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Evaluation de la symptomatologie sensorielle des personnes adultes avec autisme et incidence des particularités sensorielles sur l’émergence des troubles

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Academic year: 2023

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Évaluation de la symptomatologie sensorielle des adultes autistes et de l'impact des particularités sensorielles sur l'apparition. La réactivité sensorielle chez les adultes autistes est mesurée à l'aide de l'ESAA.

Autisme et Sensorialité

Les travaux pionniers

Troubles sensoriels précoces

Des réponses anormales aux stimuli sensoriels peuvent donc distinguer les jeunes enfants autistes des enfants ayant un développement normal. Dahlgren et Gillberg (1989) ont découvert que la sensibilité aux stimuli auditifs pendant la petite enfance constitue une forte discrimination entre les enfants autistes et non autistes.

Prévalence et nature des particularités sensorielles

  • Prévalence
  • Profils sensoriels

Cependant, les auteurs s’accordent sur le fait que les troubles sensoriels sont fréquemment observés dans les TSA. L’analyse des caractéristiques des troubles sensoriels dans les TSA est une tâche complexe au vu des différences cliniques observées.

Manifestations cliniques et nature des anomalies par modalité sensorielle

Sur le plan olfactif, l'œuvre témoigne une nouvelle fois de problématiques spécifiques chez les personnes autistes. Au niveau proprioceptif, un dysfonctionnement est également indiqué par les personnes autistes et certaines études.

Corrélations entre modalités sensorielles

C’était l’époque où elle se tenait sur les rebords des fenêtres, grimpait sur les toits et descendait les escaliers de l’autre côté de la rampe » (Biette, 2009, pp. 21-22). Il n'a aucun sens de l'équilibre et heureusement ce défaut me sauve de la plupart des attaques.

Les particularités sensorielles : critères diagnostiques ou comorbidité ?

  • Evolution de la place des symptômes sensoriels dans les critères
  • Sévérité des troubles sensoriels et sévérité des troubles autistiques
  • Troubles sensoriels et retard mental

En effet, dans le groupe des adolescents atteints de TSA ainsi que chez les sujets adultes (de plus de 26 ans), aucune corrélation n'est observée entre les troubles sensoriels et le degré de sévérité des troubles autistiques. Ils démontrent ainsi la relation entre le degré de déficience intellectuelle chez les enfants autistes et l'intensité des troubles sensoriels.

Hypothèses étiologiques et modèles explicatifs des particularités sensorielles 46

  • Faiblesse de la cohérence centrale et troubles de connectivité
  • Désordres du traitement multisensoriel
  • Désordres du traitement temporo-spatial des stimuli multisensoriels
  • Surfonctionnements perceptifs et biais locaux

Dès 1989, Frith a identifié des particularités perceptuelles chez les personnes autistes et a formulé la théorie du déficit de cohérence centrale. Cette capacité serait altérée chez les personnes autistes, qui identifieraient plutôt des éléments locaux plutôt que le contexte global.

Figure 3 : Rapport entre réponses comportementales et seuils neurologiques  Dunn, 1997
Figure 3 : Rapport entre réponses comportementales et seuils neurologiques Dunn, 1997

Particularités sensorielles à l’âge adulte

La littérature scientifique ne révèle actuellement que quelques études traitant spécifiquement des profils sensoriels des adolescents et adultes autistes. Des témoignages individuels de personnes autistes soulignent la persistance des troubles sensoriels à l'âge adulte.

L’évaluation des particularités sensorielles

  • Tests d’aide au diagnostic
  • Tests d’évaluation du fonctionnement des adultes avec autisme
  • Tests spécifiques desti nés à l’évaluation sensorielle
  • Objectifs généraux de l’évaluation sensorielle et méthodologie en

Ils permettent de mettre en valeur les compétences fonctionnelles et de cibler les émergences (potentiels) et réussites de la personne évaluée. Un accent particulier est mis sur les dimensions sensori-motrices et tonico-émotionnelles de la personne évaluée.

Impacts des désordres sensoriels

Les troubles sensoriels sont identifiés dans toutes les modalités sensorielles avec des transitions de l'hypo à l'hyperréactivité caractéristiques des troubles de la modulation sensorielle. Cette étude montre que les troubles sensoriels et les manifestations cliniques de l'autisme sont interdépendants et que les troubles du traitement sensoriel chez les enfants atteints de TSA affectent les capacités de communication et entraînent des difficultés.

Autisme et comportements-problèmes

  • Définition et nature des comportements-problèmes
  • Prévalence des comportements-problèmes
  • Impacts des comportements-problèmes
  • Evaluer les comportements-problèmes
  • Les troubles sensoriels, une étiologie potentielle des comportements-

Les personnes présentant un retard mental présentent davantage de troubles neurologiques, sensoriels et somatiques pouvant générer des problèmes de comportement. Comme nous venons de l’expliquer, un comportement problématique peut nuire à l’intégrité physique et psychologique de la personne qui le présente, mais aussi à celle de son entourage.

