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HAL Id: jpa-00236333

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HAL Id: jpa-00236333

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Submitted on 1 Jan 1960

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Résonances et dédoublements rotationnels du type l dans les molécules à symétrie axiale

M. L. Grenier-Besson

To cite this version:

M. L. Grenier-Besson. Résonances et dédoublements rotationnels du type l dans les molécules à symétrie axiale. J. Phys. Radium, 1960, 21 (6), pp.555-565. �10.1051/jphysrad:01960002106055500�.

�jpa-00236333�

(2)

555.

RÉSONANCES

ET

DÉDOUBLEMENTS

ROTATIONNELS DU TYPE l DANS LES

MOLÉCULES

A

SYMÉTRIE

AXIALE

Par M. L.

GRENIER-BESSON,

Laboratoire de chimie

physique

de la Faculté des Sciences de Paris.

Résumé. 2014 Certains éléments matriciels, diagonaux en 03BDt, non diagonaux en lt et K, de l’hamil- tonien transformé du second ordre h’2 sont responsables des phénomènes de résonances et de dédou- blements rotationnels du type l. Nous avons calculé leurs expressions en fonction des paramètres

moléculaires : moments d’inertie à l’équilibre, constantes de force du potentiel harmonique, cons-

tantes d’interaction entre la vibration et la rotation, coefficients cubiques du développement de l’énergie

potentielle.

Le calcul a été fait pour une molécule à symétrie axiale appartenant à un

groupe de symétrie

quelconque

et

appliqué

à

plusieurs

modèles particuliers.

Abstract. 2014 Matrix elements of h’2 (second-order transformed Hamiltonian), which are

diagonal

in 03BDt and off-diagonal in lt and K are responsible for rotational l-type doubling and resonance. These matrix elements have been computed as functions of molecular constants : equilibrium moments

of inertia, harmonic force constants, interaction coefficients between rotation and vibration, coef- ficients of the anharmonic cubic

potential.

Calculation has been performed for an axially sym- metric molecule

belonging

to a non-specified symmetry group, with

application

to various

parti-

cular models.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, juin 1960,

Introduction. -- Il est bien connu que

l’énergie

de vibration-rotation d’une molécule à

symétrie

axiale

peut

être écrite sous la forme d’un

dévelop- pement

avec

Ce

développement

est lié au

développement

de

l’hamiltonien par

rapport

aux coordonnées nor-

males :

Eo

et

El

sont données par les éléments dia- gonaux des

opérateurs Ho

et

Hl. L’énergie

d’ordre

zéro

Eo

est la somme des

énergies

d’un rotateur

rigide

et d’un ensemble d’oscillateurs

harmoniques.

La correction du

premier

ordre

El correspond

à

l’interaction de Coriolis entre le moment

angulaire

total et le moment

angulaire

interne dû à une

vibration

dégénérée.

Pour calculer la correction du

second ordre

E2,

il est commode d’utiliser la méthode de

Shaffer,

Nielsen et-Thomas

[1]

et de

considérer un hamiltonien transformé

(1) :

.

E2

est alors obtenue à

partir

des éléments dia- gonaux en Vs de

l’opérateur h2.

Ces éléments peu- vent

être,

soit

diagonaux,

soit non

diagonaux

par

rapport

aux nombres

quantiques

de

vibration lt

et par

rapport

au nombre

quantique

de rotation K.

’La contribution des éléments

diagonaux en lt

et

.K

(explicitée

dans

l’équation (1c’» correspond

aux

trois effets suivants : termes

anharmoniques

de

l’énergie

de

vibration ;

variation des moments

d’inertie avec les nombres

quantiques

vibration-

nels ;

distorsion

centrifuge.

La contribution des éléments non

diagonaux

en

lt

et

K,

que nous avons

désignée

par

E2

se traduit

par divers eff ets que l’on

peut

grouper en trois

catégories (2) :

résonances et dédoublements rota- tionnels du

type 1 ;

résonances et dédoublements vibrationnels du

type l ;

résonances et dédouble- ments du

type

K.

Nous allons

rappeler

dans la

première partie

de

cet

article,

la forme de l’hamiltonien

h2

et définir

de

façon précise

à

quels

termes de

l’hamiltonien

(1) En l’absence de résonances liées à des dégénérescences

accidentelles (résonance de Fermi, résonance de Coriolis...)

la correction du troisième ordre est obtenue à partir des

éléments diagonaux en vs de l’opérateur h3 [2], [3]. En revanche, si l’on veut calculer la correction du quatrième ordre, il est nécessaire d’effectuer une deuxième transfor- mation de contact selon la méthode décrite par Amat et Nielsen [4], [5].

