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DES BORACITES FERROÉLECTRIQUES/FERROÉLASTIQUES Cu3B7O13Cl

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(1)

MESURES DE QUELQUES COEFFICIENTS PIÉZOÉLECTRIQUES, ÉLASTIQUES ET DE COUPLAGE ÉLECTROMÉCANIQUE

DES BORACITES FERROÉLECTRIQUES/FERROÉLASTIQUES Cu3B7O13Cl

ET Cu3B7O13Br

P.

GENEQUAND,

H. SCHMID

(*),

G. POUILLY et H. TIPPMANN

Battelle,

Centre de recherche de

Genève,

CH-1227

Carouge-Genève,

Suisse

(Reçu

le 1 er avril

1977,

révisé le 7 novembre

1977, accepté

le 28 novembre

1977)

Résumé. 2014 On a effectué des mesures

piézoélectriques

de résonance/antirésonance sur les phases

mm2 et 43m des boracites Cu-Cl (- 30°C à + 200°C) et Cu-Br (- 130 °C à + 100°C). Les coefficients

piézoélectriques d31, d32,

g31, g32 (phase mm2) et

d14,

g14

(phase 43m),

les coefficients élastiques

SE11, SE22, SD11, SD22 (phase

mm2), ainsi que les facteurs de

couplage électromécanique k231, k232 (phase

mm2) ont été déterminés. On a observé pour

d31

et

d14

des

signes égaux

et

opposés

à

celui de

d32.

Ces

signes

ont été mis en correspondance avec l’orientation des

figures

d’attaque, de

l’indicatrice

optique,

de la

polarisation

spontanée et de la ferroélasticité. La constante

diélectrique

libre

03B5T33

(1 MHz) de Cu-Br-B a été mesurée dans les

phases

mm2 et 43m. La variation de la

fréquence

de résonance et des coefficients

élastiques

en fonction de la température

indique

un ramollissement du réseau à la transition de phase,

plus marqué

pour Cu-Cl-B que pour Cu-Br-B.

Abstract. 2014

Resonance/antiresonance

measurements have been made in the mm2 and 43m

phase

of Cu-Cl-B (- 30 to + 200 °C) and Cu-Br-B

(-

130 to + 100 °C). The

piezoelectric

coeffi-

cients

d31, d32,

g31, g32 (mm2

phase)

and

d14,

g14

(43m phase),

the elastic

compliances SE11, SE22, SD11, SD22

(mm2

phase)

and the electromechanical coupling factors

k231, k232 (mm2)

have been determined.

The relative sign of

d31

and

d14

has been found to be

equal

and

opposite

to that of

d32.

The sign

has been correlated with the orientation of the etch

figures, optical

indicatrix, spontaneous

pola-

rization and

ferroelasticity.

The free dielectric constant

03B5T33

(1 MHz) of Cu-Br-B has been measured in the mm2 and

43m phase.

The temperature

dependence

of resonance

frequency

and elastic

compli-

ance reflects a

softening

of the lattice at the

phase

transition,

being

stronger for Cu-Cl-B than for Cu-Br-B.

Classification

Physics Abstracts

62.20D - 62.65 - 77.60

1. Introduction. - Tous les

représentants

de la

famille cristalline des boracites

M3B701,X (où

M =

Mg, Cr, Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn,

Cd et X =

OH, F, Cl, Br, I, S, Se, Te, N03)

et

Li4B7O12X, possèdent

une

phase piézoélectrique

haute

température

de

symétrie 43m,

et la

plupart

d’entre eux des

phases ferroélectriques

ou

ferromagnéto-électriques

basse

température (mm2, 3m,

m,

etc),

voir par

exemple [1]

p.

135,

donc aussi

piézoélectriques.

En

1880, Jacques

et Pierre Curie

[2]

furent les

premiers

à relever

qualitativement

l’effet

piézoélec- trique

sur la boracite naturelle

Mg3B7O13Cl,

Jad’e

[3]

p.

230,

mesure des constantes de

fréquence

de bora-

cites

naturelles,

mais il ne trouve pas d’anomalies à la transition de

phase 43m/mm2.

Sonin et Zheludev

[4] rapportent

des mesures

statiques

d’un coefficient

d33

d’une boracite

naturelle

en

phases

mm2 et

43m. Cependant,

la

symétrie 43m

n’admet pas de coefficient

d33 (!).

Smutny

et Albers

[5]

ont mesuré le coefficient

d14

de la

phase 43m

de

CO3B7O13I

à

température

ambiante

par la méthode de

résonance/antirésonance,

et ils

ont estimé

d14

de

Fe3B70131

selon des données de J.

Kobayashi

et Mizutani

[6] (voir

Tableau

III).

