HAL Id: jpa-00241218
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Submitted on 1 Jan 1907
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Sur l’action de la torsion sur l’aimantation
Ch. Maurain
To cite this version:
Ch. Maurain. Sur l’action de la torsion sur l’aimantation. J. Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1),
pp.380-388. �10.1051/jphystap:019070060038000�. �jpa-00241218�
380
SUR L’ACTION DE LA TORSION SUR L’AIMANTATION;
Par M. CH. MAURAIN.
J’ai étudié récemment
(i) l’action
des oscillationsélectriques
surl’aimantation et montré comment cette
action, qui paraît
aupremier
abord s’exercer de
façons
trèsdiverses, peut
êtreinterprétée
d’unemanière
simple
par la considération de la courbe normale d’aiman- tationqu’on peut
obtenir par l’action d’oscillationsélectriques
assezintenses.
Dans le mémoire
actuel, je
me propose de montrer comment la considération d’une courbe normale d’aimantationanalogue, qu’on peut
obtenir par l’action decycles
detorsion, permet
de mêmed’interpréter
les actions de la torsion sur l’aimantation dans les différentescirconstances,
et de donner unexposé
assezsimple
desprincipaux
faits. Mesexpériences
étaient terminéesquand
a paruun mémoire de Bouasse et Berthier
(2)
sur le mêmesujet, rapportant
desexpériences
faites évidemment avant lesmiennes,
mais dontje
n’avais eu aucune
connaissance ;
cesphycisiens
n’ont pasenvisagé
le
sujet
au mêmepoint
de vue quemoi,
et ce mémoire ne fera pas doubleemploi
avec leleur,
queje
citerai souvent, ainsiqu’un
autre travail récent
important
de Piola et Tieri(3).
Courbe nor1nale d’ai1nantat’ion obtenue par l’action de
cycles
de,torsion. - Soit une
tige
de fer soumise à l’action d’unchamp magné-
tisant
qu’ori peut
faire varier àvolonté; si,
lechamp magnétisant
étant maintenu à une valeur
fixe,
on soumet latige
à descycles
detorsion
symétriques
d’une certaineamplitude,
l’aimantation se fixe très sensiblement à une valeur limiteaprès
un certain nombre decycles
detorsion ;
or, sil’amplitude
descycles
de torsion utilisés estassez
grande,
cette valeur limite de l’aimantation est fixe pour unchamp magnétisant donné,
c’est-à-dire lamême, quelle
que soit la valeur initiale de l’aimantation. Si donc onreprésente
la variationde cette valeur limite de l’aimantation en fonction du
champ magné- tisant,
on obtient une courbeunique,
quej’appellerai
la courbe nor-(1) J. de Phys., 4e série, t. VI, p. 5 ; janvier 1907.
(2) H. ROUASSE et BEHTHiER, Ann. de Chi1nie et de Physique, 8e série, t. X, p. 199;
février 1907.
(3) F. PIOLA et L. TIERI, Rendiconti d. R. Accacl. dei Lincei, t. XV, p. 566, 4 er sem. 1906, et t. XV, p. 231, 2g sem. 1906.
Article published online by EDP Sciences and available at
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060038000
male d’aimantation obtenue par l’action des
cycles
de torsion con-sidérés.
Ainsi,
l’action decycles
de torsiond’amplitude
suffisante estcapable
de réduirecomplètement l’hystérésis magnétique,
et lacourbe normale
précédente
estanalogue
aux courbes normales d’ai- mantationqui peuvent
être obtenues en réduisantl’hystérésis
par d’autresprocédés (action
d’unchamp magnétique longitudinal
oucirculaire
d’amplitude décroissante, produit
par un courant alterna- tif ou par des oscillationsélectriques,
action dechocs) (~ ) .
