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Paludisme

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Academic year: 2017

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SANITAIRE

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Paludisme ’

Diagnostic.-Le laboratoire est tout important pour faire le diagnostic du paludisme: l’hématozoaire est la preuve de I’infection palustre. Sa recherche se conduit de la facon suivante. On fait: Soit un étalement ordinaire du sang; soit, et ce deuxième procédé est bien préférable, un étalement en goutte épaisse de Ross. On colore par la méthode de Tribondeau ou mieus cncore par la méthodc panoptique de Pappenheim. C’est à l’acmé de la température qu’il faut pratiquer la recherche. Certains auteurs pratiquent exceptionnellement la ponc- tion de la rate, procede dangereux et qui doit être utilisé avec précautions. En tout cas, dans les formes larvées et chez les paludéens chroniques, il fournit parfois la preuve de l’infection. Récemment, Benhamou, Jude et Marchioni ont rap- porté une série d’observations sur la splénocontraction à l’adrénaline chez l’hommc normal: à la suite d’une injection sous-cutanée de 1 miligramme de chlorhydratr d’adrenaline, chez l’homme normal, on determine une contraction de la rate, avec une polyglobulie de chasse qui apparait vers la vingtième minute. Cette spléno- contraction a été utilisée comme élément de diagnostic dans les formes larvées. Les difficultés devant leequelles on se trouve pour mettre en évidence l’hémato- zoaire dans le paludisme invétéré et dans les manifestations viscérales ont fait rechercher dans le sérum des paludéens, un sigue charactéristique de l’infection palustre. Lo Monaco et Paniche ont montré que le sérum des paludéens dilué au cinquieme agglutine les hématies d’autres paludéens. En 1927, Henry fit une communication sur la floculation au cours de la malaria. Cette réaction se conduit de la fapon suivante: A. Ferro-joculation.-Prendre le sang le matin à jeun de 18 à 24 heures avant de pratiquer le réaction. On emploie le sérum frais et une solution ferrique (métharfcr Bouty ou albuminate de fer) plus ou moins diluée en eau salée ct cau distillée. Disposer cinq tubes de la facon suivantc:

__~-

Numéros des tubes

1 2 3 4 5

Sérum. ____________________---.---.---.-.-.-.--- l C-E CE ! ~ CE

MBtharfer Bouty à 1/300 en eau distilk .____._._._._._____.___ ( 0.2 0. 2 0.2 / ’

GE2 1 C-E 0. 2 1.0 .-...___._ _._.. __ _...-_. Métharfer Bouty à 1/600 en eau distill&.. __...__...._. _.-.-.._I ._______ 1.0 ______._.... .~---._..__ Eaudistillée ________________________________ -__- ____.___..._____ --___-_- _____._, 1.0 _____._ ._____.. Méthsrfer Bouty Ca 1/300 en eau sal& B 2 pour 1,000 ..__________ ._....__ .___._ --I _____ -_. 1.0 .___-_.. Eausal6eh 2pourl,OOO.--...-.-.-.---.-.---.-.-...-.-.-.----.-...---.---..--i..----...-.-.

J I I l.n

Après avoir agité les tubes, laisser à I’étuve à 37 degrés pendant une heure et demie. Retirer et laisser une demi-heure à la température du laboratoire. Lec- ture deux heurs au plus après le debut de l’expérience. Les réactions sont moins belles en n’employant pas l’étuve. Ne retenir que les floculations nettes, négliger les floculations douteuses ou trop tardives. Sil y a floculation dans le témoin sérum eau distillée, on ne tient compte que de la réaction en eau salée. Avec l’albuminate de fer, la réaction se conduit de la même facon. B. MeZano-jIocuZa- tion.-On utilise une solution de mélanine obtenue a partir de la chroide des yeux

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1 Adida, P.: Gaz. Hôp. 103: 482 (mm 29) 1930.