(2) La distinction qu’il convient de faire entre dédou- blement et résonance sera précisée dans la troisième partie,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002106055500

(3)

correspondent

les différentes résonances que nous

venons d’énumérer.

Dans la deuxième

partie,

nous nous consacrerons

à l’étude

systématique

des éléments matriciels contribuant aux résonances et dédoublements rota- tionnels du

type l.

La troisième

partie rappellera

les résultats rela- tifs au cas

particulier

des molécules linéaires.

Enfin,

dans la

quatrième partie,

au cours d’un

bref aperçu

historique,

nous montrerons comment la théorie des résonances et dédoublements rota- tionnels du

type 1 peut

être utilisée pour

l’interpré-

tation des résultats

expérimentaux.

PREMIÈRE

PARTIE Hamiltonien d’ordre deux. Définitions.

Amat,

Goldsmith et Nielsen

[2]

ont donné pour l’hamiltonien

h2

une

expression particulièrement adaptée

au

calcul

des corrections d’ordre deux et d’ordre

supérieur :

La valeur des

coefficients F

intervenant dans cette

expression

a été calculée par M. L. Gre-

nier-Besson,

G. Amat et S. Maës

[6].

Les

symboles

intervenant dans

l’équation (4)

ont

la

signification

suivante :

Pa

avec oc = x, y, z :

composante

du moment

angulaire

total suivant la direction d’un axe

prin- cipal

d’inertie.

na, qb... coordonnées normales sans dimension.

Pa, pb ... moments

conjugués

des qa, qb ,...

Les

indices a,

b ... sont utilisés ici pour

simplifier

l’écriture à la

place

des indices sa,

s’6’,

utilisés par

Nielsen. Rappelons

que

d==loua==l)2

suivant

que la vibration est non

dégénérée

ou doublement

dégénérée.

Dans la suite de cet

article,

toutes les

fois

qu’il

sera

nécessaire,

nous conviendrons de caractériser par l’indice n les

symboles

correspon- dant à une vibration non

dégénérée (gn,

pu,

vn...)

et par l’indice t les

symboles correspondant

à une

vibration doublement

dégénérée (qtl’ qt.,

Ptl, Pt., Vt,

lt...).

Nous ne nous intéressons

qu’aux

éléments matri-

ciels de

h2 qui

sont

diagonaux

en

vs(1),(2) et,

soit dia- gonaux, soit non

diagonaux en lt

et en K. Les

seuls termes

susceptibles

de fournir de tels éléments sont les suivants :

Nous

indiquons

dans le tableau 1 la*nature des effets

auxquels correspondent

les éléments dia-

gonaux

et non

diagonaux

des

opérateurs

ci-dessus :

TABLEAU 1

(1) Tous les éléments matriciels de h2 sont en outre dia-

gonaux par rapport aux nombres quantiques de rotation J et M.

(2) En l’absence de résonances accidentelles, les éléments

non diagonaux en vs de l’opérateur h2 ne contribuent qu’à la correction du 4e ordre. C’est pour tenir compte de leur contribution que l’on effectue la deuxième transformation de contact mentionnée dans la note (1) de la page 555.

DEUXIÈME

PARTIE

Résonances

et

dédoublements

rotationnels

du type

1 dans les molécules à

symétrie

axiale

A. PRINCIPE DU CALCUL DES ÉLÉMENTS MATRI- CIELS DE

h;2

RESPONSABLES DES RÉSONANCES ET

DÉDOUBLEMENTS ROTATIONNELS DU TYPE 1. - Les éléments

matriciels

non nuls de

l’opérateur Pa Pp peuvent être,

soit

diagonaux,

soit de la forme

(KIK :E 1), (KJK:l: 2).

Les éléments

diagonaux

en vs des

opérateurs

qaqb et papb

peuvent être,

soit

totalement

diagonaux,

soit de la forme

(l,llt

ji

2).

Il en résulte que

l’opérateur h;2 possède

des élé-

(4)

ments matriciels

diagonaux

en vs,

appartenant

à

l’un des

sept types

suivants

(1) :

Connaissant les éléments matriciels des

opéra-

teurs

Pa P, qa qb,

pa p&, on

peut,

sans

difficultés,

cal -

culer

(voir Appendice 1)

chacun des éléments

(6a), (6b), (6c)

...

(6g)

de

h,,

en fonction des nombres

quantiques

de rotation

J, K,

des nombres

quanti-

ques de vibration vi,

lt,

et de coefficients

A,

B ... G

qui

ne

dépendent

que

des à( Yab

et

des ’le

Yab.

