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Étude de la diffusion élastique des particules chargées à l’aide du modèle optique
R. Beurtey, Guillou, J. Raynal
To cite this version:
R. Beurtey, Guillou, J. Raynal. Étude de la diffusion élastique des particules chargées à l’aide du modèle optique. J. Phys. Radium, 1960, 21 (5), pp.402-405. �10.1051/jphysrad:01960002105040201�.
�jpa-00236285�
Il est difficile de donner avec
précision
les sec-tions efficaces de diffusion
élastique
etinélastique, cependant
en moyenne, vers25-30°,
la sectionefficace d’excitation du
premier
niveau 2+ est del’ordre de 5
%
de celle de la diffusionélastique,
celle du niveau 3- de l’ordre de 2
%.
Toutes lesautres sont de l’ordre de 5.10-3 de la diffusion
élastique.
De ces
niveaux,
lepremier
est considéré commeétant dû à une vibration
quadrupolaire
autourd’une forme
d’équilibre sphérique ;
Lane[8]
ex-plique
le niveau 3r comme étant dû à l’existence d’une vibrationoctupolaire
du noyau.Il faut noter que, dans les trois cas,
l’énergie
duniveau 3 est trois fois
l’énergie
dupremier
ni-veau 2+ et que, dans le cas de 58Ni et de
s°Ni, l’énergie
du niveau suivant deparité positive
estquatre
foisl’énergie
dupremier
niveau 2+.Note ajoutée sur
épreuves. -
Une analyse magnétique desparticules
diffuséespar 58Ni,
6°Ni et 64Ni nous a montré que lespics
indiqués dans les spectres comme correspondantà des énergies d’excitation supérieures à 10 MeV sont en
fait dus à des 3He de la réaction (x, 3He). Le
dispositif
expérimentalprécédent
ne nouspermettait
pas de distin- guer 3He de He.FIG. 5.
BIBLIOGRAPHIE [1] THIRION (J.) et SAUDINOS
(J.),
Nucl. Instr., 1959, 5,165.
[2] CHAMINADE
(R.)
(Communication à ce Congrès).[3] CRUT
(M.)
et WALL (N. S.), Phys. Rev. Letters, 1959, 3, 520.[4] BEURTEY (R.), CATILLON
(P.),
CHAMINADE(R.), FARAG-
GI (H.), PAPINEAU (A.) et THIRION (J.), C. R., Acad.
Sc., 1959, 249, 2189-2191.
[5] COHEN (B.), Phys. Rev., 1958, 111, 1568 ; 1957, 105,
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[6] SWEETMAN (D. R.) et WALL (N. S.), C. I. P. N., Paris, 1958.
[7] BLAIR (J. S.), Phys. Rev., 1959, 115, 928.
[8] LANE, Nucl. Physics, 1960, 15, 39.
ÉTUDE
DE LA DIFFUSIONÉLASTIQUE
DES PARTICULES CHARGÉES A L’AIDE DUMODÈLE OPTIQUE
Par R.
BEURTEY,
GUILLOU et J.RAYNAL,
Section de Physique Nucléaire à Moyenne
Énergie,
C. E. N.,Saclay.
Résumé. 2014 Les auteurs présentent les résultats de calculs de distributions angulaires de parti-
cules chargées diffusées élastiquement entrepris à la machine Mercury-Ferranti de Saclay. Une comparaison est faite avec les résultats expérimentaux de diffusion de protons de 11,1 MeV et de
particules
03B1 de 44,4 MeV sur des isotopes séparés du zinc et du nickel.Abstract. - Elastic scattering of 11.1 MeV protons and 44.4 MeV
alpha-particles
have been computed with different types of optical model potentials using theFerranti-Mercury
machine.Some parameters have been varied to get the best fit with experimental values.
. LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1963, PAGE 402.