Des mesures diverses ont été réalisées par R. Sailer

[7],

et

Albers,

Sailer et Müser

[8],

sur la

boracite

Mg-CI,

dite naturelle. Les auteurs ont déter- miné les coefficients

piézoélectriques d14

et g14

et les

coefficients

élastiques

si l, s12 et s44 de la

phase

43m

à

champ électrique

E et

déplacement

D constant.

Des coefficients

pseudo-cubiques

ont

également

été

mesurés en

phase mm2, mais,

vu l’état maclé de cette

phase,

ces mesures sont peu

significatives.

Dans ce travail on

présente quelques

mesures

(*) Nouvelle adresse : Département de Chimie minérale, ana- lytique et appliquée, Université de Genève, 30 quai Ernest-Ansermet, 1211 Genève 4, Suisse.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01978003903028700

(2)

- réalisées sous contrôle

optique

visuel simultané - de coefficients

piézoélectriques, élastiques

et de

couplage électromécanique

de monodomaines ortho-

rhombiques (mm2)

et de la

phase cubique (43m)

des

boracites Cu-Cl et Cu-Br.

Liste des

principaux symboles

utilisés dans ce

travail

(a)

RELATIFS AUX COEFFICIENTS

(b)

RELATIFS AUX MESURES

Le but des mesures

électriques

consiste à déter- miner

fs, r

et

85.

Les

grandeurs

mesurées

principales

sont

fs, fp

et

Co:

2.

Description

des

propriétés piézoélectriques

et élas-

tiques

des boracites. - 2. 1 DÉFINITION DES DIVERS COEFFICIENTS. - Les interactions

piézoélectriques

et

élastiques

sont définies en notation

abrégée [10]

par les relations suivantes

[9] :

2.2

LES MATRICES DES COEFFICIENTS

dijc

et gijk. - En notation matricielle dite

abrégée [10]

les matrices

des

dik

et gijk pour les

symétries 43m

et mm2 assument

respectivement

la forme suivante

(voir

par

exemple [3]) :

Pour là.

mesure du

côefficient d14

nous avons

avantage

à

utiliser les

coordonnées de la

phase

mm2

caractérisées par

une rotation de 45° des axes

cubiques

ac et

y’ autour de z (Fig. Il).

2.3

FORMÉ

DES

ÉCHANTILLONS’

ET COEFFICIENTS

PIÉZOÉLECTRIQUES

AISÉMENT DÉTERMINABLES. - Vu la

petitesse

des cristaux

disponibles (voir

Tableau

I) on

a

choisi

la méthode

RÉSONANCE-ANTI- RÉSONANCE (=

résonance

série-résonance paral- lèle) (voir paragraphe 4).

Cette

méthode permet

en

principe fa détermination

de tous les coefficients de la

phase mm2,

ainsi que du coefficient

unique

de

la

phase 43m,

par des oscillateurs de mode

élongation/

contraction. La forme nécessaire de ces oscillateurs pour la

symétrie

mm2 est montrée à la

figure

1. Dans

le cas des boracites on rencontre une

simplification expérimentale importante :

les coefficients

d31, d32 orthorhombiques

et le coefficient

cubique d14 se

laissent

déterminer,

chacun

indépendamment

l’un

de

l’autre,

à l’aide d’un seul échantillon-oscillateur :

on

prépare

une lame

(épaisseur :

50 à 200

gm)

taillée

parallèlement

à

(100)cubique,

de forme

rectangulaire allongée,

les arêtes étant

parallèles

aux directions

(

110

>cub (Fig. l,

coupe

(1)

ou

(2)).

Les dimensions

des oscillateurs utilisés dans ce travail sont

indiquées

(3)

TABLEAU 1

Quelques caractéristiques

des échantillons utilisés.

[Some

characteristics of the

samples used.]

Nota : Les densités ont été calculées à partir des mailles. Cu-Cl : a = 8,440

À,

b = 8,480 Á, c = 11,968 Â [11J ; Cu-Br, Cr-Cl, Co-

Br [12]. Leur variation avec la température a été négligée dans le calcul des coefficients piézoélectriques et élastiques.

FIG. 1. - Coupe cristallographique des oscillateurs élongation/

contraction de symétrie mm2 permettant la mesure des coefficients

piézoélectriques et élastiques. Les coupes (1) et (2) permettent la

mesure de d14 de la phase prototypique 43m (adapté selon [13]).

