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Troisième Congrès Internationale de Microbiologie

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Academic year: 2017

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III CONGRfiS INTERNATIONAL DE MICROBIOLOGIE (LONDRES, JUILLET 1936)’

Le Prof. J. Ledingham, président du Congrès, a rappelé la vie du savant hollandais Van Leeuwenhoek dont le profil était gravé sur la médaille du Congrès et qui, le premier, dessina des microbes après examen microscopique. Il s’est inquiété ensuite du réel danger que peut présenter la publication précipitée de résultats insuffisamment contrôlés. Sir John Mac Fadyen, un des présidents d’honneur, a insisté sur les difficultés du problème du lait de vaches tuberculeuses: difticultés financières, ear il faut indemniser les propriétaires d’animaux con- tagieux et difficultés sociales, car la majorité du public et malheureusement beaucoup de médecins vivent encare sous le dogme de la tuberculose bovine non- transmissible à l’homme.

L’immunisation centre un grand nombre de maladies a été l’objet des travaux d’une des plus importantes sections du Congrès. D’abord la di&&&: Il est hors de doute, a déclaré le Prof. W. Park, de New-York, que la diminution des cas de diphtérie a coincidé avec l’immunisation partielle ou totale de la popu- lation: son efficacité par conséquent est certaine mais la question se posait de connattre le meilleur antigène à recommander. Sa conclusion est nette: la toxine prkcipitée par l’alun-qui ne donne que des réactions rares et bénignes-est le meilleur agent d’immunisation: une dose unique est effective. Mais, déclare R. O’Brien, de Beckingham, il faut mieux en donner deux faibles qu’une seule de 1 CC. Il a obtenu, en effet, chez des cobayes l’apparition d’un titre d’anti- toxine plus élevé en injectant d’abord 0.1 CC. puis trois semaines après 0.5 CC. Chesney et Parish ont obtenu des résultats identiques ches l’homme, et l’auteur considère que le problème est résolu avec la T.P.A.: deux injections seulement, doses très faibles, 0.1 CC. et 0.5 CC. suffisent, enfin réactions insignifiantes chez un petit nombre de sujets. G. Chesney, de Poole, a apporté les résultats de son expérience: 500 enfants de 1 $14 ans ont recu à trois semaines d’intervalle deux injections de T.P.S., 0.2 CC. et 0.4 CC. L’auteur n’a pu en revoir que 300 pour vérifier leur Schick eta constaté que tous étaient devenus négatifs. G. Bousfield, de Londres, a trouvé que, en clientèle de ville l’immunisation est toujours obtenue avec deux doses de T.P.A.; en revanche à la campagne un petit pourcentage de sujets ont besoin d’une troisième injection si bien que l’auteur recommande comme bonne routine dans les districts ruraux trois injections de T.P.A. 0.1 CC., 0.3 CC. et 0.5 CC. Le médecin amiral S. Dudley a obtenu les meilleurs résultats avec deux doses de T.P.A. en Nouvelle-Zélande. B. Johan, de Budapest, a constaté d’abord la faillite du système d’isolement simple des porteurs de germes en Autriche; utilisant ensuite la T. F. il a constaté rapidement de bons résultats au point de vue épidémiologique : cependant 2 pour-cent des vaccinés ne présen- tant point d’immunisation après trois piqûres de T. F. qui sont une grosse diffi- culté, il a commencé à employer la T.P.A. qui lui a déja donné d’excellents résultats avec une seule injection. L’auteur pense que cette méthode pourra bientBt devenir obligatoire en Autriche. L’unanimité semble faite sur la supério- rité de la méthode par la T.P.A.

Au point de vue de la coqueluche, Park, en ouvrant la discussion, a insisté sur les difficultés de comparaison des vaccinés et des non vaccinés: il lui semble pourtant que les résultats sont favorables si les souches sont sélectionnées avec soin et si les doses de vaccin injectées sont suffisamment fortes. Madsen, de Copenhague, croit aussi que les résultats sont favorables mais ils lui paraissent surtout plus nets en ce sens que les vaccinés font des maladies beaucoup plus

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bénignes et plus courtes. D’autres auteurs, notamment Silverthorne, de To- ronto, ont apporté des conclusions aussi prudentes qui montrent bien que la question est encore peu avancée; beaucoup de bactériologistes, d’ailleurs ne sont pas assez familiarisés avec la méthode d’isolement du bacille de Bordet Gengou. A. Gardner, d’oxford, a montre qu’il y fallait beaucoup d’habitude, mais que le résultat en valait la peine parce que si l’on pratique régulièrement dans cultures des projections salivaires à différentes époques de la maladie, on constate que le plus souvent l’enfant n’est plus porteur de bacilles après la quatrième semaine, ce qui permet de cesser l’isolement et de réaliser une économie importante. L. Sauer, d’Evanston, a envoyé una communication sur la fabrication et les doses du vaccin qu’il emploie. Il a l’habitude d’injecter 8 B 10 CC. d’un vaccin dosé à 10 milliards par centimètre cube en trois injections hebdomadaires (soit 2 cc., 3 cc., 3 CC., ou 2 cc., 4 CC., 4 CC. pour les enfants plus figés): il vaut mieux diviser chacune de ces doses en deux et les faire en deux points différents. Park et Madsen sont d’ailleurs d’accord sur les réactions locales parfois tres dou- loureuses que l’on observe: il y aurait peut-etre intérêt pour la diffusion de la méthode, à augmenter le nombre des injections et diminuer le dosage ou bien à changer le véhicule liquide employé.

