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HAL Id: jpa-00235878

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Submitted on 1 Jan 1958

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Spectres d’absorption dans l’ultraviolet lointain des iodures de méthyle et d’éthyle et du bromure d’éthyle,

gazeux et solides

N. Astoin, J. Granier, M. Cordier

To cite this version:

N. Astoin, J. Granier, M. Cordier. Spectres d’absorption dans l’ultraviolet lointain des iodures de

méthyle et d’éthyle et du bromure d’éthyle, gazeux et solides. J. Phys. Radium, 1958, 19 (4), pp.507-

508. �10.1051/jphysrad:01958001904050701�. �jpa-00235878�

(2)

507 du

gypse"entre 1,2

et

2,3

microns. Divers spectres ont

été

pris

avec

prisme

en

FLi,

utilisé en

triple

passqge, à des

températures

de

plus

en

plus

basses. Nous don-

nons comme

exemple

sur la

figure

2 deux

spectres pris respectivement

à + 18°C et - t70 OC relatifs aux

harmoniques

des vibrations de valence de l’eau de cristallisation.

Lorsque

la

température

s’abaisse les

changements

se traduisent essentiellement par un affi- nement et un

allongement

des bandes avec

disparition

de certaines ailes.Certalnesbandessont

plus

influencées que d’autres comme on peut en

juger

sur la

figure

2.

Fié. 2. - Effet de refroidissement sur les bandes d’absorp-

tion du Gypse entre 1,2 et 1,7 micron.

1 = Intensité transmise en lumière naturelle par une lame de Gypse

d’épaisseur

e == 0,65 mm, taillée paral- lèlement au clivage naturel gI :

Spectre

r,

à température + 18 °C.

Spectre

r2

à température - 170 OC.

A-B-C : fréquence 2v de

l’oscillation

des molécules

d’eau dans le cristal.

D : fréquence 2v de l’oscillation des molécules de l’eau

atmosphérique.

De

plus

une étude

plus précise

faite avec un réseau de

la bande de combinaison de deux

harmoniques

de

l’eau dans le gypse aux environs de

1,9

micron montre

l’apparition

d’une structure mal différenciée à la tem-

pérature

ordinaire.

Lettre reçue le 3 mars 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1] WALSH

(A.)

et WILLIS (J. B.), J. Chem. Phys., 1950, 18, 552.

[2] BOUTTIER (L.), Thèse, Paris, 1951.

[3] WEIL-MARCHAND (Mme A.), Thèse, Paris, 1957.

[4] VERGNOUX (Mlle A. M.) et DELOUPY (C.), Rev. Opt., 1957, 36, 20.

SPECTRES D’ABSORPTION DANS L’ULTRAVIOLET

LOINTAIN DES IODURES DE

MÉTHYLE

ET

D’ÉTHYLE

ET DU BROMURE

D’ÉTHYLE,

GAZEUX ET SOLIDES.

Par Mlle

N. ASTOIN,

Mme J. GRANIER

et Mlle M.

CORDIER,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

On sait que le passage à l’état condensé se

traduit,

dans les spectres

ultraviolets

de certaines

substances,

par le

déplacement,

la déformation ou la

disparition

a

des bandes

d’absorption [1], [2], [3].

Ils nous a semblé

intéressant

d’entreprendre

une étude

comparative

des

spectres d’absorption

à l’état solide et gazeux des

halogénures d’alcoyle

pour

lesquels

des bandes de

types différents se trouvent dans une

région spectrale

accessible avec des fenêtres de fluorine. Nous avons

mesuré les coefficients

d’absorption

de l’iodure de

méthyle,

de l’iodure et du bromure

d’éthyle,

gazeux et

solides,

entre 2 800 et 1 550

Á.

Le

spectrographe,

à réseau concave en incidence

normale,

à une

dispersion

de

17,5 Â/mm.

Pour les

gaz, les

pressions

varient de 1 à 270 mm

Hg

dans des

cuves de

1, 10,5

et 72 mm. A l’état

solide,

l’étude a été

faite sur des couches condensées sur une fenêtre de

fluorine portée

à la

température

d’ébullition de l’azote

liquide,

ou de son

point triple,

dans le

cryostat

métal-

lique

décrit par Romand

[1], [3], [4].