Figure 5 : Situations comportementales observées chez la personne avec autisme,  Degenne-Richard & Fiard, 2011
Figure 5 : Situations comportementales observées chez la personne avec autisme, Degenne-Richard & Fiard, 2011

Problématique

Objectifs

Enfin, nous recommandons que l'identification des faiblesses sensorielles chez les personnes autistes permette de mettre en œuvre des actions pour prévenir l'émergence de comportements problématiques et réorganiser leurs environnements physiques et sociaux.

Hypothèses

89 (5) Le degré de gravité des troubles autistiques (autisme léger à modéré ou sévère) et la gravité du retard mental (modéré à profond) sont également liés à l'intensité des troubles sensoriels. 6) Au niveau comportemental, il existe également des liens entre la nature de la réactivité sensorielle des personnes autistes et la nature du comportement problématique identifié. L’intensité des troubles sensoriels est également liée à la gravité des troubles du comportement.

Recrutement des sujets de l’étude

  • Critère diagnostique
    • Diagnostic clinique qualitatif : DSM-IV- TR (2000)
    • Diagnostic clinique quantitatif : CARS (1980)
  • Critère du retard mental, de la communication et de l’autonomie
    • Retard mental
    • Niveau de communication et niveau d’autonomie
  • Procédures de recueil des données nécessaires à l’inclusion des
  • Centres partenaires pour le recrutement des sujets

Chaque sujet de l’étude a un score CARS supérieur ou égal à 30, qui est le seuil qui le définit comme autiste. Ces structures ont été recherchées dans un premier temps à travers une présentation de l'étude envoyée par courrier (voir annexe 4), puis, dans un deuxième temps, lors de réunions avec les responsables hiérarchiques (directeurs, directeurs adjoints, chefs de service) et fonctionnels (psychologues) de la plupart établissements.

Mise en place de l’étude

  • Conventions de recherche
  • Présentation des modalités de la recherche
  • Obstacles et facilitateurs
  • Choix du nombre de sujets inclus

Le nombre de sujets inclus dans l’étude au sein de chaque structure dépendait de plusieurs paramètres. Les contraintes organisationnelles du ou des partenaires cliniques identifiés au sein de chaque structure (psychologue(s), psychomotricien(s), chef(s) de service), notamment en termes de temps à consacrer à la mise en œuvre de l'étude au sein de la structure .

Caractéristiques de l’échantillon

  • Répartition des sujets par lieu d’accueil
  • Répartition des sujets par sexe et par âge
  • Répartition des sujets en fonction du degré de sévérité de l’autisme et du
  • Répartition des sujets par niveau d’autonomie
  • Répartition des sujets en fonction de la qualité de la communication

Les scores obtenus sur l'échelle CARS permettent de caractériser la sévérité des troubles autistiques des sujets de l'étude. Cette répartition s'explique par le type de recrutement de sujets qui s'effectue principalement au sein de structures d'hébergement accueillant des personnes lourdement handicapées.

Figure 7 : R épartition des sujets par type de lieu d’accueil22
Figure 7 : R épartition des sujets par type de lieu d’accueil22

M atériel de l’étude

Réflexions princeps

Construction et objectifs de l’ESAA

Composition de l’échelle

Il ne s’agit donc pas d’évaluer la sensibilité du sujet, mais plutôt les réponses comportementales de ce dernier lorsqu’il est exposé à des stimuli extérieurs.

Cotation de l’échelle

L'évaluation 1,5 est une évaluation intermédiaire qui permet de qualifier une variabilité de la réactivité de la personne évaluée par rapport à la modalité sensorielle évaluée. A noter que deux citations simultanées peuvent être réalisées pour une même modalité sensorielle en cas de réactivité paradoxale observée chez la personne.

Tableau 4 : Cotations définies pour chaque critère de cotation
Tableau 4 : Cotations définies pour chaque critère de cotation

Contenu et présentation de l’ESAA

Il arrive souvent qu'elle ne réagisse pas à des odeurs qu'elle ne semble pas sentir. Elle est très gênée lorsqu’elle se trouve dans un environnement où les senteurs se mélangent.

Administration de l’ESAA

Des niveaux de stimulation très faibles peuvent provoquer un inconfort et des comportements inappropriés (colère, insultes, automutilation). 124 L'évaluation observationnelle directe est réalisée par un professionnel expert dans le domaine de l'autisme et des TED (psychologue, ergothérapeute, psychomotricien) dans le cadre d'une séance d'évaluation avec la personne autiste.