La prophylaxie et le traitement sérique de la pneumonie ont été étudies par plusieurs auteurs. Sur le premier point, L. Felton, de Baltimore, a apporté les resultats des expérimentations intéressantes qu’il a commencées en décembre 1933. D’abord 3,000 hommes furent immunisés avec 4 mmg. d’un mélange d’an- tigènes solubles du type 1 et du type II (polysaccharide de Heildelberger et Avery). En quatre mois d’observation aucun cas de pneumonie ne fut observé tandis que dans un groupe de contrôle de 9,000 hommes on observait huit pneu- monies avec deux morts. Une seconde expérimentation fut faite sur 14,000 hommes inocules, mais avec 2 mmg. seulement à cause des trop violentes réactions observées auparavant: 18 pneumonies furent observées dont 5 abortives. Dans le groupe de controle de 14,000 hommes 23 pneumonies sévères et deux morts. Felton a commencé une troisième expérience avec 30,000 inoculations. L. Whitby, de Londres, a insiste sur la nécessité de connaïtre le type de pneumocoque avant de commencer la sérothérapie: les trois méthodes de laboratoire pour trouver le type à partir de l’expectoration du sujet sont la méthode d’examen directe, l’inoculation à la souris et l’agglutination d’une culture par un sérum spécifique; la Premiere suffit souvent mais on doit cependant vérifier les résultats par la seconde. De l’étude de 134 cas I’auteur conclut que la sérothérapie est indis- pensable et qu’on doit toujours s’en servir même si on la commence tard. F. Blake, de 1’Université de Yale, a déclaré que le sérum ne pouvait être actif que dans les premieres 48 ou 72 heures pendant la période de congestion et d’exsu- dation séreuse.

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coques ont fait l’objet de plusieurs communications. A. Fleming et 1. Maclean, de Londres, ont traité un grand nombre de malades soit avec l’anatoxine seule soit avec les deux et ont comparé leurs résultats à ceux qu’ils avaient obtenus depuis 20 ans avec le vaccin seul: ils ne semblent pas tres différents. Les auteurs ont particulièrement noté I’irrégularité de la réponse antitoxique des malades à l’injection d’une même dose d’anatoxine: d’autre part un titre élevé d’antitoxine dans le sang n’empêche pas un certain nombre de sujets de faire des récidives. J. Blair, de New-York, s’étonne que des auteurs puissent employer indifférem- ment l’anatoxine staphylococcique dans tous les cas et relater des succès. Il est pourtant raisonnable de penser que seuls peuvent bénéficier de cette thérapeu- tique les cas où le staphylocoque considéré est toxigène. Il a pu constater qu’un groupe important d’ostéomyélites-dont les staphylocoques ne produisent pas d’exotoxine-n’ont présenté aucune amélioration après un traitement par l’ana- toxine. En revanche les cas oh cette thérapeutique lui semble parfois efficace sont les infections staphylococciques cutanées. Dans ce dernier cas S. Murray, de Londres, estime que les résultats sont meilleurs lorsqu’on y associe des injec- tions d’autovaccin.

L’immunité centre le méningocoque a été étudiée par N. Ferry, de Détroit, qui a pu déterminer que l’homme était extrêmement sensible à la toxine du méningocoque par injections intradermiques de cette toxine diluée. L’anti- toxine mcningococcique ayant protégé effectivement-au point de vue prophylac- tique et au point de vue thérapeutique-des cobayes et des singes centre une dose mortelle de culture de méningocoques, l’auteur a appliqué la méthode en clinique. Un grand nombre de cas ont été soignés pendant ces deux dernières années aux Etats-Unis avec le résultat que la mortalité a été deux fois moindre et que la durée d’hospitalisation a été tres diminuée. Comme conclusion d’une série d’expériences sur le cobaye, le lapin et le cheval, G. Petrie, d’Estree, admet cependant que l’endotoxine du méningocoque n’est pas antigénique; l’importance de cette endotoxine est grande pourtant, puisqu’il faut vraisemblablement lui attribuer les Iésions de la méningite: mais l’e5cacité du traitement spécifique est due probablement à un phénomene antimicrobien.

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L’immunité centre les hémocytosoaires notamment dans le paludisme fut étudiée par Sergent, d’Alger. Distinguant la prémunition de l’immunité l’auteur démontre que l’existence de la prémunition est prouvée, car la résistance acquise aux réinoculations grate à une Premiere atteinte persiste tant que dure l’infection latente et cesse des que la guérison parasitaire est survenue. En revanche, l’existence d’une immunité vraie succédant à la prémunition si elle ne peut en théorie être exclue, en fait n’a pas encare été démontrée. Sergent énumère quelques-unes des raisons qui peuvent faire méconnaïtre une infection latente: absence du virus dans le tissu inoculé alors qu’il est présent dans un autre, impos- sibilité d’inoculer une dose suffisante sans danger pour le sujet, modification médicamenteuse apportée aux germes qui sont présents et vivants mais sous une forme nontransmissible, enfin détermination par inoculation d’une infection à incubation tres longue ou même latente d’emblée.