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OFICINA SANITARIA PANAMERICANA [JUlliO

de boeuîs. Cette solution cst additionnée de formol du commerce à 1 pour 200 et, conservée à la glacière. Au moment de la réaction on la diluc au >$z (dilution A) qui, à son tour diluée de $4, donne la dilution B. On fera égalcment une dilntion en eau salée à 3.5 pour 1,000 dans la même proportion que la dilution A et on aura ainsi la dilution A. La réaction se dispose de la facon suivante:

I NumBros des tubes

1 2 3 ( 4 ~ 5 /

__~~ ~__

C-E C-E C-E C-E C-E

SOrum _____________ _. _ __.. __ _ ..__ _ .____ _. ._ ______ 0. 2 0. 2 0. 2 0.2 ~ 0. 2 MBlsninodil.A----.-.. ____._..._..._ _ _..._...._.___ 1.0 ___-.._..-____.. ____....l.--..-. Mélaninedi1.B _______ _ ._____._._._.. _____._..._._. -_ ..__.._. 1.0

MBlqnp dil. B _______ _-- ______..._.______...__ l..__.... __._..._

_._... ~ . .._.... l.._.... .9 l...___._ l.._ ~~~~~ta~~~~~~~~~~~.~.~~~--~~---~~~.~...-l..~~-...~~--...~~...~~~ 1.0 j.._ mu SBIï<i (L d. r) yuu 1,““” _._._._._..._..._..._.._

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6

C-Z 0. 2

______-

1 0

On prend également trois témoins: 1. 1 centimètre cube mélanine dil. A+O. 2 eau physiologique. II. 1 centimètre cube mélanine dil. BS 0.4 eau physiologiquc. III. 1 centimètre cube mélanine dil. Af0.2 eau physiologique. Après avoir agité les tubes placés à I’Btuve $ 37 degrès pendant trois heures et demie, ne pas tenir compte des précipitations en grains fins et ne retenir que les floculations

donnant l’aspect de flocons de neige. Ne pas tenir compte des réactions en eau b distillée si le tube témoin 4 a floculé. On peut également pratiquer la méthode

des mesures photométriques à l’aide de I’appareil de Vernes, Bricq et Yvon. La réaction d’Henry était constamment positive dans les cas de paludismc confirm& par la présence d’hématozoaires. Elle permis d’affirmcr le paludismc dans 80 pour cent des cas avec antécédents palustres. Enfin, elle peut permcttrc de diriger le traitement quinique: un malade dont la réaction n’est pas n6gat,ivc est toujours en 6tat d’infection et doit encare être traité.

Traitement.-11 est constitué essentiellement par l’association de traitemerrt quininique et arsenical, mais la quinine est efficace à condition qu’elle soit adminis- trée convenablement. Si I’estomac est tolerant la voie buccale reste la plus indiqu6. Certains auteurs critiquent ce mode d’administration et lui préfèrent les injec- tions intramusculaires. La voie intramusc~laire ne doit être utilisée que si réellement il y a intolérance gastrique. Abrami a montré qu’il ótait possible d’écarter tout danger en se servant de solutions très diluées (1 gramme pour 20 grammes d’eau), et dans ces conditions on pourrait même utiliser la voie sous- cutanée. Le chlorhydrate, le bichlorhydrate, le bromhydrate peuvent être utilisés. Ravaut leur préfère le formiate à cause de sa plus grande tolérance, et Marchoux le sulfate de quinine. La quinine donnée à la dose de 1~50 par jour n’empêche pas la production des accès. Il faut au moins 2 gr. pour les juguler rapidement. Ainsi donc il faut des doses quotidiennes importantes, mais ces doses doivent être prolongées pendant une dizaine de jours. 11 faut au moins 12 grammes pour juguler des accès assez importants. A ces doses, en principe, il n’existe pas d’accès quinino-résistant. En tout cas, avant de parler de quinino- rósistance, il faut s’assurer commme le dit Hornus: lo, Que la quinine est bien prise: 20, Que les comprimés ne sont pas rejetés tels quels dans les selles; 30, Qu’il s’agit bien de paludisme. Ce n’est pas une cure unique de quinine qu’il faut admirristrer aux maladcs. Dans les pays impalud& on devrait instituer nn traitement ambulatoire, qui serait sussi un traitement d’entretien ct dans ces conditions on pourrait améliorer consid6rablement le pronostic gónktl des paludéens. Ce traitement peut être dirigé en se basant sur la réaction de floculation, tout comme pour la syphilis, on se sert de la réaction de Wassermann

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19301 INTORMATION SANITAIRE

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Exceptionnellement on peut rencontrer des cas d’intolérance à la quinine. L’intolérance peut se révéler sous d’autres formes: accès hémoglobinuriques, hématuriques. Dans les formes d’intolérance absolue on pourra essayer de désensibiliser les malades.