Nous réserverons le

symbole

A::: aux divers

coefficients intervenant dans l’élément

(6a),

le

symbole

B : : : aux divers coefficients intervenant dans l’élément

(6b),

etc... comme

l’indique

le Ta-

bleau II.

TABLEAU II

On obtient par

exemple

pour l’élément

(6f) :

avec :

tl et t2 désignent

les deux

composantes

d’une

vibration doublement

dégénérée.

Les

coefficients r et M Yl,b

sont définis dans

la référence

[2]

et

explicités

dans la table 1 de la référence

[6].

(1) Seuls sont écrits dans les formules (6) les nombres

quantiques

par

rapport auxquels

l’élément n’est pas dia-

gonal.

Ils

dépendent

des

paramètres

moléculaires sui- vants :

a)

les constantes de force du

potentiel

harmoni-

que Àa (1) ;

b)

les moments d’inertie à

l’équilibre (2) ;

c)

les coefficients d’interaction entre la vibra- tion et la rotation : coefficients d’interaction de Coriolis

s s,, ;

; coefficients de variation des moments et

produits

d’inertie en fonction des coordonnées normales

a â , Alot

d)

les coefficients

ksOS’O’SHO"

des termes

cubiques

du

développement

du

potentiel anharmonique.

Pour calculer les coefficients

A, B,

C... il est

intéressant de tenir

compte

des

propriétés parti-

culières de ces divers

paramètres.

1. Inventaire des

coefficients ksos’O’S"OH

non nuls. -

Quand

nous avons commencé ce

travail,

aucune

étude

systématique

des

ksos’o’ s"o"

n’avait été faite.

(1) Le

potentiel

harmonique s’écrit : "

Y =:: 2 11 « Q2 a,

2 o

la coordonnée normale Qa étant liée à la coordonnée nor-

male sans dimension qa par la relation qa = (Àa /",2) 1/4 pa.

(2) Pour

simplifier,

on écrira Ix à la place de

Ixx,

-1, à la

place

de

I’z.

(5)

Sachant

que les coefficients

sont nécessairement nuls dans le cas des molécules

linéaires,

on admettait en

général qu’il

en était de

même dans le cas des molécules à

symétrie

axiale.

Cette

hypothèse

avait été faite notamment par Shaff er dans son étude de la molécule

pyramidale X Y3 [7], puis

par M. L.

Grenier-Besson,

G. Amat

et S. Maës

[6].

Certaines anomalies observées dans les résul- tats de la

présente

étude nous ont amenés à penser

qu’une

telle

généralisation

n’était pas valable et que le

potentiel cubique

ainsi défini était incom-

plet

pour les molécules à

symétrie

axiale. Cette

remarque a

suggéré

à

Henry

et Amat

[8]

d’entre-

pendre

l’étude

systématique

des coefficients cubi- ques

ksa s’a’ s"a" et quartiques ksa s’a’ s"a" s"’a’"

du

dévelop- pement

de la fonction

potentielle,

étude qui a

permis

de montrer que seuls les coefficients

ktann’

sont

nuls

(1)

pour

n’importe quelle

molécule à

symétrie axiale,

les coefficients

ktat’a’t"a"

et

ktlt2n pouvant

être diff érents de zéro pour certains modèles

(2).

Les formules

générales

données dans la table 1 de la référence

[6]

et les considérations ci-dessus

permettent

de

calculerles Y’ab et

Yab. Les expres- sions ainsi

obtenues,

que nous avons utilisées dans

nos

calculs,

sont données dans

l’Appendice

II. Elles

sont valables pour toutes les molécules à

symétrie axiale,

de ce fait ellps diffèrent des

expressions

que l’on trouve dans la Table IV de la référence

[6]

valables

uniquement

dans le cas des molécules linéaires.

2.

Propriétés

des

A""’ S c; s’c;’ - -- Amat

et

Henry [10]

ont établi les relations suivantes :

dont nous avons

également

tenu

compte.

3.

Propriétés

des

a’5 soi ksas’a’s"a".

Enfin

pour

chaque

groupe de

symétrie auquel

la

configu-

ration

d’équilibre

de la molécule est

susceptible

(1) Il importe de souligner que les coefficients lrt6nn’, sont nuls

quelle

que soit « l’orientation » choisie pour les axes t1 t2 dans l’espace de configuration des coordonnées nor-

males t (voir ci-après paragraphe 3).

(2) Herman et Shaffer avaient déjà signalé que le coefficient ktlt,n pouvait être non nul dans le cas d’une molécule

possédant

un axe d’ordre 4 [9].

d’appartenir,

il existe un certain nombre de rela- tions :

Ces relations ont été établies par

Henry

et Amat

[11], [8].

