HAL Id: jpa-00235896
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Submitted on 1 Jan 1958
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Étude critique de la mesure visuelle de la birefringence acoustique
J. Badoz
To cite this version:
J. Badoz. Étude critique de la mesure visuelle de la birefringence acoustique. J. Phys. Radium, 1958,
19 (6), pp.590-594. �10.1051/jphysrad:01958001906059000�. �jpa-00235896�
590.
ÉTUDE CRITIQUE DE LA MESURE VISUELLE DE LA BIREFRINGENCE ACOUSTIQUE Par J.
BADOZ,
École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles, 10 rue Vauquelin, Paris.
Résumé. 2014 Une onde ultrasonore traversant un liquide visqueux produit une anisotropie optique (effet Lucas) dont l’amplitude suit celle du gradient de vitesse dans l’onde sonore.
Les méthodes de mesures de biréfringence, visuelles, classiques, ne peuvent donc s’appliquer
et V. Zvetkov, Mindlina et Makarov ont proposé une méthode nouvelle.
La sensibilité, la précision et la justesse de cette méthode sont étudiées ici théoriquement et expé-
rimentalement. On examine, en particulier, l’influence importante de l’inclinaison des rayons lumi-
neux de mesure sur les plans de l’onde sonore et celle de la diffraction de la lumière par les ultra-sons La limite de sensibilité de la méthode est de l’ordre de 3 à 4 .1020144 03BB : la précision
n’est que de 10 % pour des différences de marche de 3 à 4.1020143.03BB ; elle n’atteint 1 % que pour des différences de marche 10 fois plus grandes. Les mesures absolues sont difficiles sinon impossibles
en raison des nombreuses causes d’erreurs systématiques.
Abstract. - Ultrasonic waves in viscous liquids, produce optique anisotropy (Lucas effect).
The amplitude of this anisotropy varies like the velocity gradient in the U. S. wave.
Ordinary, visual, methodes of measurements of birefringence cannot be used. V. Zvetkov, Mindlina and Makarov proposed a new one.
Sensitivity, précision, accuracy of this method are here theorically and experimentally studied.
Importance of the angle of light rays with U. S. planes and of light diffraction by U. S. waves is pointed out.
Sensitivity limits of this method is 3 or 4.1020144 03BB : précision is only 10 % when optical path
is 3 or 4.1020143 03BB and 1 % or 3 or 4 .1020142 03BB. Inavoidable constant errors or bias disturb absolute measurements.
LE JOURNAL PHYSIQUE 19, JUIN 1958,
9. Une onde
ultrasonore, progressive, plane,
sepropageant
dans certainsliquides visqueux,
pro- duit uneanisotropie optique.
L’expression
de cettebiréfringence
a été donnéepar R. Lucas
[1]
où v, est la
fréquence
des ultrasonsutilisés, V,
leurvitesse dans le
liquide,
w, l’intensitéacoustique,
M est la constante de Maxwell du
liquide,
7] saviscosité et p, sa masse
spécifique.
1.1) CONSÉQUENCES
DE LA FORMULE(1).
- En un
point
donné duchamp
sonore, la biré-fringence
variepériodiquement
dans letemps
avecla
fréquence,
v, des ultrasons.- A un instant
donné,
labiréfringence
estrépar-
tie
périodiquement
dansl’espace,
unerégion
debiréfringence positive
est distante d’unerégion
de.
biréfringence négative
d’unederr i-longueur
d’onde’
sonore.
Remarques.
- A un instantdonné,
l’indice du,
liquide
varieégalement périodiquement
dans1"espace.
Liafigure
1représente
larépartition
de lapression
sonore, de labiréfringence
et de l’indice dansl’espace.
L’indice et labiréfringence
étantdéphasés
deII/2.
1.2)
A UN INSTANT DONNÉ leliquide
soumis auxultrasors se
présentera
donc comme un milieuuniaxe
d’axe confondu avec la direction de propa-gation
du son,périodiquement positif
etnégatif.
