HAL Id: jpa-00205595
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205595
Submitted on 1 Jan 1963
HAL
is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire
HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Analyse de la diffusion élastique de deutons sur le nickel à 21,6 MeV avec des potentiels tensoriels
J. Raynal
To cite this version:
J. Raynal. Analyse de la diffusion élastique de deutons sur le nickel à 21,6 MeV avec des potentiels tensoriels. Journal de Physique, 1963, 24 (11), pp.1044-1047. �10.1051/jphys:0196300240110104401�.
�jpa-00205595�
L’interprétation physique
nécessiterait des cal- culsélaborés,
lesrègles simples
de calcul destrip- ping
enapproximation
de Born n’étant évidem- ment pas vérifiées.Il n’existe aucune relation évidente entre les
asymétries
obtenues et lespolarisations
des pro- tons mesurées dans les mêmes réactions avec deu- tons incidents nonpolarisés [7].
BIBLIOGRAPHIE
[1] BEURTEY (R.), PAPINEAU (A.) et THIRION (J.), Nuovo Cimento, 1961, 19, 207.
[2] ABRAGAM (A.) et WINTER (J. M.), C. R. Acad. Sc., 1962, 255, 1099.
[3] RAYNAL (J.), Programme Fortran pour la diffusion
élastique de deutons avec un modèle optique conte-
nant des termes tensoriels (sous presse, Rapport
C. E. A. 2287).
[4] GARRETA (D.), BENEZECH (P.) et KNITTNER (G.), Nucl.
Instr. Methods, 1962, 17, 123.
[5] BEURTEY (R.) et al., C. R. Acad. Sc., 1962, 255, 279.
[6] BEURTEY (R.) et al., C. R. Acad. Sc., 1963, 256, 922.
[7] BOSCHITZ, International Symposium on Direction Inter- actions in Padova (sous presse).
ISOYA et al., Phys. Rev., 1962, 128, 800.
ISOYA et al., Phys. Rev., 1962, 128, 807.
ANALYSE DE LA DIFFUSION
ÉLASTIQUE
DE DEUTONSSUR LE NICKEL A 21,6 MeV AVEC DES POTENTIELS TENSORIELS Par J.
RAYNAL,
Service de Physique Théorique, Centre d’Études Nucléaires de Saclay.
Résumé. 2014 Des calculs ont été effectués en faisant varier le rayon du potentiel central réel entre 1,15 et 1,3 fermis. On peut définir quatre sortes de solutions ; pour chacune d’elles les para- mètres de polarisation varient peu et restent voisins pour ces régions deux à deux. Cependant des
mesures très précises peuvent permettre de fixer le rayon nucléaire et la profondeur du potentiel
réel. Ces calculs ont été poursuivis pour Mg et Ca, à la même énergie. Les résultats obtenus pour Ca
permettent d’espérer une simplification notable du problème.
Abstract. 2014 Extensive calculations have been made using a radius of real central potential
between 1.15 and 1.3 fermis. Four kinds of solution can be defined ; for each of these, the pola-
rization parameters do not vary much and remain almost the same for these solutions two by two.
Nevertheless, very precise measurements can fix the radius and the depth of the real potential.
These calculations have been extended to Mg and Ca at the same energy. The results obtained for Ca could lead to a striking simplification of the problem.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 24, NOVEMBRE 1963,
L’utilisation de faisceaux de deutons
polarisés
comme celui mis au
point
àSaclay [1]_ permet
demesurer avec
précision
trois desquatre paramètres qui
décrivent lapolarisation
des deutons dans la diffusionélastique,
les réactions destripping,
etc...L’étude des interactions directes faisant intervenir des deutons nécessite maintenant une connaissance
assez
précise
ducomportement
de leur fonction d’ondeprès
du noyau, c’est-à-dire desparamètres
d’un modèle
optique reproduisant
la diffusion élas-tique.
,Des
analyses
ont été faites avec unpotentiel
central
et,
auplus,
uncouplage L. S ;
cedernier, seul,
donne despolarisations
mais aucune valeurprécise
de son intensité n’a été obtenue. Nous avonsintroduit
[2]
dans ces calculs deux des termes ten- sorielsproposés
par Satchler[3]
et
Des calculs ont été faits à
partir
des mesures dediffusion
élastique
faites par Yntema[4]
sur lenickel à
21,6
MeV. Ces données ont été choisies parcequ’elles
ont étél’objet
de nombreux calculsavec
potentiel
central[5]
etcouplage
L.S[6].
