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HAL Id: jpa-00209569

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HAL Id: jpa-00209569

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209569

Submitted on 1 Jan 1983

HAL

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Interprétation semi-microscopique de la diffusion élastique et inélastique de nucléons par 208Pb

Ch. Lagrange, J.C. Brient

To cite this version:

Ch. Lagrange, J.C. Brient. Interprétation semi-microscopique de la diffusion élastique et inélastique de nucléons par 208Pb. Journal de Physique, 1983, 44 (1), pp.27-32. �10.1051/jphys:0198300440102700�.

�jpa-00209569�

(2)

Interprétation semi-microscopique de la diffusion élastique

et inélastique de nucléons par 208Pb

Ch.

Lagrange

et J. C. Brient

Service de

Physique

Neutronique et Nucléaire, Centre d’Etudes de

Bruyères-le-Châtel,

B.P. 561, 92542 Montrouge Cedex, France

(Reçu le 30 juin 1982, révisé le 2 août, accepté le 27 septembre 1982)

Résumé. 2014 Partant du

potentiel

optique microscopique calculé dans la matière nucléaire par Jeukenne,

Lejeune

et Mahaux, nous

interprétons

la diffusion élastique et

inélastique

de nucléons par 208Pb dans le domaine d’énergie 8,5 MeV-61 MeV. Nous insistons en

particulier

sur la dépendance en énergie de la

probabilité

d’excitation du

premier

état excité.

Abstract. 2014

Starting

from the calculations

by

Jeukenne,

Lejeune

and Mahaux of the optical

potential

in nuclear

matter, a microscopic calculation for elastic and inelastic nucleon

scattering

from 208Pb in the energy range 8.5- 61 MeV is

presented.

A

special

consideration is given to the energy

dependence

of the nucleon excitation strength

for the first inelastic channel.

Classification

Physics Abstracts

25.40C - 25.40D - 25.40E - 25.40F

1. Introduction. - De leurs calculs Brueckner- Hartree-Fock du

potentiel optique

dans la mati6re

nucl6aire, Jeukenne, Lejeune

et Mahaux

[1]

ont

deduit

une interaction effective nucl6on-nucl6on

qui depend

de

1’energie,

de la densite

nucl6aire,

et est locale et

complexe.

Dans un article

recent,

Jeukenne et Mahaux

[2]

ont 6tudi6

l’origine

de la

d6pendance

en densite

de la

partie

r6elle de cette interaction. Ils ont montre que cette

d6pendance

venait en

partie

de l’inclusion

implicite

des termes

d’6change

du

type

Fock.

Les

analyses microscopiques

de la diffusion in6-

lastique nucl6on-noyau

sont

g6n6ralement

faites

[3, 4]

en utilisant une interaction effective

complexe

ne

dependant

pas de la densite

nucl6aire,

mais incluant

explicitement

les termes

d’6change.

La

partie

ima-

ginaire

de cette interaction est d’autre part calcul6e par une

procedure ph6nom6nologique proche

de celle

utilis6e dans le modele

hybride

de Satchler

[3].

Les

calculs de diffusion sont alors

entrepris

dans le for- malisme de

1’approximation

de Bom en ondes distor-

dues

(D.W.B.A.).

Le

potentiel correspondant

a l’inter-

action

nucleon-noyau

cible est calcule de la manière suivante : les termes

diagonaux

sont

remptaces

par

un

potentiel optique ph6nom6nologique

et les termes

non

diagonaux

sont calcul6s connaissant l’interaction effective nucleon-nucleon et les fonctions d’onde des 6tats concern6s de la cible.

L’analyse semi-microscopique

de la diffusion 61as-

tique

et

in6lastique

des nucl6ons par

2°8Pb,

que nous

pr6sentons,

est faite dans le domaine

d’6nergie 8,5-

61 MeV. Pour eviter le

problème pose

par la validite du formalisme D.W.B.A. a basse

6nergie,

nous

employons

dans tout le domaine

d’6nergie

le forma-

lisme des voies

coupl6es.