Le
long
de tout rayon lumineux contenu dans unFIG. 1. - U. S. = direction de propagation des ultra-sons.
plan
sonore la différence de marche introduite entre la vibration extraordinaire et la vibration ordinaire est constante.Nous
appellerons
valeur moyenne de la biré-fringence
sa valeur « efficace », déduite del’expres-
sion
(I).
A cettebiréfringence
moyennecorrespond
une différence de marche moyenne
0394moY = An.,,. y (oii y
estl’épaisseur
duliquide
traversé). Cette cJi1’- férence de marche moyenne se définit aussi commela valeur « efficace
»
de la différence de marcheoptique instantanée,
lelong
d’un rayon lumineuxparallèle
auxplans
sonores.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001906059000
591
1.3)
ORDRE DE GRANDEUR DES DIFFÉRENCES DEMARCHES MOYENNES PRATIQUEMENT RÉALISABLES.
-
Si,
avec unliquide
aussivisqueux
que l’huile dericin,
il estpossible
d’obtenir des différences de marche de l’ordre de 4. 10-2 À(v
=3,5 MHz,
m =
0,025 watt/cm 2)
pour laplupart
desliquides
la différence de marche reste inférieure à 10- 3 À
(cinnamate d’éthyle : A =
6 , 10-403BB dans les -condi- tionsprécédentes) [2].
2. Méthodes de mesures visuelles de la biré-
fringence acoustique.
- De nombreuses méthodes ont étéproposées
pour la mesure de faibles diffé-rences de marche
statiques.
La méthode de Senar- mont est une desplus
sensibles et,précises :
lalumière
elliptique émergeant
de la substance biré-fringente
étudiée est transformée en lumière recti-ligne
par une lamequart
d’onde convenablementdisposée.
La détermination de l’azimut de la vibra- tionrectiligne permet
de calculer la différence de marche introduite par la matière étudiée. Une rota- tion de1/100
dedegré correspond
à une différencede marche de
0,55.10-4
X.Cependant,
cette méthode nepeut
être trans-posée
directement à la mesure des différences de marche dues à labiréfringence acoustique.
Eneffet,
la
biréfringence
en unpoint
duliquide,
varie dansle
temps
comme sin 2IIv t et à un instantdonné, change
d’unpoint
à un autre comme sin2Hx/V, (x
est l’abscisse dupoint
considéré lelong
de ladirection de
propagation
du son, V est la vitessedu
son).
La lumièrequi
sort de la cuve est doncd’ellipticité
variable dans un mêmeplan
d’ondelumineux et dans le
temps (91.1).
Elle ne
peut
être transformée par une lamequart
d’onde en une vibrationrectiligne
d’azimutbien déterminé.
2.1) ZVETKOV,
MINDL[N A. ET MAKAHOVont proposé
d’éclairer la cuve avec de la lumière modulée à lafréquence
des ultrasons. Une cellule de Kerr alimentée avec la tension de haute fré- quencequi
sert aussi à laproduction
des ultrasons constitue lestroboscope.
Les deux
demi-champs
del’analyseur
àpénombre apparaissent
striés de bandes claires surlesquelles
s’effectue lacompensation.
La sensibilité et la
précision
de cette méthodesont inférieures à celles de la même méthode
appliquée
à la mesure de différences de marchestatiques
car lechamp
n’est pas uniformément éclairé. Il faut enfindisposer
d’une source trèsbrillante
puisqu’une partie importante
de la lumière estperdue
dans ledispositif
à cellule de Kerr.2.)2}
Aussi V.ZVETKOv,
A. MINDLINA et R. MA-KAROV
[3]
ont-ilsproposé
une méthodebeaucoup plus
séduisante.- Un
faisceau de
lumièreparallèle (issu
d’unesource et d’un
collimateur)
tombe sur unpola-
riseur
Pl puis
traverse la cuved’études,
C. A la .sortie,
la lumière traverse unprisme duplicateur
de Wollaston
W,
et arrive sur unprisme
ana-lyseur P2
solidaire d’un cerclegradué (fig. 2).
Fie. 2. - S : source lumineuse.
Pi, P2 : polariseurs.
C : cuve contenant le liquide.
Q : transducteur piézoélectrique.
W : prisme de Wollaston.
Initialement les directions de
polarisation 1)1
et
P2
desprismes polariseurs
etanalyseur
soncroisées et font
respectivement
unangle
de 450 avecles
lignes
neutres no et n, du milieubiréfringent (fig. 3),
enfin les axes duprisme duplicateur WB
lFie. 3. - l’1 1 l’2 : plans de polarisation des polariseurs.
W2
’V? :
axes du Wollaston.no, ne : lignes neutres du liquide.
eL
W2
SonU confondus avec les directions deP1
eL1) 2.
D’un
prisme
de Wollaston éclairé en lurnièreparallèle émergent
deux faisceaux lumineuxpola-
risés et
divergents.
La vibration de chacun des faisceaux estpolarisée
àHj2
de celle de l’autre.Le flux lumineux
transporté
parchaque
faisceaudépend
de la nature de la lurnière incidente. Si la lumière incidente estpolarisée,
les flux sontégaux lorsque
la direction de la vibration incidente est bissectrice del’angle W1 W2.
Le fluxtransporté
par le faisceau 1 est nul si la vibration incidente est confondue avec la directionW2.
Le flux 2 est alorsmaximal.
Dans le
montage
décrit(fig. 2)
leprisme
deWollaston en dédoublant le faisceau permet de voir dans
l’analyseur
deuximages
de la source.Cependant lorsque
les axes despolariseurs (P1
etP2)
et du Wollaston
(Wi
etW2)
sontréglés ( fig. 3)
et enl’absence de
biréfringence accidentelle,
la vibrationarrivant sur le
prisme
de Wollaston est confondueavec
Wl.
Iln’y
aura doncqu’un
faisceau(dont
lavibration est confondue avec
W1)
mais cette vibra-tion est absorbée par
l’analyseur P2.
Aucuneimage
de la source n’est visible à travers
l’analyseur.
En
présence
debiréfringence
accidentelle la lumièreelliptique qui
tombe sur leprisme
deWollaston donne naissance à deux faisceaux dont les vibration sont
orthogonales.
La vibration
polarisée
selonW2
donneaprès
traversée de
l’analyseur
uneimage
de la sourcealors que la vibration
polarisée
selonW 1
estéteinte. Toutefois si l’on tourne
l’analyseur
d’unangle g
àpartir
de saposition
initiale(P 2
con-fondu avec
W2)
la secondeimage apparaît.
Lesluminances de ces
images
sont alors respec- tivement :où â =
(ne
---no)
y. CommeA/À
reste de l’ordrede 10--3 ,
Ces
expressions
restant valables même si A est, comme c’est le casici,
une fonctionpériodique
du
temps.
C’est alors la valeur moyenne1:1
deÉi
sur une
période
ultrasonore que l’on observe(du
moins si la
période
ultrasonore estgrande
devantla
période
lumineuse comme ici : 10-6 devant 1 0-U8).
Si,
deplus,
on réaliseEl
=132
on a la relation :Remarques.
- Ces calculs ne sont valables quelorsque
lesrayons
lumineux restentparallèles
auxplans
d’ondes sonores.Lorsqu’il
n’en est pasainsi,
un rayon- traverse des zones de
biréfringence
variable
(la, biréfringence
estrépartie périodi- quement
dansl’espace)
et lagrandeur
mesurée n’estplus proportionnelle
àAmoy.
’
Un rayon lumineux
peut
cheminer en dehors d’unplan
d’onde pour trois raisons[2] :
- Le faisceau lumineux
peut
être incliné sur lesplans
d’ondes(rayon (1), fige 1).
- Le diamètre
angulaire
de la source n’est pasnul,
tous les rayons du faisceau nepeuvent
simul-tanément être
parallèles
auxplans
d’ondes.- Dans le
liquide
soumis aux ultrasons un effetde
mirage [5]
dû à larépartition périodique
del’indice tend à courber les rayons lumineux
(rayon (2), fig. 1).
La faible valeur de la
longueur
d’onde ultra-sonore dans les
liquides permet
à ces conditions dejouer
un rôlepratique important [2].
3.
Sensibilité, précision, justesse
de la méthodeproposée
parZvetkov,
Mmdlina et Makarov. -3.1)
SENSIBILITÉ. - Il est assez aiséd’apprécier
unerotation de
1/100
dedegré
del’analyseur,
cequi correspond
à une différence de marche de0,56 10-4
À.Malheureusement divers facteurs viennent dimi- nuer cette sensibilité :
- le
premier réglage,
à effectuer en l’absence dephénomène (coïncidence
des axes du Wollaston etdes
polariseurs),
est une manoeuvre d’extinctionqui
faitappel
à la mémoirevisuelle ;
- le
prisme
de Wollaston utilisé doit être trèssoigné.
Enplus
des deux faisceauxpolarisés
etinclinés
(de
10environ)
ilpeut
souvent exister uneun troisième faisceau
qui transporte
un flux faiblemais suffisant pour
gêner
les observations à l’extinction ;
surtout si le diamètreangulaire
de la sourceest
supérieur
àl’angle
des deux faisceauxpolarisés
1et 2
(l’image
de la source donnée par 3 déborde alors sur lesimages
1 et2) (fin. 4
et5).
Fm. 5.
-- enfin si l’on vise les sources comme le propose Zvetkov la diffraction de la lumière par les ultra-
sons devient
particulièrement gênante.
Outre leseffets modifiant la
signification physique
de lamesure
(§ 2.2)
la diffraction des ultrasonsapporte
une
perturbation
dans la mesure de la différence de marche à l’aide del’appareil proposé.
1En
effet,
enprésence
debiréfringence
et enl’absence de
diffraction,
lechamp
del’analyseur
présunLc F aspect
suivant ; uneimago
de la593 source
(1)
dont la luminancedépend
seulement dela valeur
dean 2
nneimage
de la source,(2),
dont,la luminance varie avec
l’angle p
de rotaMon del’analyseur,
1111eimage parasite (:3),
dont 1n hllni-nance est voisine de celle des
images (1)
et(2)
pour des
biréfringences
faibles(fig. 5).
Dès que la diffraction par les ultrasons
apparaît
les
images (1), (2)
et(3)
sont modifiées. Elles deviennent lasuperposition
deplusieurs images
dela source
qui
se chevauchentplus
ou moins selonles
caractéristiques
du faisceau ultrasonore et duliquide.
Comme les flux lumineux
transportés
par lesfaisceaux restent constants, la luminance des
images
diminue et surtout ne reste pas uniforme : réaliserl’égalité
des luminancesL1
etL2
devientdifficile. Enfin les nouvelles
images (1)
et(2)
débordent sur
l’image parasite (3) ( fig. - 5)
cequi
n’améliore pas les
possibilités
de mesure. Nousproposons
plutôt
de viser la cuve, afin d’améliorer laséparation
des troisimages.
,--- La lumière diffusée par les
particules
en sus-pension
dans leliquide
réduit encore la sensibilité de mèsures.Ce flux
lumineux,
fluctuant est en effetdépo-
larisé.
Si A’ est
l’amplitude
de savibration, Ao
étantcelle de la lumière
polarisée
de mesure les lumi-nances des
images
calculéesprécédemment (équa-
tions
II)
deviennent :où d est la différence de marche mesurée - 10-3 À
et fi, l’angle
dont a tournél’analyseur
pourrendre -Pl égal à’C2 (de
l’ordre de0,1°). A’, négli- geable
devantA o,
est du même ordre queAo.(TI.Ll/À)2; 1:2
variedonc
avec laquantité
delumière
parasite
alors que.1:1
y reste insensible. Or il est assez diflicile de se débarrassercomplètement
des micelles en
suspension
dans unliquide.
Nous n’avons pu dans ces conditions déceler
expérimentalement
de différences de marche il. moy, inférieures à 3 ou 4 10-4À (ce qui
corres-pond
à une rotation del’analyseur
de 5 à7/100
dedegré environ) (des
auteurs américains ont donnéune limite de sensibilité encore très
supérieure
àcette
valeur) [6].
3.2)
PRÉCISION DE LA MÉTHODE. - Au moinsjusqu’à
des différences de marche de 10-2 À l’erreur absolue reste sensiblement constante etégale
à lalimite de sensibilité que nous avons
indiquée.
L’erreur relative est donc très
grande
auvoisinage
du seuil de
sensibilité,
de l’ordre de 10%
pour des différences de marche de 3 à 4.10‘3 À et de 1%
pour des différences de marches aussi
grandes
que 3à 4 10-2 ). ’
Un autre
phénomène peut cel)eiidant,
réduireencore la
précision :
l’inelinaiHol1 du faisceau llluni-neux sur les
plans
d’ondes sonores, tous les autresfacteurs étant constants. , Nous avons ainsi montré par ailleurs
[2]
que pour obtenir unereproductibilité
de 10%,
il fallait d’uneexpérience
à uneautre,
maintenir l’axe du faisceau lumineuxparallèle
auxplans
d’ondessonores à mieux que
0,1
à0,30 (selon
le diamètreangulaire
de la source lumineuse0,34
à0,870).
Cette condition assez sévère ne limite la
précision
d’une série de mesure que
lorsqu’on
modifie volon-tairement ou non la
position
du faisceau lumineux parrapport
à celle du transducteurpiézoélectrique.
3.3)
JUSTESSE DES MESURES. - La différence de marcheamoy
calculée par la formule(3)
à
partir
de larotation, p,
del’analyseur
de’Zvetkovne
permet
de calculer la différence * de marche« efficace » donc la
biréfringence, Lln. moY,
par la formule :que si tous les rayons lumineux sont
parallèles
auxplans
d’ondes sonores(y
=épaisseur
duliquide traversé).
S’il n’en est pas ainsi ’labiréfringence
mesurée est inférieure à la valeur réelle
(voir §
2.2.Remarques).
L’erreursystématique produite
esttoujours
pardéfaut,
mais ellepeut
être consi-dérable ;
elledépend
du diamètreangulaire
de lasource, de l’inclinaison du faisceau
lumineux,
de ladiffraction de la lumière par le réseau sonore
(§2.2.) [2]..
---- C’est ainsi que pour un diamètre
angulaire
dela source lumineuse de
1°,
la différence de marche mesurée ne seraitthéoriquement [2] plus
que 66%
de la valeur réelle.
- Lorsque l’angle
de l’axe du faisceau lumineux et desplans
de l’onde sonore passe de 0 à0,2°
lavaleur mesurée passe de 100 à 90.
- Pour des intensités
acoustiques
faibles(1,25
10-2watt/CM2)
sous uneépaisseur
de 5 cmla diffraction de la lumière réduit de 5
% (pour
lecinnamate
d’éthyle)
la valeur de la différence de marche mesurée.3. Conclusions. - La mesure visuelle de la biré-
fringence
desliquides
due aux ultrasons est difficile.La sensibilité de la mesure atteint rarement 3 à 4.10-4 a. La
précision
ne devientacceptable (1 %)
que pour des valeurs assez
grandes
de la différencede marche à mesurer
(3
à 4.10-2X).
Les méthodesphotoélectriques,
que nous avonsdéveloppées
parailleurs, [2],
sont 6 à 8 foisplus sensibles,
elles sontaussi
plus précises ( 1 %
pour des différences de marches de l’ordre de 4 à 6.10-3X) [2].
Par suite de la
répartition périodique
de la biré-fringence
et del’indice,
des erreurssystématiques importantes,
s’introduisent. Ces erreurs,qui
1 euvent être maintenues constantes, nécessitent
l’emploi
d’unétalonnage qui supprime l’avantage important
de la méthodeproposée
par Zvetkov etses collaborateurs : la détermination en valseur absolue des différences de marche.
Manuscrit reçu le 21 mars 1958.
BIBLIOGRAPHIE
[1] LUCAS (R.), C. R. Acad. Sc., 1938, 206, 827.
[2] BADOZ (J.), Thèse ; Ann. Physique, Ja-Fe,1958.
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