[Form and cristallographic orientation of length extensional mode oscillators of symmetry mm2, permitting the measurement of the

piezoelectric and elastic coefficients. The cuts (1) and (2) also permit

the measurement of d14 of the prototypic phase 43m (adapted from

ref. [13]).

au tableau I. On

dépose

sous ultravide

[14]

des

électrodes transparentes en or. Ensuite on rode les facettes latérales minces afin d’en éliminer l’or invo- lontairement

déposé

sur ces

facettes,

pouvant éven- tuellement provoquer le court-circuit entre les deux

grandes

facettes. En

appliquant

un

champ électrique

entre les

grandes facettes, ’on

peut commuter en

phase

mm2 sous observation

simultanée

entre des monodomaines ayant l’axe aorth

(parallèle

à

nY) parallèle

aux

grandes

arêtes pour l’une des

polarités

et

b.,,, (parallèle

à

na) parallèle

aux mêmes arêtes pour la

polarisation

de sens

opposé (Fig. 2).

On peut donc commuter entre des états

correspondant

aux

coupes

(1)

et

(2) de la figure

1. Au-dessus de la

tempé-

rature

de

Curie

43m/mm2,

on obtient

d14

de la

phase 43m

avec le même mode d’oscillation car le coefficient

effectif

de ce mode

s’exprime

comme

ô’ 3 1

= ±

1/2 d14

conformément à la matrice des

dik

pour coordonnées

orthorhombiques (voir

ci-

dessus).

FIG. 2. - Effects du basculement de 180° de la polarisation spon- tanée dans un oscillateur élongation/contraction de boracite

orthorhombique.

[Effects of the 180° switching of the spontaneous polarisation in

a length-extensional mode oscillator of orthorhombic boracite.]

La détermination des

d24, dis

et

d33

orthorhom-

biques

demanderait des échantillons ayant la

pola-

risation

spontanée Ps (// axe c) parallèle

aux

grandes

arêtes des

rectangles (voir Fig. 1). Or,

dans le cas des boracites

orthorhombiques,

la saturation de tels échantillons à l’aide d’un

champ électrique

n’est

d’habitude pas

possible

à cause des

champs

coercitifs trop élevés. Il faudrait donc recourir au

poling

ferro-

élastique,

en

espérant

trouver un monodomaine

adéquat

formé

spontanément,

ou au calcul des

(4)

coefficients à

partir

d’oscillateurs de coupe inclinée.

Vu ces

difficultés,

on a renoncé dans ce travail à déterminer

d24, dis et d33.

Seuls les coefficients

d14 (43m)

et

d31, d32 (mm2)

ont été déterminés, et ceci à l’aide des relations suivantes

(voir

par

exemple [15]).

Phase

43m :

Phase. mm2 :

Comme nos mesures ont été effectuées à

7y

=

0,

on obtient pour gk =

dk/l/BkheBo.

Il s’ensuit que

g31 =

d31/B3. Bo

et g32 =

d32/B3. Bo

pour la

phase

mm2

(B3 désigne

la constante

diélectrique parallèle à l’axe polaire),et g14

=

di le[i , eo pour la phase 43m.

2.4 COEFFICIENTS

ÉLASTIQUES

ET COUPLAGE ÉLEC-

TROMÉCANIQUE.

- Les demi-matrices des coefficients

élastiques,

en notation

abrégée [10], prennent

res-

pectivement

la forme suivante pour la

symétrie orthorhombique

et

cubique

des boracites :

En coordonnées de la

phase orthorhombique,

la demi-matrice des coefficients

élastiques

de la

phase 43m prend

la forme suivante :

Ont été encadrés les coefficients de la

phase

mm2

et la combinaison de ceux de la

phase cubique qui

ont été déterminés dans le

présent

travail.

A l’aide de la méthode de

résonance-antirésonance,

et ceci par le mode de vibration fondamental de la

barre,

on obtient non seulement les coefficients

piézoélectriques

mais aussi les coefficients

élastiques d’ élongation/contraction sE

et

fJ, respectivement

à

champ électrique

et à

déplacement

constant, ainsi

que les coefficients de

couplage électromécanique k31

1

(voir

par

exemple [13] adaptés

à nos

notations).

Phase mm2 :

(5)

Phase

43m.

- Comme le montre la matrice des coefficients

élastiques cubiques

en coordonnées ortho-

rhombiques (ci-dessus),

les oscillateurs en relation

avec sl, et S22

orthorhombique

ne permettent que la détermination d’une combinaison linéaire de coefficients

élastiques cubiques, lorsque

le cristal

est

porté

à une

température

au-dessus de celle de la transition de

phase :

(pseudo-orthorhombiques) =

) (cubique)

Les coefficients

primés correspondent

à

1/2 d14.

3. Vitesse du son. - La vitesse moyenne de pro-

pagation

du son le

long

de la direction de vibration fondamentale d’un

barreau, VII’

est reliée à la fré-

quence série

fs

et au module de

Young Eii

=

1/sii

de la

façon

suivante

(voir

par

exemple [16]) :

Grâce à la

propriété

de commutation des axes

orthorhombiques a

et b des boracites

(Fig. 2)

on

peut

déterminer les vitesses

Vila

et

Vllb

à l’aide d’un seul échantillon. Au-dessus de la

température

de

Curie on obtient

VII

110

)cub

à l’aide du même barreau.