Ici,
les 46 valeurs ont été utilisées avec une erreurde 5
%
ensupposant
un détecteurd’angle
d’ou-verture total de
1°
et une erreur surl’angle
de0,1°
Le
potentiel central
réel a un facteur de forme deSaxon,
lecouplage
L. S lui estrelié,
lepotentiel
central
imaginaire
a un facteur de formenettement à l’extérieur de la
partie
réelle[5], [6] ;
les
potentiels
tensoriels ont tous le même facteurArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196300240110104401
1045
de forme
(3),
mais le rayon et lalargeur peuvent
différer de ceux du
potentiel imaginaire.
Onpeut
supposer que,
seule,
lapartie
extérieure du facteur de forme intervient et que le terme tensoriel leplus importànt
seplacera
au mieux. Le rayon depoten-
tiel central est fixé et on fait une recherche auto-
matique
sur dixparamètres
àpartir
de la solution obtenue pour un rayon voisin.Pour ces
données,
onpeut
obtenir un très bonaccord avec un
potentiel
central seul. La table 1 TABLE 1- POTENTIEL CENTRAL
donne les valeurs des
paramètres
pour unpotentiel
réel de l’ordre de 45 MeV
(région A),
et de.80 MeV(région B).
D’autresrégions pourraient
être obte-nues
[5]
pour despotentiels plus
élevés. Pour les deuxrégions
étudiéesici,
lepotentiel imaginaire
reste le même et la
partie
réelle varie de telle sorte queRV = Constante ; RA = Constante (4)
(cette
situation semble trèsgénérale
et a été retrou-vée dans tous les cas
étudiés jusqu’ici).
L’accorddiminue
lorsque
le rayonaugmente ;
le minimumdu x2
se situerait[7]
vers1,05 fermis,
cequi
estnettement inférieur aux rayons
adoptés
pour l’étude de la diffusion deprotons
ou departicules
oc.Pour chacune de ces
régions,
l’introduction de termes tensoriels améliore lex2 quel
que soit le rayon. Onpeut prendre :
- soit un
potentiel
tensoriel(2)
réel de valeurpositive
avec unepartie imaginaire (table
2 :régions
A+ etB+) ;
- soit
les potentiels (1)
et(2)
avec desprofon-
deurs réelles
négatives (table
2 :régions
A- etB-).
, Pour
larégion A,
lepotentiel imaginaire change
peu ; pour
B,
son rayon décroitlorsque
celui de lapartie
réelleaugmente :
les calculs ont été pour- suivisjusqu’à
cequ’ils
soientégaux,
mais ils nefaut pas exclure la
possibilité
de rayonsplus grands
avec
potentiel imaginaire
extérieur.Remarquons :
10 Une assez
large
latitude pour les valeurs desparamètres (première ligne
de larégion A- ;
deuxsolutions pour le m’ême rayon dans la
région B +,
l’une obtenue en
partant
de la solution pour un rayoninférieur,
l’autre pour un rayonsupérieur).
20 Le
couplage
L. S n’intervient pas pourA+,
etB + ; pour A-
etB-,
il décroîtlorsque
le rayon aug- mente, cequi correspond
à un effet constant(son
intensité diminue alors
qu’il
estprésent
dans desrégions
où l’onde est de moins en moinsabsorbée).
30 La section de réaction décroît
lorsque
le rayonaugmente ;
elle serapproche
de la valeurmesurée
par Wilkins et
Igo [8] : 1491 ±
63mb. Cette
valeur et le
x2
sont relativementimprécis :
lesTABLE 2
1047
calculs ont été menés avec des conditions d’inté-
gration
assezrapides
et les mêmes valeurs desparamètres,
dans des conditionslégèrement
diffé-rentes,
ont donné des sections de réaction variant dequelques
millibarns etdes x2 légèrement
diffé-rents
(presque systématiquement
inférieurs à ceuxprésentés
dans lestables).
Toutes les solutions donnéescorrespondent
à des écarts nettement infé-rieurs à 10
0/o.
Nous
présentons
les troisparamètres
mesurablesà
Saclay
pour lesrégions
A- et B +. Sauf pour7Bi
en B + pour
lesquels
l’absence decouplage
L. Sentraîne des distributions
angulaires
trèsvariables,
on obtient une zone assez délimitée pour
chaque paramètre.
L’effet dusigne
du terme tensorielapparaît
surtout pour la valeur deT 20
à 180°. Lesparamètres
depolarisation
tensorielleprennent
detrès
grandes
valeurs et oscillentbeaucoup
sansrelation de
phase
trèsapparente
avec la section efficace.Lorsque
le rayon dupotentiel
réelvarie,
l’effetprincipal porte
sur les valeurs desextrema,
surtoutaux
grands angles.