Guide d’administration et de cotation de l’ESAA

Le score varie de 1 à 3, selon l'intensité de la réactivité sensorielle de la personne dans la modalité sensorielle. 1 et 3 : Réactivité paradoxale  La réactivité d'une personne est caractérisée par la coexistence d'une hypo et d'une hyperréactivité.

L’échelle EPOCAA : Echelle d’Evaluation pour l’Observation des

  • Construction de l’échelle
  • Objectifs de l’échelle
  • Administration de l’échelle
  • Cotation

Le dernier élément du test doit refléter votre impression de la réponse générale de la personne aux stimuli environnementaux. La notation EPOCAA fournit une notation de diversité de difficulté basée sur une évaluation de la présence du comportement.

Organisation de l’étude

  • L’examen de la fiabi lité intercotateurs
  • L’évaluation des particularités sensorielles en observation indirecte à
  • L’évaluation des particularités sens orielles en observation directe à
  • L’évaluation des troubles du comportement réalisée à l’aide de l’EPOCAA
  • L’examen de la fiabilité temporelle

Ainsi, des juges ayant une expérience dans le domaine de l'autisme et appartenant à différentes catégories professionnelles ont été recrutés. Pour des raisons organisationnelles inhérentes aux institutions, cette démarche n’a pas pu être réalisée avec toutes les structures.

Traitement des données

Analyses psychométriques

Etude des profils sensoriels

Analyse des qualités psychométriques de l’échelle ESAA

Etude de la fiabilité

  • Cohérence interne
  • Fiabilité dans le temps ou « test-retest »
  • Fiabilité intercotateurs
  • Fiabilité intermodalités

Pour vérifier la fiabilité de l'ESAA au fil du temps, les évaluations de deux évaluations distinctes menées à environ 6 mois d'intervalle ont été effectuées puis comparées pour 20 sujets. Ceci a été examiné à partir de données obtenues indirectement pour 14 sujets d’étude.

Etude de la validité

  • Validité de contenu
  • Etude de la structure factorielle de l’ESAA

Les sujets présentant des troubles sensoriels légers n'ont pas de typologie sensorielle distincte (partie positive de l'axe, figure 13) : 20 sujets contribuent fortement à la variance. Les sujets présentant des troubles sensoriels sévères présentent généralement des troubles affectant des modalités spécifiques : modalités auditives, gustatives, proprioceptives, vestibulaires ainsi que la réactivité sensorielle générale (partie négative de l'axe, figure 13) ; 20 matières y contribuent fortement.

Figure 13 : Nuage des 118 individus indexés par le facteur sévérité des troubles  sensoriels (plan factoriel 1-2)
Figure 13 : Nuage des 118 individus indexés par le facteur sévérité des troubles sensoriels (plan factoriel 1-2)

Etude des profils sensoriels selon les réactivités sensorielles et les

Analyse des réactivités sensorielles en fonction des modalités sensorielles…

  • Prévalence des réactivités sensorielles de l’échantillon
  • Etude des différents types de réactivités sensorielles
  • Analyse portant sur les modalités sensorielles
  • Analyse inférentielle

Par conséquent, les sujets ont tendance à répondre à des stimuli environnementaux qui nécessitent des modalités tactiles, auditives et visuelles. 155 Si l’on regarde globalement les types de réactivité, on remarque pour tous les sujets de l’échantillon, une prédominance de réactivité paradoxale.

Figure 16 : Fréquences des différents types de réactivités sensorielles selon les modalités  sensorielles
Figure 16 : Fréquences des différents types de réactivités sensorielles selon les modalités sensorielles

Sévérité des perturbations sensorielles des suje ts de l’étude et effets de

  • Calcul du niveau de sévérité des perturbations sensorielles
  • Niveau de sévérité des perturbations sensorielles de l’échantillon
  • Étude du lien entre la sévérité des perturbations sensorielles et les
    • Effet du genre et de l’âge
    • Effet du trouble autistique
    • Effet du retard mental

Gravité des troubles sensoriels des sujets d'étude et effet de leurs caractéristiques sur celle-ci. Sur l'ensemble de l'échantillon, 46% des sujets (54/118) ont un profil sensoriel légèrement à modérément perturbé (score total compris entre 1 et 8) et 54%

Figure 17 : Nombre de sujets en fonction du score total de perturbations  sensorielles
Figure 17 : Nombre de sujets en fonction du score total de perturbations sensorielles

Etude des relations entre les profils sensoriels et les troubles du comportement . 161

De manière générale, les résultats montrent des corrélations entre les perturbations sensorielles de la plupart des modalités sensorielles et certains troubles du comportement. Ces résultats permettent de valider l'hypothèse (6) selon laquelle l'intensité des troubles sensoriels est liée à la gravité des troubles du comportement et qu'il existe des liens entre la nature de la réactivité sensorielle des personnes autistes et le problème naturel. comportement identifié.