Nous n’avons pas mesuré directement

l’épaisseur

des

couches

obtenues,

mais un

calcul,

basé sur

l’hypothèse

que la distribution des molécules à

partir

de

l’éjecteur

est uniforme dans une

demi-sphère

et que les

pertes

dues aux rebondissements des molécules sur la fenêtre sont

négligeables,

en donne une valeur

approchée

que

la

comparaison

des spectres solide et vapeur semble

confirmer ;

les

épaisseurs

ainsi déterminées varient

entre 2.10-5 et 10-2

g/cm2

soit environ de

0,1

à 50 (l.

Le coefficient d’extinction moléculaire e est défini

par la relation

(l : longueur

en cm et c concentration en

mol , g/1).

La

figure

p. 508

représente

l’ensemble des résul-

tats :

Al’état

gazeux, le

maximum de la

bande d’absorption

continue se situe à 39 000 cm-1 pour

ICRs

et

IC2H5,

et à 49 000 cm-’ pour

BrC2H5,

en bon accord avec les résultats obtenus par Porret et Goodeve

[5].

Pour les iodures de

méthyle

et

d’éthyle, des

bandes étroites et

intenses, déjà

observées par

Price [6], apparaissent

à

partir

de 48 600 cm-’ pour

ICHG

et 49 400 cm-1 pour

IC2H5,

et s’étendent

jusqu’à

la

limite de nos spectres. A

partir

de 53 000

cm-1,

on

relève,

entre les bandPs de

IC2H5,

une

absorption qui

semble devoir être

séparée

au

pied

des

bandes,

car elle suit la loi de

Beer,

du moins dans un intervalle de

pressions

de 4 à 50 mm

Hg

pour une cuve de 1 mm

d’épaisseur.

Dans le bromure

d’éthyle,

les bandes

apparaissent

à

partir

de 55 000 cm-1 et

présentent

un aspect

plus

diffus.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001904050701

(3)

508

Le

passage à l’état solide se

traduit,

pour les trois

halogénures,

par un

déplacement

de 1 000 cm-1 vers

les

grandes fréquences,

du maximum de la bande continue. Les valeurs du coefficient d’extinction des maxima pour le solide et le gaz doivent être très

voisines,

mais la

précision

du calcul pour e

(solide)

ne

permet pas de savoir si c’est le gaz ou le solide

qui

a le

plus grand

coefficient d’extinction.

Au delà de cette

première bande,

les spectres de l’état gazeux et de l’état solide deviennent très diffé- rents : les séries de

Rydberg

observées dans la vapeur

disparaissent complètement

pour l’état

condensé,

tandis

qu’apparaît

une forte

absorption continue,

débutant vers 42 500 cm-1 pour

lCHs,

43 000 cm-1 pour

IC2H5 (absorption déjà signalée

par Iredale et Mills

[7]

pour

IC2H5 liquide)

et 55 000 cm-1 pour

B,C,H5.

Cette bande

présente

un

premier

maximum

situé

respectivement

à 47 000

cm-1,

49 000

cm-’

et

60 000 cm-1. Un second maximum

peut

encore être observé dans la limite de nos spectres, pour les deux iodures à 53 000 cm-1.

La bande continue commune au gaz et au solide est due à une dissociation de la molécule et son

dépla-

cement

peut s’interpréter

en fonction des théories clas-

siques.

La seconde

région d’absorption

continue du

solide, correspondant

aux séries de

Rydberg

du gaz, n’a pas

encore été

expliquée.

Lettre reçue le 26 mars 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ROMAND (J.) et VODAR (B.), C. R. Acad. Sc., 1951, 233,

930.

[2] POTTS (W. J.), J. Chem.

Phys., 1955,

23, 73.

[3] GRANIER-MAYENCE (J.) et ROMAND (J.), Compt. Rend., 1953, 236, 1148.

[4] ROMAND (J.) et VODAR (B.), J.

Physique

Rad., 1951, 12, 631.

[5] PORRET (D.) et GOODEVE (C. F.), Proc. Roy. Soc., 1938, 165, 31.

[6] PRICE (W. C.), J. Chem. Phys., 1936, 4, 539.

[7] IREDALE (T.) et MILLS (A. G.), Proc. Roy. Soc., 1931, 133, 430.

Referências

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