4. Méthode de mesure. - Nous avons utilisé une

méthode de résonance-antirésonance par voie

passive,

comme la mieux

adaptée

à des échantillons de caracté-

ristiques

variables.

Dans le cas des cristaux de boracites

disponibles,

de très

petite

taille

(quelques mm’)

et

présentant

une

capacité Co

de l’ordre de

ppf,

nous n’avons pas utilisé le circuit de transmission

classique

dans

lequel

le

signal

d’un oscillateur est

appliqué

sur une résistance

standard,

à travers le cristal à déterminer

(réf. : [17]).

Nous avons

préféré

une méthode en diviseur

capacitif.

Dans cette

méthode,

le même circuit de mesure peut être utilisé sans modification pour une

grande

gamme de

fréquence

et

d’impédance

des échantillons. Nous

avons utilisé deux circuits fixés à demeure dans des boîtes

blindées,

l’un pour les mesures de

fréquence,

et l’autre pour la détermination de la

capacité paral-

lèle

Co.

Le schéma de

principe

du montage de mesure de

fréquence

et son circuit

équivalent

sont

représentés

à la

figure

3.

FIG. 3. - Schéma de principe et circuit équivalent.

[Equivalent circuit (schematic).]

4. 1 DÉRIVATION DES GRANDEURS UTILES. -

D’après

le schéma de la

figure 3,

on a :

En

négligeant R,

on obtient les deux

fréquences caractéristiques

de résonance :

Hors de la

résonance,

on obtient :

Tenant compte que

C. « Ce

+

Co

+

Cm,

on peut considérer ces deux valeurs comme

égales.

Ainsi la

tension de mesure se trouve

ajustée

à une valeur

constante hors du domaine de résonance. On peut donc en

principe

détecter aux meilleurs niveaux de sensibilité les résonances à

n’importe quelle fréquence

sans

changer

le circuit de mesure. On

peut

aussi directement vérifier la

présence

éventuelle de réso-

nances

multiples

à différents

modes,

et

apprécier

le facteur de

qualité M,

suivant une

expression

que

nous verrons

plus

loin.

On remarque

également

que la

fréquence

série

fs

est

indépendante

du circuit de mesure. Elle

peut

donc être directement utilisée dans les

expressions

de déter-

mination des coefficients

piézoélectriques.

D’après

les

expressions (4.2)

on peut tirer le rapport

capacitif

r :

(6)

Les valeurs de

Cm

et

Ce

sont des données du circuit de mesure, tandis que

Co

se mesure au pont

capacitif,

à basse

fréquence (hors

des résonances du

cristal).

4.2 EFFET DE LA RÉSISTANCE R. -

Lorsque

cette

résistance ne peut être

négligée,

les

fréquences

du

minimum et du maximum de S ne

correspondent plus

aux

fréquences caractéristiques fs

et

fp.

On

peut apprécier

l’erreur de

façon simple lorsque (fp - fr,)If « 1 (dans

le cas des cristaux mesurés

(fp - fs)lfs 10-3)),

et

lorsque R

est suffisamment

petite (résonance

fortement

marquée).

On montre que l’erreur commise sur û)s vaut, dans

ce cas :

On montre que l’erreur commise sur cop est du même ordre et de

signe

inverse. L’erreur commise sur

(Op - (Os vaut donc :

Il convient de remarquer que l’erreur sur la valeur relative

de fs,

bien inférieure à

10-3,

est totalement

négligeable.

En

revanche,

l’erreur relative

sur fp - fs, qui

intervient dans le calcul

de r,

est

beaucoup plus importante.

2/M2 correspond

à

l’expression (2)

des références standards IRE

[18],

en tenant compte que M est

spécifique

au circuit utilisé.

Pour déterminer M, on compare

l’amplitude

du

signal

en et hors résonance. Sachant que :

on obtient

d’après (4.3) :

Dans les cas

pratiques

de nos mesures, nous avons

en

général

obtenu

M2

> 10

(2/M2 0,2),

d’où

une erreur

possible

avant correction inférieure à 10

%

sur la valeur absolue des coefficients

piézo- électriques (r

intervenant dans une racine

carrée)

et une erreur

après

correction de l’ordre de 2

%.

Les faibles valeurs de

M2 proviennent

essentielle- ment de

la petite

taille des cristaux mesurés en

regard

des

dimensions

du circuit de mesure

(problème

des

capacités résiduelles).

4. 3 CONSTANTE

DIÉLECTRIQUE.