Qualités psychométriques l’outil ESAA e t typologies sensorielles mises en

Cette analyse multidimensionnelle, réalisée à partir des scores de sévérité sensorielle obtenus par les 118 adultes autistes évalués, a permis de retenir trois facteurs distincts expliquant 69% de la variance totale (le premier additionnant 44% de la variance totale en hausse, le second 13% et le troisième 12%.Ce profil entraîne des troubles sensoriels sévères affectant les modalités tactiles et proprioceptives (voir illustration clinique de M. S. en annexe 10), toutes deux impliquées dans la perception du toucher, de la pression, de la douleur, des vibrations et de la température. (voir introduction).

Une sensorialité perturbée

Discussion des résultats généraux

Des anomalies sensorielles sont observées chez tous les sujets de notre échantillon et affectent toutes les modalités sensorielles évaluées (visuelles, tactiles, auditives, olfactives, gustatives, proprioceptives, vestibulaires, générales). De plus, les résultats nous ont permis d'identifier une relation entre la réactivité sensorielle et différentes modalités sensorielles des adultes autistes.

Discussion des résultats pour chaque modalité sensorielle

La prévalence moyenne des caractéristiques auditives chez les personnes atteintes de TSA est d'environ 30 % (Gomes, Rotta, Pedroso, Sleifer & Danesi, 2004). Les études dans ce domaine montrent également la supériorité du traitement local sur la modalité visuelle chez les personnes avec TSA (Mottron, 2005 ; Mottron et al., 2009).

Discussion des effets des caractéristiques des sujets sur les perturbations

  • Effet du genre
  • Effet de l'âge
  • Effet de la sévérité des troubles autistiques et du retard mental

Les adultes autistes et retardés mentaux qui présentent les troubles autistiques les plus graves sont également ceux qui souffrent le plus de déficiences sensorielles. À l’inverse, les personnes autistes et déficientes intellectuelles ne disposent certainement pas des ressources cognitives nécessaires pour faire face seules à leurs anomalies sensorielles.

Des troubles sensoriels aux comportements-problèmes

Les perturbations du contact corporel et les manifestations de l'affectivité sont corrélées à des perturbations concernant les modalités tactiles et vestibulaires. La recherche d'isolement est corrélée à des troubles affectant les modalités olfactives, vestibulaires et la réactivité globale.

De l’évaluation à l’intervention : aménagement environnemental,

L’aménagement environnemental : la question de l’habitat

Ces travaux récents témoignent donc de l’importance de la conception architecturale et de l’environnement sensoriel au sein des espaces de vie des personnes autistes. Selon lui, les caractéristiques liées à la conception de l'habitat pour les personnes autistes valent également à l'échelle urbaine.

Remédiation sensorielle

  • La thérapie d’intégration sensorielle
  • La pratique Snoezelen
  • L’adaptation de la Thérapie d’Echange et de Développement

Si peu d'études apportent un niveau de preuve suffisant démontrant la réduction des dysfonctionnements du traitement sensoriel chez les TSA grâce aux thérapies dites « d'intégration sensorielle », certaines études témoignent néanmoins des effets positifs d'interventions ciblées et d'adaptation de l'environnement pour répondre aux besoins du personne atteinte de TSA (Hall & Case-Smith, 2007 ; Miller, Schoen, James. & Schaaf, 2007 ; Nwora & Gee, 2009 ; Thomasgard, 2003). De plus, cette étude souligne la nécessité de les aider à mieux contrôler ces facteurs en recourant à des interventions appropriées et/ou en adaptant l'environnement pour répondre aux besoins spécifiques de la personne avec TSA.

Vers une gestion sensorielle des comportements-problèmes ?

  • Dans le cadre de la gestion de crise
  • Déclinaisons du dispositif d’Hypostimulation Sensorielle

Limites de l’étude

Conclusion

Critères du DSM-IV-TR pour le diagnostic du trouble autistique

Protocole de l’échelle CARS

Critères du DSM-IV-TR (2000) pour le diagnostic du retard mental

Lettre d’information adressée aux structures et résumé de présentation

Convention de recherche type signée par chaque structure d’accueil et

Manuel de passation de l’ESAA : observation directe avec utilisation

Protocole EPOCAA, Echelle Pour l’Observation des Comportements-

Analyse des qualités psychométriques de l’ESAA

Etude des profils sensoriels

Illustrations cliniques des typologies sensorielles issues de l’ACP

Etude de Cas clinique : Evaluation sensorielle et comportementale &

Imagem

Figure 3 : Rapport entre réponses comportementales et seuils neurologiques  Dunn, 1997
Figure 4 : Désordre du traitement temporo-spatial   Gepner & Tardif, 2009
Figure 5 : Situations comportementales observées chez la personne avec autisme,  Degenne-Richard & Fiard, 2011
Tableau 1 : N ombre de sujets par lieu d’accueil
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Referências

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