Enfin l’immunisation centre la j¿èvre jaune, a expliqué G. Findlay, de Londres, est pratiquée par injections de sérum immunisé et de virus vivant: le sérum est soit du sérum de sujets guéris, soit du sérum de chevaux immunisé, artificielle- ment. Le virus employé n’est plus le virus neurotropique transmis par cerveaux de souris mais une souche pantropique cultivée en tissu d’embryon de poules et liquide de Tyrode: après cultures répétées ce virus tue rarement le Rhésus et est donc tres atténué, mais peut tres facilement retrouver sa virulence habituelle. Le titre des substances productrices s’élève jusqu’à un maximum à peu près quatre B cinq semaines après l’inoculation puis diminue graduellement : on peut encare les mettre en évidence après plus de deux ans; si cela est nécessaire on peut de nouveau élever le titre par une seule injection de virus. L’immunisation avec du virus mort a été étudiée mais les doses qu’il faudrait injecter sont énormes et interdisent son application pratique.

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des mutations fixes, stables, ou définitives. A. Gratia et P. Man& de Liége, ont résumé les propriétés qui permettent d’affirmer que les agents des mosaiques des plantes sont des éléments étrangers non-héréditaires: ce ne sont ni des dias- tases sécrétées par les plantes, ni des gènes; d’ailleurs, transmis par les insectes, ils ne peuvent être que des virus parasites des cellules végétales. H. Storey, d’Amani, a étudié la transmission des virus des plantes par les insectes et a pu mettre en évidence quelques faits tres intéressants. Chez certaines espèces d’insectes c’est le sexe qui détermine la susceptibilité au virus, dans d’autres la susceptibilité ou l’immunité des individus est héréditaire. Cette immunité paraît liée à une propriété de la paroi intestinale de l’insecte et n’existe qu’en fonction de son intégrité. En revanche, R. Salaman, de Cambridge, enregistre le fait que les tentatives faites en vue de démontrer dans les plantes l’existence d’une immunité envers des algues, des bactéries ou des virus ont échoué jusqu’ici.

La question des virus filtrants dans l’étiologie des tumeurs a été ouverte par Peyton ROUS, de New-York. Il n’est plus besoin de preuves pour dire que des virus peuvent donner des tumeurs chez les mammifères: les lapins sauvages d’Amérique portent souvent des papillomes de la peau qui quoique manifeste- ment infectieux ont tous les caracteres des tumeurs: chez les lapins domestiques, le virus produit des papillomes qui deviennent fréquemment des cancers avec métastases. On ne doit pas oublier que l’on assiste là à l’association de deux éléments, le virus et la cellule épithéliale qu’il affecte: selon que l’un s’altère ou est altéré secondairement, il influente l’autre et le caractère du processus tumoral. On pourrait évidemment expliquer tous les phénomènes tumoraux en fonction des virus mais rien actuellement ne le prouve. C. Oberling et M. Guérin, de Paris, et 1. Furth, de New-York, ont rapporté des faits tres voisins sur la production de tumeurs avec l’agent de la leucémie transmissible des paules. La multiplication des virus étudiés n’est obtenue in vitro qu’en présence de ces cellules vivantes qu’ils ont transformé en tissu néoplasique. Beaucoup de tumeurs ne sont probablement pas causées par des virus. C’est aussi I’avis de Rivers, de New-York, qui dit que le virus peut être seulement un intermédiaire et non pas toujours l’agent causal de la tumeur. C. Andrewes, de Londres, W. Gye et M. Foulds, de Londres, ne sont pas du même avis: dans le cas de tumeur provoquée chez l’animal on connaît l’agent initial-le goudron, l’anthracine- mais on ignore pourquoi la tumeur se développe. Dans le cas de la tumeur spon- tanbe du poulet (Mill Hill 2) on connaît le virus qui fait développer la tumeur mais on ignore la cause qui l’a déclenchée. Si l’on prend par exemple le sarcome du goudron chez le poulet et si on inocule des cellules B de jeunes faisans, elles se développent pendant une ou deux semaines puis régressent et chez ces faisans apparaissent des anticorps qui neutralisent le virus du sarcome de Rous. La conclusion est que ce sarcome du goudron non-filtrable convient un virus tres rapproché au point de vue sérologique du virus du sarcome de Rous mais qui ne peut être mis en évidence par la filtration de la tumeur. Rivers a répliqué qu’il ne voit vraiment pas pour quoi il faut expliquer tous les phénomènes de la même manière: il trouve tout naturel que deux tumeurs analogues reconnaissent deux causes initiales différentes. Rous conclut la discussion en disant qu’ “il faut s’aventurer avec prudente dans ce domaine” con-me dans beaucoup d’autres.

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