L’arsenic a été utilisé sous toutes ses formes; les plus employées sont: la liqueur de Fowler, l’arrhénal, le novarsénobenzol, le stovarsol et surtout le cacodylatc de soude. Le traitement arsenical peut être combiné au traitement quinique ou bien être administré $ la suite du traitement par la quinine. Les doses sont variables suivant les cas. Les paludéens, ayant en general une atteinte hépa- tique, il faudra se méfier des doses élevées préconisées par certains, capables d’entrainer de l’intolérance. Renée Apostolon-Ullmann et Georges Apost,olon font des injections intraveineuses de cacodylate de soude a la dose de 1.50 à 2 grammes associées à la strychnine par voie sous-cutanée et au sulfate de quinine en ingestion.

A coté de la quinine et de l’arsenic il est un nouveau produit dont l’action SC serait montrée efficace dans les formes sexuées de I’hématozoaire: la plasmoquinc. Ce produit est employé per os selon la méthode de Mnhlens, dans le paludismc. Le traitement comprend, pour les adultes, un traitement primaire de sept jours a la dose de trois comprimes de 0902 par jour. Un traitement secondaire de quatre à six series comprenant chacune quatre jours de traitement à 0~06 suivis d’un intervalle de trois jours de repos. Pour les enfants, au-dessus de dix ans, il faut utiliser des doses moindres. Entre cinq à dix ans, 0901 deux à trois fois par jour.

Prophylaxie.-Voici les.directives essentielles qu’il faut connaître pour organiser la lutte antipaludeenne. La prophylaxie est essentiellement variable avec les pays impaludés. Il faut tirer le plus possible profit des conditions locales et adapter pour ainsi dire les regles générales au cas particulier. Methodes défen- sives: Contre l’hèmatozoaire, I’éloignement du réservoir de virus, la quininisation préventive; centre l’anophèle, l’éloignement des gites, les moustiquaires; indi- viduelles et collectives, protection due au voisinage d’animaux bovins, de lapins qui attirent spécialment l’anophèle. Methodes offensives: Contre I’hématozoairc, amendement par la quinine du réservoir de virus; centre I’anophèle, mesures antilarvaires: hydrologiques (drainage, suppresion des gites); chimiques (petra- lage, larvicides, divers, emploi des poudres alimentaires toxiques, trixoyméthylène, vert de Paris); biologiques (plantes, invertébrés et vertébrés, destructeurs de larves, pisciculture et empoissonnement) ; mesures de destruction des anophèles ailés: chimiques (fumigations, pulverisations insecticides); capture mécanique (pièges, capture au filet); biologiques (animaux destructeurs de moustiques). . L’objet final est la suppression progressive du réservoir du virus: I’assainissement par l’assèchement. L’organisation et le contr8;le de la prophylaxie doivent être assurés par un service spécialisé, d’oh la création de dispensaires antipaludéens.

Medication préventive.-La quinine est là aussi le médicament de choix. Son action est indiscutable à condition de la prendre régulièrement. La dose de 0940 par jour est la dose optimum qui doit être prise en general une demi-heure avant le coucher du soleil. 11 faut aussi prolonger la cure préventive après la départ des régions impaludées. Tres souvent, en effet, on voit survenir dans les jours qui suivent des accès fébriles. L’emploi de la plasmoquine comme moyen de chimio-prophylaxie 1 du paludisme n’a pas suffisamment encore d’experience.

Complications Cérébrales et Nerveuses de la Mélitococcie 2 ! ’ LI Le diagnostic d’affection cérébrale d’origine mélitococcique ne doit être port.6 qu’a bon escient: mélitococcie nettement différenciée par la symptomatologie

Referências

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