La courbe normale obtenue par l’action
répétée
decycles
de tor-sion n’est pas
complètement indépendante
del’amplitude
descycles
de torsion
utilisés ;
cellequ’on
obtient par l’action decycles
de tor-sion d’une certaine
amplitude
est trèslégèrement plus
basse que cellequ’on
obtient par l’action decycles
de torsiond’amplitude moindre;
ces écarts sont très faibles tantqu’on
neproduit
pas decycles
de torsioncapables
d’altérer d’une manièreappréciable
lespropriétés magnétiques
de latige,
et les traitsqui représenteraient
des courbes normales
correspondant
à des torsions différentes seraient à peuprès
confondus sur legraphique.
Dans cequi suit,
je parlerai
donc de la courbenormale
d’aimantation obtenue par l’action decycles
detorsion,
comme si elle était entièrementdéfinie,
sauf à
revenir,
aux endroitsconvenables,
sur lesconséquences
descette
légère
indétermination.Par
exemple,
pour unetige
de fer doux de1. mm,5
de diamètre et53 centimètres de
longueur,
la courbe normale obtenue par l’action decycles
de torsionrépétés
estreprésentée
en 1 dans lafig.
1 oula
fig. ~,
où sontreprésentés aussi,
en traitplein,
descycles
d’ai-mantation ordinaires de la même
tige.
Leschamps magnétisants
Hsont
indiqués
en gauss, avec une échelle différente pour les deuxfigures,
et l’aimantation 1 en unités arbitraires(méthode magnéto- métrique unipolaire).
Bouasse et Berthier ont bien obtenu une telle
courbe,
mais ils l’ont déterminée àpartir
despoints
d’uncycle d’hystérésis
àgrande ampli- tude ;
les deux extrémités ducycle correspondent
alors à des con-ditions voisines de la saturation
magnétique et,
parsuite,
sont trèsvoisines
despoints correspondants
de la courbenormale, qui
tendaussi vers la
saturation ;
dans lesfigures jointes
à leurmémoire,
(~) J. cle 4e série, t. III, p. 4i7; 1904.
382
ces auteurs font passer la courbe dont il
s’agit
par les extrémitésFIG. 2. -
du
cycle d’hystérésis ;
ilsindiquent cependant qu’elle
passe un peu au-dessus.Pour des
cycles d’hystérésis
moinslarges,
les extrémités sont notablement au-dessous de la courbenormale, qui
estindépendante
des
cycles d’hystérésis
àpartir desquels
onl’obtient,
et la courbehystérétique
coupe la courbe normale en despoints
B et B’ ~let 2) .
Action de
cycles
de torsiond’amplitude quelconque.
-Supposons
que, maintenant un
champ magnétique fixe,
on soumette latige
defer à des
cycles
detorsion;
leur action est derapprocher
lepoint représentatif
de l’aimantation initiale dupoint correspondant
de lacourbe
normale,
c’est-à-dire dupoint
de même abscisse(de
mêmechamp magnétisant) .
En
particulier,
s’ils’agit
decycles
de torsiond’amplitude trop
faible pour réduirecomplètement l’hystérésis magnétique après
unnombre suffisant de
cycles,
lepoint représentatif
se fixe en un cer-tain
point
limite sans atteindre la courbenormale,
et sondéplace-
ment total est d’autant
plus grand
quel’amplitude
des_cycles
detorsion est
plus grande.
On voit que, suivant la
position
dupoint représentatif
initial parrapport
à la courbenormale,
lepoint représentatif peut
être relevéou abaissé par l’action d’un ou de
plusieurs cycles
detorsion,
et l’ai-mantation
peut
êtreaugmentée
ou diminuée en valeurabsolue,
ou en-core
changée
designe.
Parexemple,
supposonsqu’on parte
depoints
du
cycle d’hystérésis représenté fly. 1;
pour une valeur duchamp magnétisant fli
inférieure à l’abscisse deB,
lepoint
initial est M ouM’;
l’actionrépétée
decycles
de torsion de faibleamplitude
amène lepoint représentatif
de 31 enMi,
ou de iM’ enM’ 1 ;
lespoints
limites3Ij
etsont
d’autantplus rapprochés
l’un de l’autre quel’ampli-
tude des
cycles
de torsion estplus grande ;
on pourra trouver dans le mémoire de Bouasse et Berthier des courbesreprésentant
leurdéplacement
en fonction de cetteamplitude.