Elles

dépendent

de « l’orientation » rela- tive du

système

d’axes x, y, z lié à la molécule et des différents

systèmes d’axes tl t2, t ’, t2,

des es-

paces de

configuration

des vibrations

dégénérées.

Des

simplifications peuvent

être obtenues par un choix convenable de cette « orientation », certains des coefficients

aaa

s’a

OE s,c,l

sa s a

kso s’a’ s" ail

sa s a s Q devenant alors nuls et certains des coefficients non nuls devenant

égaux

en valeur

algébrique

ou en valeur absolue.

B)

RÉSULTATS GÉNÉRAUX. - 1. Nous avons

ainsi établi que les coefficients

A’- e, 4t, xv, Bl, Bt C", Cl±, Dl

sont nuls pour tous les

types

de molé-

cules à

symétrie

axiale.

Seuls les coefficients

Et, Ft, G§ pouvant

être

différents de

zéro,

seuls

peuvent

exister les éléments matriciels suivants :

Il est

important d’ajouter

que : l’élément

(10a)

existe pour toute molécule à

symétrie

axiale à condi-

tion

toutefois

que la vibration t soit du

type E1;

l’élément

(10b)

n’existe que si la molécule

possède

un

axe d’ordre

pair

N =

4, 6,

8.... De

plus

la vibration

dégénérée t

doit être du

type E2

si l’axe est d’ordre

6, E3

si l’axe est d’ordre 8 ...

EN si

2 l’axe est

d’ordre

N ;

l’élément

(10c)

n’existe que pour les molécules

possédant

un axe d’ordre

impair

N =

3, 5,

7... et ne

possédant

pas de

plan

de

symétrie

ah. De

plus

la vibration

dégénérée t

doit être du

type E2

si

l’axe est d’ordre

5, E3

si l’axe est d’ordre 7...

EN-1

si l’axe est d’ordre N.

2

Ces résultats mettent en évidence le fait que la forme de la

matrice # h2 } dépend

de l’ordre de l’axe de la molécule. Ils ont

suggéré

à G. Amat

[12]

l’énoncé d’une

règle (1) simple exprimant

la condi-

(1) Ce sont certaines divergences apparues entre les résultats de nos calculs relatifs aux coefficients A, B, C... et la règle d’Amat qui ont amené à reconsidérer le

problème

des coefficients ksas’a’s"a" de l’énergie potentielle dans le

cas des molécules à symétrie axiale.

(6)

tion pour

qu’un

élément matriciel

(v, le lt’ K]h2]vi

lt

±

Alt, lt,

::!:

lt’ K :i:: AK)

soit différent de zéro.

Cette condition s’écrit :

p

-désigne

un nombre entier

positif, négatif

ou

nul,

N l’ordre de l’axe de

symétrie

de la

molécule ;

mt = 1 si la vibration

dégénérée

est du

type J?i,

mt

= 2,

si elle est du

type E2....

Cette

règle

a été démontrée en utilisant la

théorie des groupes et

généralisée

aux hamilto-

niens d’ordre

supérieur.

Remarques.

--

a) 4a

définition de N soulève

quelques difficultés lorsque

l’axe de la molécule est un axe de rotation-réflexion. En fait nous dési- gnons par N l’ordre de la rotation d’un

angle 2 7r IN

par

rapport

à

laquelle

sont définis les

types

de

symétrie A, B, El, E2,

... Les conventions

géné-

ralement admises

correspondent

à :

N = n pour les groupes

Cn, Cnh, Cnv, Dn, -Dnhi Dnd (n impair), S2n (n impair).

N = 2n pour les groupes

Dw (n pair), S2n (n pair).

b)

Dans le

présent paragraphe

et dans les

expressions générales (12)

et

(13),

nous écrivons

A, B, jEi, E2, E3,

sans

préciser

les indices g ou

u, ’

ou

",

éventuellement nécessaires pour caractériser les

types

de

symétrie

de certains groupes

particuliers.

Nous écrivons de même A et B sans

préciser

les

types Ai

ou

A 2, B1 ou B2.

c) Rappelons

enfin que pour les groupes pos-

sédant un axe de

symétrie

d’ordre 3 ou 4 on écrit

E au lieu de

El.

2. Nous donnons ci-dessous les

expressions géné-

rales des coefficients

El±, F:lh, GI

différents de zéro

en fonction des constantes moléculaires.

L’expression générale

des coefficients

Fl±

et

C’t

est la suivante :

8tt’ désigne

le

symbole de

Kronecker :

&1,,

= 0

sitt’et 8tt,=lsit=t’.