- La valeur de

e se calcule directement à

partir

de la mesure de

Co

(au point capacitif (’)

à

la fréquence

de 1

MHz)

et

en faisant intervenir lets dimensions

géométriques (surface

et

épaisseur)

du

cristal, selon l’expression : s Co e/S’

eo où S’ est la surface et e

l’épaisseur

du cristal .

(4. 9)

(1) Boonton 72a.

Pour les valeurs

pratiques

rencontrées

(S >

1

mm2,

e ,

100 g

et e -

10),

l’erreur commise en utilisant

l’expression (4.11)

est de l’ordre de 1

% (effets

de

bords).

Pour la boracite Cu-CI nous avons utilisé des valeurs de

e’3

obtenues antérieurement par la même méthode

[19].

Pour la boracite Cu-Br les valeurs ont été obtenues au cours du

présent

travail

(voir Fig. 11).

5.

Montages expérimentaux.

- 5.1 MESURE DES

RÉSONANCES. - Le circuit est

représenté

à la

figure

4. En

plus

des éléments

représentés

au schéma

de la

figure 3,

la boîte de mesure

comprend

un circuit

de

polarisation

continue de

l’échantillon, permettant

de contrôler son état

ferroélectrique (saturation

ou

basculement des

domaines).

Le

découplage

entre’

circuit de mesure

dynamique

et la

polarisation statique

est assurée par les résistances de 10 MQ

(découplage dynamique)

et les

capacités

de 5 nF

(découplage statique),

FIG. 4. - Boîte de mesure pour les résonances.

[Circuit of the box for measuring resonances:]

Le

signal dynamique

d’entrée est fourni par un

oscillateur sinusoïdal Wavetek à

fréquence

variable.

Le niveau de

U,

est de l’ordre de 1 V.

Le

signal

de mesure est lu à

l’oscilloscope

au

moyen d’une sonde à faible

capacité (quelques ggF).

La

capacité Cm

est

égale

à la

capacité

contre terre du

circuit

de mesure, en tenant

compte

de la

capacité

, de la sonde. Cette

capacité Cm

a été mesurée en

remplaçant

le cristal

piézoélectrique

par un échantillon de même

géométrie

et de

capacité

calibrée et en sous- trayant de la valeur mesurée cette valeur calibrée

(voir

détail sur le mode de mesure directe

au § 5.2).

5 : 2 CHAMP COERCITIF ET CHAMP DE MAINTIEN. - Le basculement de 1800 de la

polarisation spontanée s’effectue,

pour Cu-CI-B et

Cu-Br-B, respectivement

à environ 5 x

106 Vm -1 (25 °C)

et

4,3

x

106 Vm -1 ( -

50

°C).

Afin de maintenir l’échantillon dans un

état entièrement monodomaine en

phase mm2, l’appli-

cation d’un

champ

continu d’environ

1,5

x

106 Vm-1

(7)

s’est avéré nécessaire et suffisant pour éviter

l’appa-

rition de domaines

antiparallèles

fusiformes

qui

s’installent d’habitude à

champ

nul le

long

des

arêtes 110

)cub,

formant un

angle

d’environ 450

avec celles-ci. Le

changement des fréquences

de

résonance à cause du

champ

continu est resté dans la marge d’erreur de la mesure de celles-ci. Les mesures en

phase 43m

ont été effectuées à

champ

nul.

5.3 MESURE DE LA CAPACITÉ

Co.

- La boîte de

mesure de la

capacité Co présente

la même

disposition générale

et les mêmes éléments que la boîte de mesure

des

résonances,

avec en

plus

des connexions pour le pont de mesure

capacitif,

et un commutateur

(passage

du mode

capacimètre

au mode de mesure

directe).

La canne

porte-échantillon

est

équipée

d’une

connexion à extrémité mobile permettant d’ouvrir et

et de fermer le circuit sur l’échantillon sans

changer

la

capacité

des connexions.

Le mode de mesure directe utilise l’oscillateur à

fréquence

variable. Le rapport

Um/Ue

fournit la valeur de

Ce/(Ce

+

Cm

+

Co).

Connaissant

Ce (15 J.1J.1F),

on en déduit

Cm

+

Co.

La mesure avec

l’échantillon en ou hors circuit

fournit,

par

différence,

la valeur de la

capacité Co.

Les résultats fournis par le

capacimètre

sont

plus précis

mais la gamme de

fréquence disponible

est

limitée

(5-500

kHz en variation

continue).

L’oscillateur utilisé pour la mesure directe

possède

une gamme

beaucoup plus

étendue

(1

Hz-10

MHz).

Les deux types de résultats sont

complémentaires.

5.4 CANNES DE MESURE. - Une canne de mesure

particulièrement

mince a été conçue

(Fig. 5)

per-

FIG. 5. - Tête de la canne de mesure (solidaire avec boîte de mesure) : 1) canne céramique ; 2) lame-ressort inox ; 3) thermo- couple ; 4) contacts en platine ; 5) échantillon ; 6) plateau ; 7) sup-

port inoxydable.