Dans le cas
précédent,
l’un despoints
initiaux a étéélevé,
l’autre
abaissé; mais,
pour une valeur duchamp magnétisant H2
su-périeure
à l’abscisse deB,
les deuxpoints
initiauxpossibles
sur lecycle
N et 1!T’ sont tous deux au-dessous de la courbenormale;
ilssont alors l’un et l’autre relevés par l’action de
cycles
de torsion.On
pourrait ajouter
que l’action decycles
de torsion est nullequand
lepoint représentatif
initial est sur la courbenormale,
parexemple
auxpoints
B et B’ des 1et 2; cependant
ceci n’est pas entièrement exact, parce que, commeje
l’ai fait remarquerplus haut,
384
la courbe normale
dépend
un peu del’amplitude
descycles
de torsion.L’énoncé entièrement correct serait le suivant : étant donnés un
cycle d’hystérésis
et la courbe normale obtenue au moyen decycles
de torsion
d’amplitude
± 0, l’action d’uncycle
de torsion ± 0(ou
deplusieurs)
en unpoint
ducycle d’hystérésis
estpositive (relèvement
du
point représentatif)
si lepoint
est au-dessous de la courbe nor-male, négative (abaissement)
si lepoint
est au-dessus de la courbenormale,
et nulle si lepoint
est sur la courbe normale. Mais cet énoncé est encore sensiblement exact pour uncycle
de torsiond’ampli-.
tude
quelconque.
Courbes intermédiaires entre un
cycle d’hystérésis
et la courbe nor--
Reprenons
les deuxpoints
limitesàli
etM/1
obtenus par l’actionrépétée
decycles
de torsiond’amplitude trop
faible pour réduirecomplètement l’hystérésis ;
si ondétermine,
pour uneampli-
tude donnée des
cycles
detorsion, les points
limitescorrespondants
en
partant
de différentspoints
d’un mêmecycle d’hystérésis,
cespoints M/1
seplacent
sur deux courbes dont chacune est intermé- diaire entre la courbe normale et la branchecorrespondante
dela courbe
d’hystérésis ;
telles sont les courbespointillées
deelles
passent
par lespoints
B et B’ où lecycle d’hystérésis
coupe la courbe normale et où l’action decycles
de torsion s’annule en chan-geant
designe.
On pourra trouver des courbes
analogues
dans le mémoire de Piola etTieri, qui
ontété, je crois,
lespremiers
à remarquer que l’action decycles
de torsion est tantôt dediminuer,
mais tantôt aussid’augmenter l’aimantation ;
on en trouveraégalement
dans le mé-moire de Bouasse et
Berthier; mais,
ces auteursopérant,
commeje
l’ai dit
plus haut,
sûr uncycle d’hystérésis
àgrande amplitude,
lespoints
extrêmes de ces courbes sont peu différents despoints
extrêmesdu
cycle d’hystérésis,
et, sur lesfigures jointes
aumémoire,
sontconfondus
avec ceux-ci.Enfin,
onpeut
obtenir des courbes intermédiairesanalogues
enfaisant
agir,
aux différentspoints
d’uncycle d’hystérésis magnétique,
des
cycles
de torsiond’amplitude quelconque,
en nombre insuffisant pour amener lepoint représentatif
en unpoint limite ;
ces courbessont alors le lieu
géométrique
depoints analogues
àM1
etM’,,
maisqui
ne sont pas despoints
limites.Comparaison
des courbes normales obtenues par l’action decycles
de torsion et par faction d"un
cha1np 1nagnétique alternatif
,sant. - On sait
qu’on peut
réduirecomplètement l’hystérésis
ma-gnétique
ensuperposant
à l’action duchamp magnétisant
ordinairecelle d’un
champ magnétique
alternatif de mêmedirection, d’ampli-
tude initiale
suffisante,
et d’intensité décroissantgraduellement jus- qu’à
zéro. On obtient ainsi une courbe normaled’aimantation,
et onpeut
d’ailleursappliquer
à ceprocédé
de réduction del’hystérésis
des considérations
analogues
à unepartie
desprécédentes.