Les diff6rents termes du

potentiel

d’interaction sont calcul6s en utilisant la force effective nucl6on-nucl6on obtenue en reference

[1] ]

avec une forme am6lior6e de

1’approximation

de

densit6 locale. Les termes

diagonaux

sont obtenus

par une convolution de la densite nucl6aire dans 1’etat fondamental avec la force effective

complexe,

les

termes non

diagonaux

par une convolution similaire utilisant des densit6s nucl6aires de transition. Les differentes densit6s nucl6aires n6cessaires ont 6t6 calcul6es par

Decharge [5]

en

employant

la m6thode

Hartree-Fock-Bogolyubov

d’une

part

et

1’approxi-

mation des

phases

au hasard

(R.P.A.)

d’autre

part.

Cette

procedure

nous

permet

d’obtenir une bonne coherence dans le calcul des

potentiels diagonaux

et

non

diagonaux.

Une 6tude similaire a la notre pour la construction du

potentiel

d’interaction a ete ant6rieu- rement

presentee

par Brieva et al.

[6].

Dans leurs

analyses

des diffusions

61astique

et

in4lastique

de

protons par

4°Ca,

ces auteurs ont utilise une force effective

[7] complexe, locale, dependant

de

1’energie

et de la

densite,

et diff6rente de celle ici utilisee.

L’6tude

presentee

dans cet article concerne les

resultats obtenus aux

energies

de

8,5,

26 et 61

MeV, energies

pour

lesquelles

nous

disposons

de donn6es

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0198300440102700

(3)

28

experimentales

pour les diffusions

61astique

et in6-

lastique.

Nous nous limitons ici a

l’interpr6tation

de la

diffusion

in6lastique

de nucleons par le

premier

6tat

excite du

2°8Pb. L’analyse

des donnees

[8]

concernant

la diffusion

in6lastique

de neutrons par les autres 6tats

d’6nergie

d’excitation inf6rieure a 5 MeV fera

l’objet

d’une

publication

ulterieure.

2. Presentation du modèle. - Nous

rappelons

ici

les

principales

formules du mod6le. Nous utilisons pour

1’approximation

de la densite locale la forme amelioree donn6e par

1’6quation (A .1)

de la r6f6-

rence

[1].

Le

potentiel

d’interaction

neutron-noyau

a ses

parties

reelle et

imaginaire

ecrites

respectivement

sous la forme suivante :

Les

portees

tR, t

et

les normalisations

NR, N j

sont des

parametres phenomenologiques.

Le

potentiel diagonal

s’obtient en

adoptant

pour

px(r’)

les densit6s de nucleon calculees pour 1’6tat

fondamental,

et le

potentiel

non

diagonal

en

adoptant

pour

px(r’)

les densit6s de transition. La force effective

complexe

a pour expres- sions de ses

parties

reelle

V e(r)

et

complexe Weer)

dans le cas d’un neutron incident :

ou ‘ a

(P. - P,)/(P.

+

Pp) = (P. - Pp ) P -1

1 est le

coefficient

d’asymetrie qui

peut etre calcule connais- sant les densit6s neutron

(Pn)

et

proton (pp)

dans

1’etat fondamental. Cette force effective

depend

de

1’energie

incidente du

projectile (E)

et les

expressions analytiques

utilisees pour les fonctions

V o, V J, W o

et

W,

sont celles des references

[1]

et

[9]

pour des

energies

du

projectile respectivement superieures

et

inf6rieures a 13 MeV. Pour le

potentiel spin-orbite

nous avons

adopt6 1’expression

suivante :

ofi V.

est un

parametre ph6nom6nologique.

Le

potentiel

d’interaction

proton-noyau

s’obtient

en

permutant

les indices n et p dans le coefficient a

ainsi que dans l’écriture du

potentiel spin-orbite.