[Front piece of the sample holder (rigidly fixed to measuring box, figure 4).]

mettant de s’insérer dans un tube Dewar en

quartz

à fenêtres

planes, lequel

est fixé sur la

platine

d’un

microscope polarisant [14].

La canne portant l’échan- tillon

baigne

dans un courant d’azote à

température

stabilisée à l’aide d’un

système

Varian No V 4540.

6. Résultats des mesures. - 6.1

FRÉQUENCE

DE RÉSONANCE SÉRIE ET VITESSE DU SON. - Dans les

figures

6 et 7 la résonance

série f

et la vitesse du son

(parallèle

à la direction

élongation/contraction

de

l’oscillateur)

ont été

représentées

en fonction de la

température,

pour les boracites Cu-Cl et Cu-Br.

En

phase

mm2 on constate une forte diminution

de fs -

donc aussi de la vitesse du son - en

s’appro-

chant de la transition de

phase.

Ceci

correspond

à une

augmentation

des coefficients

élastiques (Fig. 12

et

13).

La chute

de fs

est

plus

accentuée le

long

de

l’axe b que le

long

de l’axe a. En

s’approchant

en

phase 43m

de la

transition,

on constate

également

un ramollissement du

réseau,

mais moins accentué.

Quoique

la transition de

phase

des boracites Cu-Cl et Cu-Br soit du

premier ordre,

celle de la boracite Cu-Cl se

rapproche

fortement du type de deuxième ordre. Ceci est en bon accord avec la variation de la

biréfringence [20]

et la

polarisation spontanée

avec la

température [21].

Dans la théorie la

plus simple [22],

la vitesse

FIG. 6. - Fréquence série, f., et vitesse moyenne du son, de Cu- Cl-B, en fonction de la température.

[Series resonance frequency fs and mean sound velocity of Cu-Cl-B

versus temperature.]

(8)

FIG. 7. - Fréquence série, fs, et vitesse moyenne du son, de Cu-Br- B, en fonction de la température.

[Series resonance frequency f., and mean sound velocity of Cu-Br-B

versus temperature.]

moyenne du

son, V,

entre dans

l’expression

de la

conductivité

thermique

selon

l’expression :

où C = chaleur

spécifique

et A = parcours moyen des

phonons.

On observe

(Figs.

6 et

7)

que la vitesse du son décroît en

s’approchant

de la transition de

phase,

tant à

température

croissante que décroissante.

On peut donc s’attendre à trouver un

comportement

.

analogue

de la conductibilité

thermique,

fait

qui

a été

confirmé

expérimentalement

pour les boracites Cu-Cl et Cu-Br

[23]. L’origine

de l’abaissement de la vitesse du son peut être recherchée dans

l’apparition

de

certains modes mous en

s’approchant

de la transition de

phase 43m/mm2.

De tels modes ont été observés par effet RAMAN sur Cu-Cl-B

[24].

6.2 COEFFICIENTS

PIÉZOÉLECTRIQUES.

- Les coeffi- cients

piézoélectriques dik

et gik de Cu-Cl-B et Cu-Br-B sont

représentés respectivement

aux

figures

8 et 9.

FIG. 9. - Coefficients piézoélectriques dik et gik de Cu-Br-B en

fonction de la température.

[Piezoelectric coefficients dik and gik of Cu-Br-B versus temperature.]

FIG. 8. - Coefficients piézoélectriques dik et gik de Cu-Cl-B en +- fonction de la température.

[Piezoelectric coefficients d;k and gik of Cu-Cl-B versus temperature.]

(9)

Le caractère presque deuxième

espèce

de la boracite Cu-Cl est bien évident. On constate que

l’imprécision

est

plus grande

pour les coefficients

dik

que pour la

fréquence fs.

Ceci est surtout à

l’imprécision

du

facteur r, dans

lequel

intervient la difference

de fs

et

fp,

différence difficile à déterminer avec

précision

pour les

petits

cristaux utilisés

(voir chap. 4).

6. 3 CONSTANTE

DIÉLECTRIQUE

DE Cu-Br-B. - Pour

le calcul des coefficients

dik

et gik, la connaissance de . la

permittivité libre, eT,

est nécessaire

(voir § 2. 3).

Dans le cas de la boracite

Cu-Br, ET

a été obtenu à 1 MHz

(pont capacitif Boonton,

voir

Fig. 10).

Le

comportement de ET

en fonction de la

température

est similaire à celui mesuré à 1 kHz par Drozhdin

et coll.

[25].

La

fréquence

de 1 MHz ne peut réellement être considérée comme faible en

regard de fs. Cepen- dant,

la mesure directe à

l’oscilloscope (voir 5.3)

nous a

permis

de vérifier

qu’aucune

variation relative de

Co

n’intervenait entre 10 kHz et 1

MHz,

d’où la validité de la mesure à 1 MHz.