J’ai
comparé
dans un travail antérieur(~)
les courbes normales obtenues par différentsprocédés
de réduction del’hystérésis,
etmontré
qu’en général,
bienqu’étant
de même forme et assez voi-sines,
elles ne coïncident pas. J’aicomparé
de même ici les courbes normales obtenues par l’action decycles
de torsion ou d’unchamp magnétique
alternatif décroissant(courant
urbain à 48périodes).
Onpeut
direqu’elles
coïncident très sensiblement sur legraphique.
Cependant,
dans cettecomparaison
se manifeste lalégère
indétermi-nation, signalée plus haut,
de la courbe normalecorrespondant
à latorsion : la courbe normale obtenue par l’action d’un
champ
alterna-tif décroissant est,
elle,
biendéterminée ;
parexemple,
pour le.champ magnétisant
H - 74, son ordonnée est mesurée par63,5 ;
,or,
si, partant
de cepoint,
on faitagir
descycles
de torsion d’am-plitude + 60°,
lepoint représentatif
monte un peu et se fixe à64;
si~on fait
agir,
àpartir
du mêmepoint
initial63,5,
descycles
de tor-sinon
d’amplitude
+120°,
lepoint représentatif
descend au contraireun peu et se fixe à
62,7.
Ces écartssont,
comme onvoit,
très faibles.Action
cyclique
de la torsion en unpoint
de la courbe normale. -Lorsqu’on
commence à effectuer descycles
detorsion,
lechamp magnétisant
restant constant, lepoint représentatif
de l’aimantationdécrit,
en fonction de latorsion,
des courbes d’abord nonfermées, puis
où la formecyclique
se dessine en seprécisant
deplus
enplus, jusqu’à
ce que lecycle
aimantation-torsion soit bien fixé. Apartir
dece moment, de nouveaux
cycles
de torsion font décrire aupoint représentatif
une courbe fermée déterminée. La forme de cescycles
aimantation-torsion varie naturellement avec la valeur du
champ magnétisant
et laposition
dupoint
limiteauxquels
ilscorrespondent.
On pourra en trouver de nombreux
exemples
dans les traités clas-siques
et dans les mémoires de Piola et Tieri ou de Bouasse et Ber- thier. Ces derniersphysiciens
ont enparticulier
cherché comment(i) J. de Phys., 4e série, t. III, p. ~I’7; :t 904.
386
varie
l’amplitude
de l’aimantation dans descycles aimantation-torsion
correspondant
auxpoints
d’une des courbes quej’ai désignées plus
FIG. 3.
haut par le nom de courbes
intermédiaires ;
cette variation est assezcomplexe,
cequi provient, je crois,
de ce faitqu’aux points
initiauxl’hystérésis magnétique
n’est pascomplètement
réduite.J’ai obtenu des résultats
plus simples
en déterminant la forme descycles
aimantation-torsion en différentspoints
de la courbe nor-male ;
la seule variable est alors la valeur duchamp magnétisant,
ou, si on veut, la valeur de
l’aimantation, puisqu’m
seulpoint
dela courbe normale
correspond
àchaque
valeur duchamp magné-
tisant. Pour amener
rapidement
lepoint représentatif
sur la courbenormale
correspondant
à latorsion, j’utilisais
laquasi-coïncidence
de cette courbe avec la courbe normale obtenue par
champ
alterna-tif
décroissant; je
faisaisag ir
d’abord unchamp
alternatif décrois- sant, cequi
necomporte qu’une
manoeuvre derhéostat ; j’effectuais
ensuite
quelques cycles
de torsion del’amplitude
queje
me pro-posais d’employer
ensuite(± 100°),
etqui
fixaient l’aimantation àune valeur d’ailleurs extrêmement peu différente de la
première.
La
fig.
