.

(7)

Figure 7: Cette figure repr´esente la densit´e de charge ρ en 1019 Coulomb par cm3 en fonction de la distance radial en 10−13 cm pour diff´erents noyaux. Toutes ces distribu- tions de densit´e de charge sont estim´ees grˆace aux m´ethodes exp´erimentales d’interaction d’´electrons avec le noyau consid´er´e. Sauf pour les extrˆemement noyaux l´egers d’hydrog`ene et d’h´elium le fait que la densit´e nucl´eaire centrale est quasiment une constante est clairement repr´esent´ee dans la figure. On peut noter la grande disparit´e entre les den- sit´es moyennes central du proton et tous les autres noyaux. La particule alpha (4He) est

´egalement un cas unique et pr´esente une den- sit´e centrale beaucoup plus grande que toutes celles des noyaux plus lourds.

Figure 8: Cette figure montre la section ef- ficace diff´erentielle en cm2 par st´eradian en fonction de l’angle en degr´e de l’´electron d´etect´e apr`es interaction pour une ´energie d’´electron incident de 188 MeV dans le labo- ratoire sur de l’hydrog`ene. Les cercles plein et leur barres d’erreur repr´esentent les donn´ees.

On a trac´e les section efficace diff´erentielle th´eorique calcul´e es par Mott (courbe (a), le proton est sans spin et il est consid´er´e comme ponctuel), par Dirac (courbe (b), le spin du proton est pris `a sa valeur 1/2, il est consid´er´e comme ponctuel et on prend en compte son moment magn´etique (facteur de formeF1)), par un calcul exacte si on consid`ere le pro- ton comme ponctuelle (courbe (c), incorpo- rant au calcul de Dirac la contribution anor- male de Pauli (facteur de forme F2)). La d´eviation entre les donn´ee est la courbe (c) montre les effets du facteurs de forme du pro- ton (ie il n’est plus constant et d´epend du q2) et prouve l’existence d’une structure `a l’int´erieur du proton.

Figure 9: Cette figure montre les plus r´ecentes donn´ees exp´erimentales de Stanford sur les facteurs de formeF1 et F2 du proton et du neutron. Dans le cas du proton, les courbes en pointill´es repr´esentent les limites des erreurs th´eoriques sur ces facteurs de forme. Dans le cas du neutron, les courbes en pointill´ees sont les calculs th´eoriques, on ne montre pas les erreurs th´eoriques.

(8)

Figure 10: Cette figure pr´esentent un r´esum´e succinct des connaissances sur la densit´e de charge et de moment magn´etique du proton et du neutron ainsi que du facteur de forme du proton

Referências

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