11 faut aussi

ajouter

dans ce cas le

potentiel

d’inter-

action coulombien

proton-noyau

cible

V,,(r)

et, de

plus, remplacer 1’energie

E par

(E - Vc(r)).

Le modele

pr6sente

donc 5

parametres.

Nous

supposons que seules les normalisations

NR

et

N1

peu-

vent varier avec

1’energie.

Le domaine

d’6nergie

considere s’6tend de 7 MeV a 26 MeV pour les neutrons et de 47 MeV a 61 MeV pour les protons. Ce dernier domaine

d’6nergie

a ete choisi afin d’6viter les pro- blemes lies aux calculs des termes suivants :

i)

le terme de correction coulombienne

tel

qu’il apparait

dans le formalisme utilise en r6f6-

rence[l];

ii)

le terme d’excitation coulombienne pour la diffusion

inelastique

de

protons.

Nous avons vérifié que le

premier

terme

(i)

devenait

negligeable

au-dessus d’une

energie

de l’ordre de 45 MeV. De

plus,

il faut noter que

d’apr6s

Frick et

Satchler

[10],

1’excitation coulombienne n’affecterait que

légèrement

les sections efficaces

inelastiques

vers

1’avant pour une

energie sup6rieure

a 40 MeV. Nous

n’avons donc pas introduit ce second terme dans notre 6tude.

3. Param6trisation du modèle. - Les

param6tres

du modele ont ete en

premier

lieu determines a

partir

d’un

ajustement

par moindres carr6s sur les sections efficaces de diffusion

61astique

de neutron en utilisant

un mod6le

optique simple.

Les donnees

experimentales

utilis6es a cet effet ont ete obtenues par

Perey

et al.

[11]

a 7 MeV et

8,5 MeV,

celles obtenues par Bainum

et al.

[12]

all MeV et 26

MeV,

ainsi que celles obtenues par Haouat et al.

[8]

a

7,5, 9,5, 11,5

et

13,5

MeV.

A la suite de cet

ajustement

nous avons obtenu les valeurs

suivantes : tR

=

1,2 fm, t,

=

1,3

fm et

Vs

= 50 MeV. Les r6sultats sont

presentes

pour les

energies

de

8,5

et 26 MeV sur la

figure

la

(courbes

en

points-tirets).

Les valeurs de

NR, NI

et des

X2 IN

sont

reportees

sur le tableau I.

L’analyse

de la diffusion

in6lastique

de neutron a ete

entreprise,

dans une

premiere 6tape,

en utilisant les

parametres

ci-dessus

obtenus et en

couplant

au fondamental les 6tats 3-

(Ex

=

2,615 MeV),

2+

(4,07 MeV)

et 5-

(3,19 MeV).

L’effet de

couplage

des voies

inelastiques

a la voie

elastique

n’est pas

n6gligeable

comme il est montre

sur la

figure

1

(courbes

en

tirets).

Un meilleur accord

a ete de nouveau obtenu en r6duisant de 10

% 1’absorp-

tion et en renormalisant les densit6s de transition par

un facteur

0,85

comme il est aussi montre sur la

figure

1

(courbes

en trait

plein).

La valeur du coefficient de normalisation des densit6s de transition a ete d6termin6e de mani6re à

(4)

Fig. 1.

-

Comparaison theorie-experience

pour la diffusion elastique (la) et

inelastique

(lb) de neutrons

par 208Pb.

Donnees

experimentales :

Refs. [11] (8,5 MeV) et [12] (26 MeV). Voir texte pour

1’explication

des courbes.

[Neutron

elastic (1a) and inelastic (lb)

scattering

from

2 08Pb.]

Tableau I. - Résultats de

l’ ajustement

en moindres

carrés sur les données

expérimentales

de

diffusion élastique.

[Parameters

of the nucleon

optical

model

potential

for

use in one-channel calculations. Also listed are the

X2

per

point

for cross section

data.]

obtenir un bon accord simultanement avec les donnees de diffusion

61astique

et

inelastique.