Par ailleurs la

signification

des

symboles

X et

X’ et la valeur des facteurs

ôl, e2l F- qui

diffèrent

suivant les groupes de

symétrie

et suivant que l’on a affaire à

ou à

GI

sont définies dans les tableaux ci-dessous.

(7)

L’expression

du coefficient

El-

est la suivante :

Cette

expression

est très

générale :

la seule condi- tion restrictive est que t soit du

type E N-l (ce qui

2

implique

N

impair).

On remarque en

particulier

que la formule

(13)

ne contient aucun

paramètre ajustable analogue

aux facteurs

al, a2, E

de la for-

mule

(12)

et

qu’aucune

restriction n’est

imposée

au

type

de

symétrie

de t’ et t".

Toutefois

lorsqu’on

calcule

Et

pour les diffé- rents groupes de

symétrie,

on

s’aperçoit : 1)

que le

premier

crochet est nul pour un certain nombre de groupes ;

2)

que le deuxième et le troisième crochet ne sont différents de zéro que si t’ et f

appartiennent

à des

types

de

symétrie

bien déter- minés

(voir

Tableau

III).

TABLEAU

III

C)

APPLICATION A

QUELQUES

MOLÉCULES PARTI-

CULIÈRES. - A titre

d’exemple

nous donnerons ici

l’expression

des coefficients

Fl±, GI, El

pour les modèles moléculaires suivants :

X.Yl X3 YZ" .,

X

Y4 pyramidal, XYa plan, X3Y4.

1)

Molécules

X3 Y (ammoniac) XaYZ (halogé-

nures de

méthyle), Xa YZT (cyanure

de

méthyle), Xa

YZT U

(méthyl acétylène)....

Ces molécules

appartiennent

au groupe

Csv.

Elles

possèdent

des vibrations non

dégénérées

n du

type Ai

et des vibrations

dégénérées

t du

type

E.

On a

Le coefficient

FI-

a été calculé par Niel-

sen

[13] (1).

Son résultat et le nôtre diffèrent sur

deux

points,

à savoir :

la formule

(14)

contient un terme

supplémen- taire

en

ak ;

les

coefficients donnés par les 2 formules sont de

signes

contraires.

Nous remarquerons à ce

sujet

que le coefficient

FI

n’est autre que la

constante q°

de dédoublement du

type 1 (voir

lje

partie, paragraphe D).

Nous

avons

déjà signalé

dans une

publication

concernant

les molécules linéaires

[14]

que le

signe

de la cons-

tante q°

devait être

changé

dans les formules de la référence

[13].

2)

Molécule

X Y3 plane (trifluorure

de

bore).

-

Cette molécule

appartient

au groupe

D.3h.

Elle pos- sède une vibration non

dégénérée n

du

type A2,

une vibration non

dégénérée n’

du

type 4’

et

deux vibrations

dégénérées t

et t’ du

type

E’ on a :

’ l’élément orienteur des bases

dégénérées

étant un

plan av

ou un axe

C2,

intersection d’un

plan

7, et

du

plan

6h

[11].

(1) Notons que la

formule

obtenue par Nielsen n’est pas valable pour une molécule quelconque appartenant au

groupe C.3,. Tout comme notre formule (14) elle est applicable

aux molécules X3Y, X3YZ..., Le calcul général développé

dans le paragraphe précédent montre que ces formules doivent être modifiées si l’on considère les molécules C3v

susceptibles

de posséder des vibrations du type A2.

(8)

3)

Molécule

X Y4 pyramidale.

-- Cette molécule

appartient

au groupe

C4,.

Elle

possède :

deux

vibrations non

dégénérées

du

type A, ;

trois vibra-

tions non

dégénérées

des

types Bl

ou

B2 (1) ;

deux

vibrations

dégénérées

du

type

E.

Si l’on choisit un

plan a,

pour « orienter » les bases

dégénérées

on obtient :

C’est J. de Heer

[15] qui,

le

premier,

a,

signalé

l’existence de deux

possibilités

de dédoublement du

type 1

dans les molécules

X Y4’

Il a calculé les

coefficients

et

Gt

mais il est difficile de retenir

ses résultats pour

plusieurs

raisons : la fonction

potentielle

utilisée par de Heer est

incomplète

;"

des erreurs de

signe

se sont

glissées

dans le

calcul ;

l’orientation choisie pour les coordonnées

dégé-

nérées est peu commode.

4)

Molécule

XaY4 (allène).