6.4 SIGNE DES COEFFICIENTS

PIÉZOÉLECTRIQUES

ET

ORIENTATION DES FIGURES

D’ATTAQUE

CHIMIQUE. - Dans le

passé,

certains auteurs ont donné le

signe

de la

réponse piézoélectrique

de

quelques

boracites.

Mais les indications

publiées

sont

incomplètes

ou

équivoques,

soit à cause de l’état maclé

(Mg-Cl-

B

[2], [6], [7]),

soit à cause du manque d’indication de l’orientation absolue

(boracite

Co-I-B

[4]).

Le

signe

des coefficients

piézoélectriques dépend

de la convention du choix des axes

[9]

d’une part,

et des

particularités

de structure, d’autre part. Dans le cas des boracites

étudiées,

il fallait déterminer le

signe

relatif des coefficients

d31

et

d32 (ortho- rhombiques)

entre eux et par rapport au coefficient

d14 (cubique).

Par des mesures

statiques qualitatives

FIG. 10. - Constante diélectrique libre, ET, de la boracite Cu-Br

en fonction de la température (1 MHz, 15 mV p.t.p., Boonton capacitance meter 72a).

[Free dielectric constant eT of Cu-Br-B versus température (1 MHz, 15 mV p.t.p. Boonton capacitance meter 72a).]

à

l’électromètre,

il a été établi pour les boracites Cu-Cl et Cu-Br que

d14

et

d31

sont de même

signe

et

d32

de

signe opposé.

Dans le

système

d’axes

adopté (Fig. 11) d31

et

d14

sont

pris

comme

positifs, d32

devient donc

négatif (Fig.

8 et

9).

Cependant,

afin de caractériser les cristaux de

façon

non

équivoque,

il est aussi nécessaire de corréler les

signes

de la

réponse piézoélectrique

avec l’orien-

tation et la

grandeur

des

figures d’attaque chimique

et, dans le cas de la

phase mm2,

l’orientation de TABLEAU Il

Corrélation des

figures d’attaque (losanges)

avec le

signe

de la

réponse piézoélectrique

[Correlation

of the rhomb

shaped

etch

figures

with the

sign

of the

piezoelectric response.]

(10)

l’indicatrice

optique

et l’orientation du

dipôle

de

la

polarisation spontanée,

Les résultats ont été

représentés

aux

figures

2 et 11 et dans le tableau II.

FIG. 11. - Définition du système d’axes (i) et corrélation des

figures d’attaque avec l’orientation de l’indicatrice optique mm2 (ii).

Figures d’attaque valables pour Cu-Cl-B, Cu-Br-B (voir aussi

tableau II). Convention admise des axes : aor bor c.,.

[Definition of the coordinate system (i) and correlation of the etch

figures with the orientation of the optical indicatrix (ii). The etch figures are valid for Cu-Cl-B and Cu-Br-B (see also table II).

Adapted convention for axes : ao.r. b..,. co,r..]

On remarque que la

disposition

des

figures d’attaque (obtenues

par

exemple

par HCI concentré :

C2HSOH = 1 : 1),

se

présente

de

façon similaire,

tant pour les boracites Cu-Cl et

Cu-Br,

que pour la boracite Zn-Cl

[26].

Ces

figures

comportent essen- tiellement des

losanges

sur les facettes

{ 100 }c,

et

sur les facettes

{ 111 }c

des

petites pyramides équi- latérales,

ou des

grandes pyramides.

Pour

distinguer

entre ces deux derniers cas, ces facettes ont été

désignées respectivement

par

{ 111 }c

A pour les

grandes pyramides,

et

{ 111 }c

B pour les

petites.

Cette notation est aussi celle de la référence

[27].

L’orientation des

losanges

est telle que leur

grand

axe est

parallèle

aux

lignes

d’intersection des facettes

{ 111 }c

A avec

{ 100 }c,

et leur

petit

axe

parallèle

aux

lignes

d’intersection des facettes

{ 111 }c

B

avec

{

100

}c.

Sur les facettes

{110}c

les

figures d’attaque

se

présentent

d’ordinaire comme des

triangles isocèles,

FIG. 12. - Coefficients élastiques sE et s° de Cu-Cl-B en fonction de la température.

[Elastic compliances sE and sD of Cu-Cl-B versus temperature.]

(11)

dont la bissectrice de

symétrie

est

parallèle

aux

lignes

d’intersection des facettes

{

100

}c,

la

pointe

corres-

pondant

à cette bissectrice étant

dirigée

du côté de

la facette

{

111

}c

A

adjacente

à

{

110

}c.