Les

analyses

de la diffusion

elastique

de

protons

ont ete

entreprises

aux

energies

de

47,3 [13]

et

61,4

MeV

[14]

en vue de determiner la variation en

energie

des

coefficients de renormalisation des diff6rents poten- tiels.

L’ajustement

obtenu est

presente figure

2.

Comme on

peut

le constater une difference

importante

entre les distributions

angulaires

mesur6es et calcul6es

apparait

a

47,3

MeV pour les

angles sup6rieurs

à

120

degr6s.

11

s’agit

IA sans doute du

probleme

de la

diffusion anormale aux

angles

arri6re. Comme cela

a ete montre en reference

[15]

ce

probleme

peut etre resolu en

ajoutant phenomenologiquement

a l’hamil-

tonien d’interaction un terme

suppl6mentaire d6pen-

dant du moment orbital 1. Nous n’avons pas introduit

un tel terme, nous limitant a la recherche des para- metres

adapt6s

aux

angles

inferieurs 4 120

degres.

Les differentes valeurs de

NR, N,

et

x2/N

ainsi obtenues

sont

presentees

dans le tableau I.

La coherence du modele ainsi utilise pour la diffu- sion

61astique

de neutron et

proton

a ete testee par la

comparaison

de nos calculs

microscopiques

aux distri-

butions

angulaires exp6rimentales

de la reaction

(p, n)

conduisant a 1’etat

isobarique analogue

du fondamen- tal. Ces calculs ont ete effectu6s pour une

energie cin6tique

du proton de 45 MeV

[16]

en

employant

le formalisme de voies

coupl6es

tel que

propose

par Lane

[17].

En choisissant cette

energie

nous evitons

le

probl6me pose

par la determination des

potentiels

optiques

pour

chaque

voie de reaction. En

effet,

on peut

adopter

d’une part le

potentiel

determine pour des protons de 47

MeV,

et d’autre part, compte tenu du bilan

6nerg6tique

de la réaction

(Q -- - 18,8 MeV),

(5)

30

Fig. 2. -

Comparaisons theorie-experience

pour la diffusion

elastique de protons par 208Pb. Donnees

experimentales :

Refs. [13] (47,3 MeV) et [14] (61,4 MeV).

[Coupled

channel calculations of proton elastic

scattering

from

2°8Pb,

in ratio to the Rutherford cross sections.]

celui determine pour des neutrons de 26 MeV. Les

predictions

du modele sont

comparees

aux valeurs

exp6rimentales

sur la

figure

3. On

peut

consid6rer le resultat obtenu comme 6tant tres satisfaisant et en

conclure que

1’analyse

faite de la diffusion

61astique

de nuci6ons est coh6rente.

Nous

pr6sentons figure

4 les resultats des calculs

en voies

coupl6es

pour la diffusion

in6lastique

de

protons

de

61,4

MeV par les

premiers

6tats excites 3 - et 2 +. Les valeurs

experimentales reportees

sur

cette

figure

sont celles de Scott et al.

[18]

pour une

energie

de

protons

de

61,25

MeV. Les courbes en trait

plein representent

les resultats obtenus en normalisant les densit6s de transition par un facteur

0,85,

celles en tirets

correspondent

a un facteur de normalisation

6gal

a un.

4. Discussion et conclusion. - La

param6trisation

que nous avons obtenue est

proche

de celle r6cem- ment d6termin6e

[19]

dans

1’analyse

de la diffusion

61astique

de nucl6ons par

93Nb.

Les facteurs de renor-

malisation des differents

potentiels

sont aussi

proches

de ceux ant6rieurement deduits par

Lejeune

et

Hodgson [20]

de leurs

analyses

de la diffusion

61astique

de nucl6ons par un ensemble de noyaux

(A =12 - 209)

a diverses

energies.

Leurs valeurs ont ete discut6es

dans ces deux dernieres references.

Fig. 3. - Comparaison

theorie-experience

pour la reaction 208Pb (p, n) a 45 MeV. Donnees experimentales : Ref. [16].