- Molécule du groupe

D2d,

elle

possède

des vibrations

non-dégé-

nérées n des

types Al, Bl, B2

et des vibrations

dégénérées

du

type

E. On a, si on choisit pour élé- ment orienteur

(2)

un

plan

ffd :

(1) Blet B2 caractérisent respectivement les vibrations symétriques et antisymétriques par rapport à un plan 6v passant par l’axe de la molécule : il y a deux vibrations du type B, et une du type B2, si l’on choisit pour plan ci, un plan (X Y2) contenant deux noyaux Y ; il y a deux vibra- tions du type B2 et une du type Bl, si l’on choisit pour plan

6v l’un des plans bissecteurs des plans (X Y2).

(2) C’est-à-dire si les coordonnées normales dégénérées

sont choisies de telle façon que qtl et qt", soient respective-

ment symétriques et antisymétriques vis-à-vis de la réflexion par rapport à un

plan

ad.

D)

DÉDOUBLEMENTS ET RÉSONANCES. - D’une manière tout à fait

générale,

on donne le nom de

« résonances essentielles »

(1)

aux effets liés à des éléments matriciels

(r[h§]r’) qui,

comme les

éléments

(10),

sont

diagonaux

par

rapport

aux

nombres

quantiques

VB. De tels éléments relient deux niveaux

qui possèdent

à l’ordre zéro des

énergies

voisines.

On

peut

montrer

[16], [17]

que l’effet lié à un élément

(Irlh,’.II")

donné est d’autant

plus impor-

tant que la

différence (rIB’lr)

--

(r’[H’[r’)

est

plus petite. Deux

cas sont à

distinguer :

1)

si

(rIH’lr) = (r’IH’lr’),

on se trouve en

pré-

sence d’une

dégénérescence

essentielle

qui

est

levée par l’élément

(r]hl[r’).

On dit

qu’il

y a

«

dédoublement» ;

l’effet est alors maximum et un

élément

(IlhIIP’)

contribue à

l’énergie

au second

ordre, ( fcg. la).

FiG.l.

2)

Nous réserverons le nom de « résonances »

aux cas où il

n’y

a pas « dédoublement ». C’est-à- dire aux cas

(r]H’]r)

-

(r’IH’r’)

est

petit

mais différent de zéro. L’effet est alors

beaucoup

moins

important

et en

général

l’élément

(rlh;r’)

contribue à

l’énergie

à un ordre

supérieur

au

second

(fig. 1b).

Les éléments matriciels

(Ilh’IP’)

étudiés dans le

présent

article sont donc

susceptibles

de donner

lieu aux effets suivants :

1)

Résonances et dédoublements rotationnels du

type 1

«

2,

2 ».

(C’est-à-dire : Alt

= +

2,

AK

= + 2) ;

ils sont

dus aux éléments

(10a)

et existent pour une molé- cule à

symétrie

axiale

quelconque.

Il y a dédouble- ment pour

l == =F 1, K == =f 1 et

résonance dans

les autres cas.

2)

Résonances et dédoublements rotationnels du

type 1 « 2, - 2 ».

Ils sont dus aux éléments

(10b)

et n’existent

que pour les molécules

possédant

un axe d’ordre

pair.

Il y a dédoublement pour

lt T- 1, K 1,

et résonance dans les autres cas.

3)

Résonances rotationnelles du

type

l «

2,

- 1 ».

Elles sont liées aux éléments

(10c)

et n’existent

(1) On appelle par ailleurs « résonances accidentelles » les effets liés à des éléments matriciels

(r)r’)

reliant

deux niveaux (vs, vs,,...) et (vs + Avs, vs’ + AVS’, ... ) possé-

dant accidentellement des énergies voisines du fait des

valeurs

particulières

de certaines constantes moléculaires.

(9)

que pour les molécules

possédant

un axe d’ordre

impair.

Ce dernier effet ne

peut

pas donner lieu à

un dédoublement.

TROISIÈME

PARTIE

Cas

particulier

des molécules linéaires. - Les molécules linéaires

peuvent

être considérées comme un cas

particulier

des molécules à

symétrie

axiale

(N

=

c>o). Sayvetz

a montré

qu’il

fallait alors écrire : K = l = E

lt.

Il en résulte immédiatement que

parmi

les élé-

ments matriciels

(6)

seul l’élément

(6/)

est suscep-

tible

d’exister ;

il s’écrit

On trouve :

Le coefficient

FI

est

identique

à la

constante q°

de dédoublement du

type l (1) ; compte

tenu des

relations entre les

tat,a- ([10]

eq.