Nous avons vérifié que toutes ces

propriétés

restent

valables dans le cas des boracites

Ni-Cl, Ni-Br,

et

Ni-I,

sauf en ce

qui

concerne l’orientation des

losanges

sur les facettes

{

100

}c.

Ces

losanges

sont tournés

de 900 par rapport aux

losanges

de Cu-Cl-B et Cu- Br-B.

En tenant

compte

de cette rotation des

losanges,

le

signe

du coefficient

d14

est le même pour les bora- cites

Ni-I, Cu-CI,

et Cu-Br.

Dans le cas des

phases orthorhombiques,

la forme

et l’orientation des

figures d’attaque

ont été

trouvées,

en

première approximation, identiques

à ce

qui

a été

décrit pour la

phase cubique

de toutes les boracites mentionnées. La

possibilité offerte,

en

phase mm2,

FIG. 13. - Coefficients élastiques sE et de Cu-Br-B en fonction de la température.

[Elastic

compliances sE

and sD of Cu-Br-B versus temperature.]

de déterminer l’indicatrice

optique

et l’orientation du

dipôle

de

polarisation spontanée

permet de

confirmer l’orientation cristalline des

facettes,

ainsi

que la rotation des

losanges.

A noter

qu’on

a observé

une

attaque chimique plus rapide

sur les facettes

{

001

}or

de la boracite Cu-Cl situées du côté

positif

du

dipôle

de

polarisation spontanée,

que sur les facettes

opposées (différence

de

taille

des

figures d’attaque).

Ce comportement avait

déjà

été observé pour les boracites Ni-Cl et Ni-Br

[27].

6. 5 COEFFICIENTS

ÉLASTIQUES

ET DE COUPLAGE ÉLEC-

TROMÉCANIQUE.

- Aux

figures

12 et 13 les coefficients

élastiques

des boracites

respectives

Cu-CI et

Cu-Br,

ont été

représentés.

Les élasticités à

champ électrique

constant,

sE,

ont pu être mesurées avec

grande préci- sion,

vu que seule la

fréquence fs

entre dans le calcul

en tant que

paramètre

essentiel. Les courbes montrent bien le caractère presque 2e

espèce

de la transition de

phase

de la boracite Cu-Cl. Dans les courbes des élasticités à

déplacement

constant,

P,

les anomalies provenant de la transition de

phase

sont atténuées.

Dans les

figures

14 et 15 les coefficients de

couplage

k2ij

sont

représentés respectivement

pour les boracites Cu-Cl et Cu-Br. Grâce au fort ramollissement

FIG. 14. - Coefficient de couplage électromécanique

k2ik,

de Cu-

Cl-B en fonction de la température.

[Electromechanical coupling coefficient

k2ik

of Cu-Cl-B versus

température.]

(12)

élastique,

le

couplage électromécanique

devient très fort dans la

phase

mm2 en

s’approchant

de la transi- tion de

phase.

7. Discussion. - Dans ce

travail,

la méthode de

résonance/antirésonance

a été

adapté

à la caractéri- sation de très

petits

cristaux

requérant

une obser-

vation

microscopique

simultanée. Elle s’est révélée être un outil

précieux

dans l’étude des boracites Cu-Cl et Cu-Br. Les mesures ont été effectuées à

température

montante et

descendante,

avec une

excellente

reproductibilité (voir Figs.

6 et

7).

On constate

(Tableau III)

que les valeurs trouvées pour les coefficients

piézoélectriques dik

de Cu-CI-B

et de Cu-Br-B sont du même ordre de

grandeur

que les valeurs des coefficients

correspondants

des bora-

cites

Mg-Cl, Co-1,

et Fe-I. Elles sont du même ordre

ou

jusqu’à

sept fois

plus

élevées que la valeur du coefficient

dl l

du quartz

(2,3

x

10-12mV-1).

Lorsqu’on s’approche

de la transition de

phase,

les coefficients

piézoélectriques, élastiques

et de

couplage électromécanique augmentent légèrement

en

phase 43m,

et fortement en

phase

mm2.

Cependant,

ce ramollissement

diélectrique

et

élastique

du réseau

FIG. 15. - Coefficient de couplage électromécanique,

k k,

de

Cu-Br-B en fonction de la température.

[Electromechanical coupling coefficient k k of Cu-Br-B versus

temperature.] ] TABLEAU III

Quelques

valeurs choisies de

coefficients piézoélectriques, élastiques

et de

couplage électromécanique

de

quelques

boracites

[Some

selected values of

piezoelectric

and elastic

coefficients,

and electromechanical

coupling

coefficients of some

boracites.]

Referências

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✔ assurer le caractère exploratoire de la recherche, spécialisée dans le contenu annuel des TMS dans un domaine, en particulier: I TMS-2010 "Archetype and administration publique",