[Calculation

of (p, n) cross section to the 2°8Bi ground state

in

comparison

with

data.]

Fig. 4. -

Comparaisons theorie-experience

pour la diffusion

inelastique de protons par les

premiers

6tats 3 - et 2 + du 208Pb. Donnees

experimentales

a 61,25 MeV : R6f. [18].

[Coupled

channel calculations of proton inelastic scattering

from

208Pb.]

(6)

Les calculs de diffusion

in6lastique pr6sent6s

sur les

figures

lb et 4 am6nent les remarques suivantes :

(i)

Aux

energies

de 26 et 61 MeV les distributions

angulaires

de diffusion

in6lastique

calcul6es

pr6sentent

des structures moins

prononc6es

que celles observees

experimentalement.

Nous n’avons pu mettre en 6vi- dence la raison de ce defaut.

(ii)

L’introduction d’un terme

d’6change

dans le

potentiel

d’interaction nucleon

noyau-cible

ne nous

apparait

pas comme n6cessaire. Ceci peut

s’expliquer

d’une part par le fait que nous avons normalise la force effective a

partir

d’un

ajustement

sur les donn6es de diffusion

61astique,

et d’autre

part

en

rappelant,

comme

il a ete montre en reference

[2],

que cette force

d6pen-

dant de la densite inclut en moyenne les termes d’6-

change

du

type

Fock.

La renormalisation des densit6s de transition que

nous avons ete amenes a introduire peut sans doute

s’expliquer

par la

d6pendance

en densite de la

force

effective utilis6e. En effet Mackintosh

[21]

a

sugg6r6

que les moments

multipolaires

d’un

potentiel

d6form6

construit

a

partir

d’une force

d6pendante

de densite

et d’une densite de transition nucl6aire seraient

plus grands

que ceux obtenus a

partir

de cette densite de

transition.

11 sera int6ressant de comparer nos resultats a ceux

deduits d’une autre

analyse microscopique [22]

de la

diffusion

in6lastique

de

protons

par le

2°8Pb

utilisant les memes densit6s de transition mais une force effec- tive

d6pendante

de densite differente.

11 nous a paru enfin utile de comparer les resultats obtenus ici a ceux deduits

d’analyses phenomeno- logiques.

Cette

comparaison

a 6t6 faite en utilisant

l’image

tr6s

simple

de la

sphere

de densite uniforme et

de rayon

1,2

A

1/3.

La valeur du

paramètre

de defor-

mation pour la

partie

r6elle de notre

potentiel

micro-

scopique (#’)

a ete ainsi d6duite du calcul de la valeur moyenne des

op6rateurs r-

et

r-’ Y$(0).

Nous avons

ensuite calcule la

probabilite

de transition reduite

Gf,

definite comme 6tant le

rapport

de la

probabilite

de

transition

calcul6e,

a la

probabilite

de

simple particule.

Les valeurs de

G’

et

iR

calcul6es pour 1’6tat 3 - aux

differentes

energies

sont

reportees

dans le tableau II.

Nous avons v6rifi6 que cette transition était

purement

isoscalaire : les valeurs

reportees

dans le tableau II calcul6es en utilisant le

«potentiel

neutron » ne

different que de 1

%

de celles obtenues en

utilisant

le

«

potentiel proton

». On constate que la valeur du

parametre

de deformation

depend

de

l’énergie

du

projectile.

11 nous faut

cependant souligner

ici que les

valeurs

de fl§ reportees

tableau II ont 6t6 obtenues

en consid6rant seulement la

partie

r6elle du

potentiel d’interaction,

alors que nos calculs de diffusion in6-

lastique

ont ete

entrepris

en utilisant un

potentiel

d’interaction

complexe.

Pour essayer de renormaliser

en

consequence

les valeurs de

6’ .,

nous avons utilise la methode suivante bas6e sur le calcul des sections efficaces

inelastiques int6gr6es (a), qui

sont des

AA

Tableau II. - Valeur du

paramètre

de

déformation

et

probabilités de

transition

pour le premier

état 3- du

208Pb.