19a")

d’une molé- cule

linéaire,

il

peut

facilement se mettre sous la forme habituelle

[13], [14]

Nous

rappelons

que et

QUATRIÈME

PARTIE

Utilisation des résultats

précédents

pour l’inter-

prétation

des

spectres

de vibration-rotation et de

rotation pure. -A)

MOLÉCULES LINÉAIRES. - Le dédoublement du

type

1 est un effet connu

depuis longtemps,

C’est

Herzberg [18] qui

le

premier

a

noté,

dans le cas des niveaux

n(lt

= :f=

1)

des molé-

cules

linéaires,

la similitude entre l’effet

qu’il

a

nommé dédoublement du

type 1

et le dédoublement du

type

A des niveaux

d’énergie électronique

des

molécules

diatomiques ;

cet effet est en réalité un

dédoublement rotationnel «

2,

2 » tel que nous l’avons défini dans la deuxième

partie ( § D).

Nielsen et

Shaffer

[19]

ont

publié

une étude

complète

de ce

(1) Notons que la valeur en nombre d’onde du dédouble- ment a été écrite suivant les cas Av = qJ(J + 1) [18]

ou Av =

2qo

J(J + 1) (Ut -f- 1) [l3],[14].

phénomène

et calculé la

constante q

du dédouble- ment

(1).

Nielsen,

Amat et Goldsmith

[24]

firent

appel

à la

résonance rotationnelle «

2,

2 » pour

expliquer

cer-

taines anomalies de la constante de distorsion cen-

trifuge

des molécules linéaires. Comme nous l’avons

déjà signalé,

cette résonance est d’un ordre de

grandeur beaucoup plus

faible que le dédoublement rotationnel «

2,

2 »

et,

par

suite,

ne se manifeste

que par des effets

expérimentaux beaucoup plus fins ; (le

dédoublement se traduit par une modifi- cation

la constante d’inertie

B,

la résonance par

une modification de la constante de distorsion

centrifuge D).

Enfin la distinction entre résonances et dédouble-

ments vibrationnels et rotationnels du

type

l a été

définie par Amat et Nielsen

[22].

B)

MOLÉCULES A SYMÉTRIE AXIALE. - La théo-

rie du dédoublement du

type 1

«

2,

2 » établie dans le cas des molécules linéaires fut étendue par Niel-

sen

[20]

aux molécules à

symétrie

axiale. Toutefois

d’un

point

de vue

expérimental,

si le dédoublement du

type 1

«

2,

2 » des molécules linéaires est un

effet facilement observable dans le

spectre

infra-

rouge de ces

molécules,

il n’en est

plus

de même

pour les molécules à

symétrie

axiale par suite de la

complexité dg

leur

spectre

de

vibration-rotation.

Jusqu’à présent,

c’est surtout dans le domaine des

microondes

(spectres

de rotation

pure) qu’il

a été

possible

d’observer cet effet. C’est aussi dans ce

même domaine que l’on a pu observer les effets dus à la résonance «

2,

- 1 ».

En ce

qui

concerne le dédoublement et la réso-

nance

« 2,

- 2 », il n’a pas encore été

possible

d’en

vérifier

expérimentalement l’existence,

car la

molécule la

plus

accessible

parmi

celles

possédant

un axe d’ordre

quatre

est l’allène

qui,

malheureu-

sement,

ne

présente

pas de

spectre

de rotation

pure.

Spectres

microondes. - Le dédoublement du

type 1 « 2,

2 » est un effet facilement observable dans les transitions AJ = +

1,

AK =

0,

si la

molécule à

symétrie

axiale se trouve dans un état

vibrationnel excité

(avec )1,)

=

1).

Une transition de ce

type

a été observée par

Kessler, Ring,

Trambarulo et

Gordy [25]

dans le

cas des molécules de cyanure et

d’isocyanure

de

méthyle.

Le

spectre

a été

interprété qualitativement

par Nielsen

[26]

en tenant

compte

dans le calcul

(1)

Bien d’autres travaux sont à signaler relatifs au

dédoublement du type 1 des molécules linéaires. Citons en

particulier les études faites : sur la variation de q en fonc-

tion du nombre quantique J par Nielsen [23] ;

sur le signe de q par Amat, Grenier-Besson et Cum- mins [14] ;

sur J’effet simultané du dédoublement du type l et de la

résonance de Fermi du gaz carbonique par de Heer et

Nielsen [21].

(10)

des niveaux

d’énergie :

du dédoublement du

type 1

« 2, 2 » ;

de la résonance du

type 1 « 2, 2 » ;

de cer-

tains termes

diagonaux

de l’hamiltonien du troi- sième ordre.

La théorie de Nielsen a été ensuite utilisée

systé- matiquement

pour

interpréter

le

spectre

de rotation pure des molécules à

symétrie

ternaire dans un

état vibrationnel excité. Nous citerons en

parti-

culier l’étude du

spectre

du

méthyl-acétylène

par Trambarulo et

Gordy [27],

.du trifluoro

méthy:- acétylène

par

Anderson, Trambarulo,

Sheridan et

Gordy [28].