Iaa mesure de lapolarisation
vectorielle sur Ca faite à
Saclay [9]
à la même éner-gie
ressembleparticulièrement
aux courbes obte-nues pour Ni
lorsque
les rayons despotentiels
réelet
imaginaire
sontégaux (solutions
A- etB-) ;
lecomportement
pour lesangles supérieurs
à 100°peut
êtrequalifié
de tensoriel.-Yntema
[4]
a aussi mesuré la diffusionélastique
sur
Cu,
Zn(très
voisins deNi), Rh, Ag, Pt,
Au(pour lesquels
unpotentiel
central donne de bons résultatsquel
que soit lerayon)
etMg
pourlequel
un bon accord est
particulièrement
difficile à obte- nir. Nous avonscependant
une solution detype
B-pour un rayon de
1,15
fermiscorrespondant
à desécarts de 10
%.
Récemment,
Yntema[10]
a fait des mesuressur Ca à
21,4
MeV. Les recherches de Satchler[11]
avec des
potentiels imaginaires
de volume et desurface et un
couplage
LScomplexe
ont donné desrésultats peu satisfaisants. L’introduction de cou-
plage
tensoriel a donné de meilleursaccords,
maisdes valeurs aberrantes des
paramètres.
Pour lecalcium,
ilparaît
nécessaire d’utiliser unpotentiel imaginaire beaucoup plus
faible que pour le nickel :peut-être
parce que c’est un noyau doublementmagique
etqu’il
y a moins d’interactiondirecte ;
les
déphasages
sont doncplus
sensibles au facteurde forme des termes tensoriels. Avec un
potentiel
central de rayon
f,15 fermis,
on obtient des écarts inférieurs à 10%
pour la section efficace en intro- duisant unpotentiel
tensoriel(2)
réel avec un fac-teur de forme dérivée seconde d’un facteur de forme de Saxon de rayon
1,3 fermis ;
lescaractéristiques générales
de lapolarisation
vectorielle sont repro- duites. Un tel facteur de forme dont le rayon seraitidentique
à celui dupotentiel
central réel découle des considérations de Satchler[3]
surl’origine
decette sorte de
potentiel.
1 on
peut
doncespérer
obtenirprochainement
unbon accord simultanément pour la section efficace et
T Il
en utilisant un seulparamètre
pour les termes tensoriels du modèleoptique :
le rayon se situerait vers1,25
fermis.L’emplacement
des po- tentiels tensoriels pour le nickelcorrespond
à lapartie positive
d’un tel facteur deforme ;
lasigni-
fication du
potentiel
tensoriel(1)
n’est pas claire :peut
êtresimple compensation
au mauvais choix de facteur de forme.La mesure
prochaine
deT 2o
et deT 22 permettra
depréciser
lespotentiels
tensorielsqui
inter-viennent au
premier
ordre dans lapolarisation
ten-sorielle et au deuxième seulement dans les mesures
dont nous
disposons.
’Je dois remercier de nombreux
physiciens
tantexpérimentateurs
que théoriciensqui
m’ont aidédans ce travail : il n’aurait pas pu être
envisagé
sans l’IBM 7090 de
Saclay,
les facilitésspéciales
que m’a accordées M. A.
Amouyal
et l’aide deson Service.
RÉFÉRENCES [1] BEURTEY (R.) et al., Les deutons polarisés du cyclotron
de Saclay et leur emploi dans les diffusions (d, d) et
réactions (d, p). Communication, à ce Colloque, J.
Physique 1963, 24, 1038.
[2] RAYNAL (J.), Programme Fortran pour la diffusion
élastique de deutons avec un modèle optique conte-
nant des termes tensoriel. Rapport C. E. A. n° 2287,
1963.
RAYNAL (J.), Physics Letters, 1963, 3, 331.
[3] SATCHLER (G. R.), Nuclear Physics, 1960, 21, 116.
[4] YNTEMA (J. L.), Phys. Rev., 1959, 113, 261.
[5] PEREY (F.), Communication privée.
[6] BROCKMAN (K. W.), Int. Symp. on Direction Inter- actions, Padova, 1962.
[7] BROCKMAN (K. W.), Communication privée.
[8] WILKINS (B.) et IGO (G.), Preprint UCRL-10500,1962.
[9] BEURTEY (R.) et al., C.
R.
Acad. Sc., 1963, 256, 922.[10] YNTEMA (J. L.), Communication privée.
[11] SATCHLER (G. R.), Communication privée.