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HAL Id: jpa-00237756

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Academic year: 2023

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HAL Id: jpa-00237756

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237756

Submitted on 1 Jan 1881

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D. MACALUSO. - Sulla polarizzazione elettrica prodotta da depositi metallici (Sur la polarisation électrique produite par des dépôts métalliques); Catane,

1880

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. D. MACALUSO. - Sulla polarizzazione elettrica prodotta da depositi metallici (Sur la

polarisation électrique produite par des dépôts métalliques); Catane, 1880. J. Phys. Theor. Appl.,

1881, 10 (1), pp.167-169. �10.1051/jphystap:0188100100016701�. �jpa-00237756�

(2)

167 miroir concaves, un charbon rouge, une

spirale

de

platine

ou un

tisonnier chauffé au rouge. Dans ce dernier cas, le son est encore

perceptible

pour une

température

de la

tige

de fer inférieures à Ioo°.

Avec la

lampe

de

Drummond ,

on constate que les

parfums (patchouli, cannelle),

le cyanure de

méthyle,

l’acide

acétique,

le

chlorure de

méthyle,

surtout le gaz des

marais,

donnent des sons

intenses. On

pourrait

étudier par ce moyen l’air des mines de llouille et y constater la

présence

du

grisou.

Le tétrachlorure de carbone est au contraire très diathermane. Tous ces résultats sont

parfaitement

d’accord avec les valeurs des

pouvoirs

absorbants

mesurées antérieurement.

Les vapeurs de brome et d’iode semblent faire

exception ;

elles

donnent des sons assez

énergiques, quoique

leur

pouvoir

absorbant

soit faible. Il faut remarquer que dans la mesure de ces

pouvoirs

absorbants la source fournissait seulement de la chaleur

obscure,

tandis

qu’ici

elle est

lumineuse ;

le son est à

l’absorption

des

rayons

lumineux,

comme le fait

prévoir

la couleur des vapeurs; on

constate du reste

qu’une

auge de verre

vide, remplie

de sulfure de carbone ou

d’alun,

une lentille de

glace,

ne modifient pas le son, tandis

qu’une

dissolution d’iode dans le sulfure de carbone le détruit

complètement.

Une

disposition

très

simple

permet d’en- tendre les sons à

plus

de i oo

pieds

de la source.

D’autres vapeurs donnentdes résultats

analogues. D’après M. Tyn- dall,

il n’existe aucune substance

complètement

diathermane : les gaz et les vapeurs doivent donc donner tous des sons

plus

ou moins

intenses. C. DAGUENET.

D. MACALUSO. 2014 Sulla polarizzazione elettrica prodotta da depositi metallici (Sur

la polarisation électrique produite par des dépôts métalliques); Catane, 1880.

L’auteur s’est

proposé,

dans ce

travail,

de

répéter

des

expériences

que

j’ai publiées

sur la

polarisation

des électrodes par les dissolu- tions

métalliques.

1B1. lklacaluso

emploie

une

disposition expéri-

mentale différente de la mienne. Il mesure la force électromotrice de

polarisation

par la méthode

d’opposition

de

Poggendorff.

Pour

produire

cette

polarisation,

il

emploie

des courants

qui

durent

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100016701

(3)

168

un temps très court

(environ

un

-,L

de

seconde).

La durée de ce

courant est déterminée par la chute d’un

pendule, lequel

sert

en même temps à établir les communications avec

l’appareil qui

mesure la force électromotrice. Cette

disposition

permet à la fois de

régler

et la durée du courant

polarisant

et l’intervalle de temps

qui

s’écoule entre le passage de ce courant et la mesure de la force électromotrice de

polarisation qu’il

a

produite.

Par contre, l’em-

ploi

d’une méthode de mesure

galvanométrique exige,

dans le cas

d’électrodes

polarisables,

des tâtonnements

dui

la rendent moins commode et moins

précise

que la méthode

électrométrique

que

j’ai employée.

Les résultats obtenus par l’auteur ne diffèrent pas

qualitative-

ment des miens : il a trouvé que le cuivre se

dépolarise

mieux dans

sa propre dissolution que dans l’eau pure ou dans la dissolution d’un sel

étranger. l’lais, quantitativement,

la différence de nos ré- sultats est très

marquée.