[Energy dependence

of the deformation

parameter

and transition rate

(G;)

for the first excited 3- state of

208Pb.

The values of the transition rate were deduced from the real

potential (Gf)

and

complex potential (GM

(*) L’unitc de

probabilite

de transition est :

observables caract6risant l’intensite d’excitation du niveau consid6r6. Nous avons recherche les

quantit6s

X

et Y definies par les

rapports

suivants :

ou les lettres

C(R) indiquent

que les sections efficaces ont 6t6 calcul6es avec des

couplages complexes (reels)

et ou

N,

et

N2 representent

les coefficients de norma-

lisation des densit6s de transition. On

peut

alors en d6duire une

probabilite

de transition reduite

quand

les termes de

couplage

sont

complexes

en utilisant la formule suivante :

Gf

=

G R X2/Y qui

r6sulte du fait que les

G;.

varient comme le carr6 du coefficient de normalisation des densit6s de transition. Les valeurs de

Gf,

X et Y ainsi calcul6es aux diff6rentes

energies

sont

reportees

tableau II.

Compte

tenu des

ambiguites

propres au mod6le utilise pour decrire la diffusion et

en

particulier

celles li6es a la definition du

potentiel imaginaire

dans les voies de

sortie,

la faible variation de

Gf (5 %)

observ6e dans tout le domaine

d’6nergie

ne nous

parait

pas

sujette

a une

interpretation phy- sique.

On

peut

au contraire en d6duire que la

proba-

bilit6 de transition

(Gf)

est

ind6pendante

de

1’energie

du

projectile,

comme on devait le

pr6voir.

Nous

rappelons

que le

param6tre

de deformation du

poten-

tiel reel deduit de

1’analyse ph6nom6nologique

de la

diffusion

in6lastique

de nucl6ons par

208 Pb

semble d6croitre en fonction de

1’energie

du

projectile,

par

exemple : 133

=

o,13

pour

En =11

MeV

[23], P3

=

o,12

pour

Ep 3 5 MeV [24]

et

133

=

o,108

po ar

Ep

= 54 MeV

[25].

Ces diff6rentes valeurs de

133

ont ete normalis6es pour un rayon du

potentiel

d’interaction de

1,2 A 1/3.

Nous retrouvons ici

(cf.

Tableau

II)

cette tendance.

(7)

32

Cependant

les conclusions des deux

analyses

different.

La

probabilite

de transition deduite des

analyses ph6- nomenologiques

et calculee a

partir

du

parametre

de

deformation du

potentiel

reel sans tenir compte des

termes de

couplage complexes,

decroit suivant

1’energie

du

projectile

comme le montrent les valeurs calcul6es :

Nous avons, par contre, obtenu une

probabilite

de

transition constante car nous avons renormalise la

probabilite

de transition d6duite du

potentiel

micro-

scopique

reel pour tenir

compte

des termes de cou-

plage complexes.

Pour montrer

l’importance

de ce facteur de renor- malisation a

plus

haute

energie

nous avons calcule la valeur de

X,

en utilisant les

parametres phenome- nologiques (ensemble

1 de la reference

[26]),

deter-

mines par

Djalali et

al.

[26]

pour la diffusion de

protons

de 201 MeV par

le 2°8

Pb. Nous avons obtenu X

= 1,77,

Y = 2 car les calculs sont effectues a

l’approximation

D.W.B.A.

Remerciements. -Les auteurs remercient J. Dechar- ge et D.

Gogny

pour des discussions fructueuses concernant le calcul du facteur de forme

in6lastique

a

partir

des densites de transition

microscopiques.

Bibliographie

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Referências

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Nous calculons ainsi le cycle de synchronisation selon le type du nœud avec les relations suivantes: V.1 V.2 Dans cette configuration, nos objectifs sont:  De vérifier que la