Depuis quelques
années un nombreimportant
de résultats
théoriques [1]
etexpérimentaux
ontpermis
de vérifier la validité du modèleoptique.
pour la
description
des diffusionsélastiques
desparticules. L’hypothèse
de base consiste à admettre que l’action du noyau sur laparticule
incidentsArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105040201
peut
se traduire par unpotentiel
d’interactioncomplexe
dont lapartie imaginaire
est liée auxprocessus non
élastiques.
Dans le cas de la diffusion de
protons
etneutrons,
certainesjustifications
ont étéavancées,
diffé-rentes selon
l’énergie
duproton
incident[2].
En cequi
concerne la diffusion departicules
oc, il n’existe pas dejustification
aussi nette et on doitplutôt
considérer le modèle comme un modèle
phéno- ménologique
décrivant lesréflexions, réfractions, absorptions,
dans l’interaction de laparticule
avecle noyau.
Modèle choisi. Méthodes de calcul et
d’ajuste-
ment. -- Le
potentiel
choisi pour le calculcomplet
à la machine
Mercury-Ferranti
estpris égal
àVe
est lepotentiel électrostatique
dû au noyau,pris égal
à celui d’unesphère chargée
uniformémentV(0)
= 60 MeV lepotentiel
nucléaire réel corres-pondant
à l’étude du modèle descouches, 1/2
aet L les moments
cinétiques
despin
et orbitauxen unité de A. Des valeurs différentes de W et W’
permettent
d’obtenir des formes très variée± pour lapartie imaginaire
dupotentiel
nucléaire. R est le rayon du noyau(R
= roA 1/3), a
et b les« épais-
seurs de surface ».
Le
potentiel
decouplage spin-orbite
necomporte
pas de
partie imaginaire, possède
un facteur deforme de Thomas et
peut
être annulé pour l’étude de la diffusion departicules
oc.La résolution du
problème
de diffusion se faiten
décomposant
l’onde incidente en « ondes par- tielles » de moment orbital ? donné et en calcu- lant lesdéphasages
subis parchaque
onde au coursde la diffusion. La méthode de calcul
(indiquée plus amplement
dansl’annexe)
consiste à dé- composer larégion d’intégration
en unerégion
externe r > ro, ro ~ 3.R où seul le
potentiel
cou-lombien a une
importance
et où les fonctions d’onde sont des fonctions coulombiennes tabulées.Le calcul dans la
région
interne r ro se fait pas à pas et le raccordement fournit lesdéphasages.
On en déduit par
développement
en série les par- tiesf (0)
etg(6)
del’amplitude
de diffusionet on obtient finalement : la section efficace diffé- rentielle
a(6) = lf(0)l2
+lg(0)2 ;
lapolarisa-
tion
P(6) a(0)
=f *(0) g(6) + g* f (0).
Notre méthode
d’ajustement
a consisté à accor-der théorie et
expérience
aux extremums descourbes de distributions
angulaires grâce
à uneétude
préliminaire
des variationssystématiques
desparamètres (fige 1).
FIG. 1.
FIG. 2.
Résultats et conclusions. -1. On remarque sur la
figure
2qu’un
bon accordpeut
être obtenu pourla diffusion
proton
sur 64Zn pour deux formes très différentes dupotentiel imaginaire.
Lafigure
3donne
l’aspect
de ces deux formes et de celle em-ployée
par Fernbach[3].
D’unefaçon générale,
FiG. 3.
FIG. 4.
nous avons
constaté,
ainsiqu’il
a étédéjà signalé [1],
que de bons accords
peuvent
être obtenus avec desjeux
voisins deparamètres.
2. La seule variation du rayon semble
impuis-
sante à
expliquer complètement
les variations de sections efficaces pour64Zn, ssZn,
, 68Zn. Mais uneautre méthode d’«
ajustement
simultané » de Mel- kanoff[4]
semble donner de meilleurs résultats.Quant
à la variation avecl’énergie
despotentiels
Vet
W,
elle estcompatible
avec les variations ad- mises habituellement.3. La
polarisation, d’après
les résultatsexpéri-
mentaux de Rosen
[5],
nepeut
êtreajustée
à lafois aux
angles
avant et arrière(fige
4 et5).