J’avais observé

qu’une

lame de

cuivre, d’argent,

etc.,

acquiert,

dans un

liquide qui

ne contient pas de cuivre ni

d’argent,

une

polarisation durable,

c’est-à-dire encore très sen-

sible au hout de

plusieurs minutes ,

tandis que l’addition d’une

petite quantité

de cuivre ou

d’argent

dans la

liqueur

réduit la

durée de la

polarisation

à une fraction de

seconde ;

cette action

est assez nette pour

qu’elle puisse

servir à

indiquer

l’addition de

1 5000

de sulfate de cuivre à de l’eau distillée. Au

contraire,

M. Ma-

caluso trouve que les électrodes de cuivre

qu’il emploie

se

dépola-

risent presque aussi

rapidement

dans une dissolution de sulfate de zinc pur que dans cette même dissolution additionnée d’une

petite quantité

de sulfate de cuivre. En un mot, les électrodes de cuivre

employées

par l’auteur se

dépolarisent beaucoup plus rapidement

que les miennes dans une dissolution exempte de cuivre. Cette différence tient à la manière dont les électrodes ont été

préparées ;

celles de 31. Macaluso apportent avec

elles, malgré

ou cI cause de

leur

décapage chimique

une

petite quantité

de sel de cuivre atta-

ché à la surface et

qui

les

dépolarise :

c’est

pourquoi

elles se com-

portent dans tous les

liquides

à peu

près

comme elles le feraient dans une dissolution étendue de cuivre. L’auteur soumet la surface du cuivre à un

décapage

à

l’acide,

suivi de

lavages

à l’eau et

à l’alcool absolu et d’un nettoyage à

l’émeri ; puis

il

polarise

ces électrodes par un courant

qui

ne dure que un

1 10

de seconde

(4)

169 environ. Or les électrodes ainsi

décapées

se

dépolarisent

d’elles-

mêmes

rapidement.

Si l’on veut être certain que leur surface est

complètement désoxydée,

si l’on veut leur donner la

propriété

de

se

polariser

d’une manière

durable,

il faut réduire cette surface

par l’action d’un courant

électrique,

c’est-à-dire il faut les laisser

plonger

dans une dissolution exempte de cuivre en les tenant at- tachées au

pôle négatif

d’une

pile jusqu’à

ce

qu’elles acquièrent

la

propriété

de se

polariser

d’une

façon

durable. Si le savant

physicien

italien

avait,

comme

moi,

soumis les électrodes à cette sorte de

décapage électrique,

il eut sans doute aussi trouvé les mêmes ré-

sultats. Dans des

expériences

il

répète

l’action du courant

pola-

risant

plusieurs

fois de suite sur une même électrode sans recom- mencer le

décapage chimique,

M. Macaluso a observé lui-même que l’électrode devient de

plus

en

plus polarisable.

L’auteur n’a pas

essayé

l’action des sels

d’argent

sur

l’argent.

Pour le

cobalt

il a observé que ce métal se

polarise

dans sa propre dissolution comme dans les dissolutions d’un métal

étranger;

ce ré-

sultat

paraît

tenir à une altération

rapide

de sa surface : il est né-

cessaire,

en

effet, d’opérer

avec le cobalt comme avec le nickel moins d’une minute

après qu’on

les a

préparés

par voie

galvano- plastique.

La méthode

galvanométrique employée

par Fauteur lui eût dil’ficilement

permis d’opérer

aussi vite.

L’auteur croit devoir s’en tenir à la théorie

qui explique

la

pola-

risation par un

dépôt d’hydrogène

ou de

métal ;

il comhat l’assi- milation de la surface

polarisée

à un

condensateur,

assimilation admise par

quelques physiciens,

et en

particulier

par 1B1. Helnm-

holtz. G. LIPPMANN.

G. QUINCKE. 2014 Ueber elektrische Ausdehnung (Sur la dilatation électrique); Ann.

der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X. p. 161, 374 et 513; 1880.

W.-C. RONTGEN. 2014 Ueber die durch Elektricität bewirkten Form-und Volume än-

derungen von elektrischen Körpern (Des changements de forme et de volume pro- duits par l’électricité dans les dielectriques); Berichte der Oberh. Gesellschaft für

Natur und Heilkunde, t. XX; 1880.

M.

Quincke

a fait

paraître

un travail très étendu au

sujet

de la

dilatation

électrique

des

diélectriques, que j’ai

découverte et dont

Referências

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