3représente
de telscycles ;
ils sont tracés avec la mêmeéchelle pour les
ordonnées,
c’est-à-dire sont directement compa- rables engrandeur
et enposition;
les abscissesreprésentent
lestorsions totales en
degrés ; chaque
courbecorrespond
auchamp magnétisant indiqué
enregard
sur lafigure :
pour unchamp
ma-gnétisant
nul ou une aimantationnulle,
l’action de la torsion estFIG. 4.
insensible,
cequi
était assez évident a(la composante
verti- cale duchamp
terrestre étaitcompensée
par un faible courant desens
convenable) ; puis l’amplitude
descycles
aimantation-torsion augmente avec lechamp magnétisant
oul’aimantation,
passe parun
maximum,
décroît et tend vers zéro à mesure que l’aimantationapproche
de la saturation. Tous lescycles
ont,d’ailleurs,
des formesanalogues.
Lafig.
-4représente
la variation del’amplitude
de cescycles
avec lechamp magnétisant.
Réduct£on de
l’hystérésis
dans l’ccction de la torsion. --- Nousvenons de voir
qu’un cycle
de torsionagissant
sur l’aimantation en unpoint
limite donne lieu à une courbe ferméeaimantation-torsion
Tle
champ magnétique
restant constant. Maissi,
pourchaque valeur
de la
torsion,
dans un telcycle,
on superpose à l’action dachamp magnétisant
constant celle d’unchamp magnétique
alternatif dé-croissant,
on réduitl’hystérésis
dans l’action de latorsion;
cette388
réduction
peut
êtrecomplète,
sil’amplitude
initiale duchamp
alter-natif est
suffisante,
c’est-à-direqu’on
obtientalors,
pour une même valeur de latorsion,
la même valeur finale del’aimantation,
à tor-sion croissante ou
décroissante,
et l’aimantation estreprésentée
enfonction de la torsion par une
simple
courbe. J’ai déterminé une courbe de ce genre pour un despoints
de la courbe normale corres-pondant
auchamp magnétisant
H = c’est-à-dire que cette courbeunique remplace
la courbecyclique, qui
a très sensiblement le mêmepoint
dedépart.
C’est la courbepointillée
de lafig.
3.Si on fait
agir
unchamp
alternatifd’amplitude faible,
la réductionde
l’hystérésis
dans l’action de la torsion estincomplète,
et lepoint représentatif
subit seulement un certaindéplacement;
toute autre action réductrice del’hystérésis magnétique produirait
sans doute deseffets
analogues,
et c’est dans cettecatégorie
dephénomènes
que rentre le détecteurmagnéto-élastique
deSella,
danslequel
l’actionréductrice est celle d’un
champ magnétique
oscillantproduit
par des oscillationsélectriques (1).
En
résumé, je
pense avoirmontré,
dans ce mémoire et dans celui quej’ai
citéplus haut,
l’intérêt de la considération des courbes nor-males d’aimantation pour le
groupement
etl’interprétation
dephé-
nomènes très
variés ;
ellespermettent d’expliquer pourquoi,
danscertains cas, l’aimantation
est=augmentée
par une actiondonnée,
etdans d’autres cas
diminuée ;
ellespermettent
aussi deséparer
lesdeux sortes d’effets que
peut produire
une mêmeaction,
la torsion parexemple,
effets irréversibles ou réducteurs del’hystérésis
eteffets
cycliques,
en étudiant ceux-ci en despoints
oùl’hystérésis magnétique
en fonction duchamp magnétisant
estcomplètement
éliminée. Je montrerai
prochainement
que des considérations du même genrepeuvent
êtreappliquées
à l’action de tensionslongitudinales.
L’hystérésis
intervient constamment pourcompliquer
lesphéno- mènes ;
onsimplifie
leur étude en cherchant d’abord cequi
sepasse
quand
on lasupprime.
(1) A. SELLA, Rendiconti d. R. Accad, dei Lincei, t. XII, p. 182 et 340 ; ’1903 ; -
J. de Phys., 4e série, t. IV, p. 309; 1905.