Unepartie
«compound
elastic »pourrait permettre
deFIG. 5. - Influence dn
potentiel
decouplage spin-orbite
sur la
polarisation
64Zn.Potentiel saxon
retrouver un accord correct si la valeur de y était
supérieure
à la valeur 25 admisegénéralement.
4. Les variations extrêmement
rapides
dea(0)
au
voisinage
desminimums,
dans la diffusion a405
(fig. 6)
rendent les résultatsexpérimentaux
douteuxet l’accord délicat.
Des calculs sont en cours pour
ajuster
les diffu-sions oc sur les
isotopes 58Ni, 6°Ni,
64 Ni. Des difié-rences
appréciables
concernant 64Ni-64Zn devront êtreexpliquées.
Annexe : Calcul de la fonction d’onde interne. -- On a à
intégrer
dessystèmes
différentiels linéaires de la formeDe la relation
liant,
à des termes en h6près,
les valeurs de la fonction C et de ses dérivées secondes en 3points
voisins
on
obtient,
aux termes en h6près
par, des déve-loppements
en série :et une
expression
semblable pour z.Ces formules
permettent
le calculprogressif des
solutions si les valeurs des fonctions sont données
en deux
points
xo -- h et xo. Pour obtenir ces deux valeursinitiales,
on suppose lesfonctions,
pour 1donné,
auvoisinage
del’origine,
être de la forme :et on
explicite
et résoutnumériquement
lesystème
linéaire
d’ordre
10 obtenu en écrivant que ces formes sont solution del’équation
différentielleen 5
points
voisins del’origine.
BIBLIOGRAPHIE
[1] CHESTON et GLASSGOLD, Phys. Rev., 1957, 106, 1207
et 1215.
IGO et THALER, Phys. Rev., 1957, 106, 126.
MELKANOFF, Phys. Rev., 1956, 101, 507.
[2] FESHBACH (H.), Ann. Rev. nucl. Sci., 1958, 8, 49. Des
références complètes sont indiquées par cet auteur.
[3] BJORKLUND
(F.)
et FERNBACH (S.), U. C. R. L., 5028.[4] MELKANOFF, Communication privée.
[5] ROSEN (L.), Communication privée.
DÉTERMINATION
DE SECTIONS EFFICACES DERÉACTIONS
PROCÉDANT
PARINTERACTION
DIRECTE DANS LARÉGION
DES TERRES RARES Par J.OLKOWSKY,
I.GRATOT,
M. LE PAPE et L.COHEN,
Section de Physique Nucléaire à Moyenne Energie, C. E. N., Saclay.
Résumé. 2014 Nous mesurons les sections efficaces de réactions procédant par interaction directe dans la région des terres rares :
1) 142Ce
(p,
03B3)143Pr03C311MeV(p,
03B3) ~ 1,2 mb.2) Fonction d’excitation de 142Nd(p, d)141Nd Ep ~ 11 MeV.
3) Fonction d’excitation de 142Nd(03B1, 03B1n)141Nd E03B1 ~ 44 MeV.
Abstract. 2014 We have measured cross sections of reactions involving by direct mechanisms,
in the rare earth region :
1)
142Ce(p, 03B3)143Pr 03C311MeV(p,
03B3) ~ 1.2 mb.2) Excitation function of 142Nd(p, d)141Nd Ep ~ 11 MeV.
3) Excitation function of 142Nd(03B1,
03B1n)141Nd
E03B1 ~ 44 MeV.LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960, PAGE 405.
Par des méthodes
d’activation,
nous avonsmesuré les sections efficaces des réactions suivantes :
1)
Réaction142 58 Ce 84(P, y) 143Pr
avecEp
=11 MeV.Nous avons déterminé d’une
part
la section effi-cace de la réaction
142Ce(p, n)
142Pr. La valeurobtenue
esta(p, n) =120 +
20 mb en bon accordavec Blosser et al.