Cette théorie

permet

de rendre

compte

de

façon

satisfaisante de

l’aspect général

du

spectre

mais les

valeurs ainsi obtenues pour certains

paramètres

moléculaires sont

inacceptables (on

trouve en

parti-

culier des coefficients

sa s’a’

dont la valeur absolue est

supérieure

à

1).

Une théorie

plus complète

vient

d’être

développée

par Maës

(1), qui

inclut dans la matrice de

l’énergie

tous les éléments

diagonaux

de

l’hamiltonien transformé du troisième ordre et

aussi les éléments de résonance du

type 1

«

2,

- 1 »

que nous avons calculés dans la seconde

partie

de

cet article.

Cette théorie

permet

de rendre

compte quanti-

tativement des effets observés dans les

spectres

du

cyanure et de

l’isocyanure

de

méthyle.

Elle devrait

permettre également

de résoudre les difficultés rencontrées dans les

spectres

des autres molécules

à

symétrie

ternaire.

Spectres infrarouges.

-

Jusqu’ici

le dédouble-

ment du

type

1 «

2, 2

» n’a été observé dans l’infra- rouge que dans le c as il se trouve accentué par l’existence simultanée d’une résonance de Coriolis.

Ce

phénomène

a été nommé par Nielsen

[30]

« dé-

doublement du

type 1 géant »

et mis en évidence

expérimentalement

dans le

spectre

de l’ammoniac par

Garing,

Nielsen et Narahari Rao

[29].

Je tiens à remercier ici M. G. Amat

qui

a

dirigé

les diverses

étapes

de ce travail. Je remercie

éga-

lement M. L.

Henry qui

a bien voulu se

charger

de

l’étude de la molécule

pyramidale XY4

afin que

nous

puissions

comparer nos résultats à ceux obte-

nus par J. de Heer.

Note

ajoutée

à la correction des épreuves. - Divers dédoublements et résonances rotationnels du

type

l ont été

mis en évidence par W. S. BENEDICT dans son étude du

spectre infrarouge de l’ammoniac :

1) Le dédoublement du type 1 « 2,2 » a été observé dans la bande v2 + v3 où il n’est pas accentué par une réso-

nance accidentelle [31].

2) La résonance « 2,2 » a été observée en même temps

que le dédoublement dans la bande v2 + v4

[32r.

D’autres exemples de résonance « 2,2 » ont été signalés

dans les bandes

2vO 4

et

2V2 4

[33]

(1) Ce sont les résultats développés dans la deuxième

partie de cet article qui ont suggéré à Maes la possibilité

d’existence d’une résonance du type 2, - 1 » dans le spectre du cyanure et de l’isocyanure de méthyle.

3) La résonance « 2,-1 », dont la

présente

étude a révélé

l’existence a

également

été utilisée dans

l’interprétation

des

spectres [34].

4) Le dédoublement « 2,-4 » (effet lié à l’hamiltonien du 3e ordre) a été observé pour les niveaux = 2

[31].

Appendice

I. -- Pour calculer ses éléments ma-

triciels,

il est commode

d’exprimer h22

en fonction

des

opérateurs

vibrationnels V et rotationnels R suivants :

Les

opérateurs vn), Vô’, RbZ), B(e,’Y)

sont

diago-

naux.

V(T)

ne

possède

que des éléments

(l¿llt:!: 2)

et

R+AK

ne

possède

que des éléments

(KI K ::l: il K).

C’est ainsi que l’on a :

On

peut

écrire :

(11)

On

peut

facilement calculer les coefficients

A:::

B:,:,

etc... en fonction

des a Yab, (r)

ya en utilisant

les

équations (AI)

et les deux relations suivantes :

L’expression

de

Fl±

en fonction

des 115

Yal est

(e) Yab

a été donnée dans le

texte,

houes donnerons ici

l’expression

des deux autres coefficients non

nuls

et

Gl.

Appendice

IL- Coefficients

8(;; Y;;;

de l’hamil- tonien

h2

Ces formules sont

valables

aussi bien pour une

vibration sa

-= n non

dégénérée

que pour une vibra-

tion sa

= sb = t

dégénérée.

On fera toutefois les 2 remarques suivantes : les coefficients

(A8)

et

(A10)

ne

peuvent

exister que si la vibration

sa = sb est

dégénérée

on posera

alors sa

= t1,

sb = t2 ; les coefficients

kaab

sont nuls dans

(A7)

et

(A9)

si la

vibration Sa

= n est non

dégénérée.

Manuscrit reçu le 5 février 1960.

Referências

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