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Submitted on 1 Jan 1991
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Comportement de truies en groupe lors de la réalisation d’un apprentissage : utilisation d’un système alimentaire
informatisé
Caroline Vieuille-Thomas, J.P. Signoret
To cite this version:
Caroline Vieuille-Thomas, J.P. Signoret. Comportement de truies en groupe lors de la réalisation d’un apprentissage : utilisation d’un système alimentaire informatisé. INRA Productions Animales, Paris:
INRA, 1991, 4 (5), pp.383-387. �hal-00895957�
Caroline VIEUILLE-THOMAS
J.P.
SIGNORETINRA/CNRS URA 1291
Laboratoire de
Comportement
animal37380
Nouzilly
Comportement
de truies en groupe lors de la réalisation d’un apprentissage :
utilisation d’un
système alimentaire informatisé
L’identification électronique des animaux permet, grâce à
undistributeur d’aliments informatisé, de programmer des rations individuelles adaptées
à des truies gestantes libres de
sedéplacer. Si cette technique aboutit
à
uneautomatisation de l’alimentation,
samise
enplace nécessite
une
charge de travail supplémentaire. En effet, les femelles
nes’adaptent
pas toutes spontanément
audispositif, certaines n’apprenant à l’utiliser qu’avec l’aide de l’éleveur. L’analyse du comportement des animaux
dans cette situation
ouvredes perspectives de solutions pour uniformiser l’utilisation de
cedispositif par l’ensemble des animaux.
Les truies gestantes sont habituellement maintenues à l’attache en raison de la nécessité de leur fournir des rations alimentaires indivi- dualisées. Mais la restriction
prolongée
d’acti-vité motrice entraîne
l’apparition
de lésionscorporelles (Barnett
et al1984),
de modifica- tionsphysiologiques (Becker
et al 1984, Barnettet al
1985)
etcomportementales (Vestergaard
1984, Rushen 1985, Dantzer
1986).
Ces consé-quences nuisent au bien-être de l’animal. La
réglementation européenne
en la matière, recommande donc la recherche de méthodespermettant
l’entretien des animaux en liberté.En associant à une
technique
de distribution automatisée une identificationélectronique
des animaux, il devientpossible
de programmer des rations individuelles pour des truies en liberté. Pour leur permettre de consommer inté-gralement
leur ration sans êtredérangées
par leurscongénères,
lesdispositifs
utilisés com- portent unsystème complexe
de portes et bar- rièresmobiles,
dont le fonctionnement s’ac- compagne de différents bruits pouvanteffrayer
les animaux. Par
ailleurs,
leverrouillage
des portespendant
la distribution d’alimentimpose
un
blocage temporaire
des truies dansl’appa-
reil.
Au moment du
premier
contact avec unappareil
de cetype,
unepartie
seulement des truiesparvient spontanément
à l’utiliser. L’ali- mentation des animaux restants nécessite uneintervention individualisée de l’éleveur
(Edwards
etRiley 1986).
Plusieurs facteurs
comportementaux
peuventexpliquer
les différencesd’adaptation
à cettetechnique d’élevage.
Lacompétition
pour l’ac-cès à une source de nourriture peut conduire certains individus à
monopoliser
l’entrée del’appareil. L’approche
d’unobjet
nouveauentraîne des
comportements explorateurs
ou, àRésumé
—————__________________Chez les truies
gestantes,
la conduited’élevage, qui implique
une alimentationindividualisée,
n’estplus
limitée auxsystèmes
de contentiondepuis
que les dis- tributeurs informatisés se sontdéveloppés.
Les femelles sont en liberté et alimen-tées à l’aide d’un
appareil complexe
délivrant des rations individuelles program- mées.Ce
type
desystème d’élevage répond
ainsi auxexigences
de laréglementation européenne
récemment mise enplace
en matière de bien-être animal.Cependant,
les animaux
s’adaptent parfois
difficilement à cettetechnique :
les résultats obte-nus sur 13 groupes de dix truies montrent que
55,4 %
des femelles seulementapprennent spontanément
l’utilisation del’appareil
en 24 heures. 16,2 % le fontaprès
avoir étéséparées
despremières,
alors que 18,5 % ne réussissent à réaliser cetapprentissage qu’avec
l’aide de l’éleveurqui
les y attire par la distribution d’aliments. Enfin les 10 % restant demandent unapprentissage plus prolongé.
Les différences observées
dépendent
decaractéristiques
individuelles : les truies utilisant facilementl’appareil
ont unprofil comportemental opposé
à cellesqui
posent desproblèmes d’apprentissage.
Ces dernièresapparaissent
comme des individus initiateurs dedéplacements provoqués,
peuexplorateurs
et non domi-nants en situation de
compétition
alimentaire. Les conditionsd’apprentissage
sont donc liées à des
paramètres
individuels difficilement modifiables par destechniques d’élevage.
Un moyen de faciliter la tâche des éleveurs serait de fami- liariser les animaux au stade "cochette" à desdispositifs
alimentairesproches
dece
type
de distributeur. Cette solutionpermettrait
de réduire les réactions de crainte vis-à-vis del’appareil
et des bruitsqui
résultent de son utilisation.l’inverse,
des réactions de crainte. Ces réactionspeuvent dépendre
decaractéristiques
propres à l’individu ainsi que cela a été démontré chez l’animal delaboratoire,
mais ellespeuvent éga-
lement être influencées par laqualité
de la rela- tion homme-animal dansl’élevage.
Eneffet,
lepourcentage
de truies très réactives lors d’un contact avec l’homme est très variable selon lesélevages (Ollivard 1990).
Nous avons donc réalisé des observations
permettant
d’étudier le rôle decaractéristiques comportementales
individuelles dans la miseen
place
de cetapprentissage,
afin de tenter dedégager
despossibilités pratiques
de solution.Ce travail a été effectué dans un
élevage
inten- sif dudépartement
du Cher.1 / Conditions expérimentales
et méthodes
1.
1
/ Animaux
Cent trente truies gestantes,
primipares,
issues d’un schéma de sélection
génétique
UFAC
(truies RENA), âgées
de 8 à 11 mois ontété observées lors de leur
premier
contact avecun
système
d’alimentation informatisé &dquo;Code Porcin&dquo;(Sté Agro-Systèmes).
Les femelles decet
élevage
sont inséminées à l’attache et leurgestation
est confirmée paréchographie.
Cha-que semaine, un groupe
expérimental
de 10truies est conduit sur le lieu
d’apprentissage.
Cette installation
comporte
un ensemble de trois parcs communicants(50
m2 autotal),
dont l’un est
équipé
d’un distributeur automa- tisé d’alimentgranulé.
Les animaux sont identi-fiés individuellement par une
bague
fixée àl’oreille et par un collier muni d’un
transpon-
deur(Code Porcin) permettant
le déclenche-ment de la distribution d’aliment
lorsque
l’ani-mal
pénètre
dans ledispositif.
1.
2 / Mesure des caractéristiques comportementales
Au cours des 24 heures suivant le rassemble-
ment des animaux, le comportement des indivi- dus a été observé dans le cadre du groupe social en cours de formation afin de déterminer
un certain nombre d’indices
représentatifs
deleurs
caractéristiques comportementales.
Danschaque
cas, nous avons ensuiteréparti
les ani-maux en un nombre limité de classes et nous avons relié ces indices aux
performances d’ap- prentissage.
- position
de leader : cet indice caractérise les animauxqui
sont àl’origine
desdéplacements
mais peut
également
rendre compte de l’inten- sité de leur comportementexplorateur.
Elle estmesurée par le rang moyen
occupé
parchaque
animal au cours de 5
déplacements provoqués
par l’homme vers un environnement nouveau.
Trois classes ont été retenues :
position
enavant du groupe
(les
troispremiers),
au milieuou en arrière
(les
troisderniers).
- le
comportement explorateur :
les animaux lesplus explorateurs
sontsusceptibles
d’être lespremiers
à faire fonctionner le distributeur. Cet indice a été mesuré par le nombre deflairages
et de
manipulations
de deuxobjets
inconnuspendant
30 minutes : d’unepart,
un bidonplastique
coloré de 1 mètre delong
et, d’autrepart,
lesportes
arrières del’appareil
de distri-bution
auquel
les animaux avaient accès pour lapremière
fois. Nous avonségalement
retenutrois classes :
exploration
faible(PEU),
modérée(MOYEN)
et intense(BEAUCOUP).
- la dominance en situation de
compétition
ali-mentaire a été évaluée à
partir
de relevés indivi- duels sur la base de laproximité
d’une auge contenant desgranulés, pendant
uneépreuve
de 3 minutes. Les individus dominants
qui monopolisent l’auge,
sontsusceptibles d’expri-
mer le même
comportement
àl’égard
del’ap- pareil
de distribution. Dans ce caségalement
trois classes ont été retenues : les animaux
qui
ont accès à
l’auge
et restent àproximité,
ceuxqui peuvent
s’enapprocher
etenfin,
ceuxqui
restent
éloignés
de la nourriture.- la réactivité à l’homme a été mesurée par les
réponses
des individus à uneapproche
de l’ex-périmentateur,
suivie par la saisie de l’oreilleportant
labague
d’identification de l’animal.Elle a été
jugée subjectivement
selon uneéchelle d’intensité croissante de 1 à 5.
1.
3
/ Evaluation de l’apprentissage
A l’issue des
épreuves comportementales,
lesanimaux ont libre accès au
distributeur,
sansintervention humaine
pendant
24 heures.Après
cedélai,
les truiesqui
ont utilisél’appa-
reil sont
séparées
du groupe et les autressujets
restent en
présence
del’appareil pendant
3heures.
L’expérimentateur
attire enfin les der- nières truies dansl’appareil
au moyen derécompenses
alimentaires. Ildispose
unepetite poignée
degranulés
tous les 60 cm, de l’en-droit où se trouve l’animal
jusqu’au
fond del’appareil.
Les conditions
d’apprentissage
ont été clas-sées en quatre
catégories
à chacunedesquelles
a été associée une note :
note = 4 : les truies utilisent seules le
dispositif
dans les
premières
24 heures.note = 3: elles utilisent seules le
dispositif après
avoir étéséparées
des femellesqui
avaient
déjà
réalisél’apprentissage.
note = 2 : elles utilisent facilement
l’appareil
une fois attirées par des
récompenses
alimen-taires.
note = 1 : elles ont eu besoin d’essais
prolon- gés
etrépétés
avant de consommer leur ration.Cette méthode nous a
permis
de comparer la moyenne des notes obtenues par les animaux,en fonction des
catégories
deréponses
compor- tementalesexprimées
danschaque épreuve.
2 / Résultats
____
2.i / Bilan général de l’apprentissage
Plus de la moitié
(55,4 %)
des animaux utili-sent
spontanément
en un maximum de 24heures le
dispositif.
Unepartie
d’entre eux neréussit à
acquérir l’apprentissage qu’après
avoirété
séparés
des autres(16,2 %). Enfin,
lessujets
restant n’utilisent
l’appareil qu’après
avoir étéattirés dans le distributeur
(18,5 %). Enfin,
pour 10 % des truies, ces interventions doivent êtrerépétées
àplusieurs reprises. (figure 1). J.
2.
2
/ Analyse des corrélations
entre les indices comportementaux (test de Spearman)
Les deux
épreuves d’exploration
sontpositi-
vement corrélées
(r=
+ 0,48, p <0,01).
D’autrepart,
l’intensité du comportementexplorateur
envers
l’objet
estpositivement
corrélée à la ten- dance à sedéplacer
à l’arrière du groupe(r
=+ 0,39, p <
0,05).
Cette mesure estindépen-
dante des résultats du test de réactivité à
l’homme,
et,enfin,
l’intensité de l’activitéexploratoire
et la dominance alimentaire neprésentent
aucune corrélationsignificative.
2.
3 / Influence des caractéristiques comportementales
surles résultats
d’apprentissage
a / Position de leader
Les individus ayant tendance à se
déplacer
dans les derniers obtiennent une meilleure note
d’apprentissage
que ceuxqui
sedéplacent
lespremiers.
Les animaux venant d’être réunis, il semble difficiled’invoquer
uneorganisation
nécessairement
complexe
du groupe socialqui pourrait expliquer
l’ordre observé.S’agissant
d’undéplacement provoqué
parl’homme,
le classement effectué peut être laconséquence
de diversescaractéristiques
des individus et de leurs interactions : la crainte de l’homme peutPrèsde30%
des truies n’utilisent t le distributeur
qu’après
unapprentissage
nécessitant
l’intervention de
l’expérimentateur.
Les truies utilisant
spontanément
le
distributeur
sont des animauxprésentant
uncomportement explorateur
etdominant en
situation decompétition
alimentaire.
amener les
sujets
lesplus
réactifs à sedéplacer
en tête du groupe.
Cependant,
la motivation àl’exploration
peut conduire au même résultat(figure 2a).
b / Dominance alimentaire
Les truies caractérisées par leur réussite pour l’accès à
l’auge
apprennentplus
facilement à utiliser le distributeur. La dominance est doncune des
composantes
de la réussite del’appren- tissage
àrécompense
alimentaire(figure 2b).
c / Réactivité à l’homme
Les résultats
d’apprentissage
ne diffèrent pasen fonction de leurs
réponses
dans cetteépreuve.
Laqualité
de la relation homme-ani- mal neparaît
donc pas influencersignificative-
ment les résultats
(figure 2c).
d /
Comportement explorateur
Les femelles les
plus exploratrices
enversl’objet (figure 2d)
et le distributeur(figure 2e)
ont de meilleures
performances
que cellesqui
ont obtenu des notes faibles ou moyennes. Le
comportement explorateur
intervient donc dans la réussite del’apprentissage. Cependant,
l’animal peut
éprouver
de la crainte envers le distributeurqu’il
découvre. Le niveau d’émoti-vité de l’animal face à une situation nouvelle
pourrait
intervenir au même titre quel’aptitude
à
l’exploration
stricto sensu.Discussion et conclusion
L’apprentissage
d’unsystème
d’alimentationprogrammée
se réalisespontanément
pour un peuplus
de la moitié des animaux. Une inter- vention humaine individuelle est nécessairependant
lespremiers jours
pourprès
de 30 % des femelles dont 10 %s’adaptent
avec diffi-culté.
Dans la
pratique,
un seulappareil peut gérer
l’alimentation d’unecinquantaine
de truies,mais la situation
particulière
de lapériode d’ap- prentissage impose
une limitation du nombre de femelles à mettre enprésence
del’appareil.
Lorsque
cet effectif augmente, lafréquence
desapproches
effectuées par les truies diminue etl’apprentissage
devientplus
difficile(Anderson
et al 1984, Edwards et al
1984). Lorsqu’un
éle-veur
dispose
d’uncheptel important,
ilpeut
être amené à réserver un
appareil
pourl’ap- prentissage
desjeunes
truies.Parmi les critères comportementaux mesu- rés, la
position
deleader, l’exploration
et ladominance
alimentaire,
sont associés aux résul-tats de
l’apprentissage.
Les truies utilisant seulesl’appareil
de distribution sont des indivi- dus nonleader, explorateurs
et dominants ensituation de
compétition
alimentaire. Les ani-maux
s’adaptant
leplus
difficilement sont caractérisés par des indicesopposés.
Ces carac-téristiques
permettent de définir desprofils
comportementaux, ayant une valeur deprédic-
tion sur l’utilisation ultérieure de ce
système
d’alimentation. L’accès des animaux à
l’appa-
reil de distribution est
susceptible
d’être modi-fié par la nature des relations sociales
qui
semettent en
place pendant
cettephase
de consti-tution d’un groupe social. Les individus domi-
nants
pourraient
maintenir d’autres truies éloi-gnées
del’appareil.
Dans cette situation, la réactivité à l’homme n’intervient pas dans
l’apprentissage,
alorsqu’elle
constitue le seul critère surlequel l’éle-
veur
pourrait agir
directement. En cequi
concerne les autres critères, l’existence d’ani-
maux dominants est la
conséquence
de la vieen groupe. Il n’est donc
possible
d’intervenir nisur ce facteur, ni sur la motivation
exploratoire
individuelle de l’adulte à
l’égard
dusystème.
Leseul moyen que nous pouvons
envisager,
afin d’accroître l’activitéexploratoire
de l’ensemble des animaux, serait une familiarisation anté- rieure avec ledispositif
de distribution. Si cetteméthode d’alimentation des truies vient à se
développer,
un moyen de limiter les interven- tions de l’éleveur serait de mettre enplace
unefamiliarisation des animaux au stade
« cochette ». Ces animaux
pourraient,
parexemple,
être alimentés au moyen d’un réfec- toirepossédant
certainescaractéristiques physi-
ques de
l’appareil
de distributionautomatique.
Cette
hypothèse
mériterait d’être mise àl’épreuve,
car les difficultésd’apprentissage
freinent de manière
importante
l’utilisation desdispositifs
de rationnement automatisés.Références bibliographiques
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Summary
Learning
to use acomputerized feeding
sys- temby
a group of sows.Computerized feeding systems
have beendeveloped, allowing
farmers tokeep dry
sowshoused in groups, and
simultaneously provid- ing
rationsadapted
to their individual feedrequirements.
In such asystem,
sows are indi-vidually
fedby
acomplex computer-pro- grammed
concentratedispenser.
Themajor practical problems proceed
from thedifficulty
for naive animals to
adapt
to such asystem.
An
experiment
wasdesigned
toobjectively
assess the
problems resulting
fromtraining
naive
gilts
to use such asystem
under the con- ditions ofpractical pig farming.
The results concern 13 groups of ten
pregnant
crossbredgilts. Fifty-five
percent of them learnedspontaneously
to feed from the com-puterized
fooddispenser during
the first 24 hours. Sixteenpercent required
an additionalperiod
of 3 hoursduring
whichthey
were sep- arated from those that hadalready
learned.For the
others,
some reinforcementgiven by
the
experimenter
was necessary(eighteen
per-cent)
whereaslong lasting shaping
wasrequired
for theremaining
tenpercent.
These differences are related to individual characteristics : the sows which learn
sponta- neously
to use thefeeding
system have a beha- viouralprofile opposed
to those which need the farmer’shelp.
The latterappeared
asleaders in induced movements, exhibit little
exploratory
behaviour and acted as subordi- nate in foodcompetition
tests. Theability
tolearn are not related to the
emotivity
of thegilts
as testedby
the contact with the man.A
precocious
familiarisation of young sows toa
dispenser having
similar characteristics to thisfeeding system
has to betested,
as it could reduce the fear reactions to the first contact.VIEUILLE-THOMAS
Caroline,
SIGNORETJ.P,
1991.