HAL Id: jpa-00236191
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236191
Submitted on 1 Jan 1960
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Diffusion quasi-élastique des neutrons froids par l’eau et coefficient d’autodiffusion du liquide
D. Cribier, B. Jacrot
To cite this version:
D. Cribier, B. Jacrot. Diffusion quasi-élastique des neutrons froids par l’eau et coefficient
d’autodiffusion du liquide. J. Phys. Radium, 1960, 21 (1), pp.69-71. �10.1051/jphys-
rad:0196000210106901�. �jpa-00236191�
69 tera une erreur sur la détermination de ce et xurtont
sur nelle de a. Cette dernière sera d’autant
plis iixipor-
tante que a sera au
voisinage
du centre de zone. Dansce cas
cependant
les erreurs sur a et cù serontcorrigées
FIG. 3. - Modèle de White.
FIG. 4. - Étnor des
phonons
dn cuivre par diffusion ders neutrons.a
partir
do la viGosw du son. Loin du centre de zone hiphénomène
revient àélargir
les barres d’erreurs sur lesdiagrammes.
Un meilleurdispositif expérimental
con-sisterait donc à diminuer les
divergences
des faisceaux incidents et diffusés(*).
Sur les
figures
2 et 3 nous avons tracé la variation de lalongueur
d’onde finale des neutrons en fonction de lalongueur
d’onde incidente(angle
de diffusion900, angle
d’incidence81°)
pour les modèles de Jacobsen etWhite
qui
diffèrentremarquablement
peu. Les infinis de sections efficacescorrespondent
aux infinis de la dérivéedl/ld"’A
comme on s’en convainc aisément endérivant les
équations (1)
et(2).
Ceciexplique l’origine géométrique
de ces infinis. Nous pouvons à l’aide deces
diagrammes
attribuer le troisièmepic
de lafigure
1à l’onde
longitudinale.
Enfin,
noustraçons
pour terminer sur lafigure
4 lavariation de 6) avec a
pour
la direction[110].
Nospoints expérimentaux
sont mieux en accord avec lesprédic-
tions
théoriques
de Whitequ’avec
celles deJacobsen,
sauf
lorsqu’on
s’écarte notablement du centre dezone où les deux modèles
(qui
diffèrent d’ailleurstotalement)
ne s’accordentplus
avec nos détermi-nations
expérimentales.
(*)
Lacomparaison
aux modèlesthéoriques
a étéfaite en
déplaçant
le maximum duspectre
incident et, enmodifiant la
largeur
à la base de cP spectre. L’accord Pst, meilleur avec le modèlede.White.
BIBLIOGRAPHIE
[1]
HERPIN(A.)
et JACROT(B.),
Congrès de Cristallo-graphie, 1954 ;
J.Physique
Rad., 1955, 16, 35, 3.[2]
GOBERT(G.)
et JACROT(B.),
J.Physique
Rad., 1959,20,
518 A.[3]
JACOBSEN(E.), Phys.
Rev., 1955, 97, 65 A.[4]
WHITE(H.), Phys.
Rev., 1958, 112, 1092.DIFFUSION
QUASI-ÉLASTIQUE
DES NEUTRONS FROIDS PAR L’EAU ET COEFFICIENT D’AUTODIFFUSION
DU
LIQUIDE
Par MM. D. CRIBIER et B.
JACROT,
Centre d’Études Nucléaires de
Saclay.
L’étude de la diffusion
inélastique
des neutronsfroids par un
liquide
fournit desrenseignements
sur lamicro-dynamique
de celiquide.
Dans cetarticle,
nousnous intéressons à l’eau
légère.
C’est unliquide
com-plexe
mais parcontre, l’interprétation
des résultatsde
la diffusion des neutrons est
simplifiée
parce quel’hydrogène
a une forte sectionefficace
de diffusion essentiellement incohérente.Expérimentalement
nous avons cherché à’détecteur la diffusion faiblementinélastique (SE
du neutron#
10-3eV) provoquée
par les fluctuations de densité du milieuliquide.
Nous neparlerons
donc pas de la diffusion franchementinélastique
due aux vibrationsinternes de la molécule d’eau
(SE # 10-1 eV)
ou auxrotations de cette molécule
03B4E(l--x
à 1 ()-2PV) ;
cf.
[11, r21, [3]. [4].
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0196000210106901
70
FIG. 1.
-Porte
échantillon d’eau.Le
spectre d’énergie
des neutrons incidents surl’échantillon mince
( fcg. 1),
estreprésenté
en trait finsur la
figure
2. Desspectres diffusés, région quasi- élastique,
sontreprésentés
sur lesfigures
2 et3.
Ladiffusion par l’eau
élargit
lespectre
incident. Le chiffreFIG. 2. -
Spectres
variés.Le
spectre
diffusé parH20
à 30 OC est le spectreexpéri-
mental. Le mouvement propre
figuré
est celui corres-pondant
à cetteexpérience.
Les deux autres spectres ont étésurajoutés
à des échellesadéquates
pour avoir unevaleur démonstrative.
Dans ce groupe
d’expériences,
au delà de 4,8À
les neutrons diffusés ne sontplus significatifs,
il y a recou-vrement des
cycles.
(1)
Début ducycle
suivant.FIG. 3. - Diffusion des neutron froids par H20 à 30oC:
(1) et (2),
Position estimée despics
trouvés parHughes
et al.(3),
Pic dû à une double réflexion deBragg
dans l’aluminium durécipient:
71
raisonnable que nous tiruns de
l’expérience,
c’est lalargeur
à mi-hauteur à duspectre diffusé, corrigée
dela
largeur
duspectre
incident.Si l’on fait
l’hypothèse
que ladynamique
duliquide
est décrite par
l’équation
de diffusionclassique,
c’est-à-dire que la fonction d’auto-corrélation d’une molé-
cule, Gs(r, t),
obéit àl’équation
de diffusion clas-sique :
la théorie
(Van
Hove[5], Vineyard [6]
et de Gennes[7]) permet
de relier lalargeur
à mi-hâuteur 0 donnéeexpérimentale
au coefficient d’auto-diffusion D. Ellenous
permet
aussi de calculer lespectre diffusé,
con-naissant le
spectre
incident et le coefficient d’auto-diffusion. ’
Le
spectre diffusé, calculé,
est une courbe deLorentz. Il est
représenté
sur lafigure
3 avecD =
2,67
10-5CM2/S.
Il se confond avec la courbeexpérimentale.
Le modèle choisi pour décrire la micro-dynamique
duliquide
sembleadéquat.
Nous avons mesuré à pour deux
températures
diffé-rentes T = 30°C et 43 OC. Les coefficients de dif- fusion D
qui
s’en déduisent sont donnés dans le tableau A etcomparés
à ceux obtenus par d’autresTABLEAU A .
COEFFICIENT D’AUTO-DIFFUSION D EN 105
cm2/s
expériences.
Entre nos valeurs de D et celles de Brock- house[8]
obtenues par la mêmeméthode,
le désac-cord
s’explique, peut-être,
par le fait que Brockhouse futobligé
de faire desubstantielles
corrections auspectre diffusé pour évaluer la largeur
A. L’accord est
bon
avec lesmesures
faitespar
J.H. Simpson et al. [9]
en étudiant la résonance nucléaire
magnétique
des pro-tons dans l’eau. La méthode des traceurs fournit un
assez
large
éventail de valeurs. Lesexpérimentateurs
sont d’accord sur
l’énergie
d’activation.Nous avons aussi mesuré à T = 30
OC, l’élargis-
sement pour des
spectres
incidentsvariés,
tant en lar-geur
f 0
incident =0,28 À
à0,6 À) qu’en longueur d’ondè
moyenne(hm
= 4A oà 4,3 A
ou vecteur dediffusion Q
=2,33 À-1
à2,06 A-1).
Toutes ces mesuresdonnent le même coefficients de diffusion
- 1 -
à 5
% près.
Hughes
et al.[4]
n’observent aucunélargissement
deleur
spectre
incidentdéjà
trèslarge.
Ilssignalent
par contre une diffusioninélastique
àspectre d’énergie
discret
correspondant
à une transition dans leliquide
de 7 .10-4 eV, Nous n’avons pu mettre en évidence ce
phénomène.
Lepouvoir séparateur
de notreappareil
est
pourtant
an moinségal à
celui utilisé parHughes
et al.
BIBLIOGRAPHIE
[1]
MAGAT(M.),
Ann. dePhysique, 1936,
6,108.[2] JACROT
(B.)
et al., Actes de la Conférence de Genève, 1955, 357.[3] BROCKHOUSE
(B. N.),
Nuovo Cimento(Supp. IX),
1958,45.[4]
HUGHES(D. J.)
etal., Phys.
Rev. Letters, 1959, 3, 91.[5] VAN HOVE
(L.), Phys. Rev., 1954,
95, 249.[6]
VINEYARD(G. H.), Phys. Rev.,
1958, 110, 999.[7]
DE GENNES(P. G.), Physica, 1959,
25, 825.[8]
BROCKHOUSE(B. N.), Phys.
Rev. Letters, 1959, 2, 287.[9]
SIMPSON(J. H.)
etal., Phys.
Rev., 1958, 111, 1201.[10]
WANG et al., J. Amer. Chem. Soc., 1953, 75, 466.[11]
GRAUPNER(G.)
etal.,
J. Chem. Soc., 1952, 1145.LES
ANTIPHASES PÉRIODIQUES
OU
ALLIAGES
A LONGUESPÉRIODES
Par MM. P. PERIO et M.
TOURNARIE,
Centre d’Études Nucléaires de
Saclay.
Dans une solution solide ou
alliage désordonné,
l’élé-ment alliant se
place statistiquement
aux noeuds duréseau de la matrice
qui
conserve ainsi les éléments detranslation du métal pur. Dans
l’alliage
ordonné il seplace
sélectivement sur une seule despositions équi-
valentes
disponibles.
Ces différentespositions
étantinitialement
équivalentes,
à l’intérieur d’un cristalunique
il se forme enrègle générale plusieurs
domainesordonnés dans chacun
desquels
l’élémentd’alliage
occupe une
position cristallographique
différente. On passe donc d’undomaine
à l’autre par une des trans-lations
élémentaires
de la maille désordonnée. De tels domaines sontappelés
domainesd’antiphase.
Leurextension est en
général quelconque
et le passage de l’un à l’autre se fait defaçon purement
aléatoire. Ils secomportent
en diffraction X ou d’électrons defaçon
incohérente
cequi
se traduit par unsimple élargis-
sement des raies de surstructure lié à la dimension moyenne de ces domaines.
Dans certaines conditions de
température,
ilpeut
se faire au contraire que ces différents domainea aient des frontièresrégulières,
engénéral parallèles
auxplans (100),
une dimension constante et se déduisent les uns des autres par uneopération
desymétrie
bi-naire,
c’est-à-direqui
laisseinchangée
une des 3 coor-données réduites de l’élément
d’alliage.
Ce sont alorsdes
antiphases périodiques.
Onpeut imaginer
ainsi3
types d’antiphases
à 1 direction et 6 à 2 directions.De telles structures ont été
signalées
dans les sys-tèmes
(Au, Cu), (Au, Mn), (Cu, Pt), (Ni, Mo), (Ag, Mg), (Cu, Pd).
Nous avons étudié par diffraction et
microscopie électronique
lessystèmes
Au Cu et Au Mn.Les échantillons sont des films monocristallins minces
(-
300A)
avec une face(100)
dans leplan
dufilm